HRP : c’est avec près de cinq mois de retard qu’arrive notre chronique de l’Outland…(et oui, le même coin qu’a visité Nanabozo, mais on y est arrivé les premiers !!)

HRP2 : Paurtnawak ayant demandé 2 PO par citation de ses propos (pour se payer un fer à friser) j’ai décidé de ne pas le faire parler, mais seulement de vous indiquer quand il ouvrait la bouche (de toutes manières, pour ce qu’il raconte…)

Une fois n’est pas coutume, je vais m’essayer au style de quelqu’un. Un grand merci donc à Tokakeke, ma source d’inspiration, ma lumière, ma… hum… commençons…/HRP




/ Intervenants : Nanabozo, Hagen, Paurt et Mortimus /

Odyssée de l’Outland, * dernier jour * Position 100/100

« On dirait qu’on a finalement réussi… »

Après des jours de marche dans cette contrée où les arbres sont plus grands, l’air plus pur et les blondes plus… blondes, nous atteignions notre but : l’un des quatre coins du Monde. Nous avions décidé de relever ce défi, pour l’exploit et la fierté d’appartenir à l’élite… d’être citoyen de l’Outland !

Nous avions réalisé le rêve du vieil Elfe.

Tout avait commencé dans une auberge. (ça vous étonne ? c’est très à la mode… et bien pratique)
Nos trois compagnons, réunis autour d’un feu de camp, se remémoraient le début de leur Odyssée…

« - Vous vous rappelez ? C’était un jour de pluie. Les vents étaient forts et faisaient claquer les volets de bois. On se dirigeait vers Larda, c’est ça ?
Paurt répond
- ON A PAS FAIT GRAND CHOSE POURTANT…
- Bref… dans cette auberge on attendait que les éléments se clament un peu quand il est entré.
Paurt répond, encore…
- RAHAN YMILES !! »

Les trois Sigdilites se levèrent comme un seul homme (enfin, non, comme un géant, ah non il y a Paurt, comme un nain ? non plus… pff laissez tomber.) Toujours est-il qu’ils se lèvent sous la Lune qui ricochait gaiement de nuage en nuage, sous un ciel tirant au vert et trinquèrent en l’honneur du vieil Elfe.

« - C’est vrai que c’est un exploit qui n’aurait pu être fait sans lui.
- QUEL GENIE ! HEIN COUSIN ?
Paurt fait une remarque sarcastique
- Mais... dis-moi Paurt, ta barbe semble plus douce et mieux taillée…
Paurt sort sa dague pour regarder son reflet et se lisse la barbe d’un air approbateur.
- RAHAN AVAIT RAISON, IL Y A UNE FORTE MAGIE ICI.
- Dommage que Morti ne soit plus là… (hé oui, on l’a perdu, si vous le trouvez ramenez-le-nous à Sigdil, merci… au fait il est tatoué dans l’oreille, c’est écrit « 524 »)

Après avoir bu leurs dernières gouttes d’alcool, qui leur semblait bien meilleur, c’est avec un grand regret qu’ils se plongèrent dans le sommeil. En effet, dès demain, ils repartiraient vers la « civilisation » et le ciel redeviendrait gris et leur alcool plus commun.

Tout aurait pu être calme et sans accroc (mais il n’y aurait pas eu de chronique…)

A leur réveil, ils étaient dans un tout autre endroit.


Ils s’éveillèrent dans une salle sombre d’où ne pulsait que la lumière mourante d’une lanterne. A peine surpris par ce changement de décors, Paurt serra fort son marteau contre lui et referma les yeux. Les deux géants connurent réveil plus mouvementé…

Une longue vie en commun vous fait prendre quelques habitudes. S’étirer en même temps le matin en poussant des grognements de satisfaction est l’une de celle qu’ont adoptée nos amis géants. Par malchance (mais en était-ce vraiment ?) ils ébranlèrent une lourde étagère dont l’intégralité (54 volumes et autant de culture au kilo…) leur tomba sur la tête.

Après la douleur, vient la surprise…

Tëtram se mit debout et ouvrit les petits volets qui couinaient au gré d’un vent doux et sec. Hagen et Paurt se pressèrent à ses cotés pour admirer le panorama. Devant eux se trouvait une ville avec des femmes en tubes lumineux et un étrange monument carré à la base qui se terminait en pointe… Sur de gros carrés, on voyait passé des hommes qui parlaient un langage proche du leur, mais moins raffiné.

