Malédiction de ceux qui voient. | |
Topic visité 2 fois Dernière réponse le 01/06/2004 à 19:42 |
![]() |
Le jour venait de se lever. L'herbe était encore humide de la rosée du matin. Les champs s'étalaient à perte de vue, rien ne ternissait ce paysage. Ankyriel était allé porter son aide à Sarko, un Olympien attaqué sur les terres de la Capitale. L'Elfe avait fini par se rendre à l'évidence et avait fui la zone de combat.
Inutile de le poursuivre, j'espère qu'il ne reviendra pas. Sarko à côté se remettait, il portait quelques blessures sans gravité. A côté, une rivière louvoyait entre les champs. Le moine, durant tout le combat, attendait la fin pour pouvoir s'y rendre. Il ne la voyait pas, mais l'entendait. Le combat terminé, il put satisfaire sa curiosité. La forêt à proximité. Au-delà le territoire des Loups et des Elfes noirs. Rien que de penser à ça, il en frémissait, en croiser un pourrait être amusant. Il préférait ne pas penser au cas où ils pouvaient être plusieurs. La forêt s'obscurcissait. Après quelques minutes d'adaptation, il put voir à nouveau à peu près clairement. Les arbres empêchaient la lumière de filtrer,les basses branches des buissons et fourrés rendaient la progression difficile pour qui ne suivrait pas un chemin ou cette riviere. Vivre dans une forêt... Elle protège c'est vrai, mais elle ne facilite en rien l'ouverture au monde. La rivière qu'Ankyriel suivait devenait de plus en plus sinueuse et rapide. Une embarcation ne pourrait l'emprunter par endroit. Déjà plusieurs heures qu'il marchait. L'esprit libre de toute pensée. Les moments ou aucune idée n'est formée dans un esprit sont rares. Puis, après une longue descente,le moine s'arrêta. Et voila, maintenant je suis où ? Il serait peut-être temps de remonter à Lardanium... Il leva la tête à la recherche du soleil. Invisible, les branches le cachaient. La faim commençait à se faire sentir, il devait être plus de deux heures. Sur le retour, la rivière semblait avoir changé. Ce qui à l'aller était un doux clapotis invitant à plonger, était devenu une espèce de roulement lourd et entrainant. Le chemin semblait plus difficile à emprunter. Le moine venait de se convaincre que tout ça n'etait qu'une histoire de perception et d'interprétation; une combinaison de l'humeur et de l'environnement. Le vent venait de se lever, l'air passant dans les branchages produisait un léger sifflement. Les cimes se balancaient régulierement toutes ensemble. A mesure qu'Ankyriel avançait, il découvrait de nouveaux sons. A l'aller il s'était contenté de se remplir d'images, laissant aller son regard là où il voulait, maintenant que le chemin n'était plus un mystère, les bruits de la forêt rajoutaient une nouvelle dimension... Des sabots martelaient le chemin... Le son était clair et distinct.Depuis combien de temps n'ai-je pas vu de cheval ? Qui est ce que ça peut être ? Non, ce ne sont pas des chevaux. Un bruit trop irrégulier trop lourd, trop chaotique. Le moine continua sa progression, cherchant quelle provocation il allait employer face au paladin (Aetius) pour déclencher une bagarre générale dans le Dilandau's Bar (tm). Il remarqua que l'air commençait à se réchauffer. Rien autour n'avait changé sauf la lumière qui se faisait de moins en moins intense. Le bruit se rapprochait . La rivière à côté n'était plus qu'un mince filet d'eau. Les pierres autrefois cachées par l'élément étaient tranchantes et pointaient vers le haut, prêtes à accueillir un malheureux qui s'y serait baigné. La lumière disparut presque complètement, le soleil n'éclairait plus. Il avait même disparu, le moine était incapable de dire quel avait été sa position dans le ciel. Les galops semblaient vraiment proches, moins d'une lieue sûrement. On pouvait sentir le sol trembler. Le moine concentra les effluves magiques des alentours pour former une flamme qu'il garda dans le creux de sa main. Les arbres étaient morts. Il distinguait maintenant clairement les hautes branches qui étaient cachées par le feuillage. Une lumière venue de nulle part tamisait les alentours. Plus une ombre nulle part. Plus rien que cet éclairage ocre. La flamme