Par Orphée le Thesprôtien - Prince des Olympiens le 01/01/1970 à 01:00 Mort d'un Olympien
Dans ce morne paysage, à côté de mes compagnons d'infortunes, les Démons serviteurs de Drach nous font face. Ils sont nombreux, bien trop nombreux. On peut sentir, tout autour de nous, l'aura de maléfice qui se dégage de leur maître.
À côté de Traag, je m'interpose entre les serviteurs et les autres prisonniers. Rowen et Syldar sont vulnérables à leurs attaques, et leur fragilité leur impose une prudence de chaque instant.
Un autre serviteur tombe sous les coups répétés que Sami et moi lui assénons. Puis un autre, isolé de ses frères. Alors que quelques cadavres des démons jonchent le sol, à nos pieds, ils semblent toujours aussi nombreux face à nous.
Je répète mes assauts contre eux. Derrière moi, les autres enlevés alternent entre combativité et dépression ; parfois s'entraident, parfois s'invectivent. Ma faible armure ne me protège guère contre leurs crocs acérés. Sur le noir émaillé de ma crevice perlent des gouttes et des filets vermillon. Mon sang s'écoule, mais je continue à affronter les serviteurs. Traag cherche à me protéger, lui mon ancien élève, l'héritier D'Argon, devenu ambassadeur des Olympiens. Malgré cela, je reste à ses côtés, il ne peut seul encaisser les estocades de ces monstres.
Alors que je guette les mouvements des serviteurs par delà le monticule devant nous, à peine ai-je vu sa gueule béante, poussant un feulement rauque dans ma direction. Une vive douleur me serre le crâne, comme un étau. Poussant un cri de douleur, je tombe à genoux. Alors que je me tords, ondule, me recroqueville sous l'insoutenable pression du serviteur, j'aperçois d'autres monstres qui me regarde de leur regarde haineux. La pression psychique s'accentue, je sens une autre présence, un autre des serviteurs se joint au premier. Leur magie me tue.
La tête entre les mains, hurlant tel un damné, je leur fais face.
J'ai juste le temps de voir deux serviteurs s'emparer de lances pour mettre fin à ma souffrance. Quand la quatrième me perce le torse, toute douleur s'appaise, je me sens léger, je me sens flotter jusqu'à heurter le sol...
Je ne suis plus. Je n'ai même plus conscience d'être, ou de ne pas exister. Dans mon non-être, j'entends un voix, venant de partout, se mêlant en moi, ou ce qui en fait office.
Viens à moi, mon esclave...
[HRP: je sais, je n'ai pas encore changé de nom malgré le chavirement de Ténèbre : c'est tout simplement que je n'ai pas décidé de la suite]
Dans ce morne paysage, à côté de mes compagnons d'infortunes, les Démons serviteurs de Drach nous font face. Ils sont nombreux, bien trop nombreux. On peut sentir, tout autour de nous, l'aura de maléfice qui se dégage de leur maître.
À côté de Traag, je m'interpose entre les serviteurs et les autres prisonniers. Rowen et Syldar sont vulnérables à leurs attaques, et leur fragilité leur impose une prudence de chaque instant.
Un autre serviteur tombe sous les coups répétés que Sami et moi lui assénons. Puis un autre, isolé de ses frères. Alors que quelques cadavres des démons jonchent le sol, à nos pieds, ils semblent toujours aussi nombreux face à nous.
Je répète mes assauts contre eux. Derrière moi, les autres enlevés alternent entre combativité et dépression ; parfois s'entraident, parfois s'invectivent. Ma faible armure ne me protège guère contre leurs crocs acérés. Sur le noir émaillé de ma crevice perlent des gouttes et des filets vermillon. Mon sang s'écoule, mais je continue à affronter les serviteurs. Traag cherche à me protéger, lui mon ancien élève, l'héritier D'Argon, devenu ambassadeur des Olympiens. Malgré cela, je reste à ses côtés, il ne peut seul encaisser les estocades de ces monstres.
Alors que je guette les mouvements des serviteurs par delà le monticule devant nous, à peine ai-je vu sa gueule béante, poussant un feulement rauque dans ma direction. Une vive douleur me serre le crâne, comme un étau. Poussant un cri de douleur, je tombe à genoux. Alors que je me tords, ondule, me recroqueville sous l'insoutenable pression du serviteur, j'aperçois d'autres monstres qui me regarde de leur regarde haineux. La pression psychique s'accentue, je sens une autre présence, un autre des serviteurs se joint au premier. Leur magie me tue.
La tête entre les mains, hurlant tel un damné, je leur fais face.
J'ai juste le temps de voir deux serviteurs s'emparer de lances pour mettre fin à ma souffrance. Quand la quatrième me perce le torse, toute douleur s'appaise, je me sens léger, je me sens flotter jusqu'à heurter le sol...
Je ne suis plus. Je n'ai même plus conscience d'être, ou de ne pas exister. Dans mon non-être, j'entends un voix, venant de partout, se mêlant en moi, ou ce qui en fait office.
Viens à moi, mon esclave...
[HRP: je sais, je n'ai pas encore changé de nom malgré le chavirement de Ténèbre : c'est tout simplement que je n'ai pas décidé de la suite]
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