- Euuuuuuh, c’est où qu’on est ? L’Outland c’est chouette, mais ça change rudement vite…
- EN PLUS IL Y A PLEIN DE CHARRETTE NAINE AVEC DU METAL PARTOUT…

Là encore réponse de Paurt, qui croyait avoir trouvé une explication rationnelle, mais comme chacun le sait : Paurt a faux.

Ils décidèrent de quitter la petite salle ornée d’un poster énigmatique et flou où l’on pouvait lire : « la trousse est sous terre » mais on y perd à la traduction…
Ils dévalèrent les marches de la chambre et se retrouvèrent à l’air libre. Accroché au bâtiment qu’ils venaient de quitter, un large panneau clignotant indiquait : « Hôtel ».

A la recherche de repères, ils se rendirent compte que 10h approchait et la soif avec. Avec leur sens de l’orientation innée, ils trouvèrent une « auberge » dont le patron ne sembla pas choqué outre-mesure de voir un Nain armé d’un lourd marteau et deux géants habillés de peaux et affublés d’arcs. Ils commandèrent à boire et réfléchir à un plan d’action.

C’est alors que l’arrivée d’un petit garçon vint tout faire basculer. L’air renfrogné et aigri, il s’installa au bar. Les trois Outlandais, dont le plan se limitait pour l’instant à commander jusqu’à ce qu’une idée arrive, décidèrent d’engager la conversation avec cet homme au fort accent.

- BONJOUR !
- Comment va voisin ?
- Tiens, des moldus… Que voulez-vous misérables créatures qui ne connaîtront jamais les plaisirs du Quiditsch, du vol sur balai ni de la préparation de mortelles potions ?

L’interlocuteur était brun, « Anglais » et amer… Le genre pas plaisant du tout

- (Y dit quoi ?)
- (CHAIS PAS… CONTINUE.)
- Je me présente : Tetram, géant du feu et des baffes-dans-ta-gueule, nouvellement citoyen de l’Outland et voici mon cousin Hagen Daas et notre Paurt-faix
- Oui… et ?
- Hummmm, je vois… On voulait juste se montrer sympa et discuter un peu et v’là le remerciement !
- Attendez ! Vous avez dit « Outland » ? Vous pouvez peut-être m’aider alors… Je me suis fait engager comme détective privé et c’est ma première mission. Mais je n’arrive à rien alors il faut que vous m’aidiez. Au fait je m’appelle Harry Porter.
- Bin non, en fait on veut pas, nous, on veut rentrer c’est tout.
- Justement mon employeur est un puissant mage qui pourrait vous aider !
- (Bah c’est le meilleur plan qu’on ait…) C’est quoi le boulot ?
- (Mince, ces ignorants ne me demandent même pas d’autographe…) Et bien il suffit de retrouver les six rennes de son père.
- LES ANIMAUX ?
- … quoi d’autre ?
- D’ACCOOOOORD ! ON Y VA COUSIN !
- Hein ? Euh, d’accord, des indications tout de même ?
- Non, j’en n’ai trouvé aucun, donc vous ne devriez pas réussir, mais sait-on jamais ! Je peux seulement vous dire que le fils de Monsieur Sandrie est mon employeur et qu’il m’a engagé pour retrouver les rennes de son père. Rennes qui se font enfuis pendant qu’il se faisait lire l’avenir dans les mains…
- DE LA CHIROMANCIE ! C’EST UN SIGNE !

C’est ainsi que trois êtres perdus, hors de leur temps et de leur où partirent à la recherche de six animaux pour demander à être renvoyer chez eux…

Question de Paurt… assez intéressante ma foi.
- Mais qu’est-ce que j’en sais moi ? Ca doit ressembler à un petit minotaure…

Bravooooooo

Exccellennt !!! La suite !!!!

HRP : Comme ces avares n'ont pas voulu payer, je suis obligé de compléter... /HRP

HRP2 : C'est pas ce soir que je vais pouvoir acheter mon fer à friser /HRP2

HRP3 : Débrouillez vous pour savoir où s'insèrent mes répliques, c'est dans l'ordre... /HRP3

***

- Ouais on avait un truc important à faire... J'me souviens plus quoi...

***

- Ouais le vieil Elfe là... Euh... Comment il s'appelle déjà?

***

- Ouais, ben on se les gèle ici... P'tet qu'on aurait mieux fait de pas venir... Quoi? Qu'est-ce que j'ai sous le menton Tetram?

***

- Si, c'est très simple... Mon grand père me racontait des histoires de ce genre là quand j'étais petit et...

