[chronique] Le Rituel | |
Topic visité 4 fois Dernière réponse le 16/06/2004 à 13:08 |
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Le cercle était au complet, il y avait Sarsan, Sam, Kradyor, LENAIN, Mastok, Bernic, Splichsplach et Sarko. Autour d'eux, Fly Punch, philkas, bugs, Altreus, Hulk et Balthur montaient la garde, concentrés eux aussi.
Tous étaient silencieux et immobiles, décidés a sortir des enfers, quel qu'en soit le prix à payer. Sarko avait peur. Une frayeur surnaturelle submergeait son âme. Une peur qu'il avait déjà connu auparavant...dans Lardanium... lors du premier rituel. Les souvenirs affluaient dans sa tête tourmentée. Il se rappelait comme dans un rêve du rituel qui avait ouvert le passage vers les enfers. Inexpérimenté et peu versé dans l'art de la magie, il avait alors suivit pas à pas les gestes et les incantations de ses camarades, il avait sentit opérer une magie ancienne, oubliée depuis des siècles, enfouie dans les grimoires de l'antique bibliothèque de Lardanium. Il revit brièvement la suite, l'errance dans les enfers, la lutte contre Drach, la victoire, puis l'abandon, la folie, la peur. Aujourd'hui, il s'agissait de refaire le rituel, mais sans les conseils avisés d'Arnaël, sans l'expérience de ses compagnons, et surtout... surtout... ... en territoire hostile. Maitrisant le tremblement de ses jambes, et tentant de faire le vide dans son esprit, il hurla de toutes ses forces. "HADES !" Sa voix résonna à l'infini dans la pénombre. "HADES !" Un rire lointain et grave se fit entendre. L'espace d'un instant, il sembla a Sarko entendre un bruit de pas lourd. Il continua. "Dieu des enfers, nous ne pactiserons pas avec toi ! Nous avons été alliés contre Drach et ses hordes, et tu nous a trahi en nous enfermant dans ton royaume. Nous sommes descendu jusque dans les enfers pour libérer les dieux, et ce n'est que grâce a nous que tu as pu enfermer Drach !" Sarko reprit son souffle. "Tout est fini a présent, les peuples d'olympia sortent de ton royaume ! Nous avons pu y rentrer, nous pourrons tout aussi bien en sortir ! Nous avons vaincu celui qui avait triomphé de TOUS les dieux, nous pourrons bien nous échapper de cet enfer. Point de folie meurtrière ici ! Pas de pacte ! Plus de soumission ! Nous sortirons par nos propres moyens, la tête haute et les armes a la main ! Nous, peuples d'Olympia, considérons que les Dieux que nous avons servis nous ont abandonnés. Nul n'a répondu a nos appels ! Nul ne nous a prêté main forte ! Les Dieux nous ont abandonnés, mais nous possédons la magie ancienne de Lardanium, et surtout, nous avons retrouvé notre unité, notre libre arbitre. Nous partons, Hadès, et tu ne pourras rien pour nous en empecher ! Les peuples d'Olympia sont libres ! LES PEUPLES D'OLYMPIA SONT LIBRES !!!" Sur ses mots, Sarko se mit a incanter. Il se souvenait a présent parfaitement des paroles et des gestes. Il sentit a nouveau l'air vibrer tout autour de lui et de ses compagnons. Les mots s'enchainaient mécaniquement comme s'ils étaient prononcés par quelqu'un d'autre. Sarko n'avait plus peur, il s'efforcait de ne pas préter attentions aux monstrueuses apparitions qui tournaient autour du cercle, il savait qu'il ne s'agissait que d'hallucinations démoniaques envoyées par le dieu des Enfers. Tous reprirent en choeur l'incantation. Le rituel avait commencé. [HRP] Ok, maintenant il faut que chaque membre du rituel continue la chronique. Bon courage a tous. [/HRP] |
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Mastok avait voulu participer au 1er rituel, celui-ci n'avait pu avoir lieu a cause de la disparition ou plutot de la réapparition de certains membres sur Olympia. Ils furent alors tous pris de désarroi et chacun leur tout commençait a douter.
Mais à chaque fois que l'un d'eux semblait baissait les bras, un autre venait et trouvait les mots justes pour lui redonner espoir. L'atmosphère été assez tendu malgré que les personnes présentes soient dans la même galère. Certains se demandaient si il valait pas mieux s'entretuer ou même affronter Hadès qui les renverrait dans les limbes car valait mieux la mort que de vivre en ces lieux. Les autres dieux ne se préoccupaient pas de nous, nous étions seuls et pourtant nombreux à encore se trouvaient là. Sarsan qui avait lancé l'idée du rituel de retour la 1ère fois reproposa son idée. Nous n'avions plus rien à perdre désormais alors nous acceptâmes. Rapidement quelques Olympiens, un nain, un elfe, Bernic et moi nous rapprochiâmes pour former un cercle. Nous nous concentrions et Sarko, qui était présent lors du rituel pour rentrer en enfer, commença à incanter des paroles. Il crit alors le nom d'Hadès, cet être que l'on pouvait entendre ricaner depuis la mort de Drach, cet être pour qui la situation avait l'air de l'amuser. Les paroles de Sarko s'enchainaient les uns aux autres tandis que des ombres malfiques bougeaient tout autour de nous. Il fallait les ignorer et rester concentré. Mastok pensait alors à l'AGIR, a tous ces compagnons qui avait combattu, à ceux qui se trouvaient bloqués avec lui ainsi qu'à tous ceux qui se trouvaient dehors. Il ferma les yeux et ces pensées lui donnaient la force de rester concentré... |
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Sarsan apres l echeque du premier rituel etais desespere mais les autre menbre Mastok,lenain,splisplach ausi des menbre du premier rituel etais la pour encourager le rituel Sarsan ces dit je ne doit pas bessai les bras il faut que l on y arrive et il appella encore plus de menbres, plus des personnes defendre le rituel.
Sarsan se plonge dans une consentraition intense il sait bien que se lieux n et pas propice a la consentration alor il se consentra de toute ces force quand il entendi Sarko il reconni sa voix il prononce une sorte de rituel que Sarsan n avais jamais entendue il etais trouble par ces mot mais sans sa propre vonlonter sa bouche se mis a reppetter exactement ce que Sarko dissait ou fessai comme si il ne dirigent plus sont corp Sarsan se remit a se consentre tous en repetent les geste et les mots de Sarko. Sarsan regarda autour de lui peur de voir arriver Hades pour encore tous fair foire, il tandi l oreille pour ecoute se qui se passai au loimgt il entendue des bruit bizzar qui ferrais tremble meme les plus fort d entre nous cette vois a l air d etre diabolique Sarsan se dit il ne faut pas que je prete attention au evenement autour de moi rien ne doit altere ma consentration et il se remit a se consentre et sont corp comme possede fessai le reste. Quand il entenda une grosse voix qui repettais a son tour le meme charabia il regarda autour de lui et il vit Mastok qui lui aussi avais l air de ne pas etre lui meme. Sarsan etais heureux que les peuple se reuniser encore une foi sous la menace mais uni contre le mal encore et toujours il pensa que si on avais put le faire un peut plus tot peut etre que beaucoup de vie aurais etais epargne un peut triste en repensent au personne qui sont morte ici! Sarsan repris avec encore plus de conviction le rituel et decida de ne plus rien faire appart se consentre sur le rituel. |
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j'ai jamais fait parti du rituel c'est fly punch le dernier membre du rituel...
désolé d'voir cassé la chaine mais je n'avais rien a faire ici j'avais di que je m'occupé d'hadès... SAM |
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Ok donc tu prefere mourir betement plutot que d'essayer de sortir de la, si tu veux on abrege tes souffrances. J'aime pas les égoïstes...
T'as de la chance d'être un SA... |
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Apres le depart de Sam, brisant le cercle, Mastok, mon gardien me fit signe et me demanda de prendre sa place.
