Par Orphée le Thesprôtien - Prince des Olympiens le 05/05/2004 à 10:54 Le soleil brillait, les hautes tours de Lardanium striaient l'azur, leurs flèches métalliques éclatantes. J'étais avec Traag, encore frêle de l'épreuve qui s'était déroulée au temple des âmes. Déjà, nos chemins devaient s'écarter, il devait rejoindre les Sages d'Athéna au pied des murs de notre cité.
Quant à moi, je redécouvrais avec fraîcheur la splendeur de Lardanium en parcourant ses rues pavés, errant au hasard parmis ses habitants. Leurs réactions variaient, certains baissaient le regard, certains me toisaient avec mépris, de rares venaient me souhaiter la bienvenue...
Je rejoignis la colline verdoyante où j'aimais tant m'allonger, humant l'herbe face au doux paysage émeraude de...
Haem, la Loth' n'est plus là. Il faudra mettre à jour le guide touristique de Lardanium.
Sur cette pensée morose, je repris mon chemin à travers la blanche cité. Mes pas m'emmenèrent devant une forge d'où émanaient les tintements du métal. Je portai la main à mon fourreau et en sortis un lame noire ornée d'entrelacs qui me rappelèrent de bien sombres souvenirs. Tout sur cette arme évoquaient les Enfers, évoquaient cette sombre histoire dont je sortais à peine...
Rangeant l'arme, j'entrai d'un pas décidé dans l'échoppe, hélant le forgeron.
«'Jour Julian, j'ai besoin d'un nouvelle lame. Celle-ci a fait couler trop de sang.
- Quel genre ?
- Oh, ben un truc gros, voyant, le genre de truc qui fait réfléchir à deux fois avant de me chercher noises.
Julian, sortant une épée à large lame
- Comme ceci ?
- Tu n'as pas plus long ?
Julian pars dans l'arrière boutique, et en revient un espadon sur l'épaule
- J'ai ceci, c'est un peu passé de mode, maintenant le fleuret est plus apprécié.
- C'est pas pour parader devant les nobliaux ni pour préparer des sandwich que j'ai besoin d'une lame. Tu n'as pas plus grand ET plus large ?
Julian, plissant le front
- Euh si...Attends voir...J'ai bien un truc, un vieux reste de mon vieux père, laissé à l'abandon...Un grand déclave, ces machins qu'on utilisait avant de développer l'escrime.
- Parfait ! Restaure donc moi ça, je t'en serait reconnaissant.»
Une semaine plus tard, je sortis de cette même forge avec sur l'épaule un bout de métal plus long que je ne suis grand, plus large que ma main. Le pommeau, enroulé de cuir et assez long pour assurer un prise sans faille de mes deux mains, étaient entouré de deux branches de métal qui prenaient la forme d'une lyre.
Afin de ne pas oublier qui je suis.
Armé de mon déclave, je passai les hautes portes de Lardanium, arborant un large sourire alors que je maintenait d'un main ferme le pommeau près de mon épaule. L'acier de la lame brillait d'un éclat bleuté, la marque d'un acier plié et martelé de nombreuse fois, renforcé par la magie. Et ceci des dizaines de fois, afin d'assurer un tranchant parfait. Négligeant la lame de deux mètres, on pourrait se raser de près avec un tel acier.
J'allais à la rencontre de mes confrères sénateurs qui parcouraient les terres de Lardanium. Je croisais beaucoup de monde, connu ou inconnu de moi. Je rejoignis Seth Dragmetz et Sarko qui portaient les meurtrissures de sorts. À la tombé de la nuit, l'Elfe imprudent s'était hardiment approché de notre territoire pour continuer son harcèlement.
Il ne fallut que peu de temps pour que Raziel et moi ne tabassions l'impudent. Bizarre de toujours combattre à ses côtés alors que tant de chose ont changé...
Je réfléchissais à tout ça alors que je patrouillait à la frontière de notre domaine, errant seul au hasard de mes pas, songeur. J'adressai un timide coucou de ma main gantelée de métal à Haeldra, ma vieille amie. La voir me faisait revenir de vieux souvenir, d'avant...
D'avant mon marché avec Hadès, aussi pénible soit-il de l'admettre...
Je m'assoupis alors que je ressassais ces vieux souvenirs, ce jours où Airik et Parium étaient à mes côtés...Dans ma poche, un vieux papier vint à mes doigts. Cette vieille habitude de traîner en armure de plates me fait vite oublier tous ces trucs qui traînassent au fond de mes poches. Je dépliai le papier froissé et le lus.
Élections pour la république Olympienne !
Je souhaite faire partie des dirigeants du peuple Olympien et de Lardanium afin de redonner sa grandeur à notre peuple.
Nous sommes les élus d'Olympia, et nous devons et reconnus comme tels.
Les Hommes Sauvages sont faibles et volatils, leur forêt à nos portes est une insulte. Ils se jouent de nous sans cesse, ils doivent être exterminés jusqu'au dernier.
Les Elfes sont arrogants et geignard, je suis las de devoir chercher quelque individu acceptable chez eux. Ils jalousent la splendeur de notre capitale, ils devront apprendre à jalouser la vie qui était la leur quand ils contempleront leur chair pourrir alors que leur âme le quittera.
Dire que j'ai été élu avec un tel monceau d'igno...
Je n'eut pas le temps de terminer ma pensée. La douleur fut soudaine, aussi soudaine que le déluge de feu et de foudre qui s'abattit sur moi. Agonissant, ma dernière vision fut celle d'Arya et d'Hældra, mon amie, riant alors qu'elles marchaient vers ma carcasse fumante...
