Legends of Olympia : L'Ode Mythologique - Chro d'Ellernill Plaieceleste
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Chro d'Ellernill Plaieceleste
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Dernière réponse le 21/06/2004 à 15:13

elfe Par Ellernill  le 01/01/1970 à 01:00

Sous le seul regard de la lune, Ellernill quittait Sigdil pour errer ailleurs, il n'était guère bon pour lui de rester à la même place, certaines personnes le recherchaient. Il longeait un cours d'eau afin de trouver une barque pour le traverser.
Une barque...
Son premier berceau. Orphelin abandonné en pleine mer pour une raison qu'il ignorait, l'elfe avit passé sa première nuit à la merci de la mer, attaché à la frêle embarcation. Il fut recueuilli au sein d'une communauté elfe qui l'avait repéché miraculeusement, comme si le destin avait voulu lui laisser une chance . Mais ce premier jour de vie lui avait laissé une totale aversion contre l'élément liquide.

En outre ses parents - du moins le supposait-il - lui avait laissé un souvenir. Une cicatrice. Une trace énorme lui recouvrait le dos, une marque ayant la forme d'une épée avec un "X" sur la lame. Un jour un grand mage elfe du nom de Téclis lui avait dit qu'il s'agissait là d'une marque magique, dégageant une puissante aura pour qui maniait les arts occultes. Toujours est-il que cette marque le faisait énormément souffrir en certains moment, et elle décida finalement du nom d'Ellernill: Plaie Céleste.

Sa jeunesse ayant vu le déclin de Krystania,la jeunesse d'Ellernill fut plutôt dure. Alors que le jeune elfe parcourait un jour un recoin de la forêt pour y vérifier qu'il était vierge de toute présence hostile, il fit une étrange découverte: 2 vieilles épées longues plantées dans un arbre millénaire, celui ci avait continué de pousser, insérant les lames dans son troncs. Seules les poignées en dépassées. Ellernill, voyant dans cette arbre qqun qui, comme lui, souffrait d'une plaie,fut pris de compassion envers cette force de la nature et se fit un devoir d'extraire ces vieilles armes. A peine les avait-il récupéré après une opération quasi-chirurgicale sur l'arbre qu'un humain lui tomba dessus. L'elfe fit instinctivement volte face, les épées fraichement dégainées de leur fourreau de bois aux poings, et les courbes que traçaient les lames dans ce mouvement vinrent couper l'une une main, l'autre la tête de l'assaillant du territoire elfe.
Ellernill restait dos à l'arbre, aussi figé que le cadavre qui s'étendait à ses pieds. Il avait pour la première ôter la vie. Une émotion étrange, qui déclencha en lui une vague de douleur, comme si la Plaie Céleste avait décidé de tuer à son tour. Par ses yeuxs noyés de larmes, Ellernill vit alors que les épées longues qu'il tenait toujours dans ses poings crispés par la douleur retrouvèrent leur éclat comme si on les avait nourri.Abasourdi et au bord de l'évanouissement, il se demanda "comment?...". Par le sang de sa victime? il ne croyait pas, il était persuadé que ces lames s'étaient nourries de sa souffrance, et tomba sans conscience.
La nuit était tombée lorsqu'Ellernill se réveilla. Le corps à ses cotés qui lui ne se réveillerait pas ainsi que les 2 épées longues attestaient de la réalité passée. Sous la lueur de la Lune, l'elfe considéra longtemps ses armes. Etait ce un hasard si la Plaie s'était manifesté alors qu'il les maniait? difficile à dire en vérité, le sentiment d'avoir tuer pouvait aussi bien en être l'origine, mais qqchose au fond de lui lui certifiait que ses lames étaient dangereuses...y compris pour son porteur.

C'est tout ce qui revint à l'esprit d'Ellernill tandis qu'il ramait pour traverser la rivière. Jetant un oeil dégouté à l'eau clapotant sous les coups de rame. Et la lune le regardait comme un mère en l'éclairant de sa blafarde lumière, lui et les gardes de deux longues épées à la ceinture...

