Par Raâk Dvorak le 01/01/1970 à 01:00 Au centre de la Raâkie, le calme regnait. Un silence de mort s'était emparé de la lande alentour, seulement ponctué des bruits des pas du seigneur de Raâkie, la capitale de ce petit mais si illustre royaume, le seul et unique Raâk Dvorak.
Chaque foulée laissait au sol une marque sanglante et spongieuse, innombrables fluides de multiples ennemis impregnant le sol telle la mer la plage.
Il s'arreta et de sons il n'y eu plus.
Il voulut changer cela et marchant vers l'Est, pensa à un moyen d'y remédier.
Chemin faisant, sa route croisa celle de petits paysans elfes. Rien de mieux pour rompre la monotonie de son voyage. Il se rapprocha bruyamment de leur demeure, hurlant son nom car rien ne lui plaisait plus que de voir la peur dans les yeux de ses ennemis, peur ultime de leur mort inéluctable et prochaine.
La chasse commenca d'abord par les adultes parce que c'est vite lassant de les rechercher partout dans la foret quand ils fuient et se termina par les petits enfants. C'est si amusant de les trouver tremblotant sous la table et l'acier pénètre si facilement dans leurs chairs molles et juvéniles.
Quelques minutes plus tard, le combat était terminé, à peine cela avait été une distraction.
Il s'apprétait à partir quand un bruit survint.
"Ouiiiik, ouiiiik, ouiiiik ..."
Il y avait donc un petit rescapé. Reprenant son arme à pleine main, il alla donc dans la cour et quelle ne fut pas sa surprise d'y trouver un mignon petit cochon. Ou plus précisement une mignonne petite truie rose avec des petites pattes et un noeud bleu autour de sa queue en tire-bouchon.
Elle parraissait légèrement appeurée. Il approcha alors sa main pour la lui faire sentir et l'apprivoiser, lui donna quelque bouts de lard trouvé dans la ferme et commenca à lui parler doucement.
Elle arriva, humant autour d'elle et craintivement se sasit de la nourriture pour aller la manger plus loin.
Le manège recommenca plusieurs fois et quelques heures plus tard, elle se laissait carresser par la main gantée de l'assassin de ses anciens propriétaires.
Le soleil menacant de tombé bientot et ne désirant pas dormir au milieu des charognes, il partit alors, la petite truie dans ses pas. Il avait trouvé un compagnon de voyage.
Plusieurs jours durant, il se balada avec le petit cocon à ses cotés, allant même jusqu'à lui donner un nom, la protéger et empecher les paysans de se l'approprier pour l'engraisser.
Il commencait à aimer le petit animal quand il arriva un soir près d'un gros rocher à coté d'une rivière. Trouvant le lieu à son aise, il s'y installa pour la nuit et s'endormit.
Il fut réveillé alors que l'obscurité était encore maitrre de la contré. Le cochon hurlait et le prévenait de l'attaque imminente de la horde de loups qui se tenait séant à coté du rocher. Ce derier fut défendu de haute lutte et ce n'est qu'au petit matin que les derniers loups survivants abandonnèrent le terrain à celui qui les avait vaincu et à son adorable animal de compagnie. Ne trouvant plus le temps ni l'envie de dormir, Raâk chercha dans sa besace quelque provision pour se sustenter mais n'y trouvant rien c'est du cochon qu'il se reput.
Il repartit dès la fin de son repas, ne laissant derrière lui q'un petit ams d'os calcinés sur lesquels se trouvait encore quelques lambeaux de chair rotie vers un autre combat, seule chose qui lui donnait encore de plaisir ...
Le cochon n'était plus mais l'histoire subsistait.
C'est à ce moment que vous, auditeurs de la légende de Raâk Dvorak, vous demandez légitimement comment il avait appellé sa petite truie. Il l'avait appellé tout simplement du nom d' ... Haeldra, en relation peut être avec un ancien souvenir.
Et c'est depuis ce jour que lorsque l'on parle d'Haeldra à Raâk il réplique : "Haeldra ? Je l'ai bouffé au petit déjeuné !"