se transforma en flammèche puis mourrut quelques minutes plus tard. Ankyriel tenta d'en invoquer une autre. Rien. Il se precipita vers le premier arbre et y grimpa aussi vite qu'il put s'apercevant que la source de tout ce vacarme devait être très proche. Du haut de son arbre il vit Lardanium, vidée de ses habitants. Après quelques instants,le moine put les apercevoir tous, au pieds des murailles, rangés et ordonnés comme l'AOL lorsqu'elle manoeuvre. Tous ces soldats improvisés portaient des torches. Derrière eux, des machines de guerre construites pour l'occasion avaient été alignées proprements prêtes à envoyer des salves mortelles sur les assaillants de la grande cité blanche. Le moine dut rafermir sa prise sur la branche à laquelle il se tenait à cause des tremblements. Il se retourna. Avançant vers Lardanium une immense colonne avait créé un nuage de poussière derrière elle. Elle était à plusieurs dizaines de lieues encore, mais on pouvait l'entendre comme si elle était déjà là. D'immenses oliphants ouvraient la marche, bardés de piques et poussant devant eux d'énormes herses. Entre les oliphants, des monstres hauts de plusieurs mètres trainaient derrière eux de lourdes massues faites de rochers fixés sur des troncs. Tout le reste était composé d'hommes qui marchaient dans un ordre relatif mais suffisement efficace pour maintenir une bonne allure. Au-dessus du cortège une Wyvern dominait la scène, harcelant les troupes qui ne daignaient même pas regarder dans sa direction. Un homme, portant une plate complète, tenait dans la main un sceptre et il émanait de celui-ci cette lumière étrange. Une nuée de harpies escortaient la Wyvern, ajoutant leur cris stridents au vacarme. Ce qu'Ankyriel avait pris pour des hommes n'étaient que des mauvaises imitations. Les proportions de leurs membres étaient choquantes, bien loin de l'harmonie du corps d'un Elfe. Ils portaient tous des armures, tenant à la mains des armes conventionnelles pour certaines, des haches, des épées gigantesques, mais pour la pluspart, le moine ignorait leur maniemement et leur utilité. Leurs jambes s'articulaient à l'inverse de tous les habitants d'Olympia. Leur extrémité étaient pourvues de sabots. Tous avaient le visage masqué par des peaux ou du cuir entrelacé de fils de fer. A l'origine de la colonne on apercevait une voute de pierre titanesque d'où s'échappaient fumerolles et éclairs. Les dieux seuls auraient pu construire cet édifice. Les dieux de cette terre ou d'une autre... La Wyvern monta haut dans le ciel et s'arrêta comme figée dans l'espace. Son cavalier tourna la tête vers le moine et le pointa de son sceptre. Ankyriel vit clairement le masque au reflet opale de son porteur. Un éclair rougeâtre parcourut l'ensemble de son armure. Les harpies foncèrent sur le moine, avant même d'avoir vu ou entendu l'ordre de leur maître. Ankyriel se jeta au bas de l'arbre, s'infligeant une cruelle blessure à la jambe et se mit à fuir en boitant, réprimant la douleur qui lui criait de s'arrêter et d'attendre la mort. Il vit au loin les GA qui comptaient maintenant parmis ses amis, ainsi que Traag, Orphée et bien d'autres qui avançaient vers lui sans crainte, avec l'esprit libre de ceux qui ignorent. Ankyriel leur hurla de fuir mais aucun son ne sortit de sa gorge asséchée par la chaleur... Un immense flash. Le vide pendant quelques instants. Le moine reprit conscience de ce qui se passait peu à peu, le doux chant d'un oiseau emplissait ses oreilles. La rivière sur sa droite l'invitait à se baigner au pied d'une petite cascade. Il commença à se diriger vers celle-ci pour se rincer le visage, mais, s'arrêta d'avancer en hurlant de douleur. De son pantalon déchiré s'écoulait du sang, seul témoin d'une chute rêvée. Qui me croira ? Suis-je fou ?... ---------- Minuit ~ Edit Ortho ---------- |
![]() |
ouais, bienvenue au club ![]() Belle chronique ![]() ![]() |
![]() |
Le Nain s'éveilla tout ruisselant de sueur, il était absolument certain que cette nuit était décisive pour l'avenir...Son avenir, et celui des siens, ses compagnon,ses Frères, se déciderait a l'issue de l'entrevue qu'il obtiendrait...