J'ai donc completé le cercle en me placant entre Sarsan et Kradyor, en face de moi se trouvait un de mes camarades, Bernic guerrier de l'air. J'entendais Sarko psalmodier dans un langage que je ne reconnaissais pas, surement une langue magique. Ne sachant quoi faire j'imita les autres, fermant les yeux et me concentrant malgré les nombreuses brulure dut au combat ainsi que les cris d'hades, je me suis souvenu de ce jour où je n'etais qu'un ecuyer dans l'armée des GTO, et qu'il est apparu au milieu du front entre le GTO et les Ombre de la foret. J'ai revue les visages de mes amis GTO, cela m'a donner la volonté necessaire pour que mon esprit se focalise sur le rituel. |
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Bernic occupait la place situé au Nord Ouest, enfin ce qui lui semblait être le Nord Ouest. Comment être sûr de quoique ce soit dans la demi obscurité continuelle de cet enfer ?
L'abscence de soleil rendait tout le monde nerveux et entrainait nombre de réactions violentes. Tout le monde se disputait en permanence et certaines joutes verbales dégénéraient en combats à mort. Bernic pris les mains de ses deux voisins Mastok et Splichsplach et essaya de s'isoler de toute cette agitation afin de réussir à sortir tout le monde de cet abominable lieu. Intérieurement il pensait : "Tenir la main d'un elfe, on ne m'y reprendra pas à deux fois... mais bon, ce n'est pas le moment, concentrons nous... Splichsplach, Sarko, Sarsan, Philkas, Kradyor, Lenain et Mastok tenez bon !!! La fin de notre errance dans les ténèbres approche, nous allons enfin revoir le jour. Et vous Sam, Hulk, Einrich, Baldaur, Gxouxou, Balthur, Fly Punch, Bugs, Altreus, Norda et tout les autres, aidez-nous ! Même si vous mourrez en nous défendant, votre sacrifice ne sera pas vain ! Il contribuera à la délivrance de tous !!!" Puis il se concentra pleinement à la réalisation de sa tâche, certain que les autres avaient des pensées semblables. Une longue épreuve commençait... |
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Le rituel avait commencé, tous se tenaient droits, concentrés dans leurs pensées ou récitant quelques prières ou incantations.
Cela devenait notre dernier espoir de pouvoir enfin revoir la lumière du jour, retrouver nos terres. Il me presse que ce rituel aboutisse, la folie semble prendre possession de nombreuses personnes en enfers, malgré son infinie grandeur une pression obsédante faisait plier les plus fermes convictions, mais il ne faut pas tomber, nous devons résister. Peu à l'aise dans ce rôle de mage, je préfèrerait largement déversé mes flots de flammes sur cet infame dieu. Mais si ce rituel pouvait aider, je dois le faire pour tous ceux qui veulent enfin en sortir, comme nous l'avons fait contre Drach et ses serviteurs, à Sigdil ou en enfer. Se mettre une fois de plus au service des autres sans espérer en retirer une quelconque reconnaissance. Je sais que les Loups se jettent corps et âmes pour faire mettre genou à terre à Hades, la tâche est ardue. Les plus puissants sorts, ne sont que légères brulures sur sa peau et les flèches, de simples griffures. Il se défend avec hargne, assénant des coups d'une force considérable qui auraient découragés de nombreuses personne, mais les Loups sont là et n'ont pas l'intention de perdre un pouce de terrain, même face à un dieu. Je ressens les coups reçus par mes frêres Loups comme des blessures personnelles, faisant trésaillir mes tripes. Ma colère se fait de plus en plus forte, mais elle ne prendra pas le pas sur mes pensées. Sous le coup de la colère, la main de l'elfe se faisait brulante, mais Bernic qui la tenait ne bronchait pas, restant concentré Tournant la tête vers Bernic : Excuse-moi Bernic, cette atmosphère décuple les ressentiments, je vais me controler un peu plus. Et ne sois pas si déçu, je ne suis pas qu'un elfe, je suis un Loup avant tout. Ses yeux devenaient braises incandescantes, éclairant les visages des membres du rituel d'une douce lueur. L'elfe baissa la tête vers le sol, une larme s'écrasa à ses pieds Nous sortirons des enfers |
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(Bien les gars. Bon boulot. LENAIN et Kradyor, c'est à vous ! Hadès approche, aucun membre du rituel ne doit bouger ou le frapper.
Serrez les dents, et priez que le service de sécurité soit au point ! ) |
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Mastok perçut tout d'un coup une présence proche, une présence autre que les ombres qui courraient dans tous les sens pour les perturber. Il savait de qui il s'agissait mais il ne voulait pas croire qu'Hadès soit si près.
Il se concentra au maximum tandis que les 4 éléments circulaient en lui: l'eau, le feu, l'air et la terre. Il sentait que les 4 Gardiens étaient tout aussi concentrés, que les guerriers élémentaires avaient foi en leur libération, que les protecteurs et les jeunes écuyers de l'AGIR croyaient en lui. Ses pouvoirs de Gardien Sacré qui représentait l'équilibre des 4 éléments et qu'il ne controlait pas totalement été en train de monter en lui. L'armure de Mastok commença alors a briller, une explosion eut lieu autour de lui et une sorte d'énergie, de tourbillon d'énergie bleu tournait maintenant autour du géant d'abord lentement et de plus en plus vite éclairant les environs plongés depuis si longtemps dans le noir... HRP: Si Hadès s'approche trop, on lui saute dessus et on lui fait un garrot a l'orteil, non mais!! lol ![]() Désolé j'avais envie de dire une connerie. |
Par Google   |
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Une question d'endurance...
Voici maintenant longtemps que le vieux nain était entré dans les enfers de Hadès, entré pour avoir une réponse, entré pour trouver une vérité. L'apparition de Drach et de ses serviteurs, la menace sur le monde d'Olympia, tout cela avait déclenché de nombreux changements, les peuples s'étaient tournés les uns vers les autres, les personnalités profondes s'étaient révélées, plus où moins belles. Le vieux nain chenu avait croisé de nombreux serviteurs, lutté contre eux, puis avec eux et contre tous les autres devant la trahison qu'il avait subit. Finalement, il avait choisi de rester neutre et de descendre trouver ses réponses en enfer. Les enfers... Sombres, glauques, menaçants... Au loin la rumeur enflait ... Drach n'était plus, ses serviteurs disparaissaient. Le vieux nain observa les alentours, le regard assombri par la déception. Déjà, les vieilles inimitiés reprenaient le dessus. Elfes et Hommes Sauvages contre Géants et Nains... Chacun jaugeait les faiblesses de l'adversaire. Une autre rumeur, Hadès refusait de laisser repartir ce qu'il considérait maintenant comme ses prisonniers. "Foi de nain, tout cela n'a donc servit à rien... Visiblement Hadès a décidé de garder le peuple d'Olympia ici, et déjà, tous s'étripent joyeusement imaginant que c'est le mieux à faire. Les alliés d'hier sont maintenant de mortels ennemis." Sur ses courtes pattes, le vieux guerrier chenu se dirigea vers un attroupement. Ce dernier était formé d'une majorité d'Olympiens et de Géants. Quelques paroles arrivèrent à ses oreilles. Tous semblaient écouter un Olympien. Le nommé Sarsan expliquait son alternative, devant les yeux plus ou moins intéressés de son auditoire. Il expliquait comment il avait suivi la réalisation d'un rituel en Lardanium pour créer ce vortex, ce passage vers les enfers, et comment il pourrait tenter, avec l'aide de volontaires, de réaliser le même ici. Vénérable guerrier, accepteriez vous de nous aider? Nous devons être plus nombreux pour que le rituel ait une chance d'aboutir. Si nous ne nous pressons point, Hadès aura tôt fait de venir tous nous tuer, ou pire, de nous emprisonner en quelque lieu inaccessible. Ainsi avait parlé Sarsan à la vue du vieux nain. A ses cotés, on pouvait voir Sarko qui continuait d'expliquer les rudiments du rituel à l'assemblée multiraciale ainsi regroupée. Le