Vouivre des Glaces :

Aperçue dans les provinces de Kazad, près de la ville d’Himmël il y a plus de trois mille ans.

Créature apparemment magique, résultat d’une invocation.

Serpent ailé long d’environ sept mètres et ayant une envergure de neuf mètres.
Sa peau est blanche aux reflets argentés et dure comme la plus solide des glaces.
Sa tête a comme unique œil une opale laiteuse et ses mâchoires sont chacune munies de deux crocs, et chaque morsure change la chair en glace.
Elle a un dard en bout de queue ayant les mêmes propriétés que ses crocs.
La vouivre des glaces à la possibilité de cracher une brume gelée qui immobilise ses proies dans une gangue de glace.
Son cri strident est capable de causer des arrêts ou des troubles cardiaques aux personnes fragiles du cœur.



Golem de Sable :

Rencontré à la croisée des chemins au nord de Sigdil.

Origine inconnue.

Monstre de près de quatre mètres de haut. Peau à l’aspect sombre et granuleuse.
Cet être doté de langage est capable de résister à pratiquement toutes les attaques physiques. Il matérialise son corps composé de sable de façon compacte et solide pour prendre ses appuis ou saisir des choses.
Au contact d’un coup son corps de sable épouse le corps étranger sans subir de dommage.
Il est capable de se séparer d’une partie de sa propre matière pour la manipuler à volonté à distance.
Il peut provoquer de petites tempêtes de sables.



Hyène Géante :

Rencontrée à la croisée des chemins au nord de Sigdil.

Animal venant des contrées méridionales.

Bête féroce et carnivore, d’une taille moyenne de trois mètres cinquante, certains individus de près de quatre mètres de haut auraient été aperçus. Ressemble à un gros chien et se distingue par un arrière train très bas et une mâchoire énorme et surpuissante. Peu nombreux sont ceux qui peuvent relater leur rencontre avec un tel animal.
Une blessure de ses crocs si elle vous laisse en vie vous condamne à mourir d’infection dans les jours qui suivent.
Ne s’aventure jamais or de sa lointaine savane natale.
Certaines de ses bêtes ont selon les dires été dressées par quelques puissances obscures.
Leur rire au combien célèbre a fait fuir plus d’une caravane marchande et terrassé de peur plus d’un chasseur téméraire.

Zerk ôta sa pipe de sa bouche et l'agita devant lui en faisant un signe, comme quelqu'un désirant apporter sa contribution au sujet...

-Je tiens a préciser au sujet des Hyènes qu'elles n'attaquent qu'en meute et se nourissent la plupart du temps que d'animaux faibles ou de pèlerins esseulés...Mais il arrive que, poussées par la faim, elles assaillent les voyageurs en nombre suffisant pour que peu d'espoirs subsitent aux victimes...
'Fin bref, c'est d'belles cochonc'tés ces bestioles...Et en plus, leur viande a un goût dégeu...

Chardon Spinausore ou Chardemmis Spinosauidulien :


Plante épineuse appartenant à la famille des astéracées.

La sous-espèce des Spinosauidulien vit en bordure des oasis et des rares cours d’eau ou sources d’humidités situées dans les environnements désertiques.

Mi-plante, mi-animal, cette « chose » à l’apparence d’un chardon bleu banal, de soixante dix centimètres de haut a un régime alimentaire carnivore.
La plante utilise ses longues tiges piquantes pour capturer sa proie.

Ce chardon a un comportement sociale dans la mesure ou il se développe en bosquets afin d’accroître ses chances de capturer des proies grâce à l’aide de ses semblables.
Une fois la victime immobilisée, le ou les chardons apposent leurs tiges le long de la colonne vertébrale de leur prisonnier et enfoncent leurs aiguilles, sectionnant la mœlle épinière.

Peu de voyageurs ont eut affaire à ce genre de flore.

La Buse Royale à poils ras et pattes bleues :

Rapace également nommé Buse Rouilleuse ou Buteo Regalis.
Mesurant 60 cm de long cet oiseaux vit dans les plaines. Elle se nourrit exclusivement de petits rongeurs.

Native des régions méridionales au-delà d’olympia, on ne peut observer son comportement et sa vie sociale que durant sa présence dans les régions explorées.
On la trouve dans les plaines centrales d’Olympia et sur les contreforts des Monts Radar-Bek entre les saisons du Chant du Renouveau jusqu’à la fin de la Grande Cuvée. Puis l’animal migre vers le sud.

