Legends of Olympia : La Litanie du Passé - Grande messe en l'honneur d'Hephaistos
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Grande messe en l'honneur d'Hephaistos
Topic visité 171 fois
Dernière réponse le 02/08/2007 à 14:34

nain Par Kyp, l’Explosif  le 02/08/2007 à 14:18

HRP : Ce sujet a été posté sur le forum Nain peu de temps avant l'attaque sur Luminaë (le contexte est important) et était censé servir d'appel à l'aide à Hephaïstos pour l'énigme de Cygnos. J'ai trouvé qu'il y avait pas mal de petites choses sympathiques et qu'il était dommage que seuls des Nains en profitent. Maintenant que je suis sûr qu'il n'y a plus de risques de dévoiler un quelconque secret (et avec l'approbation de Soumsoum, lanceur du projet), je poste sur les Chroniques.

Petit message aux différents participants : des fautes d'orthographe ? Une honte soudaine de voir votre brillante prose exposée ainsi à la vue de tous ? De lourds secrets que vous souhaitiez garder ? Des erreurs de balise de ma part ? Un oubli ? Ou encore n'importe quoi d'autre ? C'est moi qui corrige, donc bàlez-moi pour toute modification.


Par Soumsoum (1206)

Le temple d’Héphaïstos venait d’être remis en état sous ordre du roi. De nombreux nains vénéraient Héphaïstos cependant aucune grande cérémonie n’avait encore eut lieu a Kazad. Cela n’empêchait pas les forgerons, mineurs et autres artisans d’aller prier régulièrement le dieu.

Cycnos… Cet Olympien avait fait son apparition et réveillé le souvenir de chacun. Héliké et ses tablettes toujours incompréhensibles... Elles semblaient parler d’une arme forgée il y a bien longtemps... De nombreux nains se posaient des questions. On disait même que certains en avaient perdu le sommeil...

La Guilde des Travailleurs Nains avait ainsi décidé de rendre hommage à ce dieu qui, selon les légendes, avait forgé tant d’armes toutes plus parfaites les une que les autres. De nombreux mineurs priaient régulièrement Héphaïstos que ça soit avant de partir en expédition en terres inconnues, en mission d’extraction en terrain hostile ou tout simplement pour remercier le dieu d’avoir bien voulu les laisser extraire des minéraux de bonne qualité. Cette fois la cérémonie serait particulièrement belle, tous les nains seraient invités à assister à la cérémonie. Après avoir réglé les derniers détails avec les prêtres, l’annonce fut faite.

Un nain particulièrement musclé fit son apparition sur la place publique. Il portait une tunique d’un blanc éblouissant et une capuche cachait entièrement son visage. Des fils pourpres et ors parcouraient sa tenue. Dans son dos on pouvait un marteau et une enclume brodés dans une couleur très sombre. Nul doute n’était possible : C’était le grand prêtre en personne qui s’était déplacé pour annoncer la nouvelle au peuple nain.

Le nain relevât sa capuche faisant apparaître un visage basané et une barbe noire particulièrement bien entretenue. Il commençât à parler d’une voie forte et claire.

"Vous êtes tous conviés à assister à la grande cérémonie en l’honneur d’Héphaïstos qui aura lieu dans 3 jours au temple. La cérémonie commencera dans la grande salle de prière et se déroulera sous la forme d’un cortège qui vous mènera à la salle de l’eau, où une messe sera donnée, en passant par la salle de la matière, où vous pourrez faire vos offrandes au dieu, et du feu, où aura lieu une séance de méditation."



Kyp.

"Finies les journées du bonheur..."

nain Par Kyp, l’Explosif  le 02/08/2007 à 14:19

Par Soumsoum (1206)

Le jour de la cérémonie arrivât. La nouvelle de la cérémonie avait vite circulé dans la ville et cela pouvait se voir au nombre important de nains qui se dirigeait aujourd’hui vers le temple.

L’assemblée se tenait dans la grande salle de prière aux colonnes et aux murs de granit rouge. Près de l’autel le prêtre attendait. Un silence d’or régnait.

Une série de tintements sourds et métalliques annoncèrent le début de la procession. Le préposé à la cérémonie faisait courir un bâtonnet de bois sur des cylindres de bronzes gravés de scènes mythologiques de la vie d’Héphaïstos, les dits cylindres étaient évidés et revêtus dans leur intérieur de fonte incrustée de pierres ce qui produisait un son grave, nuancé uniquement par la taille différente des cylindres.

Doucement, le grand prêtre se mit à marcher chantant dans un langage très ancien que très peu de nains comprenaient. Deux autres prêtres le suivaient portant un coffre qui semblait particulièrement lourd.

Le groupe suivit les prêtres et se dirigea vers la salle de la Matière. Là les colonnes étaient taillées dans du granit blanc et étaient anguleuses. Les deux prêtres ouvrirent le coffre en sortirent trois kilos de fer qu’ils déposèrent, en offrande, sur une enclume au-dessous d’une statue du dieu le poing levé tenant son marteau de forgeron. La voix du grand prêtre s’élevât.

"Nains qui êtes rassemblés aujourd’hui, rendez hommage à votre dieu !
Héphaïstos ! Mon dieu ! Puisses tu bénir tes fidèles !"


Le grand prêtre recommençât à chanter dans ce langage ancien alors que les nains venaient par petit groupes déposer à leur tour quelques morceaux de métaux. Certains prononçaient quelques mots pour leur famille, pour des amis ou pour le Roi.



Kyp.

"Finies les journées du bonheur..."

nain Par Kyp, l’Explosif  le 02/08/2007 à 14:20

Par moi (hé hé) (1566)

Le Roi Kyp n'aurait pu manquer une si grande cérémonie en l'honneur de son dieu. Il avait déjà eu l'occasion de prier au temple nouvellement rebati, même s'il préférait prier chez lui avant de se coucher. Mais cette grande cérémonie était d'autant plus importante pour deux raisons. Premièrement, elle précédait l'attaque sur la Forêt des Ombres et il serait important que le peuple ait la faveur du Dieu. Mais aussi, Kyp voulait demander quelque chose de bien particulier.

En arrivant dans la salle de la matière, le Roi se mit dans la file d'attente pour les offrandes. Nombreux autour de lui remarquèrent qu'il ne semblait pas porter de métal sur lui. Les autres Nains étaient encombrés de différents métaux, mais le Roi ne tenait rien dans ses mains. Pourtant, le matin même, on avait vu plein d'ouvriers royaux déménager des coffres, des sacs et autres contenants. Tout le monde était persuadé que c'était des offrandes pour Hephaistos, mais apparement, tous ces coffres avaient été amenés ailleurs.

