Legends of Olympia : L'Ode Mythologique - La chute de l'âme
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La chute de l'âme
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Dernière réponse le 04/10/2004 à 19:42

olymp Par Airik - disciple d’Athéna  le 08/11/2004 à 22:52

L’olympien s’était mit en retrait sur un sommet de colline, essayant tant bien que mal de se remettre de ses blessures... les derniers rapports qu'il eu avec cette elfe furent plus violents que prévus...

Il repensait aux quelques mots échangés dans ce combat..."Pour qui se prend elle...me faire des reproches sur mes faits, elle qui s’abaisse à servir et pire...s’allier à ces forces démoniaques..."
Retirant la flèche qui avait traversé l’épaulière gauche de son armure, en prenant soin de ne pas aggraver sa blessure
"La peste soit ce géant qui doit être mort pour cette folie..."

L'application d'herbes soignantes sur ses plaies les plus douloureuses arrachèrent une grimace à l'olympien, il essuya tant bien que mal son visage ensanglanté et ferma un instant les yeux, attendant de ressentir l’effet bienfaiteur sur l’emprise du poison...
"...et cette catin de Miyu..."

Il entendit une personne qui s’approchait de lui, son pas semblait aussi fatigué...et sa voix était familière...Sam...

Sam agenouillé devant moi se demandait ce que nous allions devenir dans ce combat, voir les dieux qui se déchaînaient sur nos hommes...nous qui les adorions, nous qui pensions n’avoir jamais failli à nos devoirs...aujourd’hui ce sont leurs foudres qui s’écrasent sur des malheureux...

Airik écoutait les paroles du jeune olympien en l’observant attentivement, il le regarda le visage grave et tendit la main vers son épaule...

"Sam...tu m’a déjà prouvé ta bravoure, notre cause est bonne certes, seulement il existe toujours, aussi petit soit il un désaccord dans nos faits...les peuples ne sont pas similaires, nous nous adaptons c’est vrai, mais le reste...c’est nous qui les rendons ainsi, par nos faits...la paix existe mais le trouble aussi hélas...

Nous qui vouons notre vie au respect du bien en sommes presque devenus des fanatiques, peut être est ce là le reproche que nous font les dieux...peut être existe il une entente là ou ne pouvons la voir..."

L’olympien laissa regagner instinctivement sa main sur le tour de sa taille, refermant les yeux…
"Je suis…...fatigué..."

Sam commençait à prendre un air plus inquiet en se tournant vers Airik...

"Sam...j’aimerai...j’aimerai être seul à présent...retrouves les autres..."
Airik passa sa main le long de son ceinturon, laissant percevoir son plastron de mailles qui était constamment recouvert par sa fine toge aujourd’hui ensanglanté…il tendit un bout de note qui devait sûrement être un ordre de mission rédigé en toute hâte...

"...Parium a déjà averti les Sages d’Athéna, fais passer le message à nos troupes…et trouves de quoi rassasier notre régiment, les jours passent, je n’ai guère envie de voir mes hommes mourir de faim à présent...les Sigdilistes doivent pouvoir faire quelque chose pour nous..."

Son visage se fendit d'un sourire en lui donnant le message pour rassurer Sam avant de s’en retourner, par respect pour un de ses supérieurs
"Pardonnes moi Sam..."

Le soleil commençait à céder la place à l’obscurité, les bruits des affrontements s’estompaient progressivement, adossé à un arbre, un couché de soleil sur une colline, il eu une vision de mort avant le noir impénétrable…

"Peut être un jour pourrais je assister à ce même moment sans devoir regarder toute cette folie..."
Glissant la lame de son défunt père sur ses jambes pour y observer ses détails...un sourire se dessina sur ses lèvres..."
Ce jour n’est hélas...encore arrivé père..."

......



elfe Par Princesse Haeldra  le 08/11/2004 à 23:03

Haeldra était en première ligne sur le front lors de la bataille qui opposait sa faction et son alliée a d'immondes pacifiques accompagnés de leur marée de disciples fous. Le soleil se levait a peine que des flèches jaillissaient déjà avec un sifflement du bois encore brumeux où se trouvaient quelques géants. Comme en réponse à ces flèches, un hurlement rauque se fit entendre dans le camp adverse, et une bande de sombres brutes surgit l'arme au clair. Des alliés se précipitèrent à leur rencontre tandis qu'un chevalier rejoignit nos ennemis en tirant son épée.

L'un de nos assaillants retomba en arrière avec un cri étranglé, une flèche plantée dans la gorge. Un autre, de notre camp cette fois, reçu en réponse un sort dévastateur, il se plia en deux d'un seul coup, les mains crispées sur son estomac, et s'écroula en gémissant. L'un des nombreux jeunes du camp d'en face,dont les joues s'ornaient d'un duvet clair, tomba lourdement sur le sol où il resta assit à tenter d'enlever les plumes des flèches qui dépassaient de sa poitrine, un étonnement indicible inscrit sur son visage enfantin. Puis il poussa un soupire et s'affaissa sur le côté, tandis qu'un flot de sang lui jaillissait du nez.
Les faux pacifistes marquèrent une hésitation face à la pluie de flèches et de sorts, mais trop tard : les guerriers étaient déjà sur eux. Dans un même mouvement, la lourde épée d'un chevalier pulvérisa une lame qui se tendait vers lui et s'abattit dans l'angle formé par le cou et l'épaule de cet olympien allié. Il s'écroula. Un de nos nains, qui était à ses côtés feinta rapidement avec sa hache, plongea en avant et lui fendit le ventre avec, de bas en haut, dans un horrible bruit de déchirure, humide et crissant à la fois. L'elfe éventré se cramponna à son estomac avec un hurlement en tentant de retenir les boucles et les méandres bleuâtres de ses entrailles, qui semblaient couler entre ses doigts comme un fleuve bouillonnant.

Haeldra regarda la scène un sourire pervers aux lèvres, que c'est réjouissant !pensa t elle. De plus la branche épaisse ainsi que la mousse dont elle était couverte lui offrait un siège des plus confortable. Elle était en première ligne, certes, mais pas exactement au coeur même du combat. Sur cette scène de bataille matinale, elle avait choisit son héro et scrutait le moindre de ses mouvement, retenant son souffle à chacune de ses attaques. En effet ce chevalier n'était pas banal, la vaillance et l'ardeur avec lesquels il combattait étaient assez peu commune. Curieuse de son état, elle chercha à approcher doucement son esprit tout observant ses prouesses au combat. Cet olympien était dans le camp adverse, au premier coup d'oeil on savait quelle bienfaisance animait le chevalier et que le mal n'avait jamais atteint son esprit, de près ou de loin. Il décimait littéralement les troupes de sa propre faction, elle bouillait sur place de colère à voir ainsi cette déjection de bonté, ce gentil chevalier oeuvrer pour le bien, il faut dire que l'on aurait pu faire à la fois plus fort et plus loyalement toutou. Elle prit son obstination à être ainsi comme un défi, elle releva son petit menton et le regarda le visage grave en signe de réponse à ce défi. Puis elle commença à oeuvrer doucement pour approcher son esprit, et incanta lentement de sa voix suave :

Plus sombre que le crépuscule
Plus rouge que le sang
Dans la spirale du temps
Au nom des ténèbres
Je jure à présent d'anéantir
Toutes les créatures du bien
Qui se dressent devant nous
J'en appelle aux forces du mal
Soudoyons son esprit et son âme
Qu'il soit à nous, à jamais


Elle regarda le résultat de son incantation l'air ravi, toute fière d'elle, et attendit que le noble chevalier s'arrête de combattre et vienne lui prêter serment d'allégeance. Seulement, la puissance lumineuse du chevalier était bien plus forte qu'elle ne le pensait et le retour ne se fit pas attendre longtemps. Une onde magique, provenant des confins de l'être de lumière qu'était le chevalier submergeât l'esprit de la Princesse. Le choc fut si violent qu'elle tomba à la renverse, après une chute de quelques mètre, elle atterrit dans un petit bosquet dans un bruit assourdit. Elle demeura inconsciente quelques instant dans les fourrés, puis revint à elle doucement.



elfe Par Princesse Haeldra  le 08/12/2004 à 04:31

Une fois un peu rétablie de ses émotions, elle devint instantanément folle de rage. Cela n'arrivait jamais, comment un simple olympien a-t-il pu rejeter ainsi son attaque, sans même s'en rendre compte. Elle observa d'un oeil critique un autre olympien qui passait par là, et succombant à une envie furtive, elle tendis les deux bras vers lui, dit quelques mots imperceptibles et lui envoya une énorme boule de feu qui le calcina d'un seul coup. Son corps tint debout une ou deux secondes avant de s'écrouler sur lui même comme une maison en ruines. Elle fit volte face et marcha vers son campement d'un pas rapide et déterminé, laissant les restes fumant de l'innocent olympien derrière.