Son corps est recouvert d’une couche de poils marrons étanches. Ses ailes sont pourvues de plumes noires et grises en forme de trèfles. Cette forme de plume handicape l’animal qui doit fournir un effort énorme pour pouvoir voler. Ainsi lorsque les buses arrivent en Olympia après avoir traverser le désert, leur épuisement est tel que beaucoup n’arrivent plus à avoir de portance dans l’air et chutent mortellement.
Ainsi à la saison de son arrivée il est bon de s’abriter lors du passage d’un ban de buses royales à poils ras et pattes bleues sous peine de subir une pluie de rapaces épuisés. On attribue cette anomalie de la nature à une forme de sélection naturelle.

L’animal se caractérise aussi par ses pattes bleues, apparemment le résultat d’une substance inconnue dans laquelle elles pataugeraient le reste de l’année lorsqu’elles ne sont pas en olympia. On apparente cette dernière à une forme d’encre.

Corail des montagnes :

Organisme vivant se construisant perpétuellement un habitat en se nourrissant de microfaune. Il se construit une carapace qui s’amalgame avec celles de ses semblables.

Extrêmement rare à trouver, il se développe dans des cavités minérales où la luminosité est suffisamment forte pour permettre le développement de micros algues qui se nourrissent d’éléments minérales spécifiques.
Il a besoin d’une température relativement froide.

Il arbore des couleurs allant du vert au bleu translucides, et a souvent des reflets d’argent ou d’étain, dû aux éléments minéraux ou minerais qu’il absorbe. On a même vu quelques coraux des montagnes aux reflets dorés, ils sont extrêmement convoités.

On les trouve avec leur mets favoris la mousse d’algues émeraude. Les deux semblent vivre en symbiose. Les micro algues apportant nourriture et éléments minéraux ou minerais qu’elles extraient en se nourrissant et le corail apportant un support stable et retenant l’humidité dont elles ont besoin.

Le Flétan Doublement Aveugle d’eau douce :

Poisson plat de la famille des pleuronectes plus ultras, il vit sur le sol des lacs de montagnes les plus profonds.
Ses yeux sont tous deux situés du côté droit de sa tête, le côté gauche étant aveugle, mais quelques spécimens naissent avec les yeux du côté gauche ce qui de toute façon ne change rien pour eux. En effet ce poisson est aveugle.
D’une couleur gris vert ou brun foncé il mesure au minimum 1 mètre de longueur et peut peser de 3 à 50 kilogrammes.

Lors des saisons tempérées et chaudes il remonte vers la surface des étendues d’eau et se met même à sauter à l’air libre pour préparer ses parades amoureuses. Au cours de ce phénomène, l’animal ne voyant rien, il n’est pas rare qu’un promeneur sur le bord d’un lac se prenne l’un d’eux, ayant sauté un peu trop loin, en pleine figure. Ce sera d’ailleurs une chance car la chair du flétan est très prisée.

Et Noam Tired, jeune (euh !!) naine férue de science et fraîchement sortie de sa bibliothèque où elle étudiait ardemment les us et coutumes de son peuple, tellement accaparée par les multiples interrogations qui la tarabustaient qu’elle ne connaissait personne, découvrit avec ravissement les premiers comptes-rendus de « Bestiaire, Faune et Flore remarquables » du docte Tagazog. Cette œuvre éminente était encore peu connue du peuple nain, et c’était infiniment regrettable, car elle comptait parmi les plus importantes productions de ces trente dernières années et faisait sombrer dans un abîme chaotique et bourbeux les prétendues découvertes elfiques. Et Noam elle-même osa, en espérant ne pas décevoir Tagazog, communiquer ce qu’elle avait de ses yeux vu, dans les montagnes au sud de sa chère Kazad.
 
