Legends of Olympia : L'Ode Mythologique - L'histoire de votre Princesse
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L'histoire de votre Princesse
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Dernière réponse le 14/07/2004 à 14:06

elfe Par Princesse Haeldra  le 07/03/2004 à 04:11

Préface :

Voici, la fin, enfin. Az’ et moi avons pas mal écrit (aidés parfois) sur nos RP mais la plupart du temps on le racontait plutôt du point de vue de Azash, il était peut être temps de penser à Haeldra, ce texte boucle donc le RP jusqu’à maintenant, raconte le passé encore inconnu de la princesse Elfique et par là même se trouve être le dernier texte de cette relation frère sœur.

Haeldra


Eh bien ouais c’est fini quoi. Enfin, il était temps, me direz-vous… Bon ok vous avez raison. Il n’empêche que là la totalité de ce que Haeldra et moi avons inventé sur nos RP se trouve raconté maintenant, si vous voulez la suite nous devrons l’inventer… Mais chacun sait que Az’ n’existe plus alors je crois que c’ets fini, la suite appartient à sa sœur, Haeldra.

Romain, aka Az’, aka Pandora.

Maintenant lisez :

Je crois que ma vie a vraiment commencé quand j’ai pris conscience de la présence, l’omniprésence de mon grand frère. Certains d’entre vous, les moins jeunes, le connaissent peut être. On l’a tour à tour nommé Azash et Pandora, il est disparu.

Ceci est mon histoire, celle de la Princesse Elfique Haeldra des hautes marches glacées du nord, et ce passé ne peut être raconté sans parler un peu de mon grand frère, un Nain…

A cette époque, il y avait deux peuples, les plus braves d’Olympia, deux uniques peuples qui s’étaient risqués si loin au nord, plus loin même que les géants. Deux peuples qui vivaient plus au nord que la grande Quatar, et mon histoire est leur histoire, celle de mon frère, celle des descendants des plus vieilles familles de ces peuples. Les fils des Dieux Elfes et Nains.

Mon père était Roi, maître des forêts blanches, des gigantesques arbres qui s‘arrachaient à l’hiver permanent pour pointer plus haut que la plus haute statue.
Ma mère était reine du froid, des sous bois de glace. Reine du peuple qui marchait sur la neige plus sûrement que sur la pierre.
Et mes parents viennent des dieux, car ce sont eux qui ont remis entre leurs mains le royaume éternel.

Avant même ma naissance, ou peu après je ne sais plus, mes parents ont laissé un royaume stable et prospère et sont partis loin dans les montagnes, cachés, pour oublier le plus possible l’écrasante charge d’un tel trône.

Dans ces montagnes vivent des Nains, notre ennemi ancestral. Peuple aussi ancien que nous, rompu dans l’art de tailler et forger, petits mais puissants, guerriers robustes. Ces nains nous faisaient la guerre, nous leur rendions la pareille, une sorte d’inimité si proche que nous étions comme frères, frères de mort.
Mes parents m’ont raconté, IL m’a raconté. Il vivait dans une petite maison dans les montagnes, une famille naine très étrange qui avait déserté les cavernes. Une famille si étrange qu’elle vivait dans une maison dont la table de pierre était d’un seul bloc, un bloc qui allait jusqu’au cœur du monde. Et une nuit, avant ma naissance, un enfant est né de cette pierre.

Et un jour, il allait aux cavernes avec ses parents quand un groupe d’elfes et d’hommes sauvages attaqua. Le petit en réchappa en se cachant, ses deux parents moururent. L’enfant nain a vécu, il a vécu car il est comme la pierre, il a vécu car mon père, un roi elfe, le sauva.

Mais ceci est mon histoire. Ils ont été trois à m’élever, de mon père et ma mère j’ai appris tout ce qui ferait de moi la reine de mon peuple, de mon frère j’ai appris le calme, la résistance et le pouvoir invincible de la pierre, tes ennemis se coucheront dans leur tombeau alors que tu seras toujours là, à peine usée par les coups. ET JE SUIS LA, à peine usée par les poignards.
J’ai vécu dans cette famille aimante, mon frère m’aimait et aimait nos parents et nous le lui rendions bien. Nous étions heureux, bien loin des haines de nos peuples.