Hagen et Tetram, en coeur
- Paurt?
/me d'une petite voix
- Vi?
- La ferme!!!!!

/me marmonne dans sa belle barbe douce et lisse...


***

- Euh... Dites les deux cousins? Sans vouloir vous vexer, ce qui vous arrive assez aisement mais ce doit être le mal de l'altitude, vous savez à quoi ça ressemble cet animal là... L'Arène? C'est un truc plutôt rond et dodu nan?

lol effectivement c'est plus clair quand la chronique est complete... rahlala paurt... quel radin... quel nain ^^

bon allé la suite ^^

Hrp :
Je n aime vraiment pas, mais alors là, vraiment pas.
Et ceci pour plusieurs raisons.


D abord, je n aime pas car je me demande si je n ai pas loupé certaines choses, par exemple un jeux de mot ou 2.

Le pire, c est l histoire de la trousse, qui me fait douter :

il me semble qu on devrait lire « la trousse est sous verre, elfes », je ne réussis pas à trouver le « sous terre » :'(
Depuis, je cherche :
Je creuse avec une pelle pour voir si c est bien « sous terre » : celà m a permi de trouver le cerceuil d un ancien roi d Olympia, une mine d or ainsi que les fondations d une cité oubliée... mais pas de trousse...
donc j ai refermé mon trou, déçus de ne pas trouver quelque chose d interessant )




Ensuite, je trouve vraiment honteux de faire quelque chose d aussi agréable et sympa à lire, car celà m a obligé à le lire en entier et donc à me coucher plus tard.

A cause de Tetram, j aurai des cernes demain matin ! Et je ne serais sans doute pas le seul
A mort, donc !

Respect,messires...
C'est au moins aussi tordu que ce que je vous avais infligé il y a quelques temps...

Au fait, la suite arrive, ca s'appelle:

"Chronique d'un Taulard évadé redevenu taulard par la force des choses et qui n'a vraiment pas eu le choix alors il raconte son aventure pour que cela serve de lecon..."


C'est, bien sûr, un titre provisoire...

HRP/moi j'ai compris "la trousse est sous terre"... j'ai gagné quelque chose? FHRP

HRP/
Heuuuuuu...Tu peut expliquer ?
Parceque je dois avouer que je nage là...

/ HRP : Hum, il m'a vaguement semblé reconnaître un certain style dans cette chro. mais je ne vois pas...
Sans rire, d'abord je suis très honoré et heureux de voir que ma façon de rédiger mes chro. vous a assez plus pour que vous la réutilisiez, ensuite félicitation car j'adore l'histoire. :P Tout à fait dans le ton je doit dire, c'est génial. ^^ ^^ ^^
Bref, on attend la suite... ^^ /

"La trousse est sous terre", c'est pas bien compliqué.

Je va vous aidez pardieu, mais je va pas vous donner la réponse.

Je cite "un poster énigmatique et flou où l’on pouvait lire : « la trousse est sous terre » mais on y perd à la traduction…"

On y perd à la traduction.... donc au depart c'est pas du français (à vous de trouver la langue).

Cette phrase est citée à multiples reprises dans une série TV...

Enfin un poster énigmatique... énigmatique comme la série...

Allez à vous trouver maintenant.

Bonne chance "balle doum-doum"

Youhou!!!!!!!Je viens de lire le post du dessus, "Je vous ai compris....!!!!!

Punaise, pas facile la référence...Ou alors, c'est moi....

Grosse remise en question....

J'adore la série en plus!!!!mais c'est vrai que c'était un peu capillo-tracté,non?

Attend un peu la suite, les jeux de mots iront chercher loin aussi

Manath le regard un peu enfariné, les cernes profondes, semble avoir été plongé dans un autre monde suite a la lecture de ces lignes ...
Le nain semble resortir de ce dernier monde ...

Waaouuuhhhh, ben dis donc ! c'est que ca déménage les nainsrones tout ca ! puis y'a du imaginatorium dans tout ca ...

pioufff bravo les gars sympatique encore

HRP : je vois que ça a plu alors je continue

HRP2 : Paurt ayant gagné au Casino (lisez, vous comprendrez), il ne demande plus d’argent pour que je le cite. (n’hésitez pas à le vanner à propos de sa barbe frisée…)

HRP3 : je sais que certain jeu de mot sont tordis, mais n'oubliez pas que c'est l'OUTLAND !!