L’ELEPHANT  BLEU  (ELEPHAS cyanosis gorbadsis)
 
Cette grosse bête est recouverte d’une épaisse toison bleue. Evidemment ma petite taille m’a gênée et je n’ai pas pu vérifier si le sommet du dos de l’animal était lui-aussi recouvert de poils également bleus. Néanmoins, durant les quarante-deux jours de surveillance continue, j’ai constaté que l’animal n’était pas d'un bleu uniforme. La base des poils est de couleur beige, ce qui laisse penser que la couleur bleue n'est pas naturelle.
J'émets les deux hypothèses suivantes, sur lesquelles je demande bien évidemment votre avis:

1 - Cet éléphant aime tellement le Chardon Spinausore ou Chardemmis Spinosauidulien bleu, qu'il se roule dedans et, comme vous le savez, les fruits étant bleus également et de taille exceptionnellement grande, une fois écrasés, ils enduisent la toison de l'éléphant de taches bleues irrégulièrement reparties. Il faut noter que la taille de l'éléphant comparée à celle du Chardon Spinausore (soixante dix centimètres de haut) le rend insensible aux tiges piquantes mortelles. A ce sujet, j'entrevois un moyen pour les Nains partant en expédition de se protéger contre les attaques vicieuses de cette « chose mi-végétale, mi-animale » que vous avez si bien décrite :emmener avec eux un éléphant bleu.

2- L'éléphant bleu est un être timide et discret qui tombe de tout son poids sur le flanc, alternativement droit puis gauche, pendant une heure toutes les trois heures, dans un état quasi léthargique. Est-ce alors la privation d'oxygène qui lui fait prendre cette teinte bleuâtre? Ou les multiples hématomes liés aux chutes répétitives ?

Trois premières conclusions peuvent découler de ces observations:

- Il faut admettre qu'une sous-sous-espèce des Spinosauiduliens bleus vit dans les chaînes montagneuses de notre beau pays, encore si peu exploré.

- Vous avez découvert la Buse Royale à poils ras et pattes bleues: je me demande si cette teinte bleue que vous attribuez à une forme d'encre dans laquelle pataugeraient ces buses lorsqu’elles ne sont pas en Olympia, n'aurait pas une lointaine similitude avec Elephas cyanosis gorbadsis: peut-être la consommation de fruits d'une nième sous-sous-espèce des Spinosauiduliens bleus.

- Enfin Elephas cyanosis gorbadsis pourrait être un atout de taille pour les nains désirant se protéger des attaques épineuses du foutu Chardon, ou même pour s'en débarasser tout court.
 
Une admiratrice de votre oeuvre:
Noam Tired
 

Merci chère Noam pour ce compte rendu, il est fort bien détaillé.
J'espère bientôt pouvoir contempler cet animal au cours d'une de mes explorations.

Encouragée par votre réponse aussi rapide, je me permets de vous communiquer une autre observation passionnante pour les amoureux de la faune de notre beau pays.


L' INEPOUTE RAIDI (INEPUTUM erectus)

En longeant l'un des nombreux petits torrents s'écoulant de la Rivière des Vapeurs, au cœur de l'hiver, dans le fouillis d'un bosquet, des petits cris aigus typiques m'ont permis de déceler la présence de cet animal. Ce chant rappelle alors, avec un brin de nostalgie, les joies musicales du printemps à venir !

L'Inepoute progresse en faisant des bonds à droite ou à gauche, constamment prêt à arroser un potentiel agresseur de sécrétions puantes.

Il peuple les éboulis coralliens des montagnes (cf. Bestiaire par Tagazog) en consommant par l'une de ses oreilles transformée en entonnoir la mousse d’algues émeraude. Il faut noter qu'il s'agit du pavillon auriculaire gauche pour la grande majorité des bestioles observées. En effet, chose curieuse, sur deux Inepoutes étudiés, l'un seulement semblait présenter une anomalie anatomique, avec le pavillon droit transformé. Peut-être est-ce un cas de dimorphisme sexuel?
La digestion est assurée de manière accessoire dans les cavités nasales.

L'Inepoute raidi (Ineputum erectus) tient son nom de la parade nuptiale qu'il déploie devant sa femelle (ou bien son mâle?). Lors d'un bond à gauche (y a t’il un lien avec la latéralisation de l'oreille?) , brusquement il se pose sur trois appendices qu'il dévagine (probablement s'agit-il de membres régressés), puis à l'issue d'une longue glissade qui se termine à ras de sa (son?) partenaire, à l'aide de sa queue dressée, il lui présente une offrande, la faisant osciller de-ci de-là avec un léger frémissement.
Il faut alors que l'Inepoute convoité(e) se saisisse de l'« offrande », ce qui n'est pas aisé, vu les mouvements oscillatoires de la queue de l'Inepoute demandeur.