Inconsciemment, Kyp mit une main dans sa poche et y sera le sachet qui s'y trouvait. Malgré ses bonnes résolutions et le traumatisme vécu dernièrement, le Nain sentit sa main lui picoter et eut une trés forte envie d'utiliser l'objet, de voir sa lumière, d'entendre le son si caractéristique, de respirer l'odeur qui s'en échappait...

Kyp se reprit en constatant que son tour était arrivé. Lentement, il s'approcha de l'enclume où reposaient les offrandes et la contempla un instant. Certains Nains eurent une apréhension en constatant que l'unique objet métallique qui semblait à sa disposition était sa couronne. Mais finalement, il sortit le sachet de sa poche et le dénoua au dessus de l'enclume. Le public eut un mouvement de recul en voyant s'échapper la poudre explosive si caractéristique. Même le prêtre fronça brièvement les sourcils.

Mais Kyp n'y mit pas le feu. Laissant la poudre se répandre sur l'enclume, il murmura une courte prière que seul le grand-prêtre entendit.

- Hephaistos, je te rends ce que tu m'avais confié. Tu en feras un meilleur usage que moi...

Puis il se poussa et laissa la place au suivant.



Kyp.

"Finies les journées du bonheur..."

nain Par Kyp, l’Explosif  le 02/08/2007 à 14:21

Par Hordak Grhöm (2329)

Hordak s'avança à son tour à la suite de son Roi. C'était la première fois qu'il allait prier depuis le reconstruction du Temple d'Héphaistos.

Il longait les somptueuses colonnes de marbres qui ornaient le long de la salle de la matière, tout en silence. Puis il arriva en face de l'autel pour y déposer des biens pour Héphaistos.

Hordak fouilla dans sa besace quelques instants pour y sortir de nombreuses ressources: du metal mais aussi de la mandragore et de la cïgue.


-Ô Héphaistos, accepte ces biens!



Kyp.

"Finies les journées du bonheur..."

nain Par Kyp, l’Explosif  le 02/08/2007 à 14:22

Par Grimbar (1320)

Grimbar s'approcha de l'enclume, le pas léger, il regardait avec admiration l'intérieur du temple. Il se rapprocha de l'enclume et regarde le prêtre qui l'observait également, l'air sévère. Grimbar sentit une sueur froide couler le long de sa nuque, ce prêtre, il le connaissait, pour cause, il lui avait tiré sur la barbe il y a environ 2 semaines avant de s'échapper en ricanant.

- Mhh... Bonjour...
- Bonjour Grimbar...
- -Hello -

Le jeune nain surpassa son angoisse et se retrouva devant l'enclume, il sortit un sac de cuir ficellé et l'entrouvrit.

- Pfiou, c'était assez lourd c'bazard, j'suis pas mécontent d'être arrivé !
Il sourit...

Le prêtre grogna...

Puis, son visage s'éclaira quand il remarqua le métal qui se déversait petit à petit sur l'enclume, tintant d'un son clair et doux.


- Qu...
Le prêtre n'en croyait pas ses yeux.

Après avoir vidé son sac, Grimbar s'exclama avant de repartir.

- Hop la ! Cent pièces d'or, ça ira ?
Il ricana et salua le prêtre.



Kyp.

"Finies les journées du bonheur..."

nain Par Kyp, l’Explosif  le 02/08/2007 à 14:23

Par Soumsoum (1206)

SoumSoum portait sous son bras un paquet de petite taille qui ne semblait pas très lourd. Comme de nombreux nains, SoumSoum fit la queue afin de pouvoir faire son offrande.

Arrivé devant l’autel, SoumSoum sortit un petit couteau et coupât d’un geste sec le cordage qui entourait la toile de son paquet. Ensuite, délicatement, il posât le paquet sur l’enclume puis soulevant, toujours délicatement, la toile il fit apparaître un lingot de couleur dorée avec des reflets virant au rouge.

C’était un lingot de cuivre de particulièrement bonne qualité. Soulevant un peu plus la toile un second lingot fit son apparition de couleur grise cette fois. C’était un lingot de fer lui aussi de très bonne qualité.

SoumSoum sortit les deux lingots du paquet et en les posant sur l’enclume, remerciât le dieu de bien avoir voulu le laisser extraire des ressources de si bonne qualité dans le passé.

Enfin il sortit un paquet d’encore plus petit taille mais qui semblait pourtant plus lourd que le précédent. Cette fois encore il suivit la même procédure coupant le cordage, puis révélant un lingot de couleur noire, visiblement de l’adamantium, il le posat en demandant au dieu que cela continue dans le futur.

Ensuite il s'eloignat laissant la place aux nains suivants.



Kyp.

"Finies les journées du bonheur..."

nain Par Kyp, l’Explosif  le 02/08/2007 à 14:24

Par Gorbad Kaskanferr (1564)

Cela faisait plusieurs jours que les nains de la Guilde des Travailleurs Nains n’avaient plus eu de nouvelles de leur camarade Gorbad. Ce dernier avait reçu la visite de son frère, Hoignar Kaskanferr, éminent membre du clergé d’Héphaïstos et peu de temps après, l’ancien roi des nains décida de retourner à la demeure familiale pour affaire urgente laissant la gestion des affaires courantes de la guilde au trio SoumSoum, Tagazog et Vassili. Il avait brièvement expliqué qu’il devait s’occuper du présent du clan Kaskanferr pour la messe au Dieu forgeron.

Hors, voici qu’était venu le grand jour…

Cette cérémonie était vitale pour le peuple des montagnes. Les nains devaient obtenir l’approbation ou du moins un signe de leur Dieu car de grandes entreprises étaient lancées. Il y avait les expéditions d’une part qui cherchaient à lever une part des mystères d’Olympia et la guerre d’autre part, pour la survie du peuple, comme quand les nains prirent le contrôle du Radar Bek après avoir défait Syrion, le roi-cyclope au Pic Sanglant, sauf que cette fois-ci, l’ennemi se cachait dans les méandres de la forêt des Ombres.

La ferveur, voila une force dont les nains ne manqueraient pas et nombreux étaient ceux présents en ce jour. Suivant le Grand Prêtre du Clergé d’Héphaïstos, c’était le Roi des Nains, Kyp qui ouvrait le cortège des fidèles par un cadeau plus que symbolique pour lui. Si nombre de citoyens avaient craint le pire à la vue de la bourse funeste, beaucoup reconnurent la profonde signification de ce don. De nombreuses contributions modestes ou grandioses, chacune à la mesure des moyens dont disposait l’adorateur, s’amoncelaient autour de l’autel du Dieu du feu.