Une fois à sa tente, elle s'empressa de revêtir l'une de ses plus belles robes, coiffa ses longues boucles de feu, et sortit presque aussitôt pour rejoindre celle du commandant suprême et Dieu adoré : Arès. Une fois devant sa tente, elle s'adressa au soldat :
- Va annoncer à notre Dieu qu'une Générale et Princesse souhaiterait le voir pour l'entretenir d'un sujet important.
Le garde ouvrit la bouche comme pour protester mais la referma à l'instant où son regard tomba sur celui de l'Elfe qui fulminait sur place. Il acquiesça et entra dans la tente. Quelques minutes plus tard -qui lui parurent être des heures- le garde ressorti et s'adressa à Haeldra :
-Notre Seigneur et Grand Dieu Arès accepte de Vous voir Votre Altesse.
-Merci.
Laissa-t-elle tomber sèchement avant entrer dans l'immense tente.

Ses yeux s’accoutumant rapidement à la pénombre, elle détailla promptement l’intérieur du palais de toile. Le trône était vide. Le dieu se trouvait sur un divan, dans un recoin éclairé par un brasero. Appuyé sur un ensemble de coussins, il tenait un livre entre ses mains. Sa tenue visiblement décontractée, toute de rouge et de noir, annonçait que l’heure n’était plus aux grandes cérémonies. Son imposante épée était là, à portée de main, comme pour rappeler qui était le maître des lieux. Son regard pénétrant déjà braqué sur elle se fit plus pressant lorsqu’il prit la parole.

-Bonsoir Princesse, que me vaut cette petite visite ?

Elle sentit ses jambes se dérober sous elle à ces quelques mots. Les Dieux lui faisaient toujours un effet ravageur. Après quelques secondes d’immobilité, elle décida de briser la tétanie. Mettant à l'épreuve toutes ses années d'apprentissage des bienséances, elle se fendit d'une exquise révérence, sans hésiter le moins du monde. Puis elle répondit au Dieu, la voix sensiblement tremblotante :

-Bonsoir à Vous ô Dieu de la guerre, je Vous remercie de m'avoir accordé cette entrevue. Je viens quérir Votre aide pour un problème, il s'agit d'un olympien particulier...

Le Dieu la coupa sans ménagement.

-Je sais, n'oublie pas qui je suis. J’ai perçu ton agacement.
-Milles excuses Votre Grâce. Répondit-elle très vite, surprise par la coupure.
Arès évacua les excuses de l’elfe d’un petit geste de la main.
-Ça n'est rien, tu as donc besoin de mon aide ? C’est ce qu’il me semble avoir entendu.
-Cela est vrai, ô Grand Arès. Acquiesça elle timidement.
-Ne te confond pas en formules longues et fastidieuses. Le protocole n’a pas cours lorsque nous sommes à deux. Je ne réclame qu’un peu de respect, dû à mon rang. Tout ces enrobages sont une perte de temps et d’efficacité, viens en au fait. La rabroua t’il avec un sourire.
-Je constate que Votre esprit légendaire est bien plus affûté que ce qui se dit. Mais puisque vous connaissez l’origine de mon problème, quelle solution proposeriez vous ?

Le Dieu resta un instant silencieux, observant celle qui lui faisait face avec intérêt, appréciant l’agilité de son esprit. Puis, sans préavis, il se mit à sourire malicieusement et posa le livre qu'il tenait fermé entre les mains sur le rebord du divan, sans lâcher l'Elfe du regard. Puis il se redressa, debout face à la princesse qui lui avait demandé audience.

-Approche. Ordonna t’il doucement.

L’elfe s'exécuta, rassemblant toute sa volonté pour faire obéir ses jambes qui semblaient alors peser des tonnes et vouloir rester ancrées dans la roche du sol. Lentement, elle s’approcha jusqu’à n’être plus qu’à quelques décimètres du dieu. Celui-ci ne l’avait toujours pas lâchée du regard. Solennellement il leva un bras pour venir poser sa main sur le sommet du crâne de la Princesse et ferma les yeux.

Des ombres entourèrent alors le dieu. D’abord imperceptiblement, son contour se fit plus sombre. A la lumière dansante des braseros, il semblait être recouvert d’une mince pellicule de brouillard noir d’encre. Puis les ombres grandirent. Elles grandirent jusqu'à former une aura noire autour de lui, une aura épaisse et opaque, se condensant et s’étirant successivement. Les ténèbres qui l'entouraient se propagèrent par flux et reflux jusqu'à emplir tout l'intérieur de la tente. Cette dernière fut bientôt entièrement engloutie dans l'horreur et le chaos.

Sans prévenir, toute cette masse noirâtre se figeât. Dans un silence mortel, elle semblait avoir pris la forme d’une gangue solide, sombre et froide. Puis l’horreur s’évanouit, l'aura noire disparut en un instant. Dans la tente, Arès irradiait maintenant d’une puissance colossale, toute son énergie concentrée en lui.

Ouvrant les yeux, le dieu canalisa cette puissance vers celle qui se tenait, pétrifiée, sous sa main tendue. Haeldra restait immobile. Lentement au début, puis de plus en plus rapidement, une nouvelle aura se créa, rougeâtre cette fois ci. Elle émanait de la force des deux magiciens, pulsant faiblement au rythme des battements de cœur de l’elfe. Chacun acceptait un peu de pouvoir de l'autre, chacun partageant une part de sa puissance avec l’autre.

Cette aura grandissait de manière exponentielle vers l'extérieur, rayonnant comme un soleil dans la nuit et donnant au campement la couleur rouge sang du crépuscule. Le dieu ne faisait pas vraiment d'effort car il n'accordait qu'une infime partie de sa puissance éternelle, mais pour l'Elfe la différence était absolument énorme. Elle senti son corps entier s'emplir de cette puissance hors du commun. Son corps frêle vibrait à l’unisson de l’énergie déployée, maintenu en place par la seule poigne du dieu, sa respiration se faisait haletante, son pouls s’accélerait sans cesse, ses pupilles dillatées. Son esprit, sa magie, tout allait crescendo, jusqu’à un paroxysme où elle frisa l’extase pour finalement s’effondrer sous son propre poid.

La lueur rouge se rétracta petit à petit vers le centre du phénomène, jusqu'a ne former qu'une douce boule de lumière au centre de la poitrine d'Haeldra et fini par s’estomper. Elle regarda à nouveau le dieu qui la fixait, le même sourire aux lèvres, la main tendue dans sa direction. Il s’adressa à elle presque tendrement :

-Maintenant tu à la force nécessaire pour accomplir ta mission.

Elle hocha la tête et lui sourit tout en se relevant avec son aide. Elle le remercia sobrement avant de repartir. Arès la regarda sortir de la tente l'air confiant et retourna à ses livres.

Une fois en dehors de la tente du dieu de la guerre, Haeldra inspira et expira longuement. A présent, elle se sentait plus forte que jamais, elle était sur un vrai petit nuage devant lequel plus aucun obstacle ne se dresserait, c'était fabuleux. Après s'être délectée de l'appropriation de ses nouveaux pouvoirs, le souvenir de son cher chevalier ne tarda pas à lui revenir. Elle sourit en coin et sonda les alentours, en quelques secondes à peine elle repéra son esprit. Même s'il était à plus de milles lieues elle se sentait aussi proche que s'il avait été à côté d'elle. Alors elle incanta une nouvelle fois :

Profond tel le crépuscule
Plus sombre que la nuit
Le seigneur des ténèbres de la mer du chaos
Je vous l'implore
Je vous en conjure
Devant mes yeux se dresse un obstacle
Enfin réunis, vos pouvoirs et les miens
Vaincront ensemble, maintenant et pour toujours.