La réussite va dépendre des propres bonds du partenaire, selon qu'il sautillait à droite ou à gauche au moment précis du « rite du troc ». C'est un cruel exemple de survie de l'espèce. Deux essais sont autorisés. Si l'« offrande » est saisie, alors l'Inepoute demandeur vire au vert et l'acte, que j'ai supposé reproducteur, est consommé. Si l'offrande n'est pas saisie à l'issue du deuxième essai, alors l'Inepoute demandeur vire au rouge, et d'un geste prompt, se projette sur sa queue dressée à l'horizontale et se saisit de sa victime.

Celle-ci n'a alors plus la moindre chance de s'échapper: elle s'effondre en pleurant puis l'Inepoute demandeur lui donne le coup de grâce, se désintéressant ensuite de son cadavre.

Il recherche alors un endroit abrité de la pluie pour y piquer un petit somme réparateur bien mérité.

Noam Tired

Chère Noam,

la description de cet Inepoute raidi est saisissante.

Bravo.

Cet ouvrage prend une tournure académique.

J'ai pu observer, dans les hauteurs des montagnes situées à l'est de Luminae, un spécimen olympianoïde plutôt étrange. Je vous en fais la description ici :
Mesurant environ deux mètres de haut, recouvert d'une fourrure grise, sauf ses mains et ses pieds qui sont recouverts d'écailles noires. Il possède des griffes longues d'environ dix centimètres à l'extrémité de chaque pouce. Les autres doigts sont munis d'ongles tout ce qu'il y a de plus normal.
Etrangement, le bras gauche de la créature touche presque le sol, alors que le droit est parfaitement proportionné avec le reste de son corps.
A l'observation générale, cet être est plutôt massif pour sa taille. Son visage présente quelques caractéristiques félines, comme ses oreilles dressées en triangle de part et d'autre de sa tête, ou bien ses yeux en amande, à l'iris de couleur verte. Le reste de son faciès est parfaitement olympien et il semble partager la même caractéristique des plaques thoraciques cartilagineuses que les représentants de ce peuple.

A ce que j'ai pu remarquer durant la seule journée que j'ai pu détourner de mon voyage pour observer cette créature est qu'elle semble se nourrir des plantes sèches comme les arbustes poussant souvent sur les contreforts de cette chaîne de montagnes. Son bras gauche lui permet apparemment de saisir sa pitance plus aisément, au vu des acrobaties qu'il est parfois obligé de mettre en oeuvre pour la débusquer. L'utilité des griffes de ses pouces reste inconnue pour le moment.

Je vous laisse trouver le nom savant de cet être, je ne suis pas très cultivé moi-même. En mon for intérieur, je l'appelais par cette expression elfique qui signifie "l'homme qui est étrange", Kemen-lantass'i.

Aulne cendré des bords de mer à feuille pattes d’ours.


L'aulne ou aune (ou Alnus, attention à bien prononcer) est un genre d'arbre de la famille des bétulacées.
Il est très fréquent dans les lieux humides, ou au bord des rivières, il peut atteindre 20 à 25 mètres de hauteur
Son bois est d’habitude d'une couleur rouge caractéristique est imputrescible et léger, il est employé notamment comme pieux de pontons.

La sous-espèce cendrée à feuilles pattes d’ours est caractéristiques des individus de ce règne végétal qui se sont développés sur certaines rives de la Mer d’Emeraude.
Contrairement à ses semblable, cet aulne a beaucoup de branches basses qui sont très souples et donc fortement secouées par les vents marins, et son tronc a une teinte cendrée.

Les feuilles sont étrangement larges et plates, pour recueillir un maximum d’humidité. Elles sont très robustes.
Tant et si bien qu’il est chaudement recommandé de ne pas séjourner sous un aulne de ce genre par grand vent car un coup de feuille dans la figure est bien plus violent qu’une baffe de géant.

Elephant Rose volant.

L'éléphant rose volant est une créature terriblement étrange.
La taille change constamment, à croire qu'il en existe toute une colonie dans les montagnes de Radar Bek.
C'est apparemment un animal nocturne, je n'ait put l'observer que durant la nuit.
Il semble doter de certains pouvoirs magiques car aucun moyen physique ne lui permet de léviter, ni ailes ni quoi que ce soit.
Elle a déjà put être observer par plusieurs autres nains à la sortie des tavernes.
C'est également un animal chanceux car à chaque fois qu'il à était observer, personne ne pouvait le suivre tellement il était bourrer.