C’est alors qu’apparut le clan Kaskanferr mené par leur patriarche, suivi des enfants et petits-enfants. Tous portaient des toges blanches ciselées du blason du clan, le compas de cuivre et l’équerre d'airain sur plaque de fonte et surmonté du blason du Dieu, cousu au fil d’or à l’arrière de la cape. Quatre nains portaient un plateau recouvert d’un drap qui cachait pour le moment le présent du clan.

Les membres de la GTN cherchèrent du regard leur camarade mais nulle prothèse d’acier ne trahissait sa présence. L’inquiétude grandit quand ils l’aperçurent… Aidé par deux membres de son clan, Gorbad avait du mal à marcher. Son pas était loin d’être assuré et pour cause le contour de son seul œil valide semblait brûlé. Une partie de son corps était recouvert de bandage… que lui était-il arrivé ?

Le patriarche du clan s’avança jusqu’à l’autel…

Patriarche du clan Kaskanferr : « Et toute la terre immense brûlait dans une vapeur ardente, et coulait comme l'étain chauffé par les forgerons dans une fournaise à large gueule, ou comme le fer, le plus solide des métaux, dans les gorges d'une montagne, dompté par l'ardeur du feu, coule sur la terre divine, entre les mains de Héphaïstos. »

Il fit un signe discret derrière lui et les nains porteurs déposèrent le présent et enlevèrent le drap. Sur le plateau, on pouvait distinguer un marteau, un gigantesque marteau. Pour l’œil exercé, la couleur et la texture du matériau ne faisaient pas grand mystère… de l’adamantium pour le marteau du Dieu Forgeron. Sur le flanc de la tête de l’outil, il y avait une représentation d’Héphaïstos frappant du marteau une enclume. Des incrustations de cristaux de mana symbolisaient les étincelles à l’endroit de l’impact. Aucun nain, voire même aucun géant ne pourrait jamais manier convenablement ce marteau… et seul Héphaïstos jugerait si ce dernier serait digne de sa main.

Le clan Kaskanferr se retira pour laisser la place à d’autres personnes dans le cortège…

Se renseignant sur l’état de santé de Gorbad, ses camarades apprirent que pour forger une telle quantité d’adamantium, il avait du produire un feu qui lui brûla en partie la rétine et il avait marteler tant et avec une telle force que sa prothèse d’acier avait cédé. Ses parents avaient voulu qu’il reste à la demeure pour guérir de ses blessures mais il avait tenu à être là, aux côtés des autres nains…

L’ancien roi rejoignit les autres fidèles de la Guilde des Travailleurs Nains. Comme pour les rassurer, il leur dit ces quelques mots en haletant…

Gorbad Kaskanferr : « Sang et amitié ont une grande force »



Kyp.

"Finies les journées du bonheur..."

nain Par Kyp, l’Explosif  le 02/08/2007 à 14:25

Par Durin Sköldrak (1220)

Durin attendait depuis déjà un temps assez conséquent dans la longue file de nains, juste derrière le cortège de la famille Kaskenferr. Il avait pu apprécier l’importance de la famille de Gorbad ainsi que leur prestige, et avait observé Gorbad avec intensité, se demandant s’il aurait pu faire quelque chose pour ses blessures, bien qu’elles lui paraissaient irréversibles. Le marteau d’adamantium était sans nulle doute le cadeau le plus impressionnant de toute la procession, et Durin n’avait pu retenir un frisson qui lui avait parcouru l’échine au moment où le drap blanc avait été ôté.

Durin était venu avec sa jeune sœur, Krunia, tout deux vêtus d’une ample robe d’archimage d’un blanc immaculé. L’ancien commandant arborait un bourdon finement gravé d’inscriptions runiques qu’il avait lui même enchanté à l’aide du savoir magique de sa famille. Krunia quand à elle portait à sa gauche un magnifique sabre ouvragé, dont était gravé sur le début de la lame la rune de l’honneur, symbole de la famille Sköldrak, visible de tous car elle le portait à la nomade : sans fourreau et directement dans sa ceinture.

Durin affichait un air grave et sérieux, et rien ne pouvait perturber sa concentration. Il écoutait depuis qu’il était assez proche pour les entendre, les incantations dans l’ancien langage du grand prêtre, qu’il comprenait comme si on lui parlait dans le langage commun nain. Krunia arrivait à le décrypter, mais Durin savait qu’elle avait du mal à comprendre sa signification profonde, car elle n’avait pas son expérience, malgré le fait qu’il lui avait instruit le plus possible de son savoir magique depuis qu’elle était née.

Après que le clan Kaskenferr soit passé, les deux derniers représentants du clan Sköldrak s’avancèrent solennellement vers l’autel. Durin ne portait sur lui aucun paquet apparent, mais une fois devant l’immense statue, il sortit d’un des plis de sa robe une robe d’archimage et la déplia sous les yeux du grand prêtre.
La robe d’archimage n’était pas seulement d’une facture exceptionnelle, mais était composée à certains endroits d’un alliage extrêmement léger et robuste, destiné à renforcer certaines parties vitales du porteurs. Les parties métalliques étaient ornés de runes ciselées sur le métal avec soin, qui n’étaient l’œuvre que du Maître des runes en personne, qui avait pris un temps considérable pour réaliser cette œuvre, d’autant plus symbolique que le vieux Maître n’avait enchanté d’autres objets que son bourdon, ayant toujours refusé d’abuser de ce pouvoir qui pouvait se révéler à double tranchant.

Durin posa son œuvre sur l’enclume, donnant un dernier coup d’œil au fruit de son travail avant qu’il soit donné au Dieu et prit la parole :


Ô Héphaïstos, votre talent divin de forgeron nous surpasse de si haut, qu’il nous inspire à travailler toujours plus ardemment pour nous parfaire chacun dans notre art. Vous qui avez façonné la ceinture d'Aphrodite, le char du Soleil, le palais des dieux, le trident de Poséidon, les flèches d'Artémis et d'Apollon, la foudre de Zeus et nombre d’autres objets remarquables devant lesquels nous nous sentons bien humble, nous vous remercions de votre bienveillance à l’égard du peuple nain, et je vous prie de bien vouloir accepter ce présent que j’ai façonné avec tout mon talent et l’énergie dont je suis encore capable.

Durin prononça alors encore quelques phrases à l’égard du dieu, mais il le fit en ancien langage. Les quelques nains qui purent déchiffrer cette demande personnelle de la part de Durin au forgeron divin purent comprendre que le Maître des runes cherchait depuis plusieurs années à retrouver son frère disparu, et qu’il lui demandait de bien vouloir le faire retourner au clan Sköldrak si il n’avait pas encore traversé le Styx. Une fois terminé, les deux maîtres des runes se retirèrent et laissèrent la place aux autres.




