Legends of Olympia : L'Ode Mythologique - Révélations II, le rituel...
Choix des forums  |  Revenir au forum  |  Page d'accueil

Révélations II, le rituel...
Topic visité 2 fois
Dernière réponse le 21/07/2004 à 20:34

hs Par Syrtis  le 01/01/1970 à 01:00

Par une nuit sans lune, sous un arbre, les branches balotés par une légère brise, une petite souris blanche marchai tranquillement sur un rondin de bois mort. Entre ses pattes, elle tenait une graine qu'elle grignotait joyeusement.

A mi-chemin entre la frontière Nord des terres HS et le campement construit autour du pentacle, un feu crépitait au milieu de deux silhouettes enmitouflées dans leur manteau.
Tout près d'une des deux ombres était posé un livre à la couverture aussi rouge qu'un rubis. La souris s'en servi comme tremplin pour monter ensuite le long du bras qui lui fut tendu. Contrastant avec le rouge sombre, les lettres dorées brillaient à la lueur des flammes vacillantes.
"La pierre d'Araïssar"
Une plume vert d'eau dépassant de l'ouvrage, était insérée entre les pages.
La couverture tourna, chahutée par le vent.
"Chroniques du royaume de Sar" par le barde Chiméos, troubadour de sire Féréos, roi de Sar.
Un second coup de vent ouvrit livre à la page marquée de la plume.

"_Les Dieux nous ont donc abandonné ici, Arkan, sont-ils si injustes ?" demanda Kalanèn , regardant avec une avidité soudaine sa hache naine.
"_J'en est bien peur, il va falloir trouver un moyen de survivre si nous ne pouvons retourner sur les terres civilisées d'Olympia", répondit le géant.
"_On a tout essayer ! Rien à faire. Les Dieux ne veulent vraiment pas nous laisser chez nous. Nous n'aurions pas dû partir trouver l'antre des Dieux", cracha l'olympienne à l'assemblée.
"_Il faut arrêter de se lamenter sur notre sort, Dorian, mais qu'en pense donc notre elfe ? questionna Néméïs.
Mais Chiméos ne sembla pas vouloir répondre à la femme sauvage préférant taper dans les cailloux pour se défouler. Elle haussa des épaules et réprit le débat qu'ils avaient entreprit depuis maintenant une heure.
"_Nous sommes une cinquantaine d'hommes et de femmes de toutes races qui nous ont accompagnés dans notre quête. Nous pouvons subsister. Nous avons la montagne, la forêt et un fleuve à proximité. Nous n'avons besoin de rien d'autre si nous nous donnons les moyens et mettons un terme une bonne fois pour toutes à ces querelles puériles entre race. Fondons un nouveau royaume ! "
"_ Mais, et les Dieux? Que devons nous faire?" demanda Arkan.
"_ Si les Dieux nous ont aussi impunément rejeté, nous ne nous gênerons pas pour faire de même ! ...


Syrtis referma le livre et le rangea soigneusement dans son sac, le était assez violent ce soir-là, le rongeur s'était déjà abrité dans la manche de la prêtresse.
La brise fit soudain tomber le capuchon de la silouhette auprès de laquelle reposait sa dague, prête à être saisie au cas où un danger se présenterait. C'était un jeune homme sauvage aux yeux du bleu de la mer. Malgrès sa jeunesse, il paraissait confiant mais sans l'arrogance de beaucoup de ses aïnés. Il discutait avec notre jeune femme sauvage dépuis la fin de l'après midi, parlant de tout et de rien. Il était assez sympathique, passionné et avait l'ambition d'être chevalier ou quelque chose comme ça pour défendre la futur Luminae et Gaïa. Il voulait faire quelque chose pour les hommes sauvages, le rituel était la parfaite opportunité.
Il s'appelait Vilca.

"_ Chiro, j'aimerai beaucoup le rencontrer... Et où en est le rituel?"
"_ Pour l'instant, on a réuni un maximum d'hommes et de femmes sauvages, très peu d'autres HS auront la possibilité de venir. On ne peut pas les attendre indéfiniment, je pense que d'ici deux, ou trois jours peut-être, le rituel sera en route."

Syrtis, le visage éclairé par les flammes vacillantes, avait comme une aura irréel. Ces cheveux de jais brillaient et scintillaient comme les étoiles. Mais le jeune homme sauvage semblait un peu inquiet.