Mon cher Gurdil,

je me targais d'ouvrir la voie au scientifiques et zoologues de tous bords.

Mais tout de même il ne faut pas exagérer. Je veux bien vulgariser cet ouvrage pour qu'il soit accessible, mais vous auriez pu faire des recherches plus dignes.

En plus tout le monde sait bien que ce que vous décrivez relève du fameux THFS : Traité des Hallucinations de Fin de Soirée, au chapitre 4.5 grammes dans le sang.

Ebouatff.

Oiseau des cours d’eau de la Forêt des Cendres. C’est une espèce endémique à longues pattes et au plumage vert foncé. Il vit près des rives où l’eau est stagnante et se nourri presque exclusivement de larves de moustiques ou d’autres insectes.
Il vit le plus souvent seul.
Il confectionne ses nids dans la végétation haute et difficile d’accès, dans laquelle il ne pond qu’un seul et unique œuf tous les trois ans.
Il tient sont nom du cri qu’il pousse lorsqu’il atterri sur une surface d’eau.
On associe à ses oeufs des vertus curatives et magiques. Ils sont donc très convoités.
L’oiseau a un sens aigu de la maternité et sait toujours quand sa progéniture est en danger. Un Ebouaff se battra sans relâche pour défendre son nid, quitte à y perdre la vie.
Les elfes gardent et défendent cette espèce contre tout étranger voulant s’approprier la ponte si précieuse.

Je pense qu'il faudrait créer l'encyclopédie "Tazagog", pour y fourrer tous son savoir........Ce nain n'est pas un ventre, mais un cerveau..

ah ah merci Valkah, je ne prétend qu'a être un modeste écrivain de ce monde

J'ai pensé que vous ne seriez pas, en tant que nain, libre d'explorer la forêt des cendres en toute tranquillité. Je vais donc vous aider un peu...

le Ginief (nom elfique)

Le ginief est un mammifere a poil court peuplant la forêt des cendres. C'est un lointain cousin des loups. Il mesure en moyenne 50 centimètres de haut par 1 mètre de long. Son pelage change de couleur selon les saisons: bien blanc pendant l'engourdissement, il vire a l'oranger pendant le souffle infernal. C'est un omnivore: il se nourrit de petits animaux quand il en trouve, mais le plus souvent, il se contente d'herbe et de champignons. Par ailleurs, il n'attaqueras jamais un animal plus gros que lui ni un elfe (un nain peut-être ).

Le ginief est la principale viande consommé des elfes (bien qu'une importante partie soit végétarienne) grâce à sa chaire savoureuse et à son abondance dans la forêt des cendres.

Enfin, dernier point, le ginief est un animal très amical. Il est relativement facile d'en apprivoiser un. Seulement, il est beaucoup plus dur d'en faire une bète de combat au vu de la taille de ses dents et de ses griffes...

Amanite phalosorus aereus victus, où Champignon des brumes.

Champignon à lamelles que l’on trouve dans les forêts. Il préfère une certaine orientation et c’est pourquoi on ne le retrouve que dans les abords septentrionaux des forêts ou bois.
De couleur ambrée sur le chapeau et d’un pédicule vert clair, il mesure en général 5 à 10 cm de haut.
Il est pourvu d’une poche emplie de spores (merci à Omura pour la recherche du terme scientifique exact) poudreux et légers.
On attribue souvent la brume matinale dans les milieux boisés à la contraction de la dite poche au petit matin, ce qui relâche les spores dans l’atmosphère créant un nuage nuisant à la perception.
L’inhalation de ces derniers entraîne des désagréments pulmonaires qui passent après quelques jours.
Le champignon une fois lavé et défait proprement de sa poche est comestible et fort bon.
Certaines espèces indigènes utilisent les spores pour chasser des grosses proies en se dissimulant dans la faible brume. Malheureusement il faut une quantité tellement grande pour ce faire que ce champignon est de plus en plus rare, en effet l'utilisation de ses spores comme outil remets en jeu la dissémination naturelle destinée à la reproduction du champignon.