(pas fini)



olymp Par Kargan Lessiac  le 01/01/1970 à 01:00

HRP
Pas fini ,mais j'm bien .



elfe Par Ellernill  le 01/01/1970 à 01:00

(HRP/tu as une petite place dans la suite, question de te rendre honneur)



olymp Par Raziel le Vampire  le 01/01/1970 à 01:00

hrp Elle est pas mal cette chronique /hrp



elfe Par Ellernill  le 01/01/1970 à 01:00

Lardanium semblait se noyer sous une pluie vomie par un ciel intarissable et grondant de colère. La Lune jetait entre deux nuages ses rayons blafards sur la ville plongée dans la nuit, quand ceux-ci se posèrent sur une silhouette poursuivi par une ombre...
La silhouette scintillait faiblement par le reflet de sa cotte de maille et les perles incrustée sur la garde de son épée alors que l'ombre ne laissait voir qu'une tunique au capuchon rabattu pour se protéger de la pluie battante. Un contraste étrange que l'astre continua de suivre du regard.
Cette contemplation lunaire fut interrompue par un éclair accompagné de son râle sourd...non...deux éclairs. Le premier s'était perdu dans la plaine environnante, le second dans le coeur de la proie de l'assassin. Alors que celle-ci roulait silencieusement par terre, la Lune vit un visage à présent aussi pâle que le sien. Elle chercha alors l'ombre...mais celle-ci avait disparu.

Car les assassins échappent au regard de la Lune meme...

Plus loin, Ellernill regardait le sang des lames de ses épées s'écouler, mélé à la pluie. Contrairement à ce qu'il avait pensé après son premier meurtre, sa Plaie ne se manifestait pas à chaque victime. Il soupira de soulagement, endurer une souffrance supérieure à celle qu'il infligeait à ses victimes était assez éprouvant pour se permettre d'être occasionnel. Rodin au seul service de son âme, il s'était fait assassin et s'excercait difficilement au maniement des 2 épées longues qu'il avait trouvé il y de cela maintenant 2 ans, et dont les secrets lui restaient inaccessible...
Cependant il en avait appris plus: alors qu'il livrait un dur combat face à un nain, que la bière et l'histoie avait monté contre l'elfe, les lames qu'il maniait dans une danse guerrière s'étaient teintées chacune d'une couleur, l'une était auréolée d'une aura blanche teinté de vert, l'autre noire. Une illusion? Non. Déjà car contrairement à son adversaire l'alcool ne lui avait pas altéré les sens; puis, ayant croisées ses épées pour stopper la chute vertigineuse de la hache qui semblait en vouloir à son cuir chevelu, le possesseur de cette dernière fut déconcerté un instant devant les épées lumineuses:

-"Par ma barbe, hips! v'là ses satanés elfes se attent avec des lumières maint'nant!"

Ellernill profita de ce haut trait d'esprit pour donner un coup de pied par dessus ses lames jusque dans le visage du nain,puis libérant sa lame gauche le blessa au bras d'un moulinet, tandis que le nain, emporté par le poids de sa hache qui glissait le long de la seconde épée tomba désiquilibré.
Au milieu du torrent d'injures du nain, l'elfe lui proposa de lui laisser la vie sauve, comme géné de cette victoire inhabituelle. Le flot d'injure cessa le temps d'un crachas au visage. La fierté et l'honneur des nains étaent sacrés. Ellernill comprit parfaitement et acheva le guerrier avant d'essuyer sa figure. Cela tombait bien, son honneur aussi était sacré...



elfe Par Ellernill  le 01/01/1970 à 01:00

Le cadavre barbu amena l'elfe à s'interroger sur la nature de sa personne. Le jeune elfe parti en voyage à la recherche d'une identité, et il avait trouvé celle-ci dans l'assassinat. Qu'il tue par défense, par fierté, pour l'argent ou pour la Haine, il le faisait en assassin, au bénéfice de l'obscurité, plus rarement du sommeil. La majorité des gens trouvent ce genre de personnage lâche, fourbe et abject.
Et pourtant.
Aucune souffrance inutile, aucune sauvagerie, un combat à 1 contre 1. Que le coup soit porté dans le sommeil ou dans le dos ne changeait rien. N'était-ce pas déjà une grande défaite pour un guerrier que l'on s'introduise dans son périmètre sans qui l'aperçoive?
C'est pour ses raisons que l'elfe à la Plaie avait décidé de réunir les assassins afin de les faire coopérer, et c'est bien par hasard qu'il rencontra l'elfe qui devait bientôt se tenir à sa droite chez les Risks Breaker.


