La journée est calme, après plusieurs jours de marche à travers les plaines de l’Est, enfin je vois la belle cité de Sigdil qui se dessine au loin. A la vue de la ville, un petit pincement au cœur, me rappelle les liens très forts que j’ai pu entretenir avec ses citoyens et qui sont toujours très présents.

Mon départ reste toujours présent dans mon esprit, la fête qui eu lieu au Donj avec tous ses amis, la larme gelée qu’Hagen m’a donné fait désormais partie intégrante de moi. Cette larme a été intégrée à un collier, aux reflets changeants, tantôt lumineux, tantôt terne mais qui toujours sont en adéquation et font de l’ensemble une parure à la grande beauté.



Me revoilà Sigdil, plus que quelques lieues et je vais retrouver tous les lieux qui font que cette cité n’est pas comme les autres, qui lui donne une âme pourrai-je dire.

Au fur et à mesure que les remparts grossissent mon cœur se met à battre de plus en plus fort, l’excitation qui me gagne fait qu’imperceptiblement mon pas s’accélère et c’est presque au pas de course que je me présente devant la porte Est, grande ouverte, accueillante.



Enfin… après tant de jours de marche, je suis arrivé, je vois au loin l’école de tir que j’ai eu l’honneur de diriger pendant quelques temps. Cet édifice qui m’a abrité durant des années (quand je dormais pas dehors, ne retrouvant pas mon chemin en sortant du Donj). Mais le temps n’est pas aux souvenirs, si plaisant ils puissent être. Après une longue marche comme la mienne, il me faut du remontant, alors direction la place centrale et l’auberge de Tëtram.

Quelques minutes passent et me voilà devant la porte du Donj, d’où s’échappe des bruits sourds, si caractéristiques des tavernes et auberge, un grand sourire commence à se dessiner sur mes lèvres.

Voulant faire une surprise, je soulève mon capuchon qui finit par recouvrir la quasi intégralité de mon visage, puis j’ouvre enfin la porte.



Tête baissée je rentre lentement, je sens les regards intrigués qui se tournent vers moi.



Tëtram : « Bienvenue à toi étranger. »



Ne pouvant y tenir plus longtemps, je soulève ma capuche et me jette littéralement sur Tëtram.



Fitz : « Tëtram !!!!! Comment ça va ? »



Le Géant tout surpris réussit quand même à m’attraper au vol et m’enserre de ses bras puissants, étreinte virile, un peu trop même et je lui fais vite comprendre qu’il serait bien qu’il desserre son étreinte sous peine de me voir briser en mille morceaux.

Mortimus toujours fidèle au poste, sa péthaure de Mortimousse trônant sur le comptoir devant lui ne peut esquisser un sourire.

Les retrouvailles sont joyeuses et il ne faut pas attendre longtemps pour q’une péthaure de Wahaa me soit servit.

Les discussions fusent, de grands éclats de rire éclatent et cela dure encore pas mal de temps, les verres se vident et se remplissent à un rythme soutenu.

Je n’ai plus aucune notion du temps, cela fait peut-être déjà des heures que je suis là à boire, à discuter avec mes amis, quand Idril fait son apparition avec Yvain et Laureline et Hagen Daas.

Tous ces éléments font que la soirée est riche en émotion.



Chacun parle de ce qu’il a fait, des évènements qui se sont produits, des nouvelles sont données des citoyens qui ne sont pas présents actuellement sur Sigdil et surtout l’alcool continue de couler à flot.



La nuit est déjà tombée depuis pas mal de temps et une rumeur attire plus particulièrement mon attention.

Une arme légendaire serait sur Olympia, la double lame de Salminar. J’ai déjà entendu parler de Salminar, une femme d’une beauté extraordinaire, grande guerrière, qui y a bien longtemps a essayé de conquérir tout Olympia.

Certains aventuriers sont déjà à sa recherche, l’idée commence à ma plaire et j’accorde une grande attention à tous les éléments qui me sont fournis. Zeus en personne aurait combattu cette Salminar et bien en voilà une nouvelle, si le père des Dieux en personne a daigné combattre cette femme c’est qu’elle devait être vraiment très puissante…



Malgré l’état d ‘ébriété dans lequel je commence à me trouver, une partie de mon cerveau réfléchit au problème et je commence à rêver de trouver l’arme légendaire.

C’est à ce moment que Trillian entre au Donj, partie en vadrouille toute la journée, la voilà de retour, encore plus belle que dans ses souvenirs.