Cher Tagazog,

Il est étrange que ce curieux champignon qui affectionne les clairières et l’orée des bois n’ait pas été décrit plus tôt. Qu’il soit resté si longtemps ignoré de la Science est chose singulière ! Heureusement, cher ami biologiste, avec une constance tranquille, vous alliez l’esprit d’Observation avec l’esprit des Sciences et l’esprit des Lettres. Votre découverte est un beau titre de gloire pour la Biologie naine contemporaine.

Cependant je pense connaître déjà ces champignons. Traditionnellement et vulgairement, je les appelle des Scampettes depuis ma tendre enfance.

Voilà. A cette époque (c’était à peu près le début du Chant du Renouveau), ma chère grand-mère, Hanakronic Tired, grande exploratrice, et qui fut à l’origine de ma vocation scientifique, vaquait à ses menues occupations dans les sous-bois de la Forêt des Ombres. C’était très tôt le matin et le clair de lune douteux ne permettait même pas de voir distinctement ses propres pieds.
Alors débuta le concert le plus étrange qu’elle ait jamais entendu. Des sortes de PCHHHHHH , PCHIIIIISSS associés à des SPLAF ! POF ! POUF ! , PLOUF ! et à des CLAC , CLAAAC , CLAK , SPLATCH ! Le rythme était changeant, mais la cadence de plus en plus rapide. Curieuse comme une naine, elle voulut en savoir plus et emportée par son élan, poussa la témérité jusqu’à jeter un œil aux petits pédicules verdâtres situés à quelques mètres de ses jolies bottes en peau d’Inepoute raidi, et d’où ces bruits semblaient issus.
Mal lui en pris : en m^me temps qu'elle entendait PCHHHHHH , PCHIIIIISSS , c’est une foudroyante giclée de poudre qu’elle reçut dans les yeux, puis une seconde, et une autre, ce qui lui fit dire:
« mais quel est le (censuré) qui m’a jeté de la poudre aux yeux ? »

Elle ne put prolonger plus avant ses investigations, une bande de Sauvages puants et poilus, ayant vicieusement profité de ce nuage poudreux pour se dissimuler et l’attaquer. Elle ne dut son salut qu’à la fuite.

C’est par la suite, sous notre iourte, qu’elle me raconta cette histoire de la poudre des Scampettes, et de la fuite qu'elle prit après avoir reçu cette poudre en plein visage.

Bien à vous.

Noam Tired

Si j'avais à me livrer un jour à un concours de devises avec vous chère Noam, j'aurai bien du mal à rivaliser avec votre esprit si éclairé. ^^

Le Bestridius

Race : Félin
Hauteur au garrot : 1m55
Longueur : 1m95
Régime : Carnivore
Classe Sociale : Chasseur Solitaire
Pelage : Brun Clair
Le Bestridius est selon beaucoup de zoologues un survivant des espèces animales qui peuplaient Olympia il y a très longtemps, ils s’opposent ainsi aux théologiens olympiens qui eux avancent que cette créature fut mise sur Olympia par Zeus lui même afin d’éprouver la résistance et le dévouement du peuple qu’il fit naître par la suite. Enfin une dernière école, celle des Sages Elfes, attribue elle aussi l’arrivée de ce bestial animal au Seigneur des Dieux, mais pour des raisons évidentes : nuire aux elfes qui s’aventureraient en dehors de leur forêt.

Le Bestridius est un formidable prédateur. On relate peu de cas de chasseurs en étant venu à bout. La dernière fois dit-on c’est Salminar elle-même qui pour montrer son dévouement à Zeus chargea 5 de ses meilleurs guerriers de traquer un de ces animaux et lui porta elle-même le coup de grâce. On dit même que la fourrure de la bête est l’une de ses descentes de lit…Légende ou non ?
Armé de longues incisives supérieures qui forment comme 2 longs couteaux le long de sa gueule et armée de griffes rétractibles c’est une machine à tuer. Il est symbole de puissance et certains fous cherchent à le défier. Dans certaines petites communautés il y a même des rituels ou le prétendant à la fonction de chef doit défier l’une de ces bêtes.

Le Mousticus Silencius

Insecte sournois, endémique des Marais d’Héliké.

Gros comme l’auriculaire d’un olympien, brun à l’abdomen légèrement teinté de bleu, cet insecte est apparu récemment.
Les données le concernant sont rares.
Sa piqûre provoque une surdité et un mutisme chez la victime. Le mal semble temporaire (entre 15 et 30 jours quand même). A la guérison, le sujet peut subir le désagrément de quelques troubles visuels durant une ou deux journées supplémentaires.