"_ J'espère que ça se passera bien et que nous n'aurons pas de mauvaise surprise comme l'arrivée de Chronos..."
"_ Durant la première phase du rituel, l'arrivée de Chronos à de faible chance de se produire, au contraire lorsque nous tenterons de contacter Gaïa, nous devrons nous tenir prêt."
"_ Malheureusement, je ne serais pas présent avec mes frères et soeurs HS pour le rituel car je vais partir à Lardanium livrer bataille contre les seven, c'est pour cela que je suis ici, pour revoir ma terre natale avant de partir au combat comme un home sauvage digne de ce nom". Une étrange flamme au fond de ses yeux se mit à luire, serrant un pan de son manteau, il fixait les braises. " Et je suis prêt à mourir pour mon peuple sur le champ de bataille si il le faut."

Syrtis regardait avec attention le jeune homme, pleine de compassion et de fierté. Les HS ont vraiment eu de la chance de l'avoir parmi eux. Mais Vilca se leva, s'adosa aux rondin sur lequel il était assis et fixa les étoiles allongé dans l'herbe verte de la terre de ses ancêtres.
Après un silence qui paru durer une éternité, la jeune prêtresse reprit la parole :
"_ Je t'accompagnerai donc jusqu'à la frontière, tu n'as pas besoin d'être là-bas pour les aider mais je t'expliquerai tout cela sous la lumière de Gaïa. En attendant, reposons nous."
Syrtis s'adossa au creux de l'arbre et s'endormi d'un sommeil songeur.

A l'aube, le vent s'était calmé. Syrtis était toujours contre son arbre mais le livre rouge entre les mains. Elle l'ouvra à la page marquée et retira la plume. Elle lut avec intérêt.

De ceux qui voulurent trouver la résisence des dieux par la suite, beaucoup tombèrent sur un étrange campement. Au fur et à mesure, le campement devint un petit village, qui devint une bourgade, une cité puis finalement le saint royaume de Sar. Un culte païen fut très répendut dans ce royaume, culte vénérant les quatres forces élémentaires. Car, en effet, livrés à eux même les naufragés durent tout reprendre à zéro. Kyrios melnor, un olympien, fut le maire qui fit s'épanouir le jeune royaume et se fut également celui qui vecu la première Révélation...

"_ Bonjour, Syrtis. Que lis-tu?"
Syrtis ferma aussitôt le livre. Mince ! Ma page ! Vilca était penché au-dessus d'elle et était d'une humeur joyeuse. Elle rangea en vitesse le livre rouge dans son sac.
"_Bonjour, Vilca. Je ne t'ai pas entendu approcher. Prêt à partir, dormeur ? Il est bien tard déjà, nous n'arriverons à la frontière qu'à la fin de la journée." Elle tenta de prendre l'air le plus sévère, tentant de prendre exemle sur son défunt mentor. Apparement, ça avait marché car il baissait les yeux et regardait ses pieds.
"_ Je suis désolé, mais je n'ai pas encore le rythme."
"_ Ne t'inquiètes dont pas, ce n'est pas grave". Elle lui fit un sourire que Vilca lui rendit."En route, Chevalier Vilca !"

La première partie de la journée se passa sans incident, il n'y avait que des hommes sauvages à l'horizon. Puis vint le moment de la journée où le soleil atteint le zénith. Ils s'installèrent auprès d'un cours d'eau, à la lisière d'un bois, pour prendre leur repas composé de pains de voyages et de fruits ramassés en chemin. Après un repos digestif, nos deux voyageurs reprirent la route.

"_ Tu ne m'as toujours pas dit comment je peux aider le rituel si je ne suis pas là-bas, Syrtis."
"_ Ce n'est pas très compliqué, du moins pas beaucoup plus que si tu t'y trouvait. Il suffit d'utiliser les HS qui sont autour du symbole magique comme de relais."
"_ Des relais?" fit Vilca, étonné.
"_ Tu visualises d'abord l'endroit dans ton esprit, puis trouve un des HS pratiquant déjà le rituel. Quand on utilise la magie on doit ouvrir son esprit et dans ses moments là les barrières mentales sont faibles. Donc, quand tu l'as trouvé, tu lie son esprit au tien, tu peux ainsi faire passer la magie de toi à lui et de lui au pentacle. C'est simple, non?"
Syrtis regarda quelques instant le HS qui avait l'air perdu, puis elle éclata de rire auquel se joignie celui de Vilca.
Soudain, une sensation étrange. Puis le sifflement d'une flèche qui vint se ficher aux pieds de la prêtresse. Instinctivement, Vilca sorti sa dague et chercha, dans la direction d'où venait la flèche, le tireur. ils virent au loin un homme armé d'un arc. Mais Syrtis avait une meilleur vue. Ce n'est pas un homme... c'est un Dieu, on dirait...c'est Dyonisos. Cette sensation étrange, Artéyos, il doit être tout près. Le Dieu lui fit un signe et elle entendit une voix dans sa tête, elle reconnu tout de suite la marque de celui qui touchait son esprit.