Finalement, ce programme est très sensé...
Quant à moi, je redécouvrais avec fraîcheur la splendeur de Lardanium en parcourant ses rues pavés, errant au hasard parmis ses habitants. Leurs réactions variaient, certains baissaient le regard, certains me toisaient avec mépris, de rares venaient me souhaiter la bienvenue...
Je rejoignis la colline verdoyante où j'aimais tant m'allonger, humant l'herbe face au doux paysage émeraude de...
Haem, la Loth' n'est plus là. Il faudra mettre à jour le guide touristique de Lardanium.
Sur cette pensée morose, je repris mon chemin à travers la blanche cité. Mes pas m'emmenèrent devant une forge d'où émanaient les tintements du métal. Je portai la main à mon fourreau et en sortis un lame noire ornée d'entrelacs qui me rappelèrent de bien sombres souvenirs. Tout sur cette arme évoquaient les Enfers, évoquaient cette sombre histoire dont je sortais à peine...
Rangeant l'arme, j'entrai d'un pas décidé dans l'échoppe, hélant le forgeron.
«'Jour Julian, j'ai besoin d'un nouvelle lame. Celle-ci a fait couler trop de sang.
- Quel genre ?
- Oh, ben un truc gros, voyant, le genre de truc qui fait réfléchir à deux fois avant de me chercher noises.
Julian, sortant une épée à large lame
- Comme ceci ?
- Tu n'as pas plus long ?
Julian pars dans l'arrière boutique, et en revient un espadon sur l'épaule
- J'ai ceci, c'est un peu passé de mode, maintenant le fleuret est plus apprécié.
- C'est pas pour parader devant les nobliaux ni pour préparer des sandwich que j'ai besoin d'une lame. Tu n'as pas plus grand ET plus large ?
Julian, plissant le front
- Euh si...Attends voir...J'ai bien un truc, un vieux reste de mon vieux père, laissé à l'abandon...Un grand déclave, ces machins qu'on utilisait avant de développer l'escrime.
- Parfait ! Restaure donc moi ça, je t'en serait reconnaissant.»
Une semaine plus tard, je sortis de cette même forge avec sur l'épaule un bout de métal plus long que je ne suis grand, plus large que ma main. Le pommeau, enroulé de cuir et assez long pour assurer un prise sans faille de mes deux mains, étaient entouré de deux branches de métal qui prenaient la forme d'une lyre.
Afin de ne pas oublier qui je suis.
Armé de mon déclave, je passai les hautes portes de Lardanium, arborant un large sourire alors que je maintenait d'un main ferme le pommeau près de mon épaule. L'acier de la lame brillait d'un éclat bleuté, la marque d'un acier plié et martelé de nombreuse fois, renforcé par la magie. Et ceci des dizaines de fois, afin d'assurer un tranchant parfait. Négligeant la lame de deux mètres, on pourrait se raser de près avec un tel acier.
J'allais à la rencontre de mes confrères sénateurs qui parcouraient les terres de Lardanium. Je croisais beaucoup de monde, connu ou inconnu de moi. Je rejoignis Seth Dragmetz et Sarko qui portaient les meurtrissures de sorts. À la tombé de la nuit, l'Elfe imprudent s'était hardiment approché de notre territoire pour continuer son harcèlement.
Il ne fallut que peu de temps pour que Raziel et moi ne tabassions l'impudent. Bizarre de toujours combattre à ses côtés alors que tant de chose ont changé...
Je réfléchissais à tout ça alors que je patrouillait à la frontière de notre domaine, errant seul au hasard de mes pas, songeur. J'adressai un timide coucou de ma main gantelée de métal à Haeldra, ma vieille amie. La voir me faisait revenir de vieux souvenir, d'avant...
D'avant mon marché avec Hadès, aussi pénible soit-il de l'admettre...
Je m'assoupis alors que je ressassais ces vieux souvenirs, ce jours où Airik et Parium étaient à mes côtés...Dans ma poche, un vieux papier vint à mes doigts. Cette vieille habitude de traîner en armure de plates me fait vite oublier tous ces trucs qui traînassent au fond de mes poches. Je dépliai le papier froissé et le lus.
Élections pour la république Olympienne !
Je souhaite faire partie des dirigeants du peuple Olympien et de Lardanium afin de redonner sa grandeur à notre peuple.
Nous sommes les élus d'Olympia, et nous devons et reconnus comme tels.
Les Hommes Sauvages sont faibles et volatils, leur forêt à nos portes est une insulte. Ils se jouent de nous sans cesse, ils doivent être exterminés jusqu'au dernier.
Les Elfes sont arrogants et geignard, je suis las de devoir chercher quelque individu acceptable chez eux. Ils jalousent la splendeur de notre capitale, ils devront apprendre à jalouser la vie qui était la leur quand ils contempleront leur chair pourrir alors que leur âme le quittera.
Dire que j'ai été élu avec un tel monceau d'igno...
Je n'eut pas le temps de terminer ma pensée. La douleur fut soudaine, aussi soudaine que le déluge de feu et de foudre qui s'abattit sur moi. Agonissant, ma dernière vision fut celle d'Arya et d'Hældra, mon amie, riant alors qu'elles marchaient vers ma carcasse fumante...
Finalement, ce programme est très sensé...
Par 
/HRP
Dommage seulement que tu ai zapé cette info............... /