Kyp.

"Finies les journées du bonheur..."

nain Par Kyp, l’Explosif  le 02/08/2007 à 14:26

Par Tyger Naonak (1219)

Tyger qui suivait son ancien Commandant, accompagné de sa jeune soeur Krunia, dans la longue file de nains qui étaient venu prier et faire une offrande à Héphaïstos, avait été emerveillé par l'offrande du clan Kaskanferr .Il ne put s'empecher de chuchoter a l'oreille de Durin

Quelle magnifique marteau, c'est une vrai prouesse !

Durin hocha la tête pour lui faire signe qu'il était d'accord avec lui , mais ne prononca aucun mot tellement il en était bé.

Se fut au tour de Durin qui , avec sa jeune soeur , offrirent une magnifique robe d'archimage qu'il avait confectionnée et enchantée lui même. Tyger était emerveillé devant de telles prouesses de la part de ces frères et grands amis .

Après Durin , se fut son tour de s'approcher de l'autel d'Héphaïstos.
Il n'était pas habillé comme à son habitude , il avait enlevé sa tenu de Commandant de la Garde et portait à la place un magnifique armure en Orichalque un matériaux très précieux et mythique , dont nul ne connait la composition. Cette armure avait le col orné d'emeraude , sur les bras quelque rubis étaient incrustés au niveau du coude et des poignets , et sur le poitrail on pouvait admirer une magnifique hache toute faite de diamants qui brillaits de milles feu sous les lumières du temple.

Cette armure d'Orichalque lui avait été offerte par son arrière grand père paternel, Bahlrogh Naonak, alors qu'il n'avait qu'une dizaine d'années, et celui ci l'avait reçu de son grand père qui l'avait trouvé au pied des Montagnes Sacrés lors d'une expedition avec sa confrérie minière.

Tyger tenait son marteau , et à la grande suprise de tout le monde , il ne tenait que ça.Le prêtre commencait à le regarder bizarrement , se demandant ce qu'il faisait ici sans offrande.

Tyger posa son marteau à coté de l'autel, se placa devant lui a quelques centimètres puis posa un genou à terre


O Héphaïstos , puissez vous apporter à tout le peuple nains la puissance qu'il faudra pour nous aider à vaincre tous nos ennemis. Grace à votre talent O grand dieu Héphaistos nos armes et armures que nous pouvons forgé aujourd'hui sont indestructibles, sans elle nous n'en seriont pas là aujourd'hui. C'est pourquoi je me prosterne à vos pied aujourd'hui et vous offre ce qui m'est de plus cher sur cette Terre.

Tyger se releva , et retira lentement son armure afin de ne pas l'abimer , l'armure semblait très lourde car on pouvait voir que les muscles de Tyger était tous contractés, et Tyger compte parmis les nains les plus sportif de tout Kazad . En posant l'armure sur l'enclume on pu se rendre compte de sa lourdeur , au bruit qu'elle a fait .

Il reposa un genou à terre et récita une phrase dans l'ancien langage .Cette phrase c'est Durin qui lui a appris, et cette phrase veu dire , "Puisse tu nous proteger moi et mes hommes et nous apporter la force de vaincre quiconque s'oppose à nous".

Il se releva fit un signe de la tête au Prêtre comme pour lui annoncer qu'il tirai sa reverance puis laissa la place aux nains le suivant.



Kyp.

"Finies les journées du bonheur..."

nain Par Kyp, l’Explosif  le 02/08/2007 à 14:28

Par Tagazog (1108)

Tagazog suivait lentement dans la file lui donnant tout le temps d'admirer la grande réputation du dieu forgeron car il lui semblait que le tout Kazad était présent pour cette messe.

Il suivi la cérémonie des offrandes avec intérêts mais se plaça quant à lui dans la file des bénédictions.

Après deux heure d'attente il arriva dans un petit vestibule où un préposé au prêtre des baptêmes pour les futurs serviteurs d'Héphaïstos expliquait le déroulement de l'engagement.

"Par cet acte vous vous dédiés à servir Héphaïstos, par la même votre foi sera récompensée par l'intérêt du dieu et ses bienfaits pour vous." commenca-t-il.
"Vous vous dirigerez un a un auprès du prêtre qui vous remettra un marteau de cérémonie avec lequel vous casserez une pierre symbolique sur l'enclume de l'autel, là vous ferez part verbalement de votre engagement."

Ainsi le trac montait dans l'assistance, parler de sa foi et de son engagement devant l'assemblée était chose difficile.

Tagazog dû revêtir une toge verte ornée de broderies d'argent, symbole des nouveaux serviteurs du dieu. Une fois son engagement prononcé il la porterai au temple pendant trente jours et l'échangerai alors contre la toge rouge.

Vint le tour de Tagazog.Il cassa la pierre puis levant les yeux vers la statue du dieu :
"Ô dieu de la forge brûlante, qui de sueur et d'effort fait jaillir les plus belles cnémides, les plus belles lames, les plus résistants des alliages, accepte que je joigne le rang de tes serviteurs. Je porterai ton nom et ta renommée dans tous les lieux que je visiterai.
Je ferai des offrandes régulière en ton nom.
Puisse-tu apportée tes bienfaits le plus longtemps possible sur Kazad a Gorod et son peuple. Puisse nos lames ne jamais se briser.
Puisse notre science des métaux s'enrichir grâce à ton savoir."


Puis Tagazog s'éloigna.



Kyp.

"Finies les journées du bonheur..."

Par Google  

nain Par Kyp, l’Explosif  le 02/08/2007 à 14:28

Par Soumsoum (1206)

Une fois que les nains avaient finis de faire leur offrandes, le préposé à la cérémonie fit de nouveau danser son bâtonnet sur les cylindres en cuivre faisant résonner dans la salle des tintement sourds. Le grand prêtre se tu et, voyant l’importance des offrandes, fit signe à un autre prêtre d’aller chercher certains de ses confrères puis se dirigeât vers la salle du feu suivit par l’assemblée des nains.

La salle était bâtie dans du marbre rouge aux veines noires et dorées. Chacune des colonnes de cette salle étaient taillée en forme de flamme. Sur les murs on pouvait voir une fresque représentant le dieu et un volcan en éruption. Il faisait une chaleur étouffante dans cette salle et pour cause : on y trouvait un foyer qui était toujours allumé. Un prêtre mit quelques braises du foyer dans un petit récipient qu’il apportât au grand prêtre qui se tenait devant un petit tas de bois. Prononçant quelques mots incompréhensibles pour le commun des nains, il allumât le petit tas avec les braises. Une fumée blanche s’élevait vers le haut de la pièce.

