Par Alcarin le 05/06/2004 à 22:50 Baruk Khazâd essuya sa hache dans l’herbe. Puis donna un coup de pied dans la tête de l’olympien, dont l’âme s’envolait déjà vers le royaume d’Hadès. Un mort de plus, qu’il était facile de retirer la vie. Il commençait à sentir l’énergie remonter son bras, tandis que son arme lui transmettait un part de la puissance du mort.
Qu’ils étaient faibles, il regrettait maintenant d’avoir abattu le dernier dragon qui avait croisé sa route, c’était il y a si longtemps, c’était les seules créatures assez puissantes pour lui faire face, et il n’en avait plus vu depuis des centaines d’années.
Il pénétra avec un grognement dans la ville olympienne, peut être qu’on lui enverrait quelqu’un de puissant, un Dieu qui sait. Les gardes sur les tours s’agitaient et sonnèrent l’alarme, mais aucun d’eux ne descendit pour l’affronter, il chargèrent plutôt une de leur baliste, attendant le moment propice pour tirer.
« Qui est donc assez fort pour me vaincre ! Qu’il vienne ! »
Une vois faible mais ferme lui répondit dans son dos.
« Moi, tu vas être à nouveau soulagé de la lassitude de la puissance, nain. »
Passablement énervé, le nain se retourna avec un grognement. Une frêle silhouette, mais de haute stature lui faisait face, grise et terne, presque un fantôme sans vie. Mais il reconnut sans peine l’homme qui lui faisait face.
« - Comment as-tu pu ! Tu vas mourir à nouveau ! Tu es à moi !
- Regarde-toi le nain, tu n’arrives même plus à soulever ta hache. »
Baruk se jeta en avant levant sa hache au dessus de sa tête, mais tituba après quelques pas et son arme retomba sur le sol avec un bruit mat.
« Regarde-toi ! »
L’air devint flou devant lui, et l’ombre humaine fut remplacée par sa propre image, mais sa barbe était à nouveau blanche, sa peau fripé et ses muscles semblait avoir fondu.
« - C’est impossible ! Tu ne peux pas te libérer ! Tu es mort !
- Pourquoi m’avais-tu choisi ?
- Tu étais le plus puissant magicien de cette terre » cracha le nain. « Mais tu ne peux me vaincre, personne ne peut briser ces runes !
- Un seul homme non, mais si on lui fournit l’énergie de centaines d’autres créatures…Tu comprends…Ta force était ton seul point faible, au fur et à mesure que tu devenais plus puissant, grâce à la hache, j’avais de plus en plus de pouvoir, et aujourd’hui, j’en ai assez. Va-t-en, tu n’es plus que l’ombre de toi-même, c’est un meilleur sort que de n’être plus rien qu’une arme pour son ennemi.
- Je me vengerai, petit homme ! Tu me reverras un jour, sois-en sûr ! Ta tête roulera à mes pieds, Alcarin ! Même si je dois passer cent fois, mille fois plus de temps que tu as mis à te libérer, je me vengerai, Alcarin !
Le nain s’éloigna le plus vite qu’il put sous le regard impassible de l’homme qui se laissa tomber à terre avec un long soupir, le corps tremblant, semblant reprendre vie peu à peu.
Qu’ils étaient faibles, il regrettait maintenant d’avoir abattu le dernier dragon qui avait croisé sa route, c’était il y a si longtemps, c’était les seules créatures assez puissantes pour lui faire face, et il n’en avait plus vu depuis des centaines d’années.
Il pénétra avec un grognement dans la ville olympienne, peut être qu’on lui enverrait quelqu’un de puissant, un Dieu qui sait. Les gardes sur les tours s’agitaient et sonnèrent l’alarme, mais aucun d’eux ne descendit pour l’affronter, il chargèrent plutôt une de leur baliste, attendant le moment propice pour tirer.
« Qui est donc assez fort pour me vaincre ! Qu’il vienne ! »
Une vois faible mais ferme lui répondit dans son dos.
« Moi, tu vas être à nouveau soulagé de la lassitude de la puissance, nain. »
Passablement énervé, le nain se retourna avec un grognement. Une frêle silhouette, mais de haute stature lui faisait face, grise et terne, presque un fantôme sans vie. Mais il reconnut sans peine l’homme qui lui faisait face.
« - Comment as-tu pu ! Tu vas mourir à nouveau ! Tu es à moi !
- Regarde-toi le nain, tu n’arrives même plus à soulever ta hache. »
Baruk se jeta en avant levant sa hache au dessus de sa tête, mais tituba après quelques pas et son arme retomba sur le sol avec un bruit mat.
« Regarde-toi ! »
L’air devint flou devant lui, et l’ombre humaine fut remplacée par sa propre image, mais sa barbe était à nouveau blanche, sa peau fripé et ses muscles semblait avoir fondu.
« - C’est impossible ! Tu ne peux pas te libérer ! Tu es mort !
- Pourquoi m’avais-tu choisi ?
- Tu étais le plus puissant magicien de cette terre » cracha le nain. « Mais tu ne peux me vaincre, personne ne peut briser ces runes !
- Un seul homme non, mais si on lui fournit l’énergie de centaines d’autres créatures…Tu comprends…Ta force était ton seul point faible, au fur et à mesure que tu devenais plus puissant, grâce à la hache, j’avais de plus en plus de pouvoir, et aujourd’hui, j’en ai assez. Va-t-en, tu n’es plus que l’ombre de toi-même, c’est un meilleur sort que de n’être plus rien qu’une arme pour son ennemi.
- Je me vengerai, petit homme ! Tu me reverras un jour, sois-en sûr ! Ta tête roulera à mes pieds, Alcarin ! Même si je dois passer cent fois, mille fois plus de temps que tu as mis à te libérer, je me vengerai, Alcarin !
Le nain s’éloigna le plus vite qu’il put sous le regard impassible de l’homme qui se laissa tomber à terre avec un long soupir, le corps tremblant, semblant reprendre vie peu à peu.
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Par KardanAmath, l'Anarchitecte le 05/10/2004 à 00:57