Je me lève, difficilement, et je titube dans sa direction et viens l’embrasser. La réponse ne se fait pas attendre et une gifle cinglante à tôt fait d’atteindre ma joue gauche, qui déjà rougit sous l’impact.



Trillian : « Contente de te revoir Fitz moi aussi, mais du calme un peu et heureusement que c’est toi qui veint de faire ça, n’importe qui d’autre s’en serait tiré à moins bon compte »



Fitz : « Ravi de te revoir ma belle. Toujours aussi commode à ce que je vois. »



Trillian : « Un nectar s’il te plait Tëtram. Alors Fitz, quoi de neuf ? »



Je commence donc à lui raconter mes pérégrinations, je parle de mes nouveaux compagnons, mais mon esprit est accaparé par une idée fixe, partir à la recherche de la double lame.



Un grand nombre de verres plus tard, Tëtram me porte jusque dans une des chambres de son auberge et je m’endors à l’instant même où je me retrouve couché sur le lit.



Tout d’un coup je me retrouve au pied d’une colline verdoyante, des bruits de bataille font rage et mes pas me portent imperceptiblement mais inéluctablement vers le sommet de la colline. Arrivé en haut j’aperçois d’innombrables combattants en pleine mêlée. Des cris de souffrance, des tintements d’armes qui s’entrechoquent, des râles de guerriers agonisant arrivent à mes oreilles. Et je me retrouve bloqué, impuissant, incapable de faire le moindre mouvement, mes pieds comme enracinés en haut de cette colline, obligé d’assister à ce conflit qui oppose des êtres étonnants, dont je ne saurai donner un nom.

Cependant un éclair de lumière attire mon attention, sur ma gauche et dans un effort surhumain j’arrive tant bien que mal à tourner la tête vers la gauche.

Une femme de grande beauté, parée d’une armure resplendissante mettant en valeur sa beauté majestueuse, presque irréelle, regarde d’un œil sévère et attentif le champs de bataille. Jamais auparavant je n’avais vu une femme aussi belle, au port aussi noble et dégageant autant de charisme. J’en suis subjugué, je veux la rejoindre mes mes jambes n’esquissent pas le moindre mouvement. Elle est là, j’ai l’impression qu’en cirant elle pourrait m’entendre, mais aucun son ne peut sortir de ma bouche, une grande frustration m’envahit. Je ne suis qu’un spectateur et en aucun cas je ne peux agir.

Je la vois qui se retourne vers des hommes, portant les même couleurs qu’elle, son état major sûrement et une discussion semble s’engager. Cela dure quelques minutes, une éternité pour moi et mettant un terme à la discussion elle se retourne et dégaine son épée, mais pas n’importe quelle épée, une double lame…



Un sursaut, une lumière intense et je me trouve sur mon lit, tout ruisselant de sueur, les draps humides collent à mon dos. Reprenant mes esprits je me rend compte que le soleil est déjà bien haut et qu’il donne sur ma chambre. J’ai donc rêvé tout ça, pourtant ça me paraissait tellement réel…



Il me faut quelques minutes pour bien reprendre mes esprits, je me lève et je mets ma tête dans la bassine d’eau, j’en ai bien besoin car des vapeurs d’alcool embrument encore mon cerveau.

Aurai-je rêvé de la dernière bataille de Salminar ? Celle qui marqua sa fin, celle pendant laquelle elle affronta Zeus en personne ?



Tout cela m’intrigue et ma décision est prise, il faut que je fasse des recherches. Je vais me rendre à la bibliothèque de T’es Trop Bu, je suis sûr qu’il doit avoir de vieux parchemins comptant les exploits de cette Salminar.

hrp rooooh c'est tres long ca! heureusement j'ai tout lu! Mais j'ai une seule chose à dire.... c'est une DOUBLE LAME!!! Mid va vous égorger! /hrp

J'aimerais bien savoir ce qui te pousse, fitz, a rechercher et à désirer cette double lame. Tu es un facifiste non? (enfin je veuxc dire, tu es censé être pacifiste) en quoi une arme de destruction comme celle de salminar pourrait-elle t'être utile.

Encore une fois un citoyen de sigdil nous montre a quel point sigdil est une ville guerrière et non pacifiste. Ses habitants ne recherchent que la puissance et la guerre. Et pitié ne me dites pas que vous désirez cette lame pour qu'elle ne tombe pas en de mauvaises mains car c'est dans les votres qu'elle serait entre de mauvaises mains.