"Asseyez vous et méditez... De nombreux nains ont eut des révélations sur le sens de leur vie dans cette salle. Peut être cela sera aussi votre cas..."

L’assemblée s’exécutât. Le grand prêtre reprit ses champs et rajoutait maintenant diverses plantes dans le feu. Les odeurs se dégageant du feu faisaient tourner la tête des nains présents. Le grand prêtre lançait également des poudres dans les flammes ce qui changeait leur couleur. Pendant ce temps, les autres prêtres transportaient le métal brut qui avait été offert précédemment au dieu dans la salle de la matière. Ils le plaçaient dans le foyer pour le faire fondre.

Les lueurs des flammes dansaient sur les murs... Les odeurs devenaient de plus en plus fortes et enivrantes... La température dans la salle devenait de plus en plus importante au fur et à mesure que la quantité de métal en fusion augmentait dans le foyer... Le chant du grand prêtre semblait résonner dans toutes les têtes... Certains nains s’effondrèrent sur le sol. Cela s’était déjà vu auparavant. Ces nains se réveilleraient ensuite soit ne se souvenant pas s’être évanouis soit ayant eut une vision qui n’aurait de sens que pour eux...

Le métal en fusion fut emmené par les prêtres à la guilde des forgerons où les meilleurs artisans en feraient de magnifiques objets. Pendant la confection des objets les nains restaient dans la salle du feu à méditer avec le grand prêtre.




Kyp.

"Finies les journées du bonheur..."

nain Par Kyp, l’Explosif  le 02/08/2007 à 14:29

Par Soumsoum (1206)

Les lueurs des flammes qui dansent sur les murs... Les odeurs qui deviennent de plus en plus fortes... La température qui devient de plus en plus importante… Le chant du grand prêtre qui semble résonner dans sa tête... SoumSoum s’écroule par terre...

Un brouillard puis SoumSoum apparaît dans une salle très lumineuse. Tout autour de lui des fouets... Des fouets tous plus beaux les uns que les autres... Tous plus grands que celui qu’il possédait précédemment... SoumSoum n’en croit pas ses yeux... Le paradis ? C'est possible...

Il court vers le fouet le plus beau de la pièce. Il court... Il court... Mais plus il court en direction du fouet, plus celui ci semble s’éloigner ! SoumSoum s’arrête puis semble réfléchir... Quelques minutes après il se met à courir en marche arrière, espérant sûrement ainsi se rapprocher du fouet, mais le résultat est le même : Le fouet continue de s’éloigner...

SoumSoum s’arrête une nouvelle fois voyant un autre fouet juste a cote de lui, puis dans un saut se jette et l’attrape. On peut lire un bonheur immense sur son visage... Une grande satisfaction... Mais au bout de quelques instants le fouet tombe en poussière...

Les autres fouets semblent le narguer et danser en ronde autour de lui... Bientôt c’est un véritable cauchemar... Les fouets se transforment en serpents qui s’enroulent d’abord autour de ses jambes puis autour de son torse et de son cou et qui resserrent leur étreinte... SoumSoum s’écroule de nouveau par terre...

Il rêve... Il se voit quelques années plus tard... Il porte désormais une barbe bien entretenue… Sa tenue a bien changé... Des vêtement beaucoup plus beaux et sûrement très chers ont remplacé son éternelle chemise rouge. Il voit ses compagnons de la GTN qui eux aussi ont vieilli, mais également de nouveaux mineurs dont il n’a pour le moment jamais entendu parler... Ils sont tous en train d’extraire une roche bien dure mais SoumSoum lui n’a pas de pioche et se tiens un peu plus loin de la roche... Il se voit sortir une petite pierre et l’utiliser pour concentrer son esprit. Ensuite tout va très vite. Un énorme bloc de pierre se soulève et SoumSoum le déplace de par la seule force de son esprit. Il en fait plusieurs belles pierres de construction fort bien taillées puis les dépose en tas a ses pieds. Si l’exercice semble très facile a première vue, SoumSoum se voit pourtant extenué.

Sa vision se trouble et bientôt son double disparaît... SoumSoum entend des tintements lointains... Un chant mystérieux qui semble emplir peu a peu sa tête... SoumSoum se réveille. La cérémonie... La chaleur de cette salle... Oui il ne fait nul doute que le dieu lui a envoyé un signe... C’était décidé, il arrêterait de chercher son fouet et commencerait a entraîner son esprit afin de pouvoir un jour extraire des ressources juste par la force de la pensée...



Kyp.

"Finies les journées du bonheur..."

nain Par Kyp, l’Explosif  le 02/08/2007 à 14:29

Par moi-même again (1566)

Kyp avait attendu avec impatience le passage dans la salle du feu. Il avait de nombreuses questions à poser au Dieu. S'agenouillant, il joignit ses mains sur son giron, paumes vers le haut et ferma les yeux. Les odeurs de plantes étaient trés fortes, mais aussi trés apaisantes.

Malgré tout, il lutta pour rester éveillé le plus longtemps possible. Il fallait qu'il sache si l'attaque sur Luminae serait une réussite, il fallait qu'il sache s'il conduirait son peuple à la gloire ou à la défaite, il fallait également savoir ce qu'il allait faire à partir de maintenant. Sa concentration devenait de plus en plus difficile au fur et à mesure que les différents parfums lui montaient à la tête. Il fallait qu'il sache, il fallait qu'Hephaistos lui donne une réponse.

Finalement, sa tête se pencha vers l'avant et il sombra dans un sommeil plein de rêves. Sa première vision le plaça dans une maison typiquement naine. Bien que supérieure aux standards moyens à Kazad, on voyait bien que ce n'était pas le palais. Kyp était plus vieux, sa barbe toujours taillée court. L'un des premiers détails frapants était qu'il ne sentait plus le poids de la couronne de fer sur sa tête. Etait-ce le moment avant d'aller se coucher ? Non, l'endroit ressemblait à une salle de séjour, pas à une chambre à coucher. Et le détail avait sûrement son importance. Des cris d'enfants retentirent non loin. Se retournant, Kyp vit arriver trois jeunes Nains, deux garçons et une fille, tout excités et se poursuivant les uns les autres. Devant ce spectacle des plus étrangers pour le Roi, il eut un mouvement de recul. S'en apercevant, les enfants se tournèrent vers lui. La petite fille lui demanda : "Qu'est-ce qu'il y a, Papa ?". Papa ! Choc... De saisissement, Kyp resta un instant sans voix, puis il se reprit et ouvrit ses bras aux enfants en souriant, leur assurant que tout allait bien. Les enfants se jetèrent dans ses bras en riant. Son propre visage était nettoyé, pas de suie, les brulures avaient cicatrisées depuis longtemps. Alors que les petits se dégageaient pour lui raconter leurs derniers exploits, Kyp releva la tête au son d'un rire léger. Une Naine resplendissante venait d'entrer. Le Nain fut encore plus surpris que devant les enfants. Il connaissait cette Naine. Elle était plus agée, plus rayonnante, plus belle, plus souriante mais il ne connaissait qu'elle. Son nom le frappa avec la force d'une explosion : Alema.