"_ Désolé, je ne pensai pas qu'elle allait tomber aussi près de toi, maéris. Il faut que tu apprennes à te détendre !"

Cette voix, c'est Artéyos, pourtant... Artéyos et Dyonisos....
"_Syrtis? Syrtis! Est-ce que ça va? Tu avais l'air absente.
"_ Ce n'est rien Vilca." L'horizon était de nouveau vide.
"_ Le tireur, il s'est enfui, j'aurais bien aimé lui faire comprendre ce que c'est que de s'attaquer à des HS sur leur propre terre." Dit le jeune homme en agitant sa dague.
"_ Reprenons notre route, Vilca."

La suite du voyage se fit sans encombre jusqu'à la fin de l'après midi quand Syrtis et Vilca prenait leur dernier repas avant de se quitter.

"_ Dans une heure nous y sommes, mais je doit ajouter une chose. Il faut que tu restes en contact un minimum avec le campement", affirma la jeune HS.
"_ Pourquoi donc, Syrtis?"
"_ Il faut que tu saches quand le rituel commencera, si tu reste en contact, tu sentiras la force magique qui sera dégagé et tu pourra y participer au bon moment."
"_ Merci de ton conseil ! Je me sens près à aider Lardanium, si cela aide notre peuple, je dois le faire."
"_ J'apprécie énormement ton courage, Vilca, nous avons besoin de personnes tels que toi. Allons-y pour la dernière ligne droite !"

Et ils reprirent leur marche vers la frontière.
Une petite colline se dressait devant eux et, déboulant du sommet, un Olympien fit son apparition. Il semblait imposant mais il était blessé gravement, un sept était cousu sur sa tunique. A la vue de la marque, Vilca sorti son arme et se mit entre la prêtresse et l'homme qui réagis en faisant de même et en criant à qui voulait l'écouter :

"_ Mon nom est Sarsan ! Je ne fait que passer alors laissez-moi !"
Les deux hommes se fixèrent du regard comme des chiens de faïence. La flamme dans les yeux du HS se fit bien plus intense que la première que Syrtis les avait remarqué, bien qu'elle ne peut la voir cette fois-ci. Elle remarqua la tension à ses muscles bandés, prêt à fondre sur l'ennemi.
Puis vint le sifflement d'une flèche qui toucha mortellement l'olympien qui s'écrasa au sol.

On entendit un "Meuh mouh meuh". Les deux jeunes gens se retournèrent dans la direction du son. Le tireur, un elfe impressionnant, était accompagné d'une vache, ils s'en allaient tous deux en bas de la colline et filaient à l'Est.

"_ Merci à toi, Rahan Ymiles !" cria Vilca, qui paraîssait tout de même dessus de n'avoir rien eu le temps de faire.
"_ Regardes ! Nous sommes arrivés à la frontière, l'heure est venu de se dire au-revoir."

Au même instant, les deux HS sentirent une intense magie à l'oeuvre. Le rituel ? Déjà ?

"_ Trouvons vite un endroit sûr dans les parages, il faut commencer !" Elle vit un gros chêne entouré de brousailles. "Là-bas !" Elle prit Vilca par le bras et le tira jusqu'aux buissons.

Il entrèrent tout les deux en transe. Il auraient put tout aussi bien être mort d'apparence, ils étaient inerte d'apparence, la respiration et le rythme cardiaque ralentit. Leur esprit traversait les terres des HS semblant planer au-dessus du sol à une vitesse terrifiante. Celui de Vilca sembla vouloir revenir en arrière, apeuré par cet expérience vertigineuse, mais l'esprit de Syrtis le rattrapa et l'entraina vite, toujours plus.

Puis il s'arrêtèrent. En-desous, des HS, qui ne semblaient être plus que des fontaine de magie jaillissante, étaient reunis autour du pentacle de Chiro. Ils s'élancèrent tout deux, se lièrent chacun à un de leur frère de race et firent couler la magie jusqu'au symbole.

Gaïa !
Malgrès mes croyances, j'en viens à demander ton aide. Tes enfants ont besoin de toi. Ils sont en pleine déchéance et ont besoin de tes conseils. Ô toi, mère des Hommes Sauvages et de la nature, notre devoir et de protéger ta plus belle création. Mais nous sommes désormais impuissant fassent à l'adversité.
Nous voulons changer les choses, mais nous n'avons pas les moyens de le faire seule.
Aides-nous ! Aides-nous...
Gaïa...



hs Par vilca  le 01/01/1970 à 01:00

trop forte Syrtis, tu est née avec une plume a la main