Kidini, je ne suis plus citoyen de Sigdil, je suis passé Elfes Noirs.

Ca te convient ?

L'envoiyé, je sais que c'est une double lame, mais bon ça reste quand même une épée...

Hum hum... Kidini, avant de raconter n'importe quoi, renseignes toi s'il te plait...

Fitz a quitté Sigdil et fait maintenant partie des Elfes Noirs... Ses motivations ont changé, même s'il reste et restera toujours, je l'espère de tout coeur, notre ami...

Sinon, quand à moi, j'aimerais bien l'avoir en main cette double lame... Je suis curieux de savoir ce qu'elle vaut, même si je serais bien incapable de la manier, j'en suis certain... Je préfère le Marteau qu'Az m'a offert ^^

La double lame de Salminar... Il y a une seule raison pour laquelle je cherche la trouver. Je veux la détruitre totalement!

Moi c'est l'inverse... Si je la trouve , je ne la lâche plus.

pas mieux ...

Encore troublé par mon rêve de la nuit, je pars d'un pas décidé vers la bibliothèque de T'es Trop Bu.
Pensant le voir plongé dans ses livres, quelle ne fut pas ma surprise de voir qu'il n'y avait que deux personnes dans la grande salle, un scribe, plongé dans la reopie d'un grimoire et l'intendant.

Un petit geste dans sa direction et je vois un sourire qui se dessine sur son visage, cela fait déjà pas mal de temps que je ne suis pas revenu au sein de ce bâtiment.
Toujours fidèle à lui même, jovial malgré les heures passées enfermé à lire, classer, recopier ou orienter les visiteurs dans leurs recherches, il arrive d'un pas alerte.
Après des salutations discrètes pour ne pas troubler le calme pesant de la salle, je lui epose le but de ma visite. Après quelques minutes de réflexion, il me demande de le suivre dans un recoin de la salle et me fait rentrer dans une petite pièce où sont entreposés de très vieux parchemins.
Une odeur de vieux papier si spécifique me chatouille les narines, mais l'ambiance du lieu vous amène à garder votre sérieux malgré l'envie de faire quelques facéties.

I : 'Voilà Fitz, je pense que tu devrais pouvoir trouver quelques petites choses dans cette salle, par contre ta recherche risque d'être longue, je ne me souviens pas d'avoir vu des écrits sur Salminar, mais sait-on jamais. Bon courage, je te laisse, j'ai encore beaucoup de travail à faire. N'hésites pas à venir me voir si tu as besoin de renseignements. Ah oui, j'oubliais, tu prends grand soin des ouvrages présents dans cette salle, la plupart sont les seuls exemplaires encore connus.'

F : 'Je te remercie, ne t'inquiètes pas je vais être très soigneux.'

Après un petit tour de la salle, histoire de m'imprégner du lieu, je commence à chercher dans les différents rayons si un livre parle de Salminar la mystérieuse.
Les heures passes, je ne compte plus le nombre d'ouvrages que j'ai pu feuilleter, mais comme pris d'un besoin frénétique je ne relâche pas mon attention et je continue assiduement mes recherches.

Alors que je commence à déplier un vieux parchemin, usé par le temps, mon regard est capté par une enluminure d'une grande beauté. Le temps à fait son oeuvre, mais malgré tout cette enluminure dégage une aura étrange.
Regardant de plus près, je ne peux que constater que la personne dessinée ressemble énormément à celle que j'ai pu voir en rêve. Quelle grâce, c'est vraiment la plus belle femme que je n'ai jamais vu.
Mon intérêt monte en flèche et c'est fébrilement, que je commence à lire le texte qui se trouve à côté de la gravure. Ce n'est pas de l'Olympien 'moderne', mais me souvenant de l'éducation de mon ancien maître Burrich, j'arrive à déchiffrer quelques passages.
Il n'y a pas de doute ce document parle de Salminar.
Salminar qui a voulu conquérir tout Olympia. Des peuples qui la suivent et partent en guerre. Et enfin un combat contre les Dieux !!!!
Mais qui était donc cette femme, quel pouvoir peut elle posséder pour oser s'attaquer aux Dieux.

J'en reste pantois.
Heureux d'avoir trouver enfin quelque chose, je me dis qu'aller prendre l'air quelques minutes, ne me ferait que le plus grand bien.
Je laisse donc, le parchemin ouvert sur la table et je sors tout guilleret de ma découverte.