Ce monde commença à basculer à mon adolescence, mon frère partit, il me dit à moi seule pourquoi mais je suis sûre que mon père l’a compris, il est parti détruire tous ceux qui avaient tué ses parents, autant que je m’en souvienne il n’en a pas oublié un seul. Mes parents et moi sommes revenus chez nous et j’ai appris à vivre à la cour, au milieu des petites haines et des minuscules complots de ces larbins qui se croyaient si intelligents alors que par cet équilibre ma famille maintenait un royaume fort, j’ai appris à lire ne les gens rien qu’en les regardant, sans même utiliser de magie. J’ai appris à tirer mieux à l’arc que la plupart des hommes de mon peuple, j’ai appris à manier dague, épée et lance, j’ai passé des années formidables, oubliant presque celui qui était parti. Trois, peut être quatre années, et ce fut le grand désastre.

Encore une fois, les tensions avec les Nains, encore une fois, la guerre imminente, j’ai vu le royaume s’armer, j’ai vu la force de notre magie parcourir nos mains, nos corps, prête à noyer notre monde dans les flammes, ou les larmes de glace.
Mais le roi Nain était quand même un peu intelligent et mon père aussi, ils ont décidé de se rencontrer avant, et ils devaient se rencontrer chez nous. La délégation Naine, escortée de son armée est venue chez nous, nous étions prêts à un éventuel assaut mais le roi Nain n’était pas là. Le roi Nain était mort la veille, on n’a jamais su comment.
Son fils était un crétin mais j’ai repris espoir en les voyant entrer dans la salle du trône. Un peu en retrait il y avait un Nain étrange. La barbe bien taillée, propre, les yeux perçants. Je l’ai reconnu même avant de voir son arme unique, même avant de voir la hache gravée de mon nom qu’il portait, qu’il ne porte plus, qu’il a brisée contre Hadès lui-même.

Je restai au fond de la salle tout le temps des discussions, j’entendais mais personne ne faisait attention à moi, je sentais le danger. Azash était lui aussi dans un coin, partiellement caché mais proche de mon père et de son roi, il attendait aussi, mais quoi…

Et soudain, ce fut la catastrophe. Un elfe s’envola littéralement d’un grand coup de hache et l’auteur fut presque carbonisé par le sort qui répondit. Mes parents sortirent leurs armes mais les Nains, leur roi en tête, étaient déjà sur eux. Avant d’avoir même pu me concentrer pour mon premier sort je les voyais déjà morts.
Mais je n’étais pas seule dans cette pièce à vouloir les sauver, mon frère, un Nain, tua son propre roi sans la moindre hésitation. Fermement campé sur ses deux jambes, devant mon père effondré soutenu par ma mère, il se battait avec une ardeur effrayante. Moi-même je lançai éclair sur éclair tant qu’il me resta de la force. Mais nul guerrier n’est infatigable et alors que je pensais ne plus pouvoir déclencher la moindre flammèche, il s’écroula. Pas d’un coup de hache, une flèche dépassait de son ventre et il tomba, mettant fin à mes espoirs.
La salle du trône de ma famille était dévastée, le sol rouge de sang. Je me suis approchée de mes parents, mon père était au sol, le torse défoncé par une hache Naine. Ma mère sur lui, elle pleurait avec son dernier souffle, elle se mourrait mais elle pleurait mon père. Elle me regarda avec des yeux implorants, je ne pouvais rien faire, les guérir était impensable. Alors, sans un mot, elle enleva de la main de mon père un anneau, un vieil objet dans notre famille depuis des millénaires, et me le donna. Puis, elle s’affaissa, son dernier regard alla à mon frère.