nain pris quelques instants de réflexion. Les dernières journées avaient été longues. Un nain peut être fin guerrier, d'une résistance sans égale à la magie, s'il est seul, il n'en demeure pas moins très vulnérable. La mort ne lui faisait pas peur, car être un combattant, c'est accepter sa propre mortalité comme une certitude, et ne point en faire cas. Non, ce qui le désolait c'est de partir sans rien n'avoir pu faire. Avait il vécu si longtemps, avait il travaillé si dur, avait il connu tant de combats, victorieux ou non, pour finir sous l'emprise de Hadès. Non, il n'en était pas question, tant qu'il lui resterait un brin de volonté, il lutterait, il montrerait à tous ce qu'était la légendaire résistance du peuple nain, si on lui en donnait la possibilité. Au travers de sa barbe, le vieux nain senti s'élargir un sourire qu'il ne pouvait retenir. Quoi de mieux comme apogée que de damer le pion à Hadès lui même? Son sourire s'élargit encore et il dû faire un effort pour contenir son rire. Oui, ce serait grandiose... Oui, jeune Olympien. Je me mettrai, pour cette occasion, à votre service. Je compte bien sortir d'ici, et sur mes deux courtes jambes de nain, qui plus est. Allons, mettons nous au travail, mais avant toute chose, j'aimerai connaître le non d'un jeune Olympien qui à les couilles de se dresser ainsi contre les plans d'un dieu dans son royaume... Oui jeune homme, donnez moi votre nom, et donnez moi aussi des détails sur se rituel. cela m'intéresse grandement. Telle fût la réponse du vieux nain, de sa voix de fond de caverne, alors que le petit être cubique se dirigeait vers l'intérieur du groupe, suivi de nombreux regards baissés vers lui. Alors éclata son rire devant l'énormité de ce qu'ils allaient tenter. ... Quelques heures plus tard Ils étaient en cercle. Il connaissait certains de ceux qui pratiqueraient le rituel, d'anciens guerriers eux aussi. D'autres plus jeunes lui étaient inconnus. Ils étaient placés chacun dans une direction. Il se situait au Nord Est. A ses cotés Mastok, un imposant Géant de l'AGIR qu'il connaissait des champs de bataille. Le vieux nain ricana quelques instants pour lui même. Qu'ils étaient grands... des montagnes. Il en était de même pour Bernic qui le suivait dans la disposition. Venait ensuite splichsplach, un elfe. Il s'était bien abstenu de le croiser jusque maintenant, ne sachant pas quelle serait au sûr sa réaction devant un elfe. Maintenant, si proche du rituel, il n'avait plus le choix. Pour un nain, se retrouver ainsi associé à un elfe était une chose assez étrange. Combattre à leurs cotés contre un ennemi commun, c'était faisable, les ignorer et éviter de les combattre aussi, mais c'était la première fois que le vieux guerrier nain allait s'allier à l'un deux dans une entreprise de construction, de réalisation. Allons donc, grogna le vieux nain, s'il fait ne serais ce qu'un mouvement, j'aurai vite fait de le décapiter, et sinon, je peux bien lui accorder le bénéfice du doute. Après tout, la dernière fois que je l'ai croisé, il se battait plutôt bien, avec un semblant d'honneur. Un elfe... mhh... les temps sont bien étranges... Croisant ce regard inquisiteur, splichsplach fit un sourire qui se voulait sympathique au vieux nain. Ce dernier essaya quant à lui de prendre ce sourire pour une offre de trêve et d'oublier l'impression de fourberie, de cruauté et de mensonge qu'il voyait dans chaque sourire d'elfe. Continuant son tour de table, le vieux guerrier passa en revue Sarko et Sarsan, deux Olympien, tout ce qu'il y a de plus Olympien. Sarsan observait les alentours avec un sourire confiant, quand à Sarko, il se concentrait visiblement sur sa tâche à venir. Le dernier du groupe était philkas. Un autre Géant, tout aussi colossal que les deux premiers. Tout dernièrement arrivé, il tentait visiblement de calmer son stress. Son tour de table fini, le vieux nain attendit le signal. Lorsque celui-ci vint, il posa sa lourde hache devant lui, pointe sur le sol, s'appuyant de ses deux mains sur le bout du manche. Il prit une grande inspiration et fixa ses pensées sur leur but. Sarko pris alors la parole. Son premier message fût adressé à Hadès, le maître des lieux lui même, et c'était presque une mise au défi. Dans le groupe, un vieux nain s'autorisa un petit sourire derrière sa barbe. La puissance d'un Dieu est incompréhensible à des êtres normaux comme nous. En défier un ainsi, c'est... intéressant. Soit il est fou, soit il est terrorisé, ou bien les deux à la fois... Cela me plait bien. Telles étaient ses pensées lorsque Sarko pris une dernière inspiration. Maintenant. Sarko commença sa litanie. Les uns après les autres, plus ou moins fort, chacun à leur manière, tous reprenaient ses paroles, s'appliquant dans la prononciation. Après un dernier regard à ceux qui les entouraient, tous attentifs à la fois au rituel et à la menace extérieure, le vieux nain repris à son tour les paroles. Il n'était qu'un nain. Les arcanes magiques étaient pour lui quelque chose d'assez abscons. Mais l'ouverture d'un portail était visiblement plutôt une affaire de résistance de maîtrise fine. Enfin, il fallait l'espérer... Il n'était qu'un nain, et les nains sont rarement de bons magiciens. Tout ce qu'ils connaissent à la magie leur vient de leur formidable force naturelle à maîtriser la magie brute, pas à réaliser des sortilèges complexes et mortels ou à s'en défendre à l'aide de travaux élaborés. Juste une force mentale hors du commun. Le rituel prenait maintenant forme et tous étaient maintenant une partie d'un ensemble indissociable. Si l'un venait à craquer, c'était l'échec. La puissance magique commençait à exercer une pression sur cet assemblage d'êtres, tous unis d'une même volonté. La pression se faisait écrasante, telle un océan sur un poisson des grand fonds, masse de magie pure exerçait la force de tout son poids sur le groupe ainsi formé. Le vieux nain sourit intérieurement... Voilà un domaine où il s'y connaissait. Il arc-bouta son esprit contre cette pression tout en continuant de suivre le rituel mécaniquement. Résister, tout était une question de forces et de réactions... La pression augmenta encore et le vieux guerrier serra les dents, fermant les paupières de toutes ses forces. Une telle masse donnait l'impression de vouloir faire sortir le cerveau par vos orbites oculaires. Il carra les épaules et rechercha autour de lui quelque chose à quoi se raccrocher. Dans ses mains, le pommeau de sa hache était brûlant, brûlant de souvenirs de batailles, de têtes tranchées, de victoires au goût de soleil, de défaites au coup de terre, de vie, tout simplement. Le vieux nain puisa dans toute son expérience, et dans son arme toute l'énergie qu'il pouvait, puis se plaça volontairement en tant que pilier sous ce poids, cet océan d'énergie. A nouveau il serra plus fort ses dents, qui grincèrent sous l'effort. Le rituel continuait. Ouvrir un passage pour sortir des enfers, c'est comme vouloir faire remonter l'ascenseur, c'est toujours plus coûteux en énergie. L'enfer fournit toute l'énergie dont on peut rêver, reste à pouvoir la contenir... De toute façon, ça passe ou ça casse Pensa le vieux nain alors qu'il bandait ses muscles involontairement et dirigeait toute l'énergie accumulée pour soutenir la pression magique dans un nouvel effort. Immobile aux yeux des observateurs, le vieux nain coulait maintenant l'eau, trempé de sueur par l'effort, droit et solide comme une statue de granit. (HRP: Bon vala... ça vaut ce que ça vaut... Ya peut être pas mal d'erreurs rp... je sais pas trop. Je suis qu'un sale tapkaz a LoO c'est connu, et en plus il est plutôt tard après une lourde journée... Enfin... au suivant... Et soyez pas trop méchants sur le style et les fautes ![]() Édité par Orphée - oua l'aut c'qu'i' raconte, c'est 'achement bien ! |
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Tout le monde incantait autour de moi...