HRP4 : grand jeu concours (où il n'y à rien a gagné...) : envoyez vos propositions sur les cachettes des rennes (ma bal : 516) si ça me plaît, je changerais la chronique...


/ Intervenants : Nanabozo, Hagen, Paurt, Morti, Rahan Ymiles, Toka, Chiro et tous ceux qui veulent …/

Odyssée de l’Outland, * dernier jour +1 * Position ?/ ? (une ville de 100.700 habitants du Nevada)


Quittant Harry Porter, nos amis se dirigent vers le bar pour régler leur note (par la magie de l’Outland, nos amis avaient quelques dollars en poche.)

Le barman, et propriétaire des lieux, a les cheveux gris, les pommettes légèrement prononcées et un ensemble très chic (pour un humain, j’entends.) Il a donc des chaussures noires, une cravate noire, un costard noir et des lunettes noires…

- « Tenez mon brave, pour les boissons… plus un petit pourboire pour nous avoir donner l’idée de ces petits-cartons-carrés-qui-évitent-que-la-mousse-tache-la-table…
- Mon ami, nous appelons cela « sous-bock ».
- Ce serait marrant un bar qui s’appellerait « Sous-bock » nân ? »

Les deux géants regardèrent le nain avec un air chagriné, lui tapotant doucement l’épaule, l’air de dire « Il est gentil… débile, mais gentil. »

- « A LA MISSION MAINTENANT !
- Oui, il faut qu’on parte. Merci. Monsieur..?
- K.
Les deux géants sourirent…
- J’ai pas compris. Pourquoi vous rigolez ?
- Laisse tomber, c’est une blague pour les grands…
- HE HE HE…
- Ca te défrise de pas comprendre hein ? »

Et avant que Paurt ne sorte son marteau, les géants étaient déjà sortis car ils savaient l’effet que cela faisait d’avoir un pied deux fois plus gros que l’autre…

- « Bon, je propose qu’on commence par la Chiromancienne, elle pourra nous dire où est le fils de M. Sandrie.
- OU A QUOI RESSEBLE UN RENNE…
- (Ou les numéros gagnants d’une loterie…) »

Quelques minutes, bleus et fractures plus tard, les géants étaient contents d’eux. Ils apprenaient vite.
« Bon, pour être sur on va encore faire l’expérience, mais cette fois c’est toi qui y va Paurt. »
Et avant que le moindre signe de protestation ne soit émis par le nain, il fut lancé au travers de la route… Un bruit de tôle froissée et de crissements de pneus se firent entendre.
- AH AH, J’AVAIS RAISON ! QUAND LE BONHOMME EST ROUGE, IL FAUT ATTENDRE QUE LES CHARRETTES NAINES S’ARRETENT !
- Ah ouais… Tiens voilà tes 2 dollars. Merci Paurt !
- Gnuhmpf grOuPhfmp… (ndlr : « j’ai maaaaaal, j’aurais ta peau… »)

Après deux heures de recherches intensives et de réflexion (ne rigolez pas), les trois compagnons trouvèrent l’allée sombre où exerçait la chiromancienne… L’endroit ne semblait pas à sa place ici, avec ses rats et ses ordures se déversant sur un sol collant et noirâtre. Une odeur de vinasse et de viande en décomposition emplissait l’air ; les affiches qui indiquaient le stand de la magicienne paraissaient avoir été posées longtemps avant la construction de la ville. Elles tiraient au jaune et la pluie les avait délavées, masquant un visage qui semblait sourire…
Avançant en 1-1-1, Paurt devant et Hagen fermant la marche, ils se sentaient aspirés par les ténèbres. Les bruits de la ville se mourraient et bientôt seuls les ricanements des rongeurs et le bruit des vers festoyant dans les sacs poubelles se feraient entendre.
Après un coude sur la droite, une porte écaillée se montra à eux. Ils l’aperçurent entre deux immeubles sans fenêtre, hauts et dégoulinant d’une pluie huileuse. L’un des carreaux était brisé et la poignée maintenue par du ruban adhésif. Paurt la tourna délicatement…
L’odeur d’encens s’engouffra par l’ouverture. Faiblement illuminée par quelques bougeoirs - datant sûrement de l’époque où Lardanium était encore un village – une petite salle les accueilla. Elle pouvait difficilement les contenir tous les trois tant le chaos y régnait. Des livres poussiéreux se disputaient la place avec des bocaux au contenu que notre cerveau refusait d’interpréter…

Adossée au mur se trouvait une figure encapuchonnée…

Restant muette à leur salut, la silhouette les invita à s’asseoir.
Avant qu’ils ne formulent quoique ce soit, elle leur demanda de tendre la main gauche. Sa voix légèrement rauque émoustilla un peu Hagen…


(le prochain épisode paraitra jeudi...)

franchement excellent la chronique ^^

Je tenais juste à préciser un truc : les charettes métalliques ne sont pas de conception Naine... Jamais vu un truc pareil sauf dans les histoire pour jeune Nain que me racontait mon grand-père... Ou alors on m'a menti depuis que je suis tout petit et cela ne saurait être!

