Galtabosh Gueuouf | |
Topic visité 4 fois Dernière réponse le 30/07/2004 à 17:35 |
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§1 : Les étrangers venus du nord
C’est par une fraîche matinée que, sereinement, Galtabosh et Killoowi (le dragon) volaient au dessus de la limite nord de la forêt ; Il Frisaient les colosses arboriformes avec la plus grande vélocité possible… C’était un jeu dans lequel Galtabosh, -encore très « grand gamin »- prenait beaucoup de plaisir. Mais l’attention de celui-ci fut détournée par un étrange phénomène qui prenait la forme d’une immense masse d’individus, formant une longue file se perdant à l’horizon : Ils venaient du nord et se rapprochaient de la forêt. Les premiers à arriver le faisaient en courant, ou plutôt devrait-on dire en détallant : des centaines de silhouettes fonçaient à toute allure, droit devant elles, pour s’échouer contre les massifs troncs de la lisière. L’orsque tout les coureurs furent passés, chaque arbre avait devant lui son petit tas de cadavres … étranges athlètes !… Plus loin, d’autres arrivaient, mais avec une allure plus « raisonnable » Galtabosh décida de ce poser Une fois à terre, Galtabosh admirait, de ses yeux ébahi, le spectacle qui s’offrait a lui : Les milliers de créatures avançaient, lessivés, avec une cadence presque machinale, sans jamais s’arrêter malgré la fatigue qui, visiblement, les accablait. Elles avaient « l’âme » brisée, elles étaient perdues et cherchaient désespérément un asile, une terre salvatrice ; ça se lisait dans leurs regard. Aucune d’entre elles ne l’avait vraiment remarquer D’ailleurs, le fait qu’elles voyageaient en masse ne les empêchaient pas d’être isolées, chacune dans une lute personnelle et sans merci contre les tourments internes, en espérant ne pas voir son esprit sombrer définitivement dans le chaos. Dans cette caravane, la confiance ne pouvait régner car n’importe qui pouvait, à n’importe quel moment céder, et entrer dans une terrible rage sanguinaire et dévastatrice : tout le monde était un ennemis potentiel. Galtabosh voulut entrer en contacte avec eux, mais de sa tentative il sorti bredouille: la foule entière était muette tel un fantôme … Au bout de plusieurs essais, il réussit tout de même à se faire comprendre, un minimum : il prit la «tête de colonne» et les guida vers le cœur de la forêt, à Aquanium, pour présenter la situation au « grand conseil » .C’était une assemblée de plusieurs dizaines d’élus de chaque races qui était censée « gérée les grandes affaires d’Olympioche » Au bout de quelques jours de marches, lorsqu’ils furent suffisamment proches, Galtabosh fit monter sur Killoowi, trois d’entre eux qui avaient une résistance encore suffisante et prirent de l’avance sur les autres Le vol ne fut pas très long ; rapidement, ils commencèrent à entendre le grondement des chutes nord : Aquanium, La fosse aux milles cascades, la clairière des colosses. Le grand conseil s’était déjà réuni lorsque Galtabosh arriva pour présenter ses nouveaux compagnons et la malédiction qui les frappaient. Son action fut un fiasco total qui plongea l’assemblée dans une confusion quelque peu chaotique : - Les Olympiochiens disaient que c’était dangereux de les laisser rentrer, - les Elfes disaient qu’ils étaient gras et crasseux, - les Nains disaient qu’ils n’avaient pas asses d’or pour être intéressant, - Les géants s’endormaient ou quittaient l’audience pour aller casser la croûte, - et les Hommes sauvages se caressaient le bouc et se grattaient les aisselles en affichant un aire pensif, rêveur voir carrément absent. Seuls, un vieux couple de lutins : Bépiaire et Téretzzaa criaient qu’il fallait venir en aide à ces âmes en peine, mais leurs petites voix de vieillards lutins ne parvenaient pas à percer le Boucan générer par les débats géo-politico-économico-volatiles de la « Grande assemblée ». Galtabosh, las