Que faire?... L'esprit n'allait pas fort, en effet... L'endroit ne prêtais pas à la concentration. Sarsan combattait fièrement Hades à quelques pas... Seulement, moi... Je n'avais encore jamais fait de rituel. Je n'y croyais pas. Je n'avais aucun espoir en moi. Rien ne me donner des ailes... Je voyais les autres se concentrant durement. Et ne sachant que faire, je pris place parmi le cercle. Les autres donner tous une impression de transe... ...la sueur coulait sur le front de Sarko. Les autres suaient tout autant... Que faire?... Je ne savais pas. Seulement, j'avais la nette impression que j'étais le chainon manquant. Il manquait un maillon... ...je pris alors mon courage à deux mains, et je me dis que devant mon ignorance, je ne pouvais quand même pas reculé......à la fois pour moi.....et surtout pour les autres. Alors, dans un geste de simple solidarité, je pris les mains de mes camarades... ...et soudain, le flux d'énergie me transperça... Me traversant le corps, je sentis que au final, le groupe, nous, nous ne faisions qu'un. Alors, guidé par cette énergie... ...je me mis à reciter l'incantation. |
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Les 8 membres du rituel avaient incantés, un bruit sourd se fit entendre et la terre se mit a trembler.
Les 8 restaient, comme en transe, immobiles tandis que, juste a côté d'eux, les défenseurs tentaient de bloquer Hadès. Le rituel est terminé. Nous saurons bientôt si celui ci a fonctionné ou pas. |
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Les protagonistes se regardaient, rien ne se passé, ils commençaient a se poser des questions tout en se regardant les uns les autres. Puis d'un coup un vortex apparut mais là un doute les prirent. Et si c'était un piège??
En effet, Hades était pas loin, il fut étonnant qu'il n'ait rien fait pour les empecher de faire le rituel. Mais d'un autre coté, le rituel avait peut etre marchait. Comment savoir? Le seul moyen était de le franchir mais le doute prit chacun des 8 membres du rituel. Avoir fait tout cela et prendre le riskque de mourir. Mastok prit alors les devants et alors que personne si attendait, il cria: A bientot les amis! Et il sauta dans le vortex qui l'aspira... Noir! encore du noir!!!! comment était-ce possible?? Mastok avait l'impression de se retrouver le jour où le passage de Larda avait été ouvert afin de permettre à tous d'aller tuer drach en enfer car oui il n'y avait pas de doute, il se trouvait toujours en enfer mais où était passé ces compagnons.... |
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Le vieux nain observait le vortex devant lui...
Avaient ils reussi, ou pas... mastok était passé le premier, pour ouvrir la voie. Et les autres? |
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Sarko tomba a genou sur le sol.
"nom de Dieu... on a réussi..." Mastok avait pénétré le vortex, mais nul ne savait où cela l'avait amené. Les autres membres du rituel se regardèrent, aucun d'entre eux n'osant encore laisser éclater sa joie. "Bon... ben... quand faut y aller hein !" |
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Le noir.
Total. Personne aux alentours. Aucun bruit. "Ou suis-je ?" La peur, lentement, commenca a revenir... |
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Le vortex était ouvert, mais que pouvait-il bien y avoir à sa sortie. Tous restaient impassibles devant leur oeuvre.
Le rituel avait permit de concentrer une grande puissance, mais cela avait semblé si facile pour l'elfe. Aucune résistance d'Hades devant ses importunts qui souillaient sont territoire avec leur rituel. Cette absence de réaction de sa part ne laissait présager rien de bien encourageant. Il se promenait devant nous, nous nargant de son regard. Encore une illusion de plus d'Hades dit l'elfe, en rompant le silence. Mais à peine avait-il prononcé ces mots que Mastok se préparait à plonger dans le tourbillon devant eux. L'elfe dégagea la peau de loup qui lui servait de cape, et un petit écureuil apparu. L'animal jetait des regards intrigés de tous cotés. L'elfe murmura quelques mots incompréhensibles à son oreille devant les yeux interrogateurs des autres membres du rituel. Alors que Mastok plongait dans le vortex, l'écureuil sauta sur l'épaule du géant et se glissa au chaud à l'intérieur de sa cuirasse. on verra bien le résultat, un écureuil est bien plus dégourdi qu'un géant, même chef de faction lança l'elfe aux membres du rituel. Attendons, nous ne pouvons envoyer tout le monde dans ce qui semble être un piège. L'elfe s'assis en tailleur, attendant un quelconque signe. |
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Mastok attendit un instant, réfléchissant... puis il décida de chercher ces compagnons mais par où aller??
Tout d'un coup, le Gardien Sacré sentit quelque chose sur son épaule et qu'elle ne fut pas sa surprise quand il constata l'écureuil posé sur celle-ci. Le géant attrapa alors l'écureuil en prenant garde de ne pas lui faire mal. La situation ne pouvait pas etre plus étrange aux yeux de Mastok, mais au moins il n'était plus seul. Tout d'un coup l'écureuil sauta des mains du géant et courut dans une direction. Au point où il en était Mastok se dit qu'il allait suivre le rongeur, surement appartenait-il à l'un des membres du rituel du moins le géant l'espérait... |
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Sarsan passe a son tour dans le vortex il se retrouva toujour en enfer un peut disperse (Vous êtes en X=-3 Y=-8 dans les Enfers)mais pourquoi? pourquoi somme nous encore ici malgre nos effort sarsan et seul a present en enfer il et loimgt de tous et il na plus aucun espoir de survie!!!! |
Par Google   |
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Ca y est ? Vous avez enfin compris qu'on ne fait pas les choses contre ma volonté ici ?
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" Hadés, un dieu parmi les dieux..." " Avait-il encore besoin de montrer sa supériorité ?" Peu importe, maintenant... Ce qui est fait est fait. Nous ne devons cesser d'avancer. Le noir ne me fait pas peur. Les ennemis non plus. Je ne suis pas chez moi. Mais je ne suis pas seul! Sarko, Mastok, et les autres! Ne perdez pas espoir, c'est votre plus grand danger! Utilisez vos dernières forces pour vous réunir. Seuls, nous ne sommes rien. Mais ensemble, nous avancerons...! Courage, mes amis. (je comprends votre détresse malgré tout, mais nous ne pouvons pas nous découragez comme cela. Continuons, il y a une issue, c'est certain.) |
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Bernic s'était jeté dans le Vortex à la suite de Mastok, décidant de suivre son chef où qu'il aille.
Après un court moment, il se retrouva dans le noir total. Il appela Mastok mais il n'y eu aucune réponse. Désespéré il se rendit compte qu'il était toujours en enfer et en plus séparé de ses compagnons. Un courant d'air effleura son visage. Ses yeux habitués à l'obscurité aperçurent comme une lueur. Il vu que l'obscurité était moins profonde derrière lui. Alors il fit demi-tour et se mit à marcher en maudissant Hades. Il pensait que malgré ses longues jambes et en marchant jours et nuit il lui faudrait sans doute plusieurs jours pour rejoindre ses compagons. |
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Sarko marchait depuis deux bonnes heures dans le noir total. Il n'était sûr de rien, ni de sa position, ni de sa direction, ni du lieu où il se trouvait. Il s'étonnait aussi de ne pas voir arriver les autres membres du rituels... Où étaient ils passés ? Avaient ils réussis ?