La vision fut instantanément remplacée par une autre : une explosion. Surpuissante, terrible. Non pas une de ces explosions qu'il admirait tant auparavant, mais de la destruction pure, effrayante. Les deux visions étaient tellement proches qu'il était impossible de ne pas faire le rapprochement : un futur parfait, détruit par une unique explosion. Sentant les larmes lui couler sur le joues, il se rendit compte que la colonne de feu ne tarissait pas. Un instinct quelconque le fit se retourner. Il était là. D'abord surpris par l'explosion, l'Homme Sauvage se tenait maintenant debout sur le rocher, rigolant de la situation. Le sang de Kyp se mit à bouillonner.

Le reste du sommeil du Roi ne fut qu'une succession de visions courtes, violentes. Une guerre. Des explosions. Beaucoup d'explosions. Des Nains qui mourraient. Des souvenirs ? Le futur ? Dur à dire... Des Nains qui se battent, des sauvages qui meurent. Ou est-ce l'inverse ? Le royaume d'Hades. Encore... Des arbres en feu. Un casque qui tombe sur le sol. Un atelier. De la poudre. Encore cette maudite poudre ! Mais différente. Non plus comme un amusement ou un danger, mais comme un outil. Une forge. Un travail pénible. De la chaleur. Des tubes de fer. Une nouvelle arme. Le sauvage responsable de la mort d'Alema, étendu, la poitrine ensanglantée . Une bille d'acier pleine de sang qui sort de la blessure et roule par terre... Jusqu'au pied d'un Nain, la barbe rousse, longue et emmelée, vétu d'un llong manteau trainant, un air impénétrable, des émotions contenues. Une couronne sur sa tête. Le Nain ramasse la bille pleine de sang, l'observe un instant, puis la range dans une pochette à son coté sans un mot et reprend sa route, le tube de fer encore fumant sur son dos.

Relevant la tête, Kyp se réveilla au son des ricanements d'un Nain qui se tortillait par terre, non loin de lui, en proie à Hephaistos sait quelle vision. Autour de lui, d'autres Nains dans différents états. Certains jubilatoires, d'autres anéhantis par leurs visions. Tous ne sont pas encore réveillés, mais Kyp se lève néanmoins et se dirige vers le couloir et l'air plus frais. En silence...



Kyp.

"Finies les journées du bonheur..."

nain Par Kyp, l’Explosif  le 02/08/2007 à 14:30

Par Tagazog (1108)

Perché sur l'abaque d'une des nombreuses colonnes de la salle du feu Sirocco observait avec curiosité ces nains qui tombaient inconscients et déliraient.
De la vapeur jaillissait partout autour du perroquet et de grandes flammes s'élevant, le volatile commença à se sentir mal.

Dans sa tête les dernière paroles de Tagazog, sa monture occasionnelle pour les longs déplacements, lui revinrent.

"Bon Sirocco, tu reste dans la chambre du siège de guilde hein? Tu as compris ? je reviens bientôt. Ce n'est pas la peine de venir, ce ne serait pas un endroit pour toi"

Ce à quoi il avait répondu par un "Krooaakk?" pas très convainquant.

Le volatile fut ramené à la réalité de la chapelle d'Héphaïstos. Maintenant de la fumée faisait baisser la visibilité. il commençait à faire de plus en plus chaud. S'il avait pu il aurait arraché une demi-douzaine de ses propres plumes pour s'éventer.

Il décida de s'envoler pour quitter le lieu de culte qui devenait de plus en plus inhospitalier pour lui. Il sauta dans la fumée, vira à droite, lorsque la fumée s'ouvrit sur le visage du dieu forgeron rougeoyant sous les flammes ondulants en contre-bas. Sirocco passa l'espace d'un instant en arythmie cardiaque, puis se ressaisissant zigzaga pour finalement se retrouver dans la fraîcheur de la grande salle principale où il aperçu Tagazog.




Kyp.

"Finies les journées du bonheur..."

nain Par Kyp, l’Explosif  le 02/08/2007 à 14:31

Par Soumsoum (1206)

Plusieurs heures après, les prêtres revinrent du siège de la guilde des forgerons. Ils portaient divers objets. C’est alors que de nouveaux les tintements se firent entendre. Le grand prêtre partit en direction de la salle de l’eau suivit par les prêtres eux même suivis par les nains de l’assemblée.

La salle était faite d’une obsidienne claire et de colonnes aux formes courbées. Le grand prêtre pris un récipient de cuivre et, tout en prononçant quelques mots en langage ancien, il versât trois litres d’une pure eau de source dans un bassin qui se situait au pied d’une fresque représentant Héphaïstos dans sa grotte sous-marine. On disait que le dieu lui-même s’adressait au grand prêtre via ce bassin.

"Oh tout puissant Héphaïstos !
Puisses tu bénir tes fidèles !
Puisses tu les protéger lors de cette guerre désormais si proche !"


Les autres prêtres ajoutaient les nouveaux objets créés (ou qui avaient été donnés en offrande) lors de la cérémonie sur un autel qui se tenait aux pieds d’une statue représentant Héphaïstos. On pouvait voir de magnifique haches ou encore deux boucliers gravés de diverses runes parmis lesquelles se trouvaient celles du feu, de la dévotion et du courage.

"Oh tout puissant Héphaïstos !
Ecoutes les prières de tes fidèles !
Nous avons besoin de ton aide !"


Le grand prêtre lut le texte des tablettes d’Héliké à haute voix.

"Oh tout puissant Héphaïstos !
Comment comprendre ces textes ?
Ces textes sont ils complets ?
Devons nous chercher d’autres tablettes ?"


Le grand prêtre lut de nouveau le texte des tablettes d’Héliké à haute voix.

"Oh tout puissant Héphaïstos !
Quelle est cette arme dont ils semblent parler ?
Où chercher cette arme dont ils semblent parler ?"