N'empêche, elles ont beau ne pas être Naines, elles font mal...

Et n'empêche aussi que les deux cousins ils m'ont toujours pas expliqué la blague avec le Quai... Je comprend pas... Doit y avoir une hisoire de bateau, mais au milieu d'une ville, je reste perplexe...

*manath viens de dévorer le nouvel épisode, cet auteur de talent n'avait il pas fait d'autres textes auparavant sur la tribune d'olympia ? je veux voir :d*

manath cours achetez le prochain numéro :d

/ HRP : Génial, vivement demain. :P ^^ /

Paurt : Et n'empêche aussi que les deux cousins ils m'ont toujours pas expliqué la blague avec le Quai...

Tetram :
« Tenez mon brave, pour les boissons… plus un petit pourboire pour nous avoir donner l’idée de ces petits-cartons-carrés-qui-évitent-que-la-mousse-tache-la-table…
- Mon ami, nous appelons cela « sous-bock ».
- Ce serait marrant un bar qui s’appellerait « Sous-bock » nân ? »

Les deux géants regardèrent le nain avec un air chagriné, lui tapotant doucement l’épaule, l’air de dire « Il est gentil… débile, mais gentil. »

Les deux géants sourirent…
- J’ai pas compris. Pourquoi vous rigolez ?
- Laisse tomber, c’est une blague pour les grands…
- HE HE HE…
- Ca te défrise de pas comprendre hein ? »

Rahan :
à ton avis Paurt, pour des géants qui tiennent une chope et qui cherchent quelque chose de petit (que nous appelerons sous-bock par commoditer) où poser leur chope afin d'éviter de tacher la table, à quoi peut ressembler un nain?

(si le nain a une tête plate/applatie par un coup de massue, c est mieux : celà évite que la chope se renverse)

Gnagnagnagnagna...

Nan mais dites donc? Môsieur Rahan se permet des blagues sur les Nains? Môsieur Rahan se permet des blagues sur ma personne?

Je serais donc inébranlable, serein comme un roc millénaire... Je ne serais jamais le sous-bock de Tetram ou de Hagen!!!!!!!!!

Et puis quoi encore? pourquoi pas en paillasson aussi, ou en gant de toilette, ou en pantoufle, ou en chauseeeeette? Hein? Les Nains n'auront jamais la tête plate, juste pour faire chier les Géants, na!

/me fait mine de partir en gromelant, comme d'habitude, mais se retourne soudainement

N'empêche qu'au moment où se passe l'histoire, j'avais toujours pas compris l'histoire avec K le tenancier... Mais après (dans la suite en encore maintenant, car j'aurais pu tout oublier) j'ai compris, si si j'vous jure... C'est pas si compliqué... Mais il m'aura fallu du temps...

/ HRP : désolé si l’attente est longue, mais je ménage le suspens et je retravaille certains passages pour que vous preniez toujours autant de plaisir à lire.

HRP2 : je ne sais pas comment fait Toka pour mettre autant de point « hrp » au début de ses chroniques… Je commence à être en manque d’idée. Ah, si j’ai trouvé un truc à dire : merci à ceux qui m’ont envoyé leurs propositions sur la localisation des rennes, ils sont… 1! Merci donc à toi, tu te reconnaîtras (des fois, je me surpasse…). Et vous aurez vos réponses dans les prochains épisodes...

HRP3 : bon j’arrête là, sinon Orphée le Despote va frapper /
Édité par Orphée : je ne modère pas les HRP de Toka car (1) c'est en rapport avec sa chronique et (2) c'est du favoritisme

/ Intervenants : Nanabozo, Hagen, Paurt, Rahan Ymiles, Zzhaaa, Toka, Chiro et tous ceux qui veulent.

A la recherche des Rennes perdus * Jour : 1 * Position : vous verrez…/




Nous étions donc dans cette petite boutique de l’horreur - super kitsch- avec de vieux annuaires transformés en livres de sapience et de mystique par notre imagination…

«Montrez-moi vos mains »,dit la figure encapuchonnée.