Un large sourire apparu sur ses lèvres délicates, car cette fois fut la bonne, elle tenait Airik une fois pour toutes.




olymp Par Airik - disciple d’Athéna  le 08/12/2004 à 07:38

...La nuit venait de dominer les cieux, peut être pourrions nous espérer ce soir trouver le repos…

L’olympien admirait le ciel, ces étoiles magnifiques qui composaient cet univers bien mystérieux…rare était ce moment de calme lors d’une guerre…pourtant ce décor n’était le même partout, un épais nuage de mort se dressait par delà les terres maudites…Zagnadar…cité déchu par un mal absolu, puissant et inconnu de tous…

"Jamais nous ne pourrons faire tomber cette cité du mal…"
L’olympien réfléchissait longuement à trouver une quelconque faille devant cette muraille mais en vain…
"Peut être doit il en être ainsi…la volonté des dieux nous rendrait elle impuissant…"

Un détail dans le noir attira son attention au loin…par delà les avants postes olympiens, derrière les défenses ennemies…on pouvait y distinguer de par sa taille, le cœur même du centre de commandement de ces diables…

Quelque chose se préparait…des gens se rassemblaient…

Puis des étranges lueurs se dégagèrent de l’immense tente…le temps d’un instant un trait de lumière néfaste s’en alla de celle-ci, déchirant le ciel pour en retomber à l’endroit même d’où elle fut lancé…

"Qu’est ce là…jamais personne sur cette terre, ne montra telle puissance pouvant se déchaîner en aussi peu de temps…Zeus…non…jamais je n’ai vu telle discorde en cette force…il ne peut y avoir que lui sur cette terre…Arès…à agencer telle puissance pour le mal…"

Une lumière rougeâtre se dégagea de l’obscurité, elle se focalisait à l’intérieur même de la tente, plus le temps passait, plus l’aura devenait intense…

L’espace de quelques instant permit à l’olympien d’assister à nouveau à cette étrange mascarade…un être mystérieux sorti de la tente, agenouillé il leva le regard au ciel, comme s’il attendait une intervention divine, à ce moment là toute la puissance s’échappa de son corps, un large rayon noirâtre mélangé au rouge sombre éclata les cieux…

"Par tous les saints…"

Une rafale de vent surprit l’olympien du haut de sa colline, l’obligeant à se pencher au sol par crainte de finir emporté…l’air redevint lourd, puis à nouveau le calme…

L’air s’estompa…posant son regard sur le sol, l’herbe autour de lui continuait à se frotter de par et là jusqu’à ce qu’elle s’écrase entièrement sur le sol… ?

L’olympien sentait comme une pression s’exerçait autour de lui, une étreinte obscure se dessine autour de lui…se resserre…levant le regard il eu seulement le temps d’apercevoir un rayon mortuaire s’écrasait sur lui…


Une puissance s’effondra sur lui l’immobilisant à genoux…l’empêchant d’exécuter le moindre mouvement…il sent une émanation se former…rentrer en lui…

Des visions se forment…le ciel est sombre, une personne au loin, non deux…quelqu’un de blessé se fait traîner par l’épaule…un éclair révèle tout… "Père ?!"

L’olympien assistait à ce qui changea à jamais sa vie…son père déjà agonisant avait été lâchement abandonné sur le front avec quelques uns de ses semblables lors d’une retraite imminente…

Il était trop tard pour eux...le voyant faire face une dernière fois aux hordes qui avançaient, les flèches qui le transpercèrent avant même d’avoir pu approcher un de ces maudits bâtards, un éclair frappa le jeune olympien au fond de lui..l’œuvre du mal avait souillé son âme…la haine le dévorait pour chaque instant où il voyait son père tombé…

Une voix résonna au fond de lui…

- "Vois…vois misérable ce que la patrie dont tu soutient à fait des tiens…de toi, ils vous ont tous tués les uns après les autres

Airik, regardes ce que tu es devenu…depuis toujours toi qui prétend faire le bien, tu n’as au fond de toi que l’âme d’un minable assassin…tes mains sont souillées par le sang de tes victimes, vois les vies que tu as détruites par ta faute !"

L’olympien, les deux mains à terre pour éviter de finir écraser au sol voyait défilait les hommes qu’il avait abattu au cours de ses périples…cherchant la parole pour fuir ce maléfice…

- "Ce..ce n’est pas vrai…je n’ai fait qu’agir au nom de la sainte cause que j’ai toujours protégé…"

- "La sainte cause ! Lorsque Athéna était parmi vous, qu’as tu fais ? Tu l’as trahies ! Tu t’es abaissé à vouloir l’assassiner, toi qui lui avais fait serment de fidélité…pauvre chien tu mérites le même sort que ton maudit père !

- "Athéna nous avait renié, si…si nous l’aurions suivi… sa folie aurait engendré la fin de notre peuple…vois Zeus qui l’a lui-même jugé… "

- "La folie…ne serais ce pas vous qui l’ai mené sur ce monde ?"
Une autre vision se forma…les enfers…Drach était là, mort sous le poids d’une armée entièrement venue le délogé… puis les peuples s’entretuèrent les uns après les autres sans aucune raison…

- "L’heure est venue de subir ton propre jugement, toi qui a prétendu posséder le droit de vie et de mort sur les êtres…olympien de par ton arrogance, tes faits d’armes qui n’ont qu’engendré la mort, sois condamné à servir les hordes infernales pour l’éternité auprès du Dieu de la guerre, Arès !

L’olympien levant les bras au ciel hurlait son affliction, son corps, son âme venaient d’être détruite…il ne pouvait plus faire face à cette force divine…plus il luttait, plus la haine l’emportait sur lui, prenant la place de son reste d’humanité…

Relevant le regard au loin, ses yeux étaient devenus profondément noirs, son regard restait pourtant insondable, apercevant le camp retranché au loin de la Seven et de l’Apocalypse, il sentait une force le commander, le poussant à partir en cette direction…une grimace se dessina sur ses lèvres comme un signe de résistance...

- "Il me reste une dernière chose à faire ici…"
L’olympien se retourna, cherchant de l’œil sa lame"

Elle semblait avoir gardé la même apparence, seule différence elle émanait une faible intensité de lumière blanche…l’olympien la saisie…le premier contact entraîna un combat mental entre les deux forces qui s’opposèrent…

Toute la hargne de l’olympien se déversait dedans, la lame semblait en faire de même à l’inversement même d’une énergie pure…

- "Tu ne pourras lutter indéfiniment, tu m’appartiendras à nouveau maudite lame ! A la vie à la mort tu suivras ton maître mouhahaha !"
eh la lame arriva à en perdre sa dernière étincelle de vie…que voulait elle dire ?...laissant place à une teinte noire qui commençait à souiller progressivement la totalité de l’arme...une aura négative entoura entièrement le corps de l’olympien déchu, son armure, ses habits aussi reprenaient une nouvelle vie, une vie de supplice…

Une perle sombre tomba à terre…une première larme noire venait de se détacher du visage de l’olympien…séchant sur son passage l’herbe qui eu le malheur de se trouver au mauvais endroit…peut être que la lame a souhaité engendrer quelque chose restant inexplicable aux yeux de l’olympien…

Seul le heaume de celui qui fut un brave était resté à terre, laissant une dernière trace de son passage à son peuple qu’il aimait tant…

- "Les visages qui n’ont rien à cacher au monde n’ont plus aucune raisons de rester dissimulés dans l’ombre…"