"Par là ? " "Peut etre par là..." "Je suis pas déjà passé par ici moi?" "Y a quelqu'un ?" "Ca y est, je suis perdu" A fil des pas, la peur céda la place a la panique, puis la panique a la rage, la rage au désespoir, le désespoir à la haine. Sarko devenait de plus en plus fou. Mieux valait mourir que d'errer pour l'éternité dans ce néant. Mais Sarko n'avait même plus la force de se suicider (HRP : bah ouais... c'est pas possibleeeeeuuuuh...). Hadès l'avait roulé. L'olympien avait pensé pouvoir le défier en son royaume, il s'était fait salement remettre a sa place. Maintenant, Sarko savait que la vengeance du Dieu des enfers viendrait un jour ou l'autre... Hadès pour apparaitre devant lui a n'importe quel moment. Il imaginait le dieu en train de le guetter, de préparer mille et une façon de le mettre a mort de la façon la plus lente et la plus horrible qui soit... Un bruit ! Des pas ! Nom de dieu, Hadès !!! Sarko, par reflexe, banda son arc et tira en direction du bruit qu'il avait entendu. Il entendit un gémissement de douleur. Dégainant sa dague, il se rua vers sa proie en poussant un hurlement de rage. C'était un homme sauvage. Celui ci, blessé, le regardait d'un air teigneux. Sarko, abasourdi, s'arrêta a quelques mêtres de "sa proie". "Je suis en train de perdre les pédales...Qu'est ce qui m'a pris..." "Je n'aurais jamais du pénétrer en enfer..." |
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(Avertissement au lecteur : Ayant un style a chier, j’utilise un procédé de merde pour faire comprendre mes effets de style piteux : Les passages en italique sont du passé (du flash-back en gros ![]() Espoirs et Déceptions La pression devenait énorme, elle obscurcissait son esprit, il ne voyait plus que du noir et des flashs lumineux. Le vieux nain serrait les dents comme jamais il ne l’avait fait, même pour supporter la douleur d’une blessure. Le pommeau de sa hache brûlait, il sentait que ses mains cuisaient. Mais la douleur n’était rien en comparaison avec l’écrasement qu’il subissait, sous le poids de la puissance magique rassemblée. Et encore la puissance s’accentuait, et la pression avec elle. Cela ne finirait donc jamais ? L’irascible nain sentait ses limites s’approcher. Il allait craquer, il allait sombrer dans l’inconscience… Il allait échouer, il allait trahir la confiance que ses compagnons avaient mise en lui. Jamais… jamais il ne lâcherai, quitte à en crever, foi de nain, jamais il ne ferait défaut à sa parole et à son engagement. Il resterai jusqu’au bout. La souffrance continuait, la lutte aussi. Cela fût soudain. Quelqu’un, ou quelque chose, venait de se mettre à aspirer cette puissance magique… Elle s’écoulait. Un phénomène vidait cet océan d’énergie à une vitesse incroyable. Le vieux nain ouvrit doucement ses yeux, et vit. Cela prenait forme. Un maelström d’énergie magique visible se formait au centre du cercle. C’est là que se vidait toute la puissance accumulée… Le vieux guerrier s’autorisa un instant de satisfaction… Ils avaient réussi. Ils avaient percé les limites des enfers. L’énergie se déversait au travers de cette fissure, de plus en plus vite, de plus en plus fort. Le bruit s’amplifiait. La taille du tourbillon d’énergie se stabilisa et sa forme évolua pour prendre, petit à petit, celle d’une porte, un vortex dimensionnel ressemblant à celui qu’il avait employé pour atteindre les enfers, à ceci prêt qu’il semblait plus sombre aux extrémités. Pas étonnant, puisqu’on se trouvait quasiment au centre di royaume d’Hadès… Sarsan fût l’un des premiers à reprendre la parole, annonçant que les ritualistes pouvaient relâcher leur effort, que le rituel était accompli. Le vieux guerrier observait les évènements de l’œil de celui qui ne se sent concerné que peu par l’agitation qui règne autour de lui. Depuis cet instant, les choses ne s’étaient plus passées comme prévu. Il réfléchissait encore à leur déroulement. Tout était inéluctable. L’ouverture du passage semblait être la fin de l’épreuve, la libération… Au contraire, cela ressemblait de plus en plus au début d’un nouveau cauchemar pour eux. Dès la fin du rituel, le vieux guerrier avait senti quelque chose de différent. Autour de lui ? En lui ? Quelque chose n’allait pas… Déjà les membres du rituel se préparaient à passer le vortex. Mastok voulait passer en premier. Sarko se remettait de ses efforts, content de sa réussite, il questionnait chacun sur ses sensation durant l’effort. Splichplach restait silencieux mais même le flegme naturel des elfes semblait troublé, une pointe de joie. Retrouver la liberté semblait alors acquis. Le message se répandait doucement au travers des troupes encore présentes dans les environs. De partout commençait à affluer elfe, olympiens, et géants, sourire aux lèvres, heureux de la réussite… Une présence, quelque chose derrière les troupes… Quelque chose n’allait pas… Mastok passa le premier dans le vortex sous les vivats des présents. Pas d’explosion, pas de crépitement suspect, le vortex restait stable. L’humeur allait croissante dans le groupe. Chacun congratulait son voisin, et une file d’attente s’était formée pour passer le portail flamboyant. Le vieux nain restait immobile, sans broncher, observant tour à tour le portail et au loin dans les enfers. Un esprit, une puissance… Et ce vortex… quelque chose dans ce vortex… Cette même puissance… Un résidu de magie ? Non… quelque chose de plus sombre que cela, de plus… Quelque chose n’allait pas... Sarko avait suivi maintenant… puis Splichsplach… et Sarsan, et Bernic aussi… Puis tout à coup, dans le lointain, un hurlement, et des cris… L’un des nôtres… Un hurlement dont le timbre nous était connu… L’un de ceux qui avaient passé le vortex. Puis un rire. Un rire puissant et méprisant, un rire incommensurable, un rire inhumain. Le rire du seigneur des lieux, de celui qui vient de prouver sa toute puissance sur la masse grouillante. Et un grand silence, alors que le doute puis la peur s’insinuaient dans les esprits, que chacun commençait à comprendre que tout ne faisait que commencer. Et des paroles… Une voix puissante, alors qu’un silence de mort était retombé sur le camp. « Ca y est ? Vous avez enfin compris qu'on ne fait pas les choses contre ma volonté ici ? » La lumière se fit alors dans l’esprit de tout ceux qui étaient présents. Tous le pensèrent et l’un d’eux osa l’exprimer à haute voix à cet instant. Kradyor observait en direction du rire et ramena son regard jusqu’au portail qui flamboyait maintenant d’une noirceur menaçante. « Hadès… »Commença t-il. Puis il rajouta : « Tout cela est de lui… nous ne sommes arrivés à rien. Essayons encore. Nous allons y arriver !», mais il était bien l’un des seuls à croire en cette dernière affirmation. « Tout est fini » Contra une voix dans le groupe « Nous sommes ses prisonniers, il en fera à sa guise. Nous ne pouvons rien contre lui. Il se ri de notre magie et de nos coups… Il ne prend même pas la peine de les éviter. Nous sommes à sa merci. » Quelque chose n’allait pas en effet… Ce pressentiment n’était pas qu’une impression faussée par les récents évènements. Le vortex était un leurre, un faux destiné à achever le moral des troupes et à faire une démonstration de sa puissance. Il a fait de nous ses jouets, ses marionnettes, pensa le vieux nain. Il observait les troupes en présence. Fatigués, démotivés, blessés… Aucun ici ne formait l’embryon des troupes qu’il aurait fallu. Même si le courage n’avait pas manqué, pour abattre un Dieu, qui plus est dans son royaume, il fallait, pour n’avoir ne serais ce qu’une chance, les hommes nécessaires, et les bonnes conditions. Il ne disposait pas de tout cela, ici. Le vieux guerrier observa une fois de plus ceux qui l’entouraient. Non, vraiment pas. Et dans leur regard… Leur regard voulait tout dire. Dans ce regard, on lisait le découragement, le fatalisme, l’impression qu’il ne reste qu’à s’asseoir en attendant que l’ennemi vienne finir le travail. Le nain chenu avait déjà croisé ce regard. Mais où l’avait-il croisé… Sa mémoire lui faisait défaut, l’âge sûrement… Plongé dans ses pensées, le vieux guerrier sentit revenir peut à peu les sensations dans son corps. La sueur sous son armure, s’évaporant sous forme de buée chaude par son col, et la sueur froide, qui collait ses vêtements à leurs extrémités. Chaud, froid… Une source de chaleur, brûlante… dans ses mains. Tout à coup, la chaleur ne