Nous nous exécutons ; le ton ne prête pas à discussion. De sa main droite, la Chiromancienne attrape celle de Paurt.

« - MMmmmm, je vois, je vois mais c’est flou et vos lignes sont complexes. Vous allez accomplir de grandes choses. La chance vous sourira et vous participerez à une Plo-plo partie…
- Et c’est quoi une Plo-plo partie ??
- Je vous laisse deviner. Ho ho hooo, c’est drôle non ?
- Tetram ça doit être ta mère, elle est aussi drôle que toi.
- Bon, ensuite je vois que vous serez Sénateur, que vous deviendrez Roi des Elfes avant de devenir Lutin, et… ah, oui, je lis que… mais ! VOS LIGNES DE MAINS BOUGENT !
- C’est des poils, allez rendez-moi ma main vous racontez n’importe quoi…
( là, le Paurt voit s’envoler ses rêves de richesse…)

- S’cusez mais en fait on voulait savoir où trouver Alec Sandrie…
- ET A QUOI RESSEMBLE UN RENNE !
- Mmmmmmmmmm, je vois. Je vais donc sortir ma boule de Québécoise. /cherchez pas, c’est une private joke pour Sigdil J/

Une fois debout, les bougies dégoulinantes de cire accrochées au mur illuminèrent le visage de la magicienne. A la surprise des trois voyageurs, le visage semblait jeune… et le maquillage posé à la hache. Elle avait du se blesser car elle portait un bandage autour de la main gauche… Fouillant dans une belle boîte, elle en tira l’article rond. Un cendrier plein de vieux mégots fit office de promontoire et elle posa dessus la boule - inanimée pour l’instant.

Elle se racla la gorge d’une manière assez virile mais cela ne semblait pas déranger Hagen (qui aime les femmes qui ont du caractère). Après quelques passes au-dessus de la table, une lueur rosée pulsa.

Une unique fois.

Grommelant, elle retroussa ses manches et les Sigdilittes restèrent bouches bées… Non pas parce qu’une image claire avait remplacé la teinte rose de la boule, mais parce que la vieille portait une chaussette sur la main gauche !

Ce n’était pas un bandage mais une chaussette ! Pour la première fois depuis qu’ils étaient entrés, la peur les gagna. Quel genre de folle porterait une chaussette blanche avec des boutons en guise d’yeux ?

« Regardez ! Voici un renne et ça ce sont les endroits ou se trouvent les trois premiers qui se sont échappés… »

Casino, allée sordide, pharmacie… tout se mêle et s’emmêle, se fond et se forme.

Les vapeurs roses ne sont plus que traînées.
La boule redevient terne et silencieuse.
La partie sérieuse s’achève ici… à J ß

- Voilà, comme dirait Moby Dick : cétacé ! Arrête imbécile ! Tu as presque réussi !
Humm, pardon, je voulais dire, « c’est fini »…
- Ouuuuui, si vous le dîtes… Au fait c’est quoi votre nom, Madame ?
- Zzha… vous regarde pas za, zeune homme… Mais c’est pas vrai ! Et c’est moi la chaussette…
- OUI ON DEMANDE PAS CA A UNE DAME…
- Ouais bon, mais nous on en cherche six de rennes, pas trois…
- Peut-être mais ma… euh… boule « Lalique© » ne sait compter que jusqu’à trois alors c’est comme ça !
- Logique…

(les trois en même temps)
- Bah merci bien , on va y aller maintenant on a du boulot en perspective…
- Et mes sous ?


Voici la réponse qu’elle reçue…

Tëtram - Géant des pommes de pin a violemment frappé la Vieille Peau
[ Attaque : 34 / Défense : 6 => Dégâts : beaucoup ]
Tëtram - Géant des pommes de pin a tué la Vieille Peau en lui marchant dessus…
[ Attaque : 36 / Défense : 2 => Dégâts : encore plus => Mort ]



Sortant de la boutique de la Chiromancienne, ils se retrouvèrent dans un long couloir blanc. Encore abasourdis par les derniers évènements, ils ne remarquèrent pas tout de suite que ça n‘allait pas.