Il était temps, tous étaient tombés et il ne restait que moi dans la salle, alors j’ai pris au mur une lance et je l’ai faite tourner au dessus de moi. Une porte latérale s’ouvrit, un nain hirsute et bavant, l’arme au poing il se jeta sur moi comme un animal. Un coup, deux coups précis, rapides, la hache glissa au sol et le nain tomba dans un râle. Le suivant ne dura pas plus longtemps mais après cette dépense en magie il me restait peu de forces et ils vinrent à plusieurs.
Alors, j’ai fermé les yeux et jeté la lance au loin. Croyant à de la soumission ils ont approché en riant, dans leurs barbes immondes. La chaleur est montée tout doucement, ils n’ont rien vu venir. Quand j’ai ouvert les yeux, ils ont reculé de frayeur, devant le regard meurtrier de celle qui a tout perdu, de celle qui n’hésitera plus. INFERNO, j’ai hurlé, la pièce est devenue rouge, la porte de mithril a commencé à fondre, quand j’ai relâché ma volonté, les trois avaient disparu en fumée.
Je n’avais pas le temps, je savais que les Nains étaient déjà en train de dévaster notre cité, qu’ils allaient arriver. Alors j’ai couru à Azash, il respirait, je lui ai arraché la flèche du corps et je l’ai soulevé, qu’il était lourd !
Je l’ai emporté, le tirant et le portant tour à tour, usant de mes dernières forces mentales pour l’alléger, je l’ai mené jusqu’à un passage inconnu derrière le trône et qui menait en dehors de la ville.

Arrivé là, je me suis endormie, cachée dans cette forêt que je connaissait parfaitement, j’ai dormi longtemps je pense mais à mon réveil rien n’avait changé, le froid me prenait petit à petit mais mes forces étaient revenues. J’ai fait un feu, un petit feu, et j’ai regardé mon frère. Le sang ne coulait plus de sa blessure mais le sol en était gorgé, il en avait perdu bien trop, trop pour survivre. Ma connaissance de la médecine était uniquement elfique, et un Elfe dans cette situation serait mort. Ca ne m’arrêté pas, j’ai tenté de lui redonner des forces en le réchauffant et en détendant son corps, j’ai aidé sa blessure à cicatriser, nous sommes restés plusieurs jours sans presque bouger, buvant la neige fondue, sans manger.
Et un matin, une main me caressa le visage et on murmura un mot à mon oreille : Viens.
Il était debout, devant moi, sa hache que j’avais emportée attachée dans son dos. Il était pâle mais il tenait debout et il avait dit son premier mot depuis des jours. J’ai été heureuse à ce moment là, et nous sommes partis.
Je savais ou aller, loin, loin, dans un lieu neutre, mon but, Quatar. Le plateau m’accueillerait et mon frère avec, il me suivait tantôt marchant tantôt se laissant presque porter, il s’affaiblissait de jour en jour.
Cette marche fut pénible mais un soir, nous vîmes enfin notre but, Quatar.
La gigantesque falaise, droite, menaçante, se dressait devant nous et Azash réussit à trouver le passage. Un chemin pentu, taillé dans le roc et qui menait en haut. Toute chute eut été fatale mais aucun de nous n’a chuté et nous y sommes arrivés, sur le plateau de paix, le plateau de Quatar.
Là aussi on est restés longtemps, mon frère se remettait et semblait attendre quelque chose. Mais un matin il me montra un secret, car il avait perdu espoir.
-Mon peuple est disparu, dit-il. Ils auraient du venir ici se réfugier après l’attaque, ne pas revenir aux cavernes, pas un n’a survécu. Il est temps que j’aille aux cavernes pour accomplir ce qui doit l’être car, si mon peuple n’a pas détruit le tien, c’est le tien qui a vaincu.
-Que vas-tu faire ?
-Rien je…je ne sais plus Haeldra.
-Il ne reste rien de nos peuples, je vais aller voir le monde Azash. Je vais le visiter et l’étudier, je vais partir pour mon voyage, seule.
-Tu…
-Reste ici, sur ce plateau tu es en sécurité et nous nous reverrons, bientôt, hein mon frère, bientôt. Reste ici et écoute la rumeur du vent d’Olympia, un jour, elle t’apportera mon nom.

C’a été dur de le quitter une nouvelle fois mais il le fallait, et j’avais envie de voir le monde. Azash mon frère est donc resté, seul, à Quatar. C’est ce jour que nos histoires se sont véritablement séparées.

