J'errais aux environs de Sigdil. Luna était à mes côtés, accompagnée de sa sœur Yuya. L'humeur était mossade. Le rejet par les Olympiens était très dur à supporter. L'exil qui s'en suivait l'était tout autant.

La belle cité de Sigdil, son Donjon des Quatre Vents et ses habitants n'y changeaient rien. Rien ne remplacerait la Blanche Cité, ses tours, ses murs, ses pavés, sa vue imprenable...

Sa vue dominante, à laquelle manquait la vision dominante de ses habitants. La grandeur et l'ambition des Olympiens s'était estompée, à l'instar de leurs prunelles dont l'orangé se faisait de plus en plus rare. Le peuple a perdu de sa superbe.

Je visitais les environs de la Cité Libre, croisant au hasard des chemins les cousins Tëtram et Haagen Daas, le Nain forgeron Paurtnawak. L'arrivée de Drohir et sa suite titilla ma curiosité. Je n'avais jamais auparavant rencontré cet illustre personnage.

Ma curiosité se changea en étonnement quand débuta la cérémonie de couronnement dont fut l'objet Baaldûm-Dhûm. Celui qui devait m'éclaircir sur mes propres rêves et être mon mentor chez les Guetteurs serait Roi. Une fois le nouveau Roi couronné, je repris mon chemin erratique entre les deux villes...

Entre Lardanium et Sigdil. Entre élève et mentor. Entre dirigeant et sujet.

Un cri strident traversa les hautes herbes. Un cri de mort, aigu, perçant...Un appel ?

Son émetteur se tenait non loin de moi, un lame sans éclat à la main, d'une couleur tiraillée entre le noir, le bleu, le gris, noyée dans une brume surnaturelle. Au delà du pommeau, une main squelletique la brandissait, puis sombrait dans une cape sombre dont la forme était vaguement humaine. Au fond de la capuche, noyées dans des ténèbres insondables, deux lueurs flottaient, pulsant au rythme des pensées du spectre qui se tournait vers moi.

Je fondis sur lui, dégainant mon déclave. Déjà blessé, il ne resista pas à l'assaut.

Mais le signe était là. Je devais retrouver Baaldûm-Dhûm au plus vite.

Mais Lardanium était menacée. Airik m'avait informé que les troupes d'Eris approchait dangeureusement, et en nombre important. Miyu les menait. Leur courage était grand, leur haine aussi.

Mais face à l'arrivée des troupes combinées de l'AOL, des Sages d'Athéna et d'un contingeant Astorien, l'assaut fut bien vote repoussé. Encore une fois, je rebroussai chemin et m'en retournai vers Sigdil. Quand je l'avais quitté ses habitants étaient aux aguets. Ici, les avertissements des Guetteurs étaient écoutés.

Je n'eus pas le temps de rejoindre la ville. Je restais interloqué à la vue des dizaines de spectres, descendant des sombres plaines stériles de Zagnadar.

Dieux de l'Olympe, faites que nous stopions cela...

Le Nain inclina la tête, et s'adressa a cet Olympien qui avait toujours fait preuve de droiture et de fidélité dans son amitié avec le Nain. Le champ de bataille au peids de Sigdil était une abbération, certains Loups y accomplissaient des vengeances personnelles, ne craignant pas de provoquer de nouveaux conflits...
Et la Seven, qui régulierement venait tester les défenss de la cité qui,jusqu'ici, avaient tenues bon...

Baaldûm s'éclairci la gorge et s'adressa a son ami de toujours, ou dumoins depuis son arrivée en ces lieux:

-"Ta venue me réconforte Orphée, depuis que tes rêves te hantes, bien des jours ont déposées leurs marques sur les Terres d'Olympia...

C'est en des temps de Guerre Sainte que tu rejoins notre Compagnie.
Je crains de n'avoir que peu de temps a consacré a la recherche des significations profondes de tes rêves...

Mais notre tâche est ce qu'il y a de plus primordiale, et nous verrons, dans les moments d'accalmie, ce que peuvent nous réveller nos archives...

En clair, car je sais que l'appel de la battaille te taraude, Bienvenue parmis nous..."

Sire Orphée, votre presence a nos cotés est une bénédiction pour nous autres. Vos compétences nous serons utiles dans un avenir proche, et même dans le présent.

En effet, le front de l'Apocalypse est tenace, et la Seven se rajoute a ceci...

Au plaisir de vous voir l'Epée au clair sur le champ de bataille.

Arngrim