Ainsi celui qui avait voué une existence de service au nom d’une noble cause venait de disparaître des rangs, qui furent à la fois pour lui son armée et sa dernière famille…



dieu Par Zeus - Dieu du Ciel  le 08/12/2004 à 12:09

Un orage d’une grande violence se leva peu après, les nuages se concentrant au dessus de la tente du dieu de la guerre. La foudre ne tarda pas à tomber, traversant la fine toile et le bouclier divin avec la plus grande facilité.
Zeus se redressa une fois l’électricité dissipée, posant un regard noir sur Arès


Mon fils, tu te permets certaines choses qui me restent en travers. Comment peux-tu donner une partie de tes pouvoirs divins à des êtres inférieurs ? Je n’aurais rien dit s’il s’agissait de ta fille, mais là ce n’est pas le cas. De plus c’est à une elfe que tu les a confiés, alors que l’on doit se méfier d’eux, et encore plus depuis que les titans rôdent. Puis-je savoir ce que tu espères ?
Non ! Je me moque de savoir si c’est momentané, garde tes excuses pour d’autres. Je ne veux plus jamais revoir pareille pratique, j’espère que c’est bien clair.



olymp Par Airik - disciple d’Athéna  le 01/01/1970 à 01:00

L’olympien entama son périple une fois que ses nouveaux effets évoluèrent à son image…descendant la colline il ressentit une présence plutôt étrange…

Se retournant comme jamais personne ne se serait douté, son regard noir semblait traversé l’obscurité…il vît deux petits êtres, des lutins oui, prendre la fuite sans demander leur reste…

Avaient ils assistés aux évènements ? mystère…

L’olympien reprit le pas plus prestement, il était préférable de ne pas s’éterniser dans les parages…franchissant les quelques avants lignes sans trop de difficulté, le chemin lui semblait si évident…

Durant une courte marche sur une plaine avoisinante, il était là, seul, traversant un champ de bataille qui venait de faire rage durant la journée, ne distinguant que les cadavres de ces démons et autres traîtres…quelle sensation étrange au fond de lui…voire seulement les troupes chaotiques gisant au sol…

Un sourire en déforma ses lèvres…
"Même étant mort ils continuent donc à souiller ces terres…"

Quelques lieus plus loin…

Une silhouette se dessine au loin…l’appel qu’il ressentait venait donc de cet être…arrivant en face de celui-ci, le visage d’une femme se révèle…une elfe au regard malicieux, satisfaite de son ouvrage, la belle et majestueuse princesse Haeldra…

- "Encore plus beau que je ne l’aurai espéré, hum ! Olympien agenouille toi et jure fidélité à ta nouvelle maîtresse !"

L’olympien la regarda dans les yeux, il regardait plutôt autre chose à travers son esprit, son regard devint profondément mauvais…

Saisissant sa lame, un nain commença à se précipiter auprès d’Haeldra afin de lui porter assistance, il s’arrêta net lorsqu’il aperçut son allié lui faire signe de stopper son élan…

- "Après ce que vous m’avez fait subir, l’esprit de l’elfe se sentirait encore sans défense pour demander à rester accompagné…"pesta t’il avec un regard des plus noir…

Rabaissant son épée la plantant à ses pieds…
- "Airik le damné servira la volonté de sa maîtresse jusqu’à son dernier souffle de vie, aussi peu en reste t’il…"

Haeldra resta figer un instant, l’olympien qu’elle venait de corrompre n’était plus que le stricte opposé même de celui qu’elle avait croisé durant la journée…sa voix, son regard, son sang froid qui glacé les membres redoré encore plus sa force…il était étrange de voir sa volonté inébranlable encore à l’œuvre en lui même étant corrompu…

Haeldra reprit la parole d’un air plus serein…
- "Olympien Airik, relèves toi et sois à présent la bienvenue parmi nous…voici Torek mais je pense qu’il est inutile de faire les présentations…"
Un simple regard entre les deux hommes suffirent à discerner un terrain d’entente…

Haeldra invita les deux hommes à la suivre
- "A présent il nous faut reprendre notre chemin au plus vite, il serait plus sage de ne pas faire attendre notre maître…"

La compagnie s’enfonça à nouveau en direction du campement qui n’était plus qu’à quelques lieus à présent…

......



olymp Par Airik - disciple d’Athéna  le 01/01/1970 à 01:00

Enfin…L’olympien venait de fouler les terres maudites de Zagnadar, traversant le camp de la Seven. La plupart d’entre eux lui crachaient au visage, quelle joie…

Haeldra, une des rares personnes sachant pourquoi un tel individu foulait ces terres, tentait de tenir en respect avec l’aide de Torek cette foule haineuse sans scrupule…
"L’ignorance de ces bâtards leurs coûtera la vie…"Alimentant la haine au tréfonds de son être…

Des explications sommaires données dans l'urgence permirent de calmer temporairement la soif meurtrière des troupes rassemblées.
Le petit groupe traversa le camp jusqu’à en arriver devant cette tente, écrasante de par sa taille, le centre de commandement de la terrible Seven.

Haeldra s’approcha des deux gardes :

- "Soldats, prévenez notre Grand et aimé Dieu que la princesse Haeldra souhaite une nouvelle fois s’entretenir avec sa grandeur"

Relevant les deux lourdes armes d’Hast qui empêchaient toute avancée, l’un des gardes répliqua instantanément…
- "Princesse Haeldra vous êtes déjà attendue par sa grandeur. La plupart des généraux sont aussi présents"
L’elfe plongea la tête en avant après les avoir remerciés

Les généraux analysaient les rapports de la journée, échafaudant de sombres tactiques pour le lendemain. Cependant, les absences de Torek et Haeldra inquiétaient la plupart d’entre eux et leur arrivée fut un grand soulagement pour tous.

L'entrée d'une troisième personne, qui n’était pour rien au monde la bienvenue ici, eut un effet immédiat sur les débats. Tous les visages se durcirent et un silence de mort se fit, à l'exception des sifflements métalliques d'armes que l'on brandit dans la hâte.

Calmement mais fermement, la voix du Dieu même, Arès, se fit entendre, demandant de cesser ces hostilités. Connaissant par avance ce qu’il était advenu de l’olympien.

Dans cette salle somptueusement décorée à la gloire de la puissance du dieu, Haeldra et son acolyte s’avancèrent plus en avant vers le trône. L’elfe commença à s’agenouiller devant Arès pour lui témoigner sa gratitude. Sa réussite n’aurait pu avoir lieu sans son intervention.

Arès se tourna légèrement vers l’olympien, son regard d’un noir effrayant à peine atténué par un semblant d'amusement sur ses lèvres.

- "Il est d'usage de rendre hommage à son maître, lorsqu'on le rencontre. Cela ne m'importe guère, mais certains ici accordent une grande importance au respect que l'on doit me témoigner. On dit que quiconque y manquerait, connaîtrait une souffrance éternelle, en sus de l'animosité des présents ici même..."

Au fond de lui
"Quelle souffrance éternelle ?"
L’olympien était écrasé par cette volonté. Il reconnaissait enfin l’autre part du pouvoir qui habitait maintenant en lui…"

S’agenouillant, le bout de la lame posé à terre, la main resserrée sur le pommeau, il prit le risque de lever le regard sur cette divinité…

- "Votre volonté est mon ordre votre Puissance. Moi Airik, serviteur de maîtresse Haeldra jure fidélité à Arès, seigneur de la Guerre, ma vie est vôtre…"

L’assemblée était stupéfaite, l’un des plus valeureux olympien au service de l’ordre venait de se plier à la volonté du Dieu de la guerre.

Arès reprit la parole d’une voix plus solennelle
- "La volonté de tes maîtres est de te voir servir la cause de notre ordre. Rejoins à présent les rangs et mène ton combat pour notre victoire"

L’olympien s’exécuta. Se relevant et se retourna vers les généraux encore sous l’emprise de la scène.

Son regard témoigna d’un instant de doute lorsqu’il aperçu le Dieu des Dieux présent dans la salle. Dans un recoin sombre, on ne distinguait que son visage, et son regard brillait d'une lueur qui n'avait rien de bienveillante. Zeus semblait vouloir lâcher ses foudres sur l'olympien qui incarnait pour lui la vermine même de ce monde. Son regard soit disant sage semblait empreint d'un ressentiment phénoménal.
Que pouvait il bien penser de lui? Déjà, sa silhouette s’en retournait dans l’ombre, disparaissant de la salle.