Je suis partie seule de Quatar vers le monde, je suis allé au sud et me suis introduite dans les pays elfes pour apprendre leurs coutumes, pour retrouver aussi des traces de mon peuple. Mon royaume n’était que cendres et je n’ai pas retrouvé un seul des elfes du nord, pas un seul…

J’ai pas mal voyagé, sans apparaître sur le monde, sans que l’on puisse se douter de mon nom même, on ne sait jamais il restait peut être des Nains du nord qui auraient été trop heureux de détruire la dernière trace de ma famille.
J’ai traversé le monde de bout en bout, apprenant tout ce que mon peuple ne m’avait pas enseigné, me perfectionnant en magie, mettant en pratique les leçons de mes parents et de mon frère au combat. Pendant ces années solitaires je suis devenue vraiment redoutable, bien plus que lors de la destruction de mon peuple.

Pendant ce long périple, je n’eus qu’une fois la preuve de la vie de mon frère, je ressentis pendant un instant la création de sa première lame, c’est tout.

Un jour, une rumeur a parcouru Olympia, la déesse Athéna était retenue par son oncle Hadès en enfer pour l’accomplissement d’un obscur rituel. Quelle ne fut pas ma surprise d’entendre dire que le grand et redouté Dark Samor, chef du GTO, allait la sauver, et que l’AIR même, faction de pacificateurs, serait à ses côtés. Je me suis rendue en enfer, je suis arrivée trop tard. Je m’étais battue dans les profondeurs infernales contre des bêtes sans nom mais quand je suis arrivée au centre, ils avaient gagné.

Je revis mon frère plus tard, quand il se fut remis de ses blessures, car lui aussi s’était rendu en enfer.Il y avait longtemps que nous nous étions quittés et chacun de nous était devenu extrêmement fort. Mais le plus important était ce lien entre nos peuples par nous. Il avait perdu sa hache en enfer, et brandissait Pandora maintenant.

On a continué nos chemins séparément, je suis toujours la princesse d’un nord mort, la gardienne de ces forêts de glace, et mon frère est parti.

Peuple d’Olympia voici ma vie, voici mon passé, voici qui je suis. Reine de la mort, maîtresse du plus grand des tombeaux. Gardienne du souvenir d’un frère aimé, gardienne de l’âme de ses forges qui ont fait trembler le monde.




Postface :

Haeldra & Romain, à quatre mains.



olymp Par Trillian  le 07/03/2004 à 15:22

Un petit retour d'Az
sa fais plaisir ^^

Sinon ben superbe chro, mais sa je m'y attendais ^^



elfe Par Princesse Haeldra  le 07/03/2004 à 18:18

hrp : non non, il revient pas. Maisq uand il jouait on avait prévu de faire cette chronique et on en à telement parlé. Fallait bien l'écrire un jour



nain Par Chevalier Kidini  le 07/03/2004 à 18:21

(je crois qu'il voulait dire qu'il était revenu pour écrire cette chro... en pensant que tu l'a fait avec lui... sinon j'ai lu et c'est tres bien comme chro, j'avais pas laissé de commentaire paske j'savais pas quoi dire mais c super ^^)



olymp Par Raziel le Vampire  le 07/04/2004 à 05:33

(J'ai pris le temps de lire et j'ai bien aimé. Le vocabulaire est souple, la lecture coule..c'est une bonne chronique)



Par Mr Freeze  le 07/04/2004 à 22:07

Mais vous vous attendiez à quoi?

C'est ma maîtresse et elle narre bien les histoires. ^^



olymp Par Trillian  le 07/04/2004 à 23:43

on en doutais pas Haagen
la preuve :
Sinon ben superbe chro, mais sa je m'y attendais ^^



Par Raâk Dvorak  le 07/06/2004 à 11:37

Bien sûr mon petit cochon .... et mon père, il était laboureur ....
Haeldra, ne rentres pas tard ce soir, tu sais que je t'ai préparé de la bonne patée pour ce soir ... ( et je commence à avoir grave la dalle moi, si vousvoyiez ce que je veux dire ... ).



elfe Par Princesse Haeldra  le 07/07/2004 à 00:03

(LLLLLLLLLLLLLLOOOOOOOOOOOOOOOOOOLLLLLLLLLLLLLLLLL . master boulette rit de ça ? nnooonn c pas possible...)



Par Ragnarok  le 01/01/1970 à 01:00

BOUH

Ouais vous avez eu peur je sais.

Merci, bye


Pandora's Style & Az'Addict
(comment ça ça veut rien dire ?)



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