Les elfes auraient apparemment des baumes luttant contre les effets de la piqûre.
Espérons que cette espèce ne se répandra pas autour de tous les points d’eau d’Olympia.

Permettez donc à un jeune géologue de vous conter une découverte…

Lors d’une fouille à priori routinière non loin de mes nouveaux quartiers à Quatar, je me suis arrêté sur un animal fort stupéfiant…

Sans doute un simple voyageur n’aurait-il put faire cette découverte qu’en tombant malencontreusement sur le stratagème de la bestiole…Mais c’était sans compter sur mon œil avisé et mes connaissances de la roche et des sédiments que constituaient l’environnement qui m’entourait.
J’ai vu se fondre dans la roche un créature des plus curieuse…En apparence il s’agissait d’une roche…tout ce qu’il y a de plus simple. Un vulgaire cailloux grisonnant et parsemé de mousse en tout genre, à peine plus gros quu'un ongle de géant…stoïque…ou presque.
Presque ? Simplement parce que si l’on m’avait dit que dans ma vie de géologue je contemplerai un cailloux venir me mordre le pied et fuir péniblement derrière un champignon cristallin alors j’aurai sans doute eu une fantastique douleur abdominale…

Comment cette chose si minuscule n’a donc pas eu peur de moi et surtout comment se mouvait-elle ? Je ne sais comment vous l’expliquer…quoique.
J’ai une petite théorie sur le sujet…La créature serait d’elle même venu me mordiller le pied sachant que je portais en mon être les vertus de l’élément « terre »…Sans doute cette créature ne se montre qu’à cette occasion et vient faire part de son profond respect pour « terre » par un contact physique…Je ne sais pas ??

Bref…

Mais il y a autre chose…Outre son hostilité, la créature semble se nourrir de roches communes telle la pierre et autres gravas…Elle est sans doute solitaire car je n’ai pas aperçu d’autres spécimens…Se nourrir reste la principale chose qu’elle sache faire…si on laisse de côté les mordillement…
J’ai passé 4 jours avec la créature qui avait au final grossit de moitié…Si mes calcules son bon j’ai remarqué la disparition d’au moins 5% de la surface rocheuse à même la sol de la grotte que je visitais…cela est déjà impressionnant…mais ce qui me fais bien plus peur…c’est d’imaginer qu’il y’en eut d’autres…

Sachez toutefois que la créature ne s’est plus remontréé au bout du 5 ème jour…Allez savoir pourquoi…
Quoiqu'il en soit j'ai longement songé à lui trouver un nom...et la seule chose qui me vint à l'esprit fut..."Cailloux mange cailloux".

Bon sang quelle decouverte cher Gorith. cela est extremement interessant. Pensez au repercutions d'une telle découverte... des creatures grandissant si vite et boulottant toutes les ressources en pierre quelle menace? Mais je vais essayer de garder l'oeil de l'explorateur plutot que celui du citadin qui est effrayé par ce au'il ne connais pas. je ne suis pas tres loin et je pense donc que peut etre j'irai jeter un oeil aussi en esperant etre aussi chanceux que vous.

Oui...pensez donc à passer par nos régions. Si vraiment cela vous intéresse je me ferai une joie de vous montrer l’emplacement de cette grotte. En revanche je ne vous garanti pas que la créature fasse son apparition…je vous laisse imaginer la taille de la béstiole si nous la croisons...
Demandez à me voir si vous approchez de Quatar. Je vous offrirai le gîte et le couvert…

Le Palivo

Gros dindon (1m de haut). Volatile des plaines orientales mitoyennes de Zagnadar.
Il ne peut voler et, malgré la chasse intensive des géants, ne s’aventure guère plus à l’est par crainte d’autres espèces animales plus dangereuses encore.

Leur cri caractéristique est souvent imité par le peuple de Zagnadar lorsqu’il raconte ses parties de chasse au Palivo, c’est un « Clouclouclou » désespéré caratéristique. Animal apprécié par les géants dont ils mangent les cuisses grillées comme amuse gueule.
L’insulte « Gros Palivo » s’emploie à Zagnadar pour qualifier les individus en surpoids.