fut plus supportable, et le vieux guerrier lâcha ce qu’il tenait. En touchant le sol, le pommeau de la hache émit un bruit métallique. Quelques personnes se retournèrent pour voir, sans réel intérêt, et reprirent leur occupation, à savoir deviner ce que Hadès allait faire de ses prisonniers. Machinalement, le nain s’était penché pour reprendre l’arme par le pommeau. Pourquoi était elle encore si chaude ? Il avait pensé que c’était un effet secondaire de l’énergie magique environnante lors du rituel. Mais elle restait brûlante alors que celui-ci était fini et que l’énergie avait été absorbée par le maelström. Il avait alors arrêté son mouvement et regardé ses mains. Des mains de nain, de guerrier. Dures et pleines de cals, de coupures. Des mains rêches, usées par l’arme maniée. Des mains sans aucune marque de brûlure, et pourtant, il l’avait bien sentie cette brûlure. Le nain avait pris le temps de réfléchir quelques instants. Quand cette chaleur s’était elle manifestée ? A quel moment précis ? Ces souvenirs qui remontaient… Oui, la hache était devenue brûlante à ce moment là. C’était aussi le moment où la pression magique avait augmenté de manière colossale, mais devait on faire la relation directe ? Le vieux guerrier était perplexe. Lentement, il approcha sa main du pommeau de sa bonne vieille hache. Depuis combien de temps avait-il cette hache ? Et bien… depuis que son père lui avait donné sûrement, comme cela se passe pour tous les nains dignes de ce nom… Oui, sûrement. Et son père, à quoi ressemblait t-il ? Les souvenirs s’étaient effacés. Pas étonnant vu son grand âge… La mémoire fini toujours par faillir. Mais quel âge avait il au juste. Aucune idée… Les nains sont usuellement connus pour leur excellente mémoire, et voilà que la sienne lui faisait défaut depuis bien longtemps. Les images qu’il avait vues, de ce combat… d’où provenaient elles ? Il ne se rappelait plus… Quels étaient ces combats ? Un gouffre venait de s’ouvrir devant l’esprit du vieux nain, et celui-ci aurait été déstabilisé si encore une fois, la légendaire volonté des nains n’avait pas fait son œuvre. Implacablement, le vieux tendit sa main vers sa hache. Il était venu en enfer pour avoir des réponses à ses questions. Il n’allait pas se laisser arrêter par une peur sans fondement. Il posa finalement une main puis l’autre sur le manche maintenant glacé. Un instant surpris, il fut ensuite englouti lorsque les images affluèrent… Les images, les paroles, les serments, les combats,… Le vieux nain observait l’agitation autour de lui… Non, la solution n’était pas là, dans une vaine agitation. On ne vainc pas un Dieu par l’élaboration d’un plan bancal de dernière minute… Non, on ne vainc pas un Dieu, surtout pas dans son, royaume. Tous allaient connaître le sort qu’il leur préparait, à moins qu’une solution, qu’une meilleure offre lui soit faite. Le vieux nain connaissait la solution. Il n’était pas là par hasard, il le savait maintenant. Il avait eu les réponses à ses questions. Il savait quel était son nom. Qui il était, ce qu’il était, et quel était depuis si longtemps, son devoir. Il savait aussi que ce devoir prendrait bientôt fin, et sa vie avec. Une dernière chose restait cependant à accomplir. Cela ne lui plaisait point, mais plus de choix en cette heure. Oui, il était Grombryndal, l’ancêtre des batailles. La solution était alors toute simple. (Vala, fini pour cette partie… la suite ce soir… Ce truc n’a pas été approuvé par le joueur d’Hadès… ce fourbe m’a lâché avant et dort. Donc, il est possible que des modifs soient apportées. Attendez un instant avant de réagir ce que vous voulez… De toute façon, j’ai une grosse suite à poster ce soir. Pour les impatient, écrivez quelques chroniques… vous verrez, ce ne sera plus long ![]() |
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....?
Bizarre... Je sens une force au loin... Une force....magique dirait-on... Mais différente, je n'ai pas l'impression que c'est celle d'Hadès... D'où vient-elle? Enfin, quoiqu'il en soit, ça signifie que les choses bouge!!! Il faut que je me dépêche d'arriver sur les lieux si je veux assister à ça!!! Allez, Krady, encor un peu de courage... ....c'est la seule lumière qui peut éclairer nos chemins en ces lieux si sombres et si troubles...! * Courage * |
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(Bon... desolé les enfants... mais mon lit me fait les yeux doux, et apres la nuit bkanche hier, je me sens pas de recommencer... Je vous promet cette suite demain matin ![]() ![]() |
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bon je ne sait pas ce qui ce passe mais j aimerais savoir si on va sortire un jour d ici ![]() |
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... allez priez fort mes amis ...
je suis de tout coeur avec vous, puisse votre pieuse intention se matérialisé un jour ![]() [hrp/ moi Grombryndal j'aime ce speudo :d et c'est avec une agréable surprise que je découvre tes textes surprenants d'originalité, c'est frais c'est nouveaux c'est inventif, bravo. Ne soit pas modeste, tu peux allez loin, je te félicite et t'encourage d'autant plus ![]() |
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(HRP : dis, Grombryndal, tu nous oublie pas, hein ?) |
Par Google   |
Par   le 04/05/2004 à 15:06 |
(retour de week end... suite dèq que j'ai ecrit... allez... dans la soirée si rien ne m'en empeche ![]() |
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* Croise les doigts *
...pourvu que ça marche... Je le sens... ça va marcher... HRP/Le joueur de Krady croise les doigts aussi!!! ^^ |
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Une vie
Le vieux nain observait la morne plaine des Enfers. La Vallée des Morts, jonchée des corps des héros tombés au combat, inutilement. La bataille, si on peut appeler ce qui se produisait actuellement comme cela, s’était portée hors de vue pour un observateur de un mètre vingt. On devinait cependant tintements et grognements de l’autre coté d’une petite butte de terre poussiéreuse, cette terre dont semblaient faits tous les enfers. Il avait vu des guerriers désespérés se jeter sur Hadès. Se jeter sur un Dieu, en son royaume, mais où avaient ils la tête ? Il était pour ainsi dire invincible ici du moment qu’il n’était pas pris par surprise. Grombryndal aurait bien voulu, bien aimé pouvoir dire qu’il y avait encore un espoir de le vaincre. Mais leur nombre était insuffisant, et tous étaient épuisés tant physiquement que moralement. Non, si on voulait éviter des morts inutiles, des morts hasardeuses dans le royaume d’Hadès, mieux valait trouver une autre solution. Le vieux nain réfléchissait à la solution qu’il avait entrevue. Il fallait quelque chose à proposer à Hadès, quelque chose qui pu le faire renoncer à tous les morts qui lui étaient promis. Quelque chose qu’il désirait plus que ces prisonniers et ce qu’il comptait en faire. Le vieux guerrier tenait une possibilité, mais ne parvenait pas à se faire à cette idée. Les cris des blessés et les pas précipités au loin nuisaient à sa concentration. « Allons déjà voir comment les choses évoluent. Le panorama doit être saisissant de là haut. » Marmonna t-il alors qu’il s’engageait dans l’ascension de la butte d’un pas lourd. Durant l’ascension, il se préparait. Même s’il refusait de se rendre à l’évidence, il savait qu’il finirait par se rendre à cette décision. Il dégrafa sa vieille cape de laine grise, miteuse, et la laissa tomber au sol. Maintenant débarrassé de cette étoffe, l’équipement du vieux nain le rendait visible de loin. Il reflétait la moindre luminosité par éclats, suivant les reliefs de quelque dorure, et les pièces d’armure semblaient irradier elles mêmes une lueur diffuse. Son plastron de métal gris, massif, rehaussé d’or finement ouvragé, accompagnait parfaitement le casque imposant surmonté de cornes qu’il portait. Lorsque les mouvements du nain le permettaient, écartant une longue barbe blanche soigneusement entretenue et tressée, on pouvait apercevoir sur ce pectoral, les armes d’une ancienne noblesse naine. Une hache de combattant croisée d’une pioche de mineur, dont les moindres détails apparaissait en relief. Sous ce plastron, le vieux nain portait une chemise longue de mailles scintillantes qui dépassait pour venir couvrir ses courtes cuisses jusqu’aux genoux. Seuls dépassaient encore ses mollets, protégés de jambières de ce même