Quand leurs esprits leur revinrent, il était déjà trop tard… Tin-tin-tiiiiiiinnnn

- Mince, va falloir qu’on se sépare...
- Diviser pour mieux régner, quel astucieux plan… Bon je prends celle-là !
- ON VA PAS Y ARRIVER SI ON SE SEPARE…
- Pas le temps pour les sentiments ! On se fait deux rennes chacun, comme ça on sera plus vite rentré. Tu t’en sens capable Tetram ? Deux petites bêtes poilues à ramener à Harry ?
- T’as raison, vaut mieux pas que tu restes pas à portée…

Franchissant une porte…
- Hé hé, « rédemption » Tetram, n’oublie pas, t’es un mec sympa maintenant…
- Grrrrr.

Paurt pris donc une porte au hasard, faisant confiance à sa bonne étoile et se demandant si on avait déjà vu un Nain à la tête des Elfes… Perturbé la ridicule image d’une petite chose barbue sur un trône de pissenlits et de lierre, il en vint à la conclusion suivante : le jour où il sera Sénateur des Elfes, il sera Lutin… Qu’elle affreuse prophétie !

Il ouvrit la porte et la referma.
La pièce qu’il découvrit était petite mais lumineuse. Aucune porte devant lui.

Phase analytique.
Mmm, pas de serrure donc pas de crochetage. Pas la place pour vérifier s’il y avait des pièges (ses épaules touchaient les murs). Petite passe magique… pas d’or à proximité, ça s’annonce mal. En face, une boite blanche d’où semble s’écouler de l’eau. Cette même eau coule jusqu’à une sorte de fontaine.
(Sûrement une invention de Lutin, même un nain devrait se baisser pour profiter de l’eau…)
La taille du conduit élimine la possibilité de fuite par là.
Les cloisons maintenant. Assez souple, un bon coup de marteau pourrait les abattre, mais pas la place… Y a des jours où on regrette d’avoir échanger sa dague contre un peigne à barbe…


Phase de réflexion.
(chronique interactive : pour plus de réalisme comptez jusqu’à 28… merci)

Phase d’action.Paurt décida après avoir mûrement réfléchit au problème logistique de passer à l’action (voir paragraphe précédent).
Il se retourna. Faisant face à une porte, il l’ouvrit. Et ce retrouva en face de Paurt avec la porte dans le dos. Il ferma la porte et constata que l’autre Paurt la refermait aussi en lui tournant le dos (à Paurt pas à la porte) et s’avança vers le miroir qui lui donnait déjà la migraine…

Apparemment il y avait pleins de petite fontaine dans de toute petite salle avec ce même carrelage vert pomme et ces lumières en tube… Heureusement qu’une porte attira son regard. Plus grande, elle indiquait une possible sortie vers un monde rempli de richesse et d’aventures inouïes…

Un autre couloir. Mais pas un blanc.

Un épais tapis rouge fendait le couloir de part en part et de petits lustres jetaient une lumière chaude. Des sons parvenaient au loin, se répercutant sur les cloisons riches en motifs et enluminures.
Paurt se retourna pour mémoriser la porte de la pièce et commencer à faire le plan de ce donj.. de cet endroit (un vieux réflexe nain).
Il lit « W.C. »…

« Wiésu Christ ? C’est peut-être un temple alors… »

Et il s’aventura sur sa gauche (comme le disait Papa-Paurt « A gauche pour les Nains adroits ! »), foulant de ses bottes le sol moelleux, il déboucha sur…

(réponse lundi…)

Dites : vous trouvez pas qu'on pourrait en faire une pièce de théatre? Ca s'apellerait Paurt superstar... Nan?

/me s'en va en grommelant, comme d'habitude...

…une salle de jeux !

Un nain reconnaît de l’argent quand il en voit et tous ces petits jetons de couleurs en étaient, ça il en était sûr !

La salle de casino était largement illuminée par de grands lustres étincelants. Les tables étaient toutes plus chatoyantes les unes que les autres avec leurs joueurs en costume et leurs femmes d’un soir aux bijoux de reine. Légèrement enfumée par des cigares gros comme des manches de hache, la salle était parcourue sans cesse par d’innombrables serveurs et serveuses qui distribuaient jetons et verres d’alcools raffinés aux clients.

Paurt s’avança, la bave aux lèvres, de l’une des tables au tapis vert…

Le jeu était simple : une bille tourne et vous devez deviner sur quelle lettre de l’alphabet elle va finir sa course. Paurt prend patience et apprend un regardant les autres jouer…
Comprenant qu’il fallait des jetons pour en gagner d’autres, il en chipa à un serveur (coup dans les rotules, atémi, dwarf souplex).

