Legends of Olympia : L'Ode Mythologique - Oyez la triste fin d'un Olympien maudit...
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Oyez la triste fin d'un Olympien maudit...
Topic visité 2 fois
Dernière réponse le 09/08/2004 à 20:19

Par Ichmael  le 08/09/2004 à 10:00

L’Apocalypse partout me suivait.
Sous mon ombre, des Royaumes se sont écroulés, des vies sont tombées dans les ténèbres. De tout temps, j’ai été craint et la peur que j’inspirais me précédait en chaque lieu.

Le sel des larmes se mêlaient souvent à l’amertume de la défaite de mes adversaires et jamais je n’aurais pensé obéir aveuglément à un autre que moi. Fier de mon entraînement de garde d’élite Olympien, j’étais destiné à être commandeur, pas commandé.

Mais vient un jour où les illusions d’enfant et les espoirs des parents divergent de la dure réalité.

Il est un jour où l’on meurt.

Quelle allure impérieuse, quel charisme. La surprise et l’incrédulité se battait dans ma tête, entamant une danse lancinante lorsque Drach m’éveilla.

Il me conta son désir de vengeance en échange de ma liberté. Reprendre les armes et devenir l’un des plus grands guerriers qu’Olympia ai porté en échange de quoi ?
De ma fidélité. Je pris sur moi de lui obéir en me disant que c’était ma décision et que je resterais maître de la part de destin que je n’avais pas encore utilisé.

Comment aurais-je pu deviner qu’il m’avait fait revenir d’aussi loin ?
Mes parents étaient sûrement mort depuis longtemps, la demeure familiale devenue ruines. Tout ce que j’avais connu, tout ce pourquoi je voulais me battre avait disparu. Il m’avait bien eu, et ma rage monta jusqu’à me faire prendre les armes. Je tentais de lutter, mais la puissance du Titan surclassait tout ce que j’avais pu voir de mon vivant…
Drach me montra la lâcheté des Dieux et me convainquit de me dresser à ses côtés contre eux.
Résigné, fou de rage et de désespoir, il m’utilisa et dirigea ma rage contre le panthéon Olympien.

Dire que je les honorais étant gamin !
Dire que je les priais avant chaque repas, avant chaque bataille…


Que suis-je maintenant que celui qui m’a ramené du puits de l’Oubli n’est plus ?
Je me suis cherché et j’ai trouvé les autres. Ceux qui, comme moi, avaient donné leur âme pour retourner ne serait-ce qu’une journée sous les rayons dorés des Soleils qui nous avaient vu grandir, avec l’espoir secret de racheter une faute, d’apaiser un regret.

Yaacov mort, je m’interrogeais sur notre raison d’être à tous. Etais-je le dernier ?
J’entrepris un long voyage pour rencontrer Naaqamah. J’appris qu’un groupe l’avait accueilli, une bande de méchants garçons, comme nous l’étions tous. Une fois devant lui, je dis rien.
Les mots restèrent coincés dans ma gorge, et je le laissais passer choisissant moi aussi de mourir au combat ce qui restait notre seule liberté en ce monde.
Pour tout ce que Drach avait accompli, pour la mémoire de ce guerrier, le seul à avoir vu clair dans les projets des Dieux, je décidais de faire couler du sang en quantité suffisante pour que mon nom, notre histoire ne soit jamais oubliés de ces peuples pathétiques…

Sur les collines de Lardanium, j’ai écris en lettres de sang : « ICHMAEL ».

Je traînais dans les rangs de l’Apocalypse, toisant Zeus du coin de l’œil, mais celui-ci ne tenta rien de concret contre moi, comme pour me signifier que si Drach avait été vaincu, je le serais aussi. Ma rage risquait d’exploser à tout moment mais l’instinct de survie fut le plus fort. Je comptais couler des jours paisibles, faits de raides sur Sigdil, d’alliance avec la Seven, de prises d’otages et de sièges…

Mais, une fois de plus les Olympiens ont montré leur zèle. L’un des plus puissant de cette race maudite - la mienne il y a bien longtemps – me saigna à bien des reprises, supporté par la pitoyable magie de ses collègues… J’aurais du garder mes distances avec cet homme, fier comme un général, qui se faisait appelé Airik.

Moi qui voulais tomber dans les murs de Lardanium au cours d’un combat épique, je mourus happer par une vague de patriotiques Olympiens. Ma carcasse doit être dévorée par les corbeaux à l’heure qu’il est, me transformant à chaque coup de bec un peu plus en fantôme.


C’est ironique mais c’est un dénommé Cerbère qui me porta le coup de grâce. Maintenant encore je ne sais si je dois le maudire ou le remercier. Quoiqu’il en soit, je rejoins Drach et tous les autres généraux et serviteurs qui auront ébranlé un peu de ce monde.

Je ne sais pas si mon ultime sort portera et si ma cible transmettra ce message à l’Assemblée qui se tient à la capitale blanche, mais je l’espère du fond du cœur… même si je me demande pourquoi. Tout devient si confus lorsqu’on a un pied sur le seuil de la mort et l’autre dans les ténèbres d’une porte qui ne s’ouvrira plus jamais…


Le corps du jeune scout qui récitait d’une voix vibrante ce message semble animé d’un dernier spasme et s’écroule au sol… Les yeux révulsés se ferment lentement pendant qu’un mince filet de sang se creuse un chemin dans la barbe naissante du jeune Nain.

Il reprendra connaissance une poignée d’heure plus tard, sans pouvoir se rappeler la raison de sa venue à la ville blanche, ni rien savoir de celui qui se faisait appelé L'Enfant Perdu



olymp Par sam  le 08/09/2004 à 12:16

HRP/bien joué diony, tré joli la fin d'Icmael,/HRP


si seulement on avait su...



hs Par Chiro  le 08/09/2004 à 12:22

HRP : En effet c'est toujours aussi bon.
Que dire de plus ?



olymp Par Airik - disciple d’Athéna  le 08/09/2004 à 20:19

Airik entendit par l'intermédiaire du jeune enfant le récit d'Ichmael, dans un profond silence il écoutait les dernières paroles de ce que fut ce grand olympien...

Apprenant au fur et à mesure l'histoire de ce pauvre soldat, l'olympien fermait les yeux dans un grand remord pour avoir participé à sa chute, lui, un être possédé malgré sa propre volonté...

"Serais je seulement un assassin qui ne serai discerner le bien du mal ?...j'ai prié pour le salut de ton âme Ichmael…j'espère qu'un jour nous nous retrouverons dans l'autre monde et que tu m'accorderas ton pardon...adieu Ichmael, puisses tu reposer en paix pour l'éternité..."

L’olympien quitta la salle en laissant échapper ses pensées... "Le mauvais sort bien que réduit à néant continue si infime soit il à se propager par delà la mort..."