Il était alors dans une ville dont sa mémoire avait oublié le nom, essuyant ses deux lames longues dans sa tunique qu'il avait par ailleurs baptisé: la lame blanche-verte fut nommée Vandal Heart tandis que l'épée obscure se vit attribuée le nom d'Apocalypse.
Il venait alors de tuer une tête mise à prix. L'assassinat s'était déroulé dans les règles de l'"art" : le brigand se vautrait dans une taverne, Ellernill n'avait eu qu'à attendre qu'il sorte, bien sûr à la fermeture de l'auberge...il s'était placé accroupi sur le perron au dessus de la porte de l'auberge; il attendit que l'homme soit sorti de qques pas - titubant d'ailleurs - en compagnie d'un compère un peu plus vif car moins porté sur l'alcool. Dès qu'ils fûrent à un peu plus d'un mètre devant et dessous lui, il bondit, enfonça son épée droite entre les homoplates de sa proie et assomma l'autre du paumeau d'Apocalypse. Le tout fut rapide, efficace et surtout silencieux...
Rien à voir avec les déflagrations magiques et autes incantations qui animait un quartier adjacent de la ville.
Ellernill aimait les spectacles.
Il alla voir.
Amoureux de la discrétion, les yeux de l'elfe furent choqués par la tunique rouge que portait un elfe thaumaturge luttant contre trois silhouettes...L'elfe se réctifia dans un sourire: non, 2 silhouettes et une torche ambulante. Cepandant le temps de lancer son sort avait permis aux hommes d'armes de se rapprocher du sorcier, le contraigant au corps à corps. Un coup porté au visage souleva le capuchon couleur de feu. Ellernill vit alors un visage aux traits déformés par la haine. Ce mage avait tout d'un berserk sanguinaire, il était sans doute à l'origine de l'altercation.
Une autre silhouette arriva alors et se glissa dans une discrétion -toute relative selon Ellernill- dans le dos de l'elfe à la tunique rouge. L'assassin jugea qu'il se devait d'intervenir en faveur de son frère de sang.
Au moment ou le mage achvait dansun excés de fureur ses deux agresseurs, il entendit un tintement. Il fit volte face et vit un assassin en tuer un autre...
haletant, suffoquant, blessé, sa réaction fut la meme que d'habitude...il fonça sur Ellernill.
Celui-ci ne réfléchit pas, instinctivement il entama une danse guerrière avec son congénère.
Mais après une 20aine de minutes, Ellernill beaucoup plus jeune, faiblit. Sur un estoc de l'elfe rouge il trébucha, son capuchon tombit. A cet instant seulement le sorcier se rendit compte qu'il combattait à mort un elfe...un frère...il tomba alors lui même à genoux...

C'est ainsi qu'Ellernill avait rencontré Ifrit et il s'installa entre les deux elfes une grande amitié. Ellernill avait appris à son compagnon a calmé son ardeur et, faisant jouer leurs contacts, ils avaient réussi à créer, avec Haldamir, un autre elfe, une fonction d'assassin au service du gouvernement elfique: les Risks Breaker. La faction oeuvra quelque temps sous l'egide de ce trium virat jusqu'à ce qu'un moine fanatique olympien à la tête d'une jeune faction purgatrice, ayant à la fois horreur et peur devant les assassins, infiltra un espion qui dénonça les Risk Breakers. Dévoilés au grand jour, les assassins n'avaient plus raison d'être, et la faction fut brisée.

Ellernill se sépara de ces compagnons. Le bilan de cet entreprise était assez mitigé: c'était une expérience avec ses enseignements, mais il avait gagné plusieurs ennemis, et surtout perdu son anonymat.
Et de nouveau il emportait sur les routes le mystère de ses lames et de sa Plaie...

(pas fini)



Par Koren  le 01/01/1970 à 01:00

HRP- Ta chronique est des plus interessantes pour ne pas dire passionante...J'ai hate de lire la suite!!
Meme si j'en connais certains aspects(relations avec Ifrit...),je me surprend a la lire attentivement: Felicitation!!-HRP




nain Par Baaldûm-Dhûm - roi des Nains  le 01/01/1970 à 01:00

HRP/

Jolie chronique...Mais on a jamais eu peur et merci de confirmer toi aussi que vous obéissiez aux hautes instances...

Me/explose de rire et se remets a boire...





elfe Par Koren  le 01/01/1970 à 01:00

Lisez cette chronique qui est admirablement redigée et interessante!!