Méditant sur une façon imparable de gagner beaucoup et vte, il repensa à sa journée…
D’abord un hôtel, puis un bar, puis une allée sordide pour finir dans l’échoppe d’une vieille encore plus bizarre… Non vraiment ce n’était pas une journée comme il en avait tant connues. Le bar, tiens ! Et cette blague qui lui avait échappée…
« Pff, avec un barman qui s’appelle K., je vois pas ce qui est drôle… Salut, moi c’est P., chuis forgeron ! Et puis c’est ridicule de dire : je vais au bar à K. … »

Se levant, arborant les grands yeux dilatés de celui à qui la Vérité est apparue, Paurt dit à haute voix :
« K. ! C’est le bar à K., j ‘ai enfin compris ! »

A ce moment là, la bille finie sa course sur la lettre « K »… quelle coup de chance !
Etant le seul à avoir parier sur cette modeste lettre, Paurt empocha le pactole. Il était tellement content d’avoir compris la blague qu’il n’arrêtait pas de danser en répétant « Baraka ! Baraka ! Bar à K. ! »

L’Outland et sa magie étant ce qu’ils sont, le nain remporta le record du plus grand nombre de victoires consécutives sur une seule mise. Ce qui fini par attirer, 45 min et quelques millions plus tard, l’intérêt du big boss des lieux…

Des Men in Black encerclent le nain qui est trop occupé à compter ses jetons pour les remarquer…

- Pardon monsieur, le Directeur souhaiterait rencontrer l’excellent joueur que vous êtes. (là c’est un gorille de 200 kilos dans un costard noir avec oreillette et tout et tout..)
- Moi ? Cool, attendez, je ramasse mes trucs de couleurs et je les échange contre de l’or et…
- Nous nous en occupons. Monsieur le Directeur vous attend dans son bureau.
- Hé hé après la fortune, la gloire hein ?
- Si vous le dîtes. (son sourire carnassier aurait dû alerter Paurt mais l’euphorie avait amoindri son sens du danger)

Alors comme on le devine aisément, le « bureau » du Directeur est assez difficile d’accès puisqu’il faut passer par des ruelles sombres et désertes. Et bien entendu, pour éviter tout problème, les visiteurs sont durement fouillés et dépouillés de leur armes avant d’être sauvagement tabasser.

Jusque là, Paurt comprenait. Il avait mal mais comprenait…

Par contre, il voyait mal pourquoi on le traitait de tricheur… Après tout il ne faisait que danser autour de la table et n’avait rien compris aux règles. Mais tant qu’il gagnait, il chantait à tue-tête…

Après avoir rencontré le bras droit du Directeur, les souvenirs de Paurt se firent plus flous. Il se rappelle avoir demandé s’il pouvait reprendre ses jetons et avoir discuté avec le petit Tony, triple champion de Street Fighting ( spécialité Hardcore ).
Bref, c’est plutôt mal en point que Paurt quittait le Casino (Adieux, Ô Fortune…).

Il aurait pû souffrir encore une bonne partie de la journée s’il n’avait pas rencontré un médecin par le plus grand des hasards… Celui-ci lui fit boire une décoction miracle alors que le nain gisait lamentablement dans une benne à ordures.
Après quelques minutes, Paurt réussi à articuler son nom et à remercier la première personne gentille et normale qu’il avait rencontrée à… Casino-land.

Enfin, « normal », c’était vite dit.

Le médecin, Chopper de son petit nom, portait un drôle de trucs sur la tête… c’était comme si on lui avait posé des bois de… renne ?.

La chance ne l’avait pas quitté finalement.

Faisant mine de prendre quelque chose dans son sac pour le remercier, Paurtnawak lui balança tout ce qu’il contenait… ( pigeons voyageurs, fer à friser, enclume et marteau, provisions, un poster de Az, 10 mètres de cordes, un EP de Black Stripe , 3 L de Morti-mousse, un mégaphone, une patère, une bourse, une patte de lapin…) Ce fut long et douloureux mais au final, Chopper était encore en One Piece, ligoté et mis dans le sac.
« Désolé mon gars, mais une mission reste une mission… »

Rennes manquants : 5

Content de lui, Paurt se dirigea vers le bar où il pensait retrouver ses chaperons géants…

Même pas vrai! J'ai pas eu mal!

/me retourna s'asseoir dans son fauteil roulant, option béquilles de compétition et bras dans le platre, grâce à cet outil merveilleux qu'est le déambulateur... en gromelant, comme d'habitude...