de toutes ces querelles afonctionnelles, empoigna les cornes de Killoowi, s’éleva au dessus des cascades et du dolmen d’Aquanium et rentra chez lui pour aller se coucher … De cette audience il avait tout de même retenu une leçon : les géants sont sans doute les êtres les plus sages de la région… Ils arrivèrent au renfoncement qui leurs servaient de pèrche-case (32ème branche, 17èm arbre de l’allée Keutéouf) où Killoowi déposa son « maestro poilu » comme il l’appelait pour s’agripper à une branche et s’endormir en mode « chauve-souris » Galtabosh, quand à lui se dirigeait sur son hamac qu’il n’avait pas vu depuis quelques jours. - « un bon plumard pour une bonne nuit. Kekïa, mère de tous les songes, je suis là !!! » Il aimait beaucoup dormir, et le faisait facilement, souvent avec zèle et acharnement, mais cette nuit, le sommeil ne se laissa pas attraper si facilement car un certains nombres de questionnement lui titillaient l’esprit : Qui étaient ces étrangers venus du nord ? Pourquoi venaient-ils à Olympioche ? Quel était ce sortilège qui leurs rongeait l’âme et pourrissait le corps ? Lorsqu’ enfin il pu emprunter les ailes de Kekïa pour aller rejoindre les étoiles, il fit un étrange rêve : Une chute dans le Néant, il tombait sans fin le long d’un couloire aux murs intangibles, impalpables. Il se sentait transporter hors du temps et de l’espace, la chute aurait pu durer quelques fractions de secondes comme elle aurait pu être éternel, peut être fut-elle un avant goût de la fin des temps, qui sait ? Toujours est-il que ce couloir laissa apparaître une lueur au loin, qui fut bientôt accompagné d’un grondement sourd, semblable à celui d’une cascade. Galtabosh déboucha soudainement au dessus d’une plaine entièrement à feu et à sang : Une imposante foule, dans laquelle les individus en proie à la terreur et à la démence, tuaient et embrasaient en hurlant à la mort. Mais, au milieu de cette « Apocalypticophonie », une douce voie se détachait : - « regarde les souffler sur le bûcher de leurs fin, se sont mes enfants et ils sont entrain de plonger dans les ténèbres ! Mon peuple est en danger !, viens les aider, rejoint moi au nord, viens combattre le Ragnarock !!!! » Sur ce mot, il se réveilla en sursaut, et, comme a chaque fois qu’il se réveille de la sorte, il tomba de son hamac, et, comme à chaque fois qu’il tombe de la sorte, il vint se vautrer sur Killoowi qui, comme tout les matin rêvait à une « douce » dragonnesse… Killoowi aimait beaucoup son rêve du matin, mais Galtabosh s’en contre- balançait et ne pensait qu’a assouvir sa soif de curiosité - « Debout la compagnie!!!, un nouveau jour ce lève !!... » Galtabosh leva les yeux pour constater que le ciel était sombre et couvert d’étoiles. - « Enfin …presque … » Killoowi s’étira longuement, ouvrit sa grande gueule pour bailler et s’étonna : - « Depuis quand te lève-tu avant le jour ? » - « Depuis que j’ai décidée qu’on fonce vers le nord !! » - « ??Tient ??, le Maestro se serait coupé le poil qu’il avait dans le creux de la main !?!? » - « Pour l’instant, c’est toi qui à la main « un poil velue », alors fauche moi tout ça et remue toi !! » Killoowi, a la fois surpris et vexer redressa la tête et prit un aire hautin. - « Je te signale, pour ta gouverne, qu’un dragon n’a de poils nulle pars ! » Sur ces mots, Ils quittèrent leur habitat. En chemin, ils rencontrèrent Gourd’Aing Klouté, son ami Géant, à qui il expliqua les raison de son départ. Mais celui-ci était asses sensible, et n’aimait pas les adieu, alors il versa une larme avant d’aller au-delà. C’est ainsi que Galtabosh prit le « taureau » par les cornes et s’envola vers d’autres horizons … |
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hrp / un franc moment de bonne lecture, c excellent comme chro, toutes les félicitation de Körndürr a qui tu as forcé le respect sur ce coup la! / hrp |