"Oh tout puissant Héphaïstos !
Aides nous !
Aies pitié de nous, pauvres mortels, qui sommes dans l’obscurité !
Eclaires nous je t’en supplie !"


Le grand prêtre se mit à chanter dans cette langue si obscure à l’assemblée, faisant face au bassin, attendant une révélation que voudrait bien lui faire le dieu…

Pendant ce temps, certains nains s’étaient mis à prier face à l’autel.



Kyp.

"Finies les journées du bonheur..."

nain Par Kyp, l’Explosif  le 02/08/2007 à 14:32

Par Soumsoum (1206)

SoumSoum savait que plusieurs de ses mineurs partaient pour cette guerre si proche desormais...

Ainsi se dirigeat il vers l'autel pour demander au dieu d'apporter sa protection aux guerriers nains et a ses compagnons plus particulierement.

Apres avoir prie quelques instants il se raprochat du grand pretre afin d'observer en silence ce dernier tenter de voir en l'eau clair un message du dieu.



Kyp.

"Finies les journées du bonheur..."

nain Par Kyp, l’Explosif  le 02/08/2007 à 14:33

Par Krunia Sköldrak (1031)

Krunia s’avançait dans la salle du feu, cette salle qui portait si bien son nom, tant par ses ornements muraux et décoratifs en formes de flammes, que par de réelles flammes qui faisait de la pièce une véritable fournaise, digne des grandes forges du Dieu adoré, Héphaïstos. Elle porta d’ailleurs son attention sur la statue le représentant. Elle en vint rapidement à se dire que ce Dieu avait vraiment une préférence pour son peuple, tant on pouvait reconnaître le soucis du détail et de la perfection dans les plus grandes œuvres des Nains, tant les colossales créations des siens semblaient vouloir représenter la grandeur et la puissance de leur idole.

Elle détourna son attention, en voyant qu’il fallait bien suivre le reste du groupe, et ne pas se faire remarquer inutilement, alors qu‘elle était déjà dans les derniers Nains du cortège. Elle s’agenouilla comme tous ses frères, et commença à se demander se qu’elle voulait bien voir comme avenir, comme vision ou souhait … Elle pensa tout d’abord à la paix sur Olympia, que tout le monde soit heureux, puis se rappela bien vite qu’elle était sur Olympia et non dans ses rêves. Elle songea à des choses plus terre à terre, comme trouver le Nain de sa vie, ou pouvoir accomplir sa mission en cours … Elle sortit de son songe en entendant des bruits étranges, elle tenta de regarder autour d’elle, et perçut difficilement quelques uns de ses frères roulant par terre, d’autres les visages dans leurs mains. Elle voulut mieux voir ce qui se passait autour d’elle, sans pour autant y parvenir. Ses yeux se fermaient, et cela indépendamment de sa volonté. Cela l’étonna, et se rendit compte que le Dieu qu’elle vénérait s’était lui-même donné la peine d’accorder ses grâces à tous les Nains présents dans la salle. Elle se laissa alors emporter vers l’inconnu …

Son esprit se flouta, puis sembla s’éclaircir. Elle découvrit peu à peu un visage, celui d’un Nain, qui lui semblait de plus en plus familier, cette barbe … Où l’avait elle déjà vue ? Puis soudain, elle le vit, elle le reconnu, c’était maintenant certain, elle voyait bel et bien son frère, Thorin.

Mais … Que … ?

En regardant autour de sa silhouette, elle s’aperçut que l’atmosphère était sombre, certainement trop sombre même … Mais oui, cela ne pouvait être que les Enfers ! Pourtant, ces ténèbres n’étaient pas complètes, une faible lumière était présente dans le dos de Thorin. Elle le vit se mouvoir, vers la lueur. Un halo de lumière entoura bientôt son bien aimé frère, ce halo grandissait au fur et à mesure que son frère se rapprochait de la source lumineuse. Puis soudain, lorsqu’il semblait au plus proche de cette lumière … Plus rien. Du tout. Le néant …

Si un quelconque Nain était déjà de nouveau conscient dans la salle à cet instant, il aurait pu voir Krunia prise d’un spasme, empreint d’espoir et de peur, de bonheur et de douleur, d’une assez impressionnante force.

Son esprit s’éclaircit de nouveau. Il lui laissa entrevoir … une sorte de … tanière, ou de grotte plus probablement. Encore un endroit sombre. Son esprit vogua lentement jusqu’à ce que Krunia puisse percevoir l’entrée de l’antre, en détaillant, au passage, chaque petite parcelle du lieu dans lequel elle se trouvait … Lorsqu’elle y arriva finalement, elle vit dans le fond de la grotte, une faible lueur, encore une … La salle du feu ne devait pas s’appeler comme ça par hasard, se dit-elle sur le moment. Elle continua à progresser, et vit un mouvement dans l’ombre. Elle prit peur, mais cette peur s’estompa bien vite pour laisser place à la curiosité. Elle commença à distinguer vaguement une silhouette qui se mouvait couverte par sa propre ombre. Puis cette silhouette se fendit en deux, laissant place à deux silhouettes, de tailles et de carrures adultes, pour des Nains. Bien qu’elle ne les distingua toujours pas, elle s’était assez approchée pour percevoir des voix. Elle ne pouvait plus douter de leurs origines naines. Ce devait être un couple, ou des frères. On sentait de la complicité et il y avait une voie féminine et une autre masculine. Et soudain, parmi le flot des phrases sans importance, elle entendit …

… mais Krunia ! Elle est notre … !

Et subitement, une force d’une puissance divine l’extirpa violemment de son songe divinatoire. C’est comme si … C’est comme si … Héphaïstos, lui-même, avait voulu conserver le voile de mystère qui entourait sa famille. Son frère, que l’on pensait perdu dans les limbes d’Hadès, reviendrait sûrement. Et ses parents, car elle se dit tout de suite que cela ne pouvait être qu’eux, étaient juste là, devant ses yeux ! Que leur était-il arrivé ? Si bien à son frère qu’à ses parents ? Ce songe, montrait-il une vérité, ou une volonté ? Le futur, ou des vestiges du passé ? Qu’a bien pu vouloir lui montrer son Dieu ? Toutes ces questions … Sans aucune réponse claire.

Tout en se posant ces questions, Krunia reprenait peu à peu connaissance. Étrangement, elle ne se souvenait pas s’être agenouillée comme ça … En tout cas, elle se dit qu’elle se souviendrait à jamais de ces instants. Elle grava chacun de ces précieux moments offerts par Héphaïstos au plus profond de sa mémoire. Qui sait, peut-être sera-t-elle amenée à vivre ces instants dans la réalité ?



Kyp.