Se levant péniblement, il se dirigea vers ses affaires et prit la route en lisant dans les étoiles comme dans une carte... Il faisait nuit mais il n'éprouver aucune gêne, il voyait parfaitement...Une fois de plus,il était mortifié de voir a quel point il avait changé... Sa vision l'obsèdait, Lardanium la Splendide,rongée par des flammes gigantesques, vomissant un flot continu d'abbérations gesticulant et vociférant pour faire fuire les derniers combattants... Et la plus grande de ces Horreurs, une créature colossale qui crachait des torent de flammes sur des malheureuxqui, dans son rêve se tournait vers lui, lui dévoilant son visage, un visage ami enfoui sous une imputrécible carapace de bestialité et de duplicité,qui hurlait d'une rage accumulée depuis des millénaires d'emprisonnement: -"Enfin, après des siècles, je suis libre, j'ai accompli ma Vengeance, j'ai tué ma proie!!!! Il secoua la tête et chassa ses horribles pensées, il avait du chemin a faire et il pressa le pas... Il parvint a atteindre la cité juste avant les premières lueurs de l'aube,et le spectacle le clua sur place...La lumière du soleil naissant jouait sur les remparts rénovés de la ville, la plongeant dans une sorte de halo lumineux qui rappellait une aura... -"Exactement comme dans ma vision, je ne saurais comment leur dire, mais il le faut...Car tout dépends de nous a présent... Il pénétra dans la ville par la porte Sud-Ouest, et se dirigea promptement vers le batiment le plus imposant, qui abritait le Conseil de Sigdil et ses prestigieux membres. Chemin faisant, il vit un temple devant lequel il s'arrêta et parût s'abîmer dans ses pensées... Revennant brusquement a la réalité, il s'apperçut du temps écoulé et se dirigea rapidement vers la salle du conseil. Ses pas le menèrent dans un couloir bordé de bibliothèque recellant d fabuleux trésors pour son ordre, mais il y avait plus important a faire... Il finit par arriver devant une double porte décorée par des gravures sur le bois qui retracaient la chutes des Titans.... Il poussa les lourds battants et entra... HRP/ Fin de la première partie |
![]() |
Le Nain s'avanca face au Conseil et demanda la parole:
Mes Seigneurs,je me présente a vous encore troublé par la vision qui m'a été revelée cette nuit, je suis venu toutes affaires cessantes afin de vous en entretenir. J'ai été fort affecté par le mal qui semble frappé notre ami commun et compagnon pour nombre d'entre vous, le Seigneur Traag D'Aargon.Cette nuit, j'ai eu une révélation, il me faut vous convaincdre de nous laisser prendre possession du lieu que vous nommez Le Temple. Lorsque je parle de nous, j'entends par là les membres de notre Assemblée, mes Frères, les Guetteurs d'Apocalypse... Il m'a été révelé cette nuit que nous ne trouverions la solution de notre quête qu'en un lieu où la connaissance était prisée et ou les mentalités se tourneraient vers les shpères de l'esprit pour lutter contre le Chaos ambiant. J'eu la vision de Lardanium la Grande livrée aux flammes et de Sigdil la Brave auréolée de lumière...Une voix me dicta de me présenter a vous et de réclamer auprès du Conseil le droit de nous établir en vos murs, et d'apporter la somme de nos recherches et connaissances ici, afin de nous rapprocher encore de l'érudition contenue en ces lieux et d'augmentées nos chances de contrer l'Apocalypse...Il est évident que nous nous soumettrons aux règles de ces lieux et nous accèderons a toute requêtes que vous nous présenteriez dans le but de nous acquitter de nos devoirs en tant qu'Habitants de votre Glorieuse citée... Je resterai le temps qu'il faudra, mais je ne puis me présenter devant mes frères sans une réponse, car il était pressant de nous fixer, notre patrimoine en parchemins et autres grimmoires devenant abbérant,Mais la solution au mal qui possède Traag et en ces pages, et nous ne pouvons plus les examinées sur la route, trop de phrases vides de sens viennent troublée nos déchiffrages et les bruits du combat n'ont jamais aider a ce concentrer... Je me soumet a votre décision, en souhaitant que vous nous accepterez dans ce Havre de culture et de sagesse qui possède aussi la Taverne la plus réputée des toutes les contrées d'Olympia... Mes salutations.... |