... Car la légende restera telle que les conteurs l'ont écrites, nul ne se souviendra plus d'elle que comme la vérité ...
Chaque foulée laissait au sol une marque sanglante et spongieuse, innombrables fluides de multiples ennemis impregnant le sol telle la mer la plage.
Il s'arreta et de sons il n'y eu plus.
Il voulut changer cela et marchant vers l'Est, pensa à un moyen d'y remédier.
Chemin faisant, sa route croisa celle de petits paysans elfes. Rien de mieux pour rompre la monotonie de son voyage. Il se rapprocha bruyamment de leur demeure, hurlant son nom car rien ne lui plaisait plus que de voir la peur dans les yeux de ses ennemis, peur ultime de leur mort inéluctable et prochaine.
La chasse commenca d'abord par les adultes parce que c'est vite lassant de les rechercher partout dans la foret quand ils fuient et se termina par les petits enfants. C'est si amusant de les trouver tremblotant sous la table et l'acier pénètre si facilement dans leurs chairs molles et juvéniles.
Quelques minutes plus tard, le combat était terminé, à peine cela avait été une distraction.
Il s'apprétait à partir quand un bruit survint.
"Ouiiiik, ouiiiik, ouiiiik ..."
Il y avait donc un petit rescapé. Reprenant son arme à pleine main, il alla donc dans la cour et quelle ne fut pas sa surprise d'y trouver un mignon petit cochon. Ou plus précisement une mignonne petite truie rose avec des petites pattes et un noeud bleu autour de sa queue en tire-bouchon.
Elle parraissait légèrement appeurée. Il approcha alors sa main pour la lui faire sentir et l'apprivoiser, lui donna quelque bouts de lard trouvé dans la ferme et commenca à lui parler doucement.
Elle arriva, humant autour d'elle et craintivement se sasit de la nourriture pour aller la manger plus loin.
Le manège recommenca plusieurs fois et quelques heures plus tard, elle se laissait carresser par la main gantée de l'assassin de ses anciens propriétaires.
Le soleil menacant de tombé bientot et ne désirant pas dormir au milieu des charognes, il partit alors, la petite truie dans ses pas. Il avait trouvé un compagnon de voyage.
Plusieurs jours durant, il se balada avec le petit cocon à ses cotés, allant même jusqu'à lui donner un nom, la protéger et empecher les paysans de se l'approprier pour l'engraisser.
Il commencait à aimer le petit animal quand il arriva un soir près d'un gros rocher à coté d'une rivière. Trouvant le lieu à son aise, il s'y installa pour la nuit et s'endormit.
Il fut réveillé alors que l'obscurité était encore maitrre de la contré. Le cochon hurlait et le prévenait de l'attaque imminente de la horde de loups qui se tenait séant à coté du rocher. Ce derier fut défendu de haute lutte et ce n'est qu'au petit matin que les derniers loups survivants abandonnèrent le terrain à celui qui les avait vaincu et à son adorable animal de compagnie. Ne trouvant plus le temps ni l'envie de dormir, Raâk chercha dans sa besace quelque provision pour se sustenter mais n'y trouvant rien c'est du cochon qu'il se reput.
Il repartit dès la fin de son repas, ne laissant derrière lui q'un petit ams d'os calcinés sur lesquels se trouvait encore quelques lambeaux de chair rotie vers un autre combat, seule chose qui lui donnait encore de plaisir ...
Le cochon n'était plus mais l'histoire subsistait.
C'est à ce moment que vous, auditeurs de la légende de Raâk Dvorak, vous demandez légitimement comment il avait appellé sa petite truie. Il l'avait appellé tout simplement du nom d' ... Haeldra, en relation peut être avec un ancien souvenir.
Et c'est depuis ce jour que lorsque l'on parle d'Haeldra à Raâk il réplique : "Haeldra ? Je l'ai bouffé au petit déjeuné !"
... Car la légende restera telle que les conteurs l'ont écrites, nul ne se souviendra plus d'elle que comme la vérité ...
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