"Finies les journées du bonheur..."

nain Par Kyp, l’Explosif  le 02/08/2007 à 14:33

Par moi-même (que suis-je prolifique !) (1566)

Arrivé à la salle de l'eau, le Roi des Nains pria longuement Hephaistos. Pour obtenir une aide dans le mystère des tablettes, pour qu'il aide le peuple Nain lors de la guerre contre les sauvages et pour aider Kyp à se venger de la mort d'Alema. Il termina ses prières en remerciant Hephaistos pour tout ce qu'il avait déjà fait pour le peuple Nain et en reconnaissant la grandeur du dieu. Puis il se leva et quitta le temple alors que bien des Nains continuaient leurs prières.

Il se dirigea à travers la ville jusqu'à la sortie Ouest. De là, il partit vers la prairie où il s'était toujours amusé avec ses fusées, ses dispositifs explosifs, sa poudre, etc. C'était également là qu'il avait rencontré Alema pour la première fois...

L'endroit était méconnaissable. Tôt dans la journée, des ouvriers royaux avaient emporté toute la poudre entreposée dans les caves du palais. Tout le monde en ville s'était demandé à quoi servait ce déménagement et nombre d'entre eux auraient été horrifiés de savoir ce que ces coffres contenaient. On savait que Kyp piochait allégrement dans les caisses du royaume pour s'acheter divers ingrédients, mais personne n'aurait soupçonné une telle quantité. La vallée disparaissait literalement sous une énorme montagne de matériaux inflamables variés. Même Kyp fut impressionné par la quantité qu'il avait rassemblée. Il avait du mal à y croire.

- Comment ais-je pu être attiré par les fusées à ce point ?

Il se rappela les artificiers qui dégageaient les galeries de mine à l'explosif. Il se rappela comme il avait été heureux, tout enfant, en voyant ces hommes manipuler le feu si aisément. Il avait voulu devenir comme eux. Et tout ce qu'il avait réussi à faire, c'était d'être manipulé par le feu.

Les ouvriers avaient déserté l'endroit. Kyp était seul au Nord de la prairie, loin en aplomb. De son observatoire, il contempla l'étendue de sa bêtise. En silence, il tira une allumette de sa poche et l'alluma. Il aurait du être terriblement excité par ce qu'il était sur le point de faire, mais au lieu de ça, il se sentit parfaitement vide, sans aucune émotion. Sa vision dans le temple lui fit douter de la justesse de son geste, mais il avait pris sa décision longtemps avant. Tendant l'allumette devant lui, il dit :

- Hephaistos, voilà le reste de mon offrande. Puisses-tu l'utiliser au mieux pour le bien d'Olympia et de ton peuple.

Il lacha l'alumette et le vent se contenta de l'amener dans la petite vallée. L'explosion qui en résultat fut de loin la plus réussie de toutes, sur tous les niveaux. Mais il se contenta de regarder, se souvenant bien que ceci signifiait la fin d'une partie de sa vie. Il dut trés vite fermer les yeux, mais il sentit la chaleur intolèrable lui lécher le visage.

Quand il revint à Kazad, sa barbe déjà courte était complétement grillée. Ce qui restait de ses vêtements royaux était méconnaissable. Sa figure était plus brulée que jamais, mais il savait que c'était la dernière fois qu'un Nain serait victime d'une de ses explosions.



Kyp.

"Finies les journées du bonheur..."

nain Par Kyp, l’Explosif  le 02/08/2007 à 14:34

Par Tagozog (1108)

Tagazog avait attendu la fin de la cérémonie de la salle du feu.

Maintenant vêtu de sa toge verte, le nouveau serviteur d'Héphaïstos voulait se rendre dans le lieu des méditations.

Sirocco vola pour se poser sur celui qui lui servait de taxi depuis plus de deux années mais lorsqu'il compris qu'il se dirigeait vers l'endroit fou où des êtres barbus dormaient ou déliraient il se ravisa.

Le nain entra dans la salle du feu, des vapeurs empêchaient d'avoir une vision globale de la pièce, il aperçu juste les enfilades de colonnes rouges. Puis se frayant un chemin parmi les croyants il trouva une place qui lui permettait d'admirer la fresque du dieu.

La chaleur montait en Tagazog de minute en minute et la transe le prit comme tant d'autres.

Il lui sembla d'abord dormir. Puis il entendit des cris, des milliers de cris, et c'est alors qu'il se retrouva au milieu de millers de perroquets de toutes les couleurs qui criaient comme des déments, et lui donnaient des coups d'ailes dans le visage. Le nain commença à suffoqué car les plumes lui rentraient dans le nez et la bouche. Il lui sembla mourir à petit feu.
Puis le silence se fut.
Tagazog aperçu un petit être non loin de lui qui sautillait.
S'aprochant il s'aperçu qu'il s'agissait d'un nain qui lui tournait le dos. Celui-ci jonglait avec des grenades et riait.
"Votre majesté ?" fit Tagazog
MAis alors le nain se retourna et la stupeur figea Tagazog sur place, il se contemplait lui même. Une grenade tomba et explosa libérant un nuage vert qui piqua les yeux du nain et le fit tousser.

Finalement il se retrouva sur une plage, il voyait la forêt de Luminae pas très loin et vit Himura et Galaad Lanraaz qui criait quelque chose, mais il ne pouvait les entendre, bien qu'ils se trouvassent juste à un mètre de lui.
Une tape sur l'épaule et Tagazog tourna la tête pour voir son cousin Tyger lui dire quelque chose et se mettre à courir. Alors il vit des sauvages qui commençaient à leur donner la chasse.
Un peu en retrait un Kaldhan faisant voltigé sa hache runique les suivait. Mais une série de piqures firent stopper net Tagazog qui tomba dans l'herbe fraîche.

Il se vit flotter dans l'air et s'éloigner de son corps. Qu'était-ce ? un délire ? une autre vie? le futur ?

Puis le nain se sentit précipité vers le sol, le traversant il plongea ensuite dans de la lave en fusion et se retrouva dans une grotte. Il y faisait frais et humide, un bassin d'eau de mer ondulait sur la droite et ses reflets faisait miroiter de jolies déclinaisons bleues sur les parois de la grotte en question.
Tournant la tete il vit une enclume énorme, des armes et armures de toutes sortes, toutes et toutes plus belles les unes que les autres. Il s'approcha et sa main se referma automatiquement sur une hache au manche en ivoire et à la lame bleuté.

Tagazog se réveilla dans la salle du feu. Il ne se leva pas tout de suite car un vertige lui émoussait encore les sens. il aurait beaucoup à réfléchir sur ces visions.



Kyp.

"Finies les journées du bonheur..."