Par Orphée le Thesprôtien - Prince des Olympiens le 01/01/1970 à 01:00 HRP: Cette chronique fait suite au retour des dragons
Traag commençait à prier.
La porte du temple claqua en se fermant, toutes les bougies furent soufflées en même temps.
Quelques instants passèrent. Je ne distinguais ce que marmonnait Traag, ne destinant sa prière qu'aux seuls dieux. La poigne d'Airik était ferme, décidée.
Soudainement, tout s'effaça. Le noir se fit autour de moi, tournoyant, m'enivrant. Je perdis pied avec la réalité, j'étais seul, en...équilibre ? suspension ? Je ne saurais le dire. Je n'avais plus de repère.
Comme...Cette sensation...
Cette sensation que j'ai ressentie quand les démons de Drach m'ont massacré. Le vide, le néant, le non-être...Et pourtant une présence impérieuse, puissante, s'impose à moi. D'une puissance encore plus importante que cette dernière fois, un Enfer, quand cette présence maligne avait détourné mon moi.
Ma «vue» se trouble, si l'on peut considérer que l'obscurité peut être trouble, les mouvements s'arrêtent, une silhouette se dessine.
Ma silhouette. Pas de doute possible, mon armure, mon épée, ma démarche, tout me désigne.
Sauf mon regard, froid, dur et impitoyable. Je me vois tuer, massacrer. Par le fil de mon épée passent des dizaines d'innocents, de toutes races, de tous âges. Quiconque me croise a subi mon courroux...
Mon courroux ? Non, même pas. À me voir, on ne peut pas dire que j'éprouvais quelque colère. Si j'avais éprouvé un sentiment, c'eût été de l'indifférence. Je me complaisais à être couvert du sang de mes ennemis, de mon sang alors que tous se ruaient sur moi pour me lapider.
Partout où je passais, en Lardanium, en Zagnadar ou ailleurs, je n'étais que violence, haine et meurtres.
Je ne craignais pas la mort... Je vivais à travers elle...
Quel monstre étais-je ?
Les ténèbres se dissipaient, laissant place à la pénombre. La fraîcheur du temple...
Depuis combien de temps n'ai-je pas éprouvé cette simple sensation ?
À côté de moi, Airik m'observait, le regard plein d'interrogations. Traag, mon ami était devant moi, et soudain s'effondra, ses jambes s'affaisant sous lui.
D'un réflexe, je le rattrapai. Son visage se tourna vers moi, j'entrevis son regard...
Ce regard...
Edit par traag : Corrections
Édité par Orphée : ouais j'avais faim alors j'ai pas relu
Édité par Orphée : et en plus il restait encore des fautes
Edité par Rowen : j'ai corrigé les 8 dernières
Edité par Orphée : encore une !
Traag commençait à prier.
La porte du temple claqua en se fermant, toutes les bougies furent soufflées en même temps.
Quelques instants passèrent. Je ne distinguais ce que marmonnait Traag, ne destinant sa prière qu'aux seuls dieux. La poigne d'Airik était ferme, décidée.
Soudainement, tout s'effaça. Le noir se fit autour de moi, tournoyant, m'enivrant. Je perdis pied avec la réalité, j'étais seul, en...équilibre ? suspension ? Je ne saurais le dire. Je n'avais plus de repère.
Comme...Cette sensation...
Cette sensation que j'ai ressentie quand les démons de Drach m'ont massacré. Le vide, le néant, le non-être...Et pourtant une présence impérieuse, puissante, s'impose à moi. D'une puissance encore plus importante que cette dernière fois, un Enfer, quand cette présence maligne avait détourné mon moi.
Ma «vue» se trouble, si l'on peut considérer que l'obscurité peut être trouble, les mouvements s'arrêtent, une silhouette se dessine.
Ma silhouette. Pas de doute possible, mon armure, mon épée, ma démarche, tout me désigne.
Sauf mon regard, froid, dur et impitoyable. Je me vois tuer, massacrer. Par le fil de mon épée passent des dizaines d'innocents, de toutes races, de tous âges. Quiconque me croise a subi mon courroux...
Mon courroux ? Non, même pas. À me voir, on ne peut pas dire que j'éprouvais quelque colère. Si j'avais éprouvé un sentiment, c'eût été de l'indifférence. Je me complaisais à être couvert du sang de mes ennemis, de mon sang alors que tous se ruaient sur moi pour me lapider.
Partout où je passais, en Lardanium, en Zagnadar ou ailleurs, je n'étais que violence, haine et meurtres.
Je ne craignais pas la mort... Je vivais à travers elle...
Quel monstre étais-je ?
Les ténèbres se dissipaient, laissant place à la pénombre. La fraîcheur du temple...
Depuis combien de temps n'ai-je pas éprouvé cette simple sensation ?
À côté de moi, Airik m'observait, le regard plein d'interrogations. Traag, mon ami était devant moi, et soudain s'effondra, ses jambes s'affaisant sous lui.
D'un réflexe, je le rattrapai. Son visage se tourna vers moi, j'entrevis son regard...
Ce regard...
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Édité par Orphée : ouais j'avais faim alors j'ai pas relu
Édité par Orphée : et en plus il restait encore des fautes
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Edité par Orphée : encore une !
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En tout cas je suis heureux de te voir de retour ! 
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