métal, frappées d’armes identiques. Des bottes ferrées claquant sur le sol au rythme d’un pas métronomique complétaient, avec des gants de cuir souple aux mains, l’attirail du vieux guerrier. De son sac qu’il fouilla en continuant sa marche, il sorti une étoffe rouge sang. Il la plaça sur ses épaules et la laissa se déplier sous l’effet de son mouvement. L’étoffe se libéra et se révéla être une cape rouge sang, donc la majorité de la surface avait été brodée de fils d’or et d’argent, des runes de protection antiques. La cape elle-même rougeoyait d’une lumière intérieure. Grombryndal sorti une broche d’or de son sac pour la fixer autour de son cou. Le vieux nain achevait son ascension et arrivait maintenant au sommet de la butte. Ses yeux scrutaient le combat qui était mené en dessous. Les forces d’Olympia tentaient vainement de venir à bout de Hadès en l’encerclant, mais celui-ci brisait chaque fois la menace de quelques coups de sa terrifiante épée de ténèbres. Il se riait visiblement des coups au point de ne rien sembler faire pour les éviter. Il était tout puissant dans son royaume et comptait bien le faire savoir à ceux qui l’importunaient avant de leur infliger mille tourments. Le vieux guerrier chenu observait le combat depuis son promontoire, alors que son esprit se remémorait d’innombrables images de guerres anciennes auxquelles il avait participé. Sa mémoire lui était entièrement revenue maintenant. Tout ce qu’il pouvait espérer récupérer était là. Serrant ses mains sur le manche de sa hache, jusqu’au craquement sonore émis par le cuir de ses gants, il revit encore quelques images défiler. Une unité de guerrier nains en difficulté, au contact d’ennemis d’ombre, dans de profonds tunnels. Dans leurs yeux, la détermination, mais aussi la résignation. L’ennemi est plus nombreux, bien plus nombreux. Il faut malgré tout défendre la porte basse le temps que le tunnel puisse être condamné efficacement. Les ingénieurs y travaillent, mais l’ennemi menace. L’unité naine, armée de haches et de piques, recule malgré toute la volonté dont elle peut faire preuve. La marrée incessante de vermine vient s’abattre sur le mur de bouclier des défenseurs, mur qui menace de s’effondrer. Lentement, les rangs sont abattus. L’ennemi meurt en nombre, mais ses ressources semblent inépuisables. Les quelques rangs nains s’amenuisent. Derrière l’unité, la porte est fermée et barricadée en attendant. Ils veulent gagner du temps. Les espoirs de survivre sont vains. Puis retenti un cor. Et au centre de la mêlée, une immense hache commence sa danse de la mort. Elle fauche méthodiquement, à gauche puis à droite. Elle empile les cadavres sans s’arrêter, sans fléchir même. Le moral des troupes remonte, et même s’ils se savent condamnés, les nains encore présents mettent du cœur à l’ouvrage. Le combat semble continuer au ralenti, irréel. Puis une explosion, et de la poussière. Lorsque les ingénieurs ré ouvrirent les portes, ils ne trouvèrent que des victimes du combat, et aucun survivant. « Ils n’ont jamais réellement compris pourquoi aucun ennemi ni aucun nain n’avaient survécu. Tous étaient morts au combat, aucun survivant des deux cotés. » Pensa le vieux nain tout en souriant dans sa barbe. Un immense champ de bataille. Le centre de l’armée naine a été enfoncé, le vieux roi est mort, frappé et tué par le général adverse. La débâcle est toute proche. Malgré leur discipline légendaire, les nains menacent de rompre les rangs et de fuir. En face de l’armée naine, une armée de démons et de créatures maléfiques en tout genre. Grombryndal se trouve là, quelque part au sein d’une unité de combattants mercenaire, ses armes couvertes d’une cape grise. Un général tente de réorganiser quelques unités pour mener une contre offensive. Ordre est donné aux mercenaires de charger un important régiment de cavaliers. Evaluant la situation, le vieux guerrier se rend à l’évidence. Charger un tel ennemi, c’est l’éradication assurée du régiment. Ne pas le faire, c’est, d’après la position des troupes, l’armée naine toute entière qui se retrouvera traversée de charges meurtrières. A l’arrière du groupe, le capitaine mercenaire en discute déjà, prêt à reculer. Mais un nain s’est porté au devant des troupes et son cor sonne la charge. L’unité toute entière fait bloc et charge en direction de son destin. Les récits des sorciers du chaos parlent d’un fou à la barbe blanche et à la hache immense qui a fini la bataille sur une pile cadavres de cavaliers démoniaques, mais dont nul ne retrouvera le corps. Les archives naines et les diverses histoires rapportées par les mercenaires survivants parlent d’un régiment qui se sacrifia et que l’on perdit de vue lors de la retraite de l’armée, retraite qui fût rendue possible grâce à un tel sacrifice. Parmi les troupes naines survivantes, un nom était sur beaucoup de lèvres… Grombryndal. « Tant de morts, mais cela en valait la peine. » S’assura le nain chenu. Du haut des remparts la situation n’est pas brillante. L’ennemi est dix fois plus nombreux, le ravitaillement ne se fait plus. Les tunnels ont étés condamnés. Le seigneur de la citadelle veut tenter un dernier baroud d’honneur. Aller défier le commandant des armées ennemies, ou de la horde ennemie plutôt. Mais encore faut il pour cela pouvoir l’atteindre. Un groupe de volontaire se forme. Lorsque la charge est donnée, le groupe progresse tout d’abord rapidement, aidé de l’effet de surprise. Puis la défense s’organise, et la charge est ralentie. Un instant, aux cotés du seigneur de la citadelle, son porte-étendard personnel semble vaciller. Puis l’avancée reprends. Du haut des murs de la forteresse, on peut distinguer la fureur des combat sur les contours du carré, et surtout sur l’avant où se trouvent le seigneur et sa bannière. Les derniers témoignages parlent d’un groupe de quelques nains arrivant au camp ennemi. Puis plus de signe. Quelques heures plus tard, la cohésion de la horde de disperse et les troupes s’attaquent l’une l’autre. Lorsque elles sont totalement dispersées et les poches de résistance annihilées, les corps des héros nains sont ramassés, dont celui du seigneur. Le porte-bannière est retrouvé bien loin du camp ennemi, il est tombé plus tôt. Dans le camp, non loin du seigneur nain, on découvre les corps du maître de la horde proprement décapité ainsi que celui de son champion dont le tronc avait été tranché en deux, horizontalement. Les archives naines se permirent de notifier que le souverain de cette citadelle, bien que victorieux incontesté de ces duels, ne maniaient, à leur souvenir, que les armes contondantes. « Une telle horde manquait affreusement de discipline, et seul son maître la tenait. » Se rappela Grombryndal avant d’ajouter encore pour lui-même : « Et même lui manquait d’honneur. Incapable de se tenir à un duel. Quelle pitié. » Alors que ses mains serraient le manche de sa hache, de nombreuses autres images virent l’assaillir. Des images de liesse, des images de combats rudes, des images de victoire ou de défaite, des images d’ennemis fiers et arrogants, des images de corps meurtris, déchiquetés, broyés par les armes. Et des râles d’agonisants, et des pleurs de victimes, et des cris de combattants. Il revit sur les visages la détermination de compagnons d’armes inconnus, la peur dans les yeux qui lui faisaient face aussi. « La peur, était ce donc cela ? Cette brusque envie d’oublier ce que l’on voit et d’espérer que cela disparaisse ainsi ? » Se demandait-il. « La peur ? C’est pour les autres. Elle ne me fera pas reculer. » Lança t-il pour marquer sa décision. Oui, il se souvenait. Il était Grombryndal. L’ancêtre, le roc, l’éternel du champ de bataille. Il était l’un des champions de sa race. Nul ne l’avait jamais vu avant le combat, nul ne le retrouvait à la fin de celui-ci. Dissimulé aux yeux de tous avant la bataille, il oeuvrait lorsque besoin s’en faisait sentir et se retirait aussitôt les combats terminés. Il restait une légende, inaccessible, insaisissable. Il était Grombryndal. Nombre de ses ennemis juraient l’avoir abattu. Mais jamais sa dépouille n’avait été exhibée, et toujours on l’avait retrouvé lors de combats où les siens se retrouvaient en difficulté. Cela faisait de nombreux siècles, les dieux seuls savent, qu’il errait sur cette terre d’Olympia, guerroyant pour le peuple nain, aidant ses armées lorsqu’elles faisaient face au péril. La mort l’avait pris de nombreuses fois, mais toujours il avait évité l’inéluctable, et toujours il revenait combattre. A sa vue, les armées naines en difficultés reprenaient courage. A la vue de sa hache, les ennemis de son peuple tremblaient. Son armure brillante était synonyme de cauchemar pour ceux qui menaçaient les nains. Il était Grombryndal, on le disait immortel, on le disait invincible. Toujours vainqueur, jamais vaincu, sa légende remontait presque aussi loin que la mémoire du peuple nain. Il était Grombryndal, et jamais il n’avait reculé devant le danger, devant la mort, devant l’ennemi. Il était Grombryndal, il était un nain, et il allait au combat, toujours. Il était Grombryndal, et il était là. Ces mots résonnaient dans sa tête. |