L'esprit accaparé par cette histoire de femme à la beauté irréelle, qui défie les Dieux, je ne fais même pas attention que je passe les portes de la ville et très vite je me retrouve sur la colline Nord de Sigdil.
La nuit approche, j'ai donc passé toute ma journée dans la bibliothèque.... Je commence à sentir mon dos endolori et décide donc de faire quelques roulades dans l'herbe verte et grasse (c'est très bon de faire des roulades vous devriez essayer franchement...)
En plein effort, j'entends un drôle de bruit qui se rapproche... Pas de doute, ce sont des pas de géants. Je me relève aux aguets et là horreur et stupéfaction, pas de doute possible, un géant se trouve à quelques lieux, mais pas n'importe quel géant, une vieille connaissance Kal Su. Ni une ni deux, je lance une glace, un venin. Mais cela ne suffit pas pour refoirdir le Kal Su, il se dirige rapidement vers moi.
Je ne sais ce qui m'arrive, comme pétrifié, je reste là, voyant le géant se rapprocher petit à petit, qui arrache un arbre au passage. Arrivé à une distance raisonnable, je le vois amorcer un geste ample et voilà que le tronc d'arbre part dans ma direction, je le vois grossir et tout d'un coup BOUM.
Ecrasé par un tronc d'arbre le Fitz

Le trou noir.

Dur réveil....

C'est totalement étonné, me demandant où je suis, ce qui m'est arrivé, pourquoi j'ai mal partout ?
Mais où suis-je donc ?
Cet endroit me dit quelque chose.... Et là je vois un Homme Sauvage qui passe en courant pas très loin, mais bien sûr je suis à Luminaé !!!!
Mais comment suis-je arrivé là ?
Puis les souvenirs me reviennent, ma rencontre avec Kal Su, mes recherches à Sigdil, Salminar...
Arff, pourquoi n'ai je pas recopié le parchemin qui parlait de Salminar !!!!!
N'ayant pas pu déchiffrer tout le texte, j'aurai pu trouver quelqu'un de plus érudit que moi qui aurait pu m'aider, mais que je suis stupide c'est pas possible !!!!

Tout à mon énervemment, comme guidé par une force inconnu mes pas me mènent vers Lardanium.
Après quelques rencontres avec des Hommes Sauvages, je sors rapidement du territoire de Luminaé.

Il faut que j'aille à Lardanium, cette idée m'obsède. Seulement les frontières sont actuellement fermées. Peut-être devrai-je contacter Traag, cette vieille branche que je n'ai pas vu depuis bien longtemps, lui saura que ma venue n'est en aucun cas belliqueuse.
Je me mets donc à griffoner quelques mots sur une feuille de parchemin.
Voyant un écureuil qui saute de branches en branches, je me mets à le siffler et celui-ci vient à moi après quelques secondes. (Pour ceux qui trouvent ça ridicule, je suis un peu d'accord, mais cela remonte à loin, une de mes premières rencontre avec Cixi et c'est parti d'un délire, depuis ce jour là je communique grâce à des écureuils messagers, y'en a bien qui envoient des chouettes alors pourquoi pas )

Le temps passe, l'écureuil est parti depuis plus d'un jour déjà avec ma missive.
Puis à l'aube du deuxième jour, je me fais réveiller par une chouette, qui vient se poster à côté de mon couchage.
Elle est porteuse d'un message. Ca sent le Traag ça....

Cher Fitz.

Saches que je t'octroie un laisser passé pour aller en Lardanium.
J'ai confiance en toi, ne me déçois pas.
Que tes recherches soient fructueuses.

Mes amitiés.

Traag.

Toujours le même ce bon vieux Traag , précis, concis.

Ayant otues les cartes en main, il ne me reste plus qu'une chose à faire, aller en Lardanium et finir mes recherches sur cette mystérieuse Salminar, qui commence à hanter mes nuits et mes jours...

(hihi ^^ Ah cette première rencontre avec un fitz alcolo et son petit écureuil... Inoubliable^^ Pis d'abord, ma chouette, elle est très bien! na!)

Allez Fitz...Je me dois de te feliciter pour ton travail et ta volonté...
Je suis encore étourdi devant tant d'aventure et de recherches...

Je ne souhaite qu'une chose: que tu trouve la double lame...C'est la moindre des choses après tout le mal que tu t'es donné !!!!!

En bref: J'adore!!!!!!!!!!!!
J'en redemande!!!

Continue comme ca...


cordialement Koren^^

ENCOR , ENCOR .

c terrible et magnifique a la fois .