Legends of Olympia : L'Ode Mythologique - Rêve de cendres
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Rêve de cendres
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Dernière réponse le 14/05/2004 à 10:47


Ce soir dans le camps établi à la limite ouest du domaine de Lardanium avait un arrière goût de déjà vu...Airik et Parium à mes côtés, les sorts destructeurs de d'Alcarin venant me torturer...

Tout n'est que recommencement. Passé, futur, vie, mort...

Sur ces pensées moroses, je m'étendis, profitant d'un brise printanière pour essayer de penser à autre chose que cette guerre incessante. Même en ces temps de paix, les escarmouches avec notre voisin le Peuple Sauvage étaient choses courantes. Parium me rapportait que Berserker était proche, laissant derrière lui une traînée de cadavres portant les marques de sa hache et les meurtrissures dues à ses alliés.

J'avais décidé de rebrousser chemin pour retourner à Lardanium. Partout où j'allais, j'étais la cible de mages tapis dans la nature. La vue de la plaine verdoyante portant les tours de la Cité Blanche me réconfortait, comme toujours. J'étais ici chez moi.

Le sommeil fut prompt à m'emporter, Morphée a toujour été clément avec moi. Pourtant, cette nuit là fut troublée.

Je voyais mon vieil ami Tokakeke courir, l'air soucieux, sa guitare avec lui. Je ne reconnaissais pas les environs. Une lueur au loin brillait dans la pénombre, dans l'obscurité parsemé d'étoiles. Une lueur orangée, dansante...

Le feu

Ma vue s'éleva, transformant l'Homme Sauvage en un point insignifiant, puis avança vers les flammes virevoltantes. Je ne saurais dire si c'était sous ma volonté, ou une impulsion extérieure.

La distance était plus grande que je ne l'avais pensé. Les flammes étaient plus grandes que je ne l'avais pensé. Une ville nourrissait cet incendie, le bois de ses arbres craquait dans la la chaleur, le crépitement était assourdissant, les flammèches volaient, propageait le feu destructeur. Je ne reconnaissais pas ce lieu, je ne m'étais pas rendu dans cette ville auparavant, et n'aurait sûrement pas l'occasion de visiter cette cité qui paraît si belle, si différente de Lardanium.

J'observait d'en haut, sans même me demander comment j'étais là. La conscience dans les rêves n'est elle-même qu'un rêve induit par l'inconscient, qui nous fait penser ce qu'il faut pour comprendre le rêve. Et mon inconscient me faisait réfléchir, observer les constructions en train d'être réduites à néants avec leurs habitants, les magnifiques jardins n'étant déjà que cendres, le reste le devenant...Cette réflexion amena le souvenir d'un vieil ami, à la limite de ma vision, me racontant ses voyages...

Et je reconnus Qatar telle qu'il me l'avait décrite, là, devant moi, en train de connaître sa dernière heure.