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Défi à un Dieu
Observant en dessous de lui, le vieux nain vit le carnage qu’opérait maintenant Hadès. Fly Punch gisait non loin du groupe des combattants sur le sol, sa tunique tachée du brun de sang séché au niveau de l’abdomen. Plus près d’Hadès, les corps de Splichsplach et de Saran étaient couchés sur le sol, sans vie. Voir l’elfe ainsi tordu dans une position grotesque ne fit même pas sourire le vieux guerrier. Au contraire, serrant les dents, il reporta son regard sur la forme sombre qu’était Hadès et pris une inspiration. Hadès, Seigneur de la vallée des morts, Maître des rives du Styx, cesses donc tes enfantillages et viens donc relever le défi que je te lance. Hadès, Dieu des enfers, je te défie, ici même, dans ton royaume, en l’échange de la vie des prisonniers. Renvoie les sains et saufs sur la terre d’Olympia, je serais à ta disposition pour un duel à mort. Hadès, Souverain des âmes damnées, accepte mon défi car tu pourrais y gagner bien plus qu’à torturer ces habitants d’Olympia sans raison valable. Hadès, viens me combattre où te sens tu incapable de te mesurer à la volonté d’un nain ? Viendra tu me combattre, ou reculeras tu devant ma hache ? Grombryndal stoppa sa tirade et observa l’effet produit. Il n’était pas très fier des mots choisis, mais le temps lui manquait, et d’ailleurs, il était trop tard aussi pour regretter quoi que ce soit, et même de regretter, il n’avait pas le temps. De loin, il vit le visage ténébreux de Hadès se tourner dans sa direction. Un frémissement lui dressa les poils sur l’échine. Le Dieu accompagna ce frémissement d’un sourire. Jetant un œil à ceux qui lui faisaient face, il dégaina son épée de ténèbres d’une main leste et embrocha, comme une réponse. Devant les yeux de ses compagnons et de lui-même, la lame sombre traversa le corps de Sarko pour ressortir de l’autre coté du poumon, couverte de sang, et accompagnée d’un gargouillis. Hadès libéra la lame et tourna à nouveau la tête vers le vieux nain. Cette fois, son regard était plus sombre et son sourire plus méprisant. D’une voix sépulcrale il s’adressa alors au vieux guerrier nain. « Pour qui te prends tu misérable mortel ? Je suis Hadès, Dieu des enfers. Tu m’appartiens de toute façon. Que crois tu pouvoir m’offrir. Je n’ai rien à gagner à accepter ton offre. Quoi que tu puisses me donner, je pourrais te le prendre par la force. Tu es sur mon territoire, tu es en mon pouvoir, qui crois tu être pour ainsi me dicter tes ordres ? » La voix était calme et posée, mais la menace mortelle qui en émanait restait des plus tangible, presque palpable. Grombryndal observa un instant le corps de Sarko qui s’effondrait lentement, et la lame ténébreuse qui le traversait de pars en pars avec une grimace. Il laissa le temps aux paroles de Hadès de bien imprégner ses pensées. Puis il su qu’il était temps. Il ne restait qu’une unique solution même si elle n’était guère plaisante. Alors le vieux nain s’adressa ainsi à Hadès, d’une voix forte et claire, et se redressant fièrement face à lui, du haut de sa petite colline, révélant à la vue de tous les armes dont son armure était frappée. « Je suis Grombryndal, l’ancêtre des batailles. Depuis d’innombrables siècles je combats, et de nombreuses fois j’ai trouvé la mort, mais toujours, j’ai échappé à ton attention et à tes gardes. Je suis un héros immortel de la race naine. Je suis capable de te faire plier. Je suis capable de te vaincre. Je suis Grombryndal. » A ces mots, les yeux du Dieu des Enfers s’étaient étrécis. Il observait maintenant avec attention le nain perché en haut de sa butte. « Et qu’aurais-je à gagner dans ce défi. Je ne viens que d’apprendre qu’il était inutile puisque ton âme m’échapperait. » Le vieux nain pris sa respiration et se lança. « En l’échange de la libération de vos prisonniers, Seigneurs Hadès, je m’engage, sur mon honneur de nain, à combattre en duel à mort contre vous. En cas de victoire, je gagnerai ma liberté. Si vous gagnez, c’est mon âme immortelle que vous emporterez. Je passerai alors le grand fleuve et irai rejoindre votre royaume définitivement. Alors que Grombryndal prononçait ces paroles, le sourire de Hadès s’était élargit, et il fixait maintenant le nain avec intérêt. « Je vois… Je pense que nous allons pouvoir nous arranger… » Se désintéressant tout à coup des combattants qui lui faisaient face, Hadès se dirigeait vers le haut de la butte à grands pas, occupé par un Grombryndal, prêt à livrer son dernier combat. |
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Allez Grombyyyyyyyyyyyyyyyyy!!! |
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Mastok continuait de suivre le petit écureuil qui semblait savoir où se trouvaient son maitre. Plus Mastok avançait dans l'obscurité plus des bruits se faisait entendre...
Il attrapa l'écureuil et le posa sur son épaule et se dirigea vers les bruits de combats. très vite il aperçut tous ces compagnons combattant Hades. Il hâta alors le pas et courut dans la mélée même si il devrait en mourir. Le Gardien Sacré se rendit compte que certains n'étaient plus la depuis qu'il était passé dans le vortex. Certains avaient du prendre le vortex pensa t'il ou peut etre avait-il péri de la main d'Hadés. Mastok avait la rage contre ce dieu qui se foutait d'eux d'eux et qui leur faisait perdre leur temps en Enfer. C'est alors que LE NAIN apparu en haut d'une butte et provoqua Hades à un défi. Mastok fut un peu surpris que le nain fasse cela... cependant... il y avait quelque chose de changer chez ce nain, il n'était pas comme pendant le rituel, il dégageait quelque chose... quelque chose de puissant... Comment un si petit être pouvait dégagé une telle puissance, Mastok été un peu surpris de cela et encore plus surpris de voir la réaction d'Hadès. Le dieu accepta la proposition du nain et avant même que les combattants ne disent quoi que ce soit Hadès et le nain avait disparu... Le Gardien Sacré comprit alors que ce nain n'était pas n'importe lequel mais surement la réincarnation même d'un grand héros de son peuple. le géant leva alors la tête, regarda au loin et murmura ces quelques paroles: Bonne chance à toi et merci... HRP: Merci pour cette fantastique histoire, tu te prétend tap caz et ben alors j'aimerais en voir plus souvent des comme toi. Bonne chance pour la suite... |
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Après des jours de marche Bernic était enfin arrivé auprès de ses compagons. La veille de son arrivée il avait entendu des cris et le fracas des armes. Il avait hâté le pas mais était arrivé trop tard. Maintenant les visages reflétaient un immense soulagement et aussi un vif étonnement.
On lui raconta ce qui s'était passé, d'abord incrédule, il ne cru pas qu'Hades ai pû disparaître comme ça et les laisser sortir des ténèbres. Un nain ? Qui était donc ce nain ? Bernic se souvenait du nom de Grombryndal mais il était trop jeune pour l'avoir déjà vu. Alors il était là... parmis nous et nous n'avons pas remarqué... Puis regardant vers l'est il aperçut une lumière vive, s'approchant, il vit un tourbillon d'énergie et plusieurs personnes qui se bousculaient pour y pénétrer. Il murmura pour lui même : "Merci Grombryndal de nous faire sortir de ce cauchemar. Bonne chance" Et il s'avança à grand pas vers le vortex. |
Par Grom pas log  le 01/01/1970 à 01:00 |
(Parce qu'il faut que je cloture la vie de mon perso apres son duel contre Hadès quand même... up donc, et fin je l'espere ce soir ![]() |
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Terrible!!!
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