Rêve de sang | |
Topic visité 9 fois Dernière réponse le 27/05/2004 à 15:51 |
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Combattre les mages a toujours été pour moi une occupation, à défaut d'être favorite, disons...récurente. Tout comme mes adversaires, Alcarin et Arya, deux réprésentants des Enfants des Arbres que j'ai beaucoup vu.
Mais à leurs côté elle se tenait, elle qui fut mon amie, elle qui charma un Dieu, elle qui tint à mes côtés quand on exorcisa Ténèbre. Haeldra, elle qui m'a tué, aussi. Traag était à mes côtés. «Vous trois contre nous deux !» hurlai-je. Le combat fut bref et intense, violent et ravageur. Je chargeai Haeldra, la fureur m'aveuglant et aveuglant ma tempérance. Je ne retenais pas les coups de mon déclave. L'Elfe, piètre combattante au corps à corps, ne put esquiver l'acier et bientôt en portait les stigmates. La réplique ne se fit pas attendre. Peu après, je subis la foudre, la glace et l'intense chaleur que déchaînèrent sur moi les magiciens alentours. Au loin, un Homme Sauvage et visage sombre se dissimulait dans le sous bois épars ou nous nous trouvions, non loin d'Astoria. Un de plus. Voilà qui n'était pas prévu... Traag intervint alors, faisant danser son épée dégageant une douce lueur bleutée. Il chargea Haeldra, ses coups détonnant d'électricité alors que la lame meurtrissait les chairs de l'Elfe. Quand elle s'écroula, son cadavre était fumant. Arya s'était écarté de la clairière où la Princesse était tombée, tout comme l'avait fait Alcarin. Il se dissimulaient, se déplaçaient avec une grâce toute surnaturelle. Sans plus réfléchir, je chargeai l'intrus et déchaînai ma colère sur lui. Je le laissai pour mort et me tournai vers la Blanche Cité, un peu plus au Nord. J'étais déjà bien blessé, et l'Assassin de manquerai pas de me poursuivre, comme à son habitude. Ce que, bien évidemment, se passa. Je courrais, encombré pas le poids de l'acier que je portai, vers Lardanium quand ses sorts électriques m'ont projeté à terre, écumant de rage. Je repris ma course vers les hautes murailles de la ville, dressées devant moi comme un havre m'invitant au refuge. |
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Le soir tombait, le ciel s'obscurcissait alors que le vent amenait les nuages qui chassaient les dernières lueurs du jour. Je poussait la porte de l'auberge, adressant un grognement en guise de salut à Dilandeau.
Je vins vers ma table habituelle, au fond dans un coin sombre. De là, je pouvais observer tout le monde, étudier les visages des Olympiens de passages ou habitués, connus ou inconnus... Je fis signe à la belle Yuya de m'apporter un chope de bière âcre, amère comme le goût que m'avait laissé mon combat. Pourquoi viennent-ils toujours ? Je me posais encore cette question quand je me couchai, mes pièces d'armure éparpillées autour du lit. Il faudra que je songe à trouver un écuyer. Repu et fatigué, je ne tardai pas à quitter la conscience... Pour me glisser doucement dans le sommeil, agréable, ressourçant. Au dehors, le vent continuait de soufler, s'engouffrant dans l'auberge et chantant dans les combles. Le ronflement provoqué dut s'imprimer dans mon esprit quand je m'endormais. Durant la nuit, ce ronflement revint, après un temps indéterminé. C'était le ronflement des flammes, dévorant un village près de moi. Une épaisse fumée montait, tourbillonante puis s'étalant nonchalemment au dessus de la plaine. Le feu dévorait les maisons, les cris des hommes exprimaient leur détresse alors que ces des animaux trahissaient leut peur. Où suis-je ? Je tournai sur moi-même, examinant le paysage. Ou plutôt la vue, «paysage» exprimant quelque pensée agréable. On ne peut pas dire que la vue de son domaine en proie aux flammes et à la destruction soit quelque chose de particulièrement agréable. Le village près de moi n'étais pas le seul à brûler, comme l'attestaient les colonnes noires qui zébraient l'horizon, telle les colonnes soutenant le monde. Je rejoignis la route non loin. Découvrir un soldat de l'armée olympienne empalé, le bras tendu en guise de panneau indicateur ne fit qu'assombrir mon humeur. |
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Je me dirigeais vers le combat. Les cris, le fracas des armes s'élevaient au loin, là où se déchiraient les habitants d'Olympia. Les Olympiens étaient en rang, froids et implacables, avançants sur leurs ennemis. Le champ de bataille était surélevé d'un champ de cadavres, certains encore chaud, exprimant la terreur, d'autres décharnés et puants.
À l'avant-garde des troupes Olympiennes se distinguait l'étendard blanc de Lardanium sur lequel se dessinait une tour. Cet étendard devant lequel nous clamons notre engagement pour notre peuple et notre cité. Haranguant la foule, la chef des armées Olympienne brandissant sa lame luisante, appelant les troupes à la suivre. Elle était belle, dans son armure blanche, les longs cheveux noirs portés par le vent qui souflait sur cette plaine de mort, ses yeux orangés déterminés, sa silhouette paraissant frêle contrastant avec son visage empli de la force de tout un peuple. Elle m'évoquait celle que l'on pouvait voir sur certains portraits acrochés dans le grand hall de la citadelle de Lardanium. Alors que le combat faisait rage, je vis l'étendard vaciller puis choir lentement au milieu de la mêlée. Partout, les lames virevoltaient, semant la mort. Au bout de la hampe supportant l'étendard de Lardanium, le corps inanimé de son porteur gisait. Le sang tâchait sont surcôt. Son épaule avait été enfoncée par un coup de masse, les mailles s'étaient mêlées à la chair ; de nombreuses coupures lézardaient ses membres. Il était couvert de sang, le sien comme celui des nombreux ennemis qu'il avait vaincu. Quand une bourasque vint lever le voile qu'était l'étendard qui lui couvrait le visage, je m'éveillai, dégoulinant de sueur, haletant dans l'obscurité de la chambre. Airik... |
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hrp je suis fan des titres avec sang, j'ai d'ailleurs lancé une mode on dirait cool ![]() Édité par Orphée : c'est pas une mode, c'est une suite logique Dis moi Orphée, la poids de de l'acier ? t'aurais pas oublier quelques piècettes d'or par hazard ![]() Haeldra, elle est l'axe de bien des querrelles, que de surprises a son sujet ... quel succés n'est il pas ? Ma foi, se battre contre des mages est, semble t-il, bien plus que recurrent mais permanent surtout au alentour du lardanium ... Orphée bat toi, j'aime voir tes double coups d'épée traversé les cuirs d'elfes ... cependant fait attention a leur tanneur de peau ![]() ![]() |