Legends of Olympia : L'Ode Mythologique - Le Donjon des Quatre Vents
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Le Donjon des Quatre Vents
Topic visité 5 fois
Dernière réponse le 21/09/2003 à 20:14

geant Par Tëtram  le 01/01/1970 à 01:00

Le chemin avait été long…
Et plus difficile que prévu.
Et ce satané Soleil n’avait rien fait pour me faciliter la route…

Une ville au loin, oasis des plaines balayées par les vents.
Pas une seule pancarte, un début de sentier tout au plus…
Comme si c’était la ville qui vous trouvait et non le contraire.

Je devinais la flamme de Sigdil et la soif n’en fut que plus grande.
Mais mes jambes me portèrent,
Le vent avait enfin tourné et me poussait vers cette oasis…

Du bruit, des odeurs, il ne m’en fallut pas plus pour rouvrir les yeux.
J’avais prié le panthéon que ce ne soit pas un mirage,
Combien de temps ?

Les rues droites me conduisirent sur une grand place…
Avais-je déjà franchis les portes de la ville ?
Sigdil m’ouvrait les bras.

Ma joie n’effaçait pas la soif,
Mais je continuais tout droit…
Jusqu’aux jardins.

C’était bien une oasis,
Avec une tour en son centre…
Je titubais de fatigue sur un pont surplombant le tapis verdoyant.

Semblant marcher sur la cime des arbres exotiques,
Humant des parfums inconnus…
Me faisant bousculer par un joyeux luron.

C’était donc vrai, tant de races, tant de couleurs…
Le bruit se faisait plus fort,
La tour plus proche.

Je passais la herse et entra dans ce qui était une taverne,
« Le Donjon des Quatre Vents »
De la bière, posée sur un plateau, porté par une agile serveuse.

Je me frayais un chemin jusqu’au comptoir, au fond,
Illuminé par des flammes oranges, avec des raies de lumière filtrant des meurtrières…
J’escaladais le tabouret, le plus grand que je n’ai jamais vu.

Une bière brune se posa devant moi.
« La première est gratuite » me dit le patron de sa voix grave,
Et je bus, et je crus que c’était la dernière fois…

Semblant revenir des limbes…
Sentant le vent souffler,
M’agrippant à la chope d’acier.

Une claque dans le dos,
Un sourire fendant un large visage…
Un autre verre. Un autre oubli.



geant Par Tëtram  le 01/01/1970 à 01:00

L’auberge « Le Donjon des Quatre Vents » se trouve au centre de la place de Sigdil.
Il s’agit d’une tour haute de 20 mètres, surplombant les jardins d’une dizaine de mètres. De fait pour entrer, il faut monter un petit monticule et passer le pont-levis bordé par la cime d’arbres exotiques…
Un lourd écriteau joliment peint indique le nom du bâtiment. Et l’annexe qui se situe à l’arrière, au niveau des jardins, renferme les cuisines en bas et le « vestiaire » à l’étage (accessible uniquement depuis le comptoir).

Une fois la herse passée, on arrive dans une grande pièce, très haute de plafond avec un escalier qui court le long des murs (il commence à gauche et monte dans le sens des aiguilles d’une montre…). Les lumières virevoltantes des torches semblent danser autour des raies de lumière blanche, filtrant des meurtrières. Et de la pierre semble pulser des veines oranges qui tirent leur couleur de la flamme éternelle.

Le comptoir se trouve au fond, légèrement surélevé pour que le patron puisse voir toute la salle. Derrière le comptoir, une trappe protégeant l’accès aux caves, et pour protéger la trappe : un géant… On y trouve également une sorte de four, s’alimentant sur la cheminée des cuisines, qui sert à chauffer quelques alcools et un treuil pour amener les commandes depuis les cuisines et porter les boissons jusqu’aux salons privés du premier étage. Une porte cadenassée renferme les effets personnels des clients (haches, grimoires, baguettes, flèches, rochers, lutrin…)

Une mezzanine couvre la moitié du premier étage, c’est une vaste pièce compartimentée et plus calme pour les discussions d’affaire et pour le personnel. Les cloisons sont placées de telle sorte que le patron puisse voir ce qui s’y passe.
Les deux étages suivants sont des chambres, qui ne se ferme que de l’intérieur (sauf une sorte de cellule pour ceux qui ont l’alcool violent…) Les étages suivants comprennent les appartements du patron, du personnel et des invités (sur un niveau) et l’observatoire qui n’est pour le moment pas accessible au public. Et au sommet brûle un feu.

Dans la salle principale, on trouve neuf tables, dont deux grandes (une près du mur ouest , l’autre au milieu), on peut compter une cinquante de places assises. Les chaises sont à la taille des géants mais elles ont des sortes de petites marches qui permettent à n’importe qui d’y grimper (oui, même les lutins).

Les chopes existent en plusieurs tailles : 25cl, 56cl, le litre et la péthaure (5 litres !, pour les costaux…). La vente à emporter existe ! Ce n’est pas beaucoup plus cher et vous pouvez même acheter la gourde « Sigdil » à la boutique de souvenirs de Rincewind (à gauche en sortant). On a également pensé aux lutins puisque des verres de 10cl ont été fabriqués (très difficile à obtenir, il a fallut demander des dés à coudre de géants…).

Au premier sous-sol, vous trouverez chaque semaine un challenge pouvant vous faire gagner une bière, voire une nuit entière aux frais du patron !
Le reste des trois étages inférieurs qui sont fermés au public (ce sont les caves…).

Ce qui nous fait donc une tour de neuf niveaux, dont quatre étages, d’une couleur noire-bleu avec des torches le long des murs et de petits arbres-lunes pour les salons privés et les tables.

Tout est en place…ne manque que les clients et les derniers ingrédients de la spécialité du patron…
Tëtram avait comme un pincement à la poitrine, demain il servirait ses premiers clients…


Tetram, aubergiste dès demain