L’olympien se reprit, évacuant ce moment de "faiblesse", et prenant le temps d’observer méthodiquement les généraux présents…

Kidini qui se réjouissait de cette surprise des plus inattendue. Son sourire témoignait de sa satisfaction de voir ainsi l’olympien à leurs côtés, un plaisir cruel comme à son habitude…

Kardan qui ne trouvait de réjouissance que dans la rancœur entre les peuples, elle vivait pour la discorde. Une sanguinaire comme pouvait en témoigner son armure à piques rougeâtre…

Torek aussi silencieux qu’un sépulcre mais ô combien redouté par ses adversaires, sa hache parle à son nom.

Pixel dont le regard méprisant et diabolique était tout à coup devenu luisant de curiosité à l'idée de connaître la suite des évènements. Son impertinence et sa cruauté naturelle assouvissaient ses desseins.

Delem Samor, dont la crispation de la mâchoire témoignait de la colère qui monopolisait ses pensées. Sa dernière rencontre avec ce nouveau serviteur d'Arès lui avait sûrement laissé quelques mauvais souvenir.

Eris, digne descendante de son père, sa beauté n’ayant d’égale que ses prouesses au combat. Son regard n’était que le reflet de la volonté de son père, semer et mener la discorde à travers Olympia quelques soient les moyens…

L’olympien sorti de sa contemplation. Son visage était maintenant serein. Il entama la discussion, face à la petite assemblée:

- "Je suis à présent au service de vôtre maître, mes qualités au combat n’ont je pense, besoin d’être mis à l’épreuve…" un sourire fugace sur le visage de l’olympien déchu trahi son consentement.
Il savait qu’il avait fait mordre la poussière à presque tout l’ensemble des généraux, et se plaisait à le faire remarquer.


- "À présent j’assouvirai les désirs de notre Seigneur, cette volonté commune qui vous anime, vous tous ici présents"

Dans un ensemble presque parfait, tous levèrent leur arme en guise de respect et de salut à Arès, et d'une même pensée, d'un même élan surgie des bouches de ces diables, un puissant rugissement s'éleva :
"Gloire à Arès !"
Ce dernier, souriant, appréciait visiblement cette image.

Une fois la séance finie, Arès ordonna à tous de se retirer. A la sortie de la tente, l’olympien connaissait déjà les jours noirs qui l’attendaient. La danse écarlate allait enfin commencer, un nouveau règne de terreur allait hanter le pire traître de la race Olympienne...

......



olymp Par Airik - disciple d’Athéna  le 01/01/1970 à 01:00

Le tourment, voilà des jours que l’olympien déchu se noie dans une danse avec comme seule compagne la mort. Le jour n’est que la sombre image de la nuit, le ciel est triste, triste comme le regard de celui qui venait de tout perdre, ou du moins ce qui lui avait échappé dans sa chute...

Un homme parmi tant d’autres dans les rangs, non, un pantin poussé par l’envie de la haine et du sang. Pourtant son regard abandonné de tout semble à des instants exprimer au monde un sens à la fois profond et énigmatique.

Le réveil, le grondement du ciel se fait entendre, les foudres s’abattent au loin. Cette voix, oui c’est bien elle, contraint de fuir le courroux d’une puissance qui dépasse les éléments même de la nature…
Une secousse au fond de son esprit, l’olympien frapper par cette force en tombe à terre, les mains afférer sur son crâne. Un hurlement à en faire frémir toutes les âmes innocentes de ce monde se fait entendre, quel doux réveil...

Maîtresse Haeldra, pourfendue par le Dieu des Dieux en personne, sa chute entraîna avec elle une douleur éternelle dans le regard de cet Olympien. Lutter, il a beau essayé mais en vain. Sa volonté balayée par l’autre partie du pouvoir qui l’habite en lui, sa faiblesse face à elle le rend dément mais l’assouvit suffisamment pour la journée...

Un rassemblement se prépare au loin. Parmi eux l’élite même, quelqu’un s’approche de lui, sa voix laisse percevoir la crainte au fond de ce dernier, de peur que l’on lui fasse partager la même douleur qui animé ce damné…

L’olympien se relève, les yeux emplis par une colère d’être dérangé dans un moment où lui seul peut se retrouver ou plutôt, pourrait...

Les quelques mots qui arrivent à s’échapper de la bouche du malheureux semblent clairs. Le visage de l’olympien retrouve un rire, un rire corrompu. Le sang allait à nouveau se répandre sur cette terre qui ne semblait jamais en être suffisamment rassasiée.

Quelques lieux plus loin...
Une forme se dessine parmi la brume, le voilà enfin, la remarque sur le délai fut vite chassée de leurs pensées. Maintenant ils sont tous aux complets prêts à agir, les ordres sont clairs, il n’y a pas de place pour les faibles dans ce monde.

Dans un grand silence de mort les troupes avancent telles des âmes perdues dans la brume, la fraîcheur qui caresse le corps de l’olympien lui laisse comprendre qu’il est suffisamment tôt. L’organisation tactique est propre, l'offensive pouvait commencer.

Déjà les démons commençaient leurs œuvres, laissant le temps d’un dernier cri d’agonie à leurs proies, une joie qu’ils faisaient partager à tous.

Une lame traverse la brume, le regard de l’olympien se resserre...
Parant de justesse des plus sournoise qui faillie bien lui ôter la vie, une silhouette se dresse devant lui, un olympien les armes levées, le fou.
Dans un profond silence, les regards des deux hommes se croisent. Il était un soldat de son ancien commandement, bravant la mort par delà les lignes ennemies au péril de sa vie.

Une seconde attaque siffle, les deux lames se croisent avec violence, un sourire laisse parler l’olympien :
- "Impressionnant..."
L’olympien n’était pas là pour le défier mais seulement pour lui prouver sa valeur, il avait une dette envers un ancien supérieur, le suivre quoi qu’il arrive...

Assez surprit de ces paroles, celui qui fut jadis le pilier d’une justice bonne s’approcha devant lui, et comme pour lui murmurer à l’oreille...son manque d’attention ne lui permit de voir un poing le heurtant durement le ventre.
- "Je n’ai pu réussir à me sauver mais je peux encore en sauver un, même si celui-ci devait être un fou..."
Ces instants lui en avaient fait oublier sa barbarie, réalisant cela l’olympien préféra abandonner l’endroit laissant son ancien compagnon inconscient à terre avant que sa folie ne l’emporte à nouveau.

L’alerte avait été donnée, déjà les troupes s’organisaient dans une discorde totale, l’olympien en profitait encore pour terrasser les misérables qui lui empêcher sa progression. Une forme gigantesque se dresse devant lui, cette cité...
L’olympien arrêta sa marche, observant Sigdil comme s’il ne l’avait jamais vu. Peut être voyait il à travers elle comme un dernier rempart avant que le mal ne puisse à sa guise se propager sur ce monde dont personne n'entend son agonie.

Ses pensées furent vite dispersées lorsque un mage remarqua sa présence, déjà les tours de la ville commençaient à cribler la zone de flèches.
Le temps de se mobiliser sur les lieux, l’homme avait déjà disparu dans une brume épaisse, ne laissant comme trace quelques cadavres derrière son passage.

L’aube se faisait ressentir de plus en plus, peu importe, sa tâche était accomplie...

......



nain Par Baaldûm-Dhûm - roi des Nains  le 01/01/1970 à 01:00

HRP/
Pffffffuiiiiii, Terrible!!!!!
La suite!!!!



olymp Par Raziel le Vampire  le 01/01/1970 à 01:00

hrp j'aime bien^^ j'arrive en retard mais j'étais pas chez moi pendant un bout de temps /hrp



Par Google  

olymp Par Airik - disciple d’Athéna  le 01/01/1970 à 01:00

hrp : J'étai en train de relire en même temps
La suite lorsque certains évènements arriveront

Airik prend son mal en patience



geant Par Memnarch - Gardien de la Terre  le 01/01/1970 à 01:00

"Je revois des mais yeux un etre totalement different. Caché sur les hauteur je contemple le guerrier s'amusant de ses ennemies avec façilité. De ma position je ne sais s'il me vois mais je garde un oeil sur lui...je dois avoir le plus d'information sur lui, il me faut redoubler de prudance il y va de ma survie. Connaitre le guerrier me permettrai de retracer ses plus belle bataille dans le but de faire connaitre sa legende..."
"Quelqu'un vient...!!"



olymp Par Airik - disciple d’Athéna  le 09/09/2004 à 21:13

A quelques lieues de Sigdil, quelque part sur le front.

Une nuit noire, aussi noire que les ténèbres qui enveloppaient cet homme. Porté par le son d’un combat qui faisait rage non loin, il était temps de soulager quelques âmes.
Se dirigeant encore plus près des remparts de la ville.
Un homme à terre, en proie aux sombres sortilèges qu’on lui faisait partager, quelqu’un se meurt. S’approchant de lui sans se jouer de l’obscurité, l’olympien déchu savait qu’il n’avait rien à craindre, lui.

Les flamboiements des torches, dispersés de par et là sur les remparts, dévoilent un visage qui fut autrefois semblable au sien.
Cet homme…Son regard fier malgré ce qu’il endurait, on pouvait lire à travers, nombres dangers qu’il avait bravé dans son existence. Sacrifier sa vie pour le bien de son peuple, son armure témoignait des batailles vécues, elle valorisait encore plus l’estime de son porteur. Sa lame était d’un similaire à celle du renégat, finement habillée, aussi longue que la force de deux hommes ne suffirait pas à la manier, belle et pourtant si dangereuse. Oui c’était lui, fils de la Muse Calliope et d’un père autrefois roi, Orphée.

L’olympien semblait retrouver l’émotion au fond de lui, certainement était-ce le fait de reconnaître des anciens compagnons qui furent autrefois pour lui, précieux.
Une seconde fois encore que ces instants lui ôtaient ses envies de nuire, encore trop fier pour s’attaquer à un être au bord de la mort. L’olympien à demi agenouillé luttait désespérément. Il s’en retourna dans une profonde hargne, hargne qu’il fit partager dans le sang des misérables trop sûrs de leurs positions…

La nuit devenait de plus en plus pâle, contrainte de céder la place à un levé de soleil timide. Déjà les faibles rayons caressaient une lame empreinte d’une rosée matinale. Le sang de ses défunts adversaires mêlé avec formait de fines traînées ruisselantes.

Un regard noir observait le champs de bataille, lorsque un nain le marteau brandit, surgit dans un grand cri de vengeance...

Dans un profond silence, il attendait que s'abatte cette masse impressionnante. Somptueusement sculpté et orner de symboles qui devaient être à l’effigie même d’un maître nain. L'olympien para les attaques avec une aisance des plus remarquable, semant même le trouble dans l’esprit de son assaillant, trop confiant en ses talents de guerrier.

Le nain recula de quelques pas d'un air inquiet, se repositionnant sur une défense totale. Il attendait avec crainte un retour brutal de la part de son ennemie pour telle folie.
Rien, seulement le vide au fond de ce sombre regard...

Dans un silence de mort, le nain lâcha le premier quelques paroles.
- "Tu es doué Airik...Je comprends à présent pourquoi tu étais Général...Mais tu n'aurais jamais du tuer Idril…"
Dans l’esprit de l’olympien.
- "De la compassion pour une elfe, cette haine que vous apporte la tristesse, sera votre perte à tous…"

L’olympien céda un regard lourd envers le nain avant de s’en retourner. Son aide était requise ailleurs pour des choses moins futiles. C’est avec un air embarrassé de se voir abandonner au milieu du champ de bataille, que le forgeron de Sigdil en oublia de poursuivre l’assassin. Il se doutait pertinemment que ce fut pour lui une chance de s’en être arrêté là…

Un corps errant non loin des tours noires de Zagnadar…un appel au fond de lui se fait ressentir.

Nombreux sont les guerriers amassés dans les alentours, Eris, ses généraux, tous étaient présents. A peine était t’il arrivé, qu’il en savait suffisamment assez. Rien qu’à en entendre les discussions de soldats encore troublés par cette décision, un arrêt des assauts alors que Sigdil tremble sous le poids de notre puissance…

S’approchant d’une personne plutôt familière.
- "Je suis là Maîtresse Haeldra…"
L’olympien était recouvert d’une fine rosée rayonnante sur son surplis noir, qui attirait avidement l’œil de Kidini.
- "Il faut que nous discutions sur certaines choses Airik, allons marcher un instant."
L’olympien fit un signe de la tête en guise de consentement avant de se mettre à l’écart avec Haeldra.

Sur le chemin de Sigdil et Zagnadar, dans une petite clairière encore à l’abris de la vermine.

Une fois arrivée, l’olympien en profita pour s’asseoir auprès d’un vieux tronc dissimulé par une mousse verdoyante. Le premier "repos" après une journée entière à semer la discorde.
L'elfe s’assit sur un rondin de bois, face au ruisseau. Elle posa les mains dans son dos et soupira longuement, le regard vers le ciel bleu clair qui ne tardera pas à se teinter des douces couleurs de l'aube.

- "C'est un endroit que je ne montre pas d'habitude, ils sont rare pour être connu."
La voix d’Haeldra ressortit l’olympien de ses pensées qui commençaient à lui prêter confusion.
- "Que se trame t’il pour que vous nous fassiez venir autant à l’écart de notre campement ?"
Elle répondit tout en continuant de fixer le ciel.
- "Inutile de me vouvoyer tu sais. Je voulais te montrer cet endroit depuis un moment, ainsi nous pourrons parler à l'abri des regards indiscrets."
Puis elle braqua sur lui un regard indéchiffrable, cause due à sa position contre le jour.
- "Au fait, je sais que tu as volontairement épargné moult vies."

L’olympien resserra une de ses mains sur l’arbre mort. Il pensait que le regard qu'Haeldra pointait sur lui devait être aussi dur que la pierre et rageur. Pourtant, il se sentait étrangement serein.
- "Existe t il plus grande damnation encore pour avoir défendu un dernier restant d’honneur, pour celui qui perdit sa raison de vivre…Ou dois je être comme certains Sevens ou mieux encore, comme ces maudits spectres avec leur soif de sang éternelle ? Préférant s’abaisser et exécuter sans aucune scrupule une personne aux frontières de la mort."

C'est alors qu'il vit, la lumière du soleil levant aidant, que la Princesse le regardait avec douceur, comme il l'avait senti. Ses lèvres esquissèrent un sourire bienveillant et elle ouvra la bouche pour répondre quand....
Le retentissement d’une corde suivi d’un cri strident se fit entendre.


Une flèche, émissaire de la mort qui aurait sûrement du se loger dans la poitrine de l’elfe si l’olympien n’aurait fait corps à temps.
L’olympien en tomba à genoux devant Haeldra, le choc sûrement trop violent. Lui cédant difficilement un murmure…
- "Je pense…qu’il est temps de changer de conversation…"
Haeldra trouva le temps d’incanter rapidement dans des paroles elfiques. Tendant un bras en direction de la flèche, une perle de glace surgit, s’en suivit un cri d’agonie s’étouffant rapidement.
L’olympien se releva tant bien que mal, le regard furieux d’être prit de court en un tel moment. En se retournant, déjà il apercevait deux guerriers se ruant sur lui. L’un deux venait d’être recouvert d’une fine enveloppe cristalline.

Le temps de croiser le fer avec son premier assaillant, qu’il ressentit une percussion sur le flanc, une boule de feu le projeta avec violence à terre dans un grand râle. Déjà, l’assaillant l’épée brandit, se ruer sur l’olympien, la fin semble proche…
Dans un dernier réflexe malgré l’immense douleur, le corps de l’olympien guidé par une colère noire se jeta avec rage sur le guerrier, lui déchirant les entrailles. A ce même moment un souffle de feu venant de derrière l’immola sur place, lui ôtant la vie l’instant d’un regard.
Rejetant le corps meurtrie et sans vie à ses pieds.
Le regard d’Haeldra était à la fois soulagé mais pas assez pour montrer que nous nous en sortirions vivants tous les deux. Les ennemis sont présents et bien trop embusqués.

Combattre…n’abandonner qu’à son dernier souffle de vie…aussi peu lui en restait il, ce guerrier menait continuellement cette danse.
Le temps de se relever avec toutes les peines du monde qu’une nouvelle flèche le percuta mortellement le dos. L’immobilisant une bonne fois pour toute à terre. Le regard pointé en l’air comme pour chercher les derniers repères visuels qui l’attache à ce monde. L’olympien n’eu suffisamment de temps pour voir celui qui lui ôta la vie. Seule une magie des plus sombres l’accompagna dans son tourment.

Que devint Haeldra ? Aura-t-elle eu suffisamment de temps pour prendre la fuite ?

......



olymp Par Airik - disciple d’Athéna  le 09/11/2004 à 01:51

La mort, quelle étrange sensation. Une rare fois où l’olympien semblait retrouver un semblant de quiétude. Le sommeil éternel serait-il son dernier recours dans cette vie ? Cette sensation qu’il n’a jamais ressentie, non, ce repos n’est qu’illusion.

L’esprit de l’olympien se réveille, retrouve ses sens difficilement. Un son creux à peine perceptible lui pique ses pensées.
- "Où suis-je…?"
La vision reprend un semblant de correct.
- "Cette obscurité, non…"

L’olympien semblait se remémorer de vagues souvenirs. Sa dernière venue ici avait été plutôt sanglante et cela semblait le perturber pour autant.
Airik se releva difficilement, sa lame toujours à ses côtés, cette fois-ci en guise d’appui. Il savait en partie ce qui l’attendait ici. Ce vide, ce noir si impénétrable même pour le pire déchet de sa nation. Il était là, seul dans cet espace dénué de tout.
- "Pourquoi…?"
Tel un être accablé il hurlait son chagrin dans les méandres des enfers. Comme pour faire savoir qu’il était là, condamné à errer ici pour le restant de ses jours.

Il n’y aura jamais de retour pour lui, autrefois le seul moyen de retourner dans son monde était un portail, créer par la propre volonté de tous les peuples d’Olympia réunis…
L’olympien s’effondra à terre, agenouillé il martelait le sol craquelé, sûrement due aux chaleurs continuelles qui s’exerçaient ici.

Les heures passèrent, l’olympien n’avait pas encore entamé quelconque action. Au contraire il en "profitait" pour se reposer. Les enfers un lieu de repos, quelle ironie...Son esprit semblait ici être en partie à l’abri du pouvoir qui l’habitait, lui laissant exercer une volonté plus propre à lui.
Lors de son sommeil, une voix se fit retentir dans son esprit.
- "Aiiiriiiik…"
L’olympien étrangement perturbé, laissait paraître le trouble sur son visage.
- "Réveilles-toiii, Aiiiriiik…"
L’olympien ouvrit les yeux comprenant que rien ne venait de son imagination.
Levant la tête avec effort en direction de cette mystérieuse voix, c’est à sa grande stupéfaction qu’il apercevait devant lui un esprit follet. Prit d’un air de panique, il recula immédiatement de quelques pas, se mettant grossièrement en garde suite à son réveil perturbé.
- "Que…Que veux tu…spectre ? "
L’esprit s’approchant silencieusement et subtilement devant lui.
- "Tu m’as appelé Airik, je n’ai fait que répondre à ton appel…"
- "Qui aurais-je appelé dans ces enfers, démon ?"
L’esprit tourna autour de l’olympien déchu jusqu’à en revenir face à lui.
- "Alors pourquoi pleures tu autant ? Ne souhaites tu donc pas revenir dans ton monde Airik…?"
- "Comment…Comment…connais-tu mon nom ? "
Un visage amusé se dessine à travers le feu luisant.
- "Penserais-tu que je m’adresse au premier inconnu Airik…Tu me considères comme ennemie, tu me traites de spectre, de démon. Mérites tu mon aide ? Qui est-tu Airik…"
L’olympien déstabilisé par sa propre arrogance ne savait plus quoi faire. Chaque mot si bien pesé ne reflétait que la triste réalité.
- "Je suis…je suis…je…"
L’olympien s’effondra à terre, le regard livide.
- "Je ne suis rien…"
Les larmes ne purent plus être contenue, il avait trop enduré depuis, il cédait à sa propre peur, il était perdu.

L’esprit s’approcha de lui, comme voulant redresser le regard de l’olympien.
- "Airik…où est donc passé ta fierté, ta loyauté inébranlable, ton nom imposé le respect à ceux qui l’entendaient, ta valeur était plus qu’immense. Reprend toi…"
- "Je ne peux plus…" Tout en continuant de sangloter des larmes noires telles ces ténèbres.
Le regard de l’esprit se durcit à l’instant de ces paroles.
- "Il n’y a que les lâches qui s’abaissent à abandonner…où est passé ta volonté, ton honneur…"
L’olympien reprit un air plus agressif.
- "Que sais-tu de ce que j’ai pu endurer tout ce temps, crois-tu que je n’ai assez lutté !? "
L’esprit retrouva un ton plus calme.
- "Si tu ne le peux seul, alors laisse moi t’aider…"
- "A quoi bon ? Où que j’aille, il n’y aura plus de place pour les traîtres. Seul le courroux de Zeus m’attend, tôt ou tard…"
- "Penses-tu ? Penses-tu à la douleur que tu as apportée à ton peuple dans ta chute ? Penses-tu que ces fautes resteront irréparables à jamais ? Penses-tu que ta destiné serait de mourir en traître comme tu te l’imagines si bien ? Penses-tu que ta destiné appartient à un autre ?
Airik…Tu as déjà réussie à plusieurs reprises à rester toi-même, mais penses-tu qu’en restant seul tu puisses t’en sortir ? Tu penses être seul à présent mais tu te trompes…Cherches là où le plus grand mal a été fait et peut être comprendras-tu ton erreur…"

L’esprit laissa un instant l’olympien se reprendre avant de poursuivre la discussion.
- "Olympien faisons un pacte…"
Airik d’un air inquiet ne savait plus quoi penser. Qu’allait-il lui arriver dans ces enfers ? La gorge nouée, il attendait presque avec impatience d’en découdre avec cette discussion.
- "Qu’attends tu de moi…?"
L’esprit s’approcha devant lui, d’un air plus grave.
- "Jure moi qu’une fois sorti de ces enfers, quoi qu’il t’en coûte tu devras trouver la vrai voie, celle qui te libèrera et fera de toi l’homme que tu as toujours été. Relèves toi Airik…"
L’olympien s’exécuta sans contester l’esprit, le regardant longuement sans relâcher le moindre mot. Puis avec un air d’un semblant approbateur envers l’esprit…
- "Si je faillie…Que je sois condamné a erré à jamais dans les enfers d’Hadès. Ma parole est tienne…"
L’esprit esquissa un sourire à l’olympien, heureux d’avoir pu l’influencer sur sa destiné.
- "Ainsi le pacte est scellé. A présent, je vais te guider à travers cet espace pour que tu puisses retrouver ton monde originel."

L’esprit prit une direction précise. Lentement ils s’enfoncèrent dans les ténèbres. Des heures, à en croire des jours plutôt qu’il marchait, suivant aveuglement cet esprit. La fatigue n’en n’a jamais été aussi douloureuse. Où va-t-il le mener ? Au bord de l’effondrement surgit cet étrange endroit. Etrange endroit oui, percevoir de la lumière en enfer.

Airik s’avança péniblement devant ces monolithes démesurés.
- "Des portails…mais lequel ? "
L’esprit s’approcha à son tour.
- "Sois sans crainte. Tous ces portails mènent à un même endroit, propre à la personne qui les utilise. Celui que tu vas prendre te mènera à la source de tes souffrances. Il est néanmoins le seul chemin existant encore pour toi avant d’entreprendre, ton vrai périple…"
Le spectre recula doucement derrière l’olympien.
"- Va à présent et n’oublis pas tout ce que j’ai pu te dire à travers ce voyage. Cherche ceux qui te mèneront à ta véritable existence. Une fois passé ce portail tu retrouveras ces sens qui te détruisent, tu ne peux t’en sortir seul. Ne négliges jamais une quelconque aide apparente."
Airik observa une dernière fois l’esprit. Qui était-il pour lui apporter autant d’aide ? Son regard malgré sa noirceur été devenu étrangement bon le temps d’une seconde…
- "Merci…"
L’olympien s’approcha du premier portail, son corps semblait aspirer. Sans hésiter il s’enfonça dans la puissance que propageait l’arcade, puis disparut.

Une fois parti, l’esprit resta un instant à contempler le portail utilisé par l’olympien déchu.
- "Bonne chance et…adieu, mon fils…"
L’esprit commença à se désagréger avant de s’éteindre et disparaître à nouveau dans les enfers…

......



olymp Par Raziel le Vampire  le 09/11/2004 à 02:46

hrp je m'en doutais que c'était son père^^ Enfin c'est normal vu que j'ai lu ta première chro et puis bon l'esprit parlait un peu comme le père, quand il dit qu'un homme doit être juste (le pere pas l'esprit) enfin jolies suites de chros j'attends la suite /hrp



olymp Par Airik - disciple d’Athéna  le 01/01/1970 à 01:00

L’esprit avait raison, l’arrivée fut plus douloureuse que jamais. Il lui semblait qu’étant encore dans le passage, la présence de ce maudit pouvoir ressurgissait déjà en lui. Cette soif qui l’animée se propageait plus vite qu’il ne l’aurait pensé.

L’arrivée en ville.
Cette cité, souillée par les spectres et animé par les Sevens. Tout cela n’est qu’une vieille chaumière qui n’attend qu’une torche enflammée pour faire le reste…
L’olympien titubait difficilement pour trouver une sortie de ce trou.
Il ne comprenait plus rien, des Sevens, des Spectres étaient amassés près des forges, certains semblaient perdus.
- "Que se passe t’il ici ?"

A la sortie de Zagnadar.
De l’air, si nauséabond mais toujours mieux qu’au sein de cette ville corrompue. L’olympien rejoignait tant bien que mal l’endroit qui lui servait de refuge. Les enfers l’avaient complètement exténué.
- "Enfin…"
Une tente semblable aux autres, se mettre un moment à l’écart c’est tout ce qu’il lui fallait. L’olympien s’effondra sur ce qui devait ressemblait à une couche et plongea dans un profond sommeil.

Un long moment se passa. La voix d’une personne se fit entendre, elle demandait sur son passage le seigneur Airik. Une fois renseigné elle entra sans hésiter dans la tente après l’avoir appelé en vain par son nom.

Une main se posa sur le corps de l’olympien, tentant de le réveiller.

- "Seigneur Airik, seigneur Airik réveillez-vous de grâce..."
Airik rouvrit ses yeux noirs qui se fixèrent au fond du regard de l’émissaire inconscient. Une main lui saisit le coup avec force avant qu’il ne finisse suspendu à elle dans l’air.
- "Qui est-tu… Que veux-tu…?"
L’émissaire tentant en vain de s’échapper de l’emprise, bégayait difficilement quelques mots.
- "Une…lettre…important…Pour vous…pitié…"
Relâchant le messager qui s’effondra à terre à moitié étouffé.
- "Merci…seigneur Airik."
Lui tendant une lettre finement habillée. Le doux parfum qui s’en faisait ressentir ne lui était pas étranger…
- "Cette odeur…"
Posant à nouveau le regard sur le messager.
- "Laisse moi à présent."
L’émissaire s’exécuta sans demander son reste, encore heureux d’en ressortir vivant.

Airik pesa longuement la signification de cette lettre. La dernière fois qu’il en avait reçu une semblable de cette personne, il n’avait été capable de lui apporter la moindre aide. Sa dernière rencontre lui troublait les pensées, ne sachant plus quoi entreprendre.

Ouvrant finalement la lettre avec anxiété.
Oui c’était bien elle. Une écriture aussi fine que les traits de cette personne. Celle qui fut rejetée lors de son arrivée par son propre peuple…Luna, descendante de Salminar. L’olympien lisait les quelques lignes adressaient à son nom. Une personne voyait encore de l’espoir en lui, un pardon aveugle aux yeux de tous, que faire…

Quelqu’un s’approche de la tente, il le sent, vite…
Haeldra de retour, agréablement surprise de voir Airik debout.

- "Tu es enfin réveillé. Lorsque je suis passée tu étais inconscient, tu délirais dans ton sommeil…"
- "Que disais-je… ? "
- "Tu divaguais quelque chose sur les enfers, je n’ai pas compris pourquoi. Tu ne te souviens pas ? "
L’olympien s’assit dans un coin de la tente, l’air perplexe. Qui à ses yeux lui semblait important ? Haeldra le considérait mieux que tout les Sevens réunis. Son regard troublé se posa sur la jeune elfe.
- "Que c’est-il passé dans cette maudite clairière…?"
Haeldra fit signe de silence en baissant un instant le regard.
- "Je te dois des excuses…Des Sigdilistes, quelques guerriers olympiens nous ont prit en embuscade lors de l’arrêt des assauts."
L’olympien eu une douleur au fond de lui. Haeldra continuait de remémorer les évènements passés.
- "Lorsque un mage elfe inconnu à mes yeux t’enleva la vie. Il était inutile de rester plus longtemps, j’ai prit la fuite aussi vite que je l’ai pu. Voilà…"

Un silence de mort s’instaura dans la tente avant qu’Haeldra ne reprenne la parole.
- "Pendant ton absence il s’est passé nombres évènements. Eris nous a quitté, des généraux avaient prémédités leurs départs à l’avance aussi. Je viens de prendre en partie le commandement de la Seven. Si tu le souhaites, tu peux recouvrer des fonctions de général. Cette fois-ci au sein de la Seven…"

Airik eu une vision à ce moment-là.
Ses hommes qu’il avait sous son commandement. A cette époque il aurait donné sa vie pour protéger l’un d’eux. A présent l’idée de diriger des soldats qu’il s’imaginait être des êtres plus répugnants que lui le dégoûtait.
- "Le commandement ne m’intéresse plus…"
L’olympien se releva et pointa son regard noir.
- "Penses-tu…Penses-tu que ces hommes ont de l’importance pour moi ? Ces hommes sont libres de faire, ces êtres ne méritent rien à mes yeux, rien de moi. Il m’est déjà bien difficile de me contenir, me donner le commandement de troupes signeraient leurs arrêts de mort…"
Haeldra qui ne s’attendait pas à telle réponse semblait prise de court.
- "Eh bien…Si tu penses ne plus avoir le pouvoir de conseiller, ou même de rester parmi nous.... tu peux t'en aller !
J’étais en partie venu te parler de tout cela, maintenant que chose est faite, je vais te laisser à présent."
Elle lui tourna vivement le dos cachant les larmes qui roulèrent d'elles mêmes sur ses douces joues roses, puis elle inspira et parti droit devant, laissant seul l'un de ses chers amis.

Une fois seul Airik s’effondra à terre. Maître de sa destinée ? Quel chemin prendre dans cette pénombre ?
Un chant aussi triste que la mort se fit entendre à travers le camp.


Un appel à tous, un appel au sang. Le combat allait reprendre avec plus grande hargne, mais sur qui à présent ? Sigdil encore ? Cette ville si morne, le sang qui la souille à présent par-delà ses portes lui redonne un semblant de vie.

L’olympien se releva. Le pas était lourd, lourd vers là où sa destinée le conduira.

......



nain Par KardanAmath, l'Anarchitecte  le 01/01/1970 à 01:00

hrp: franchement un rp qui j'adore lire à chaque épisode merci airik ca vaux le coup continue ^^ /hrp



olymp Par Airik - disciple d’Athéna  le 01/01/1970 à 01:00

Oui, il n’y a plus l’ombre d’un doute.

A nouveau le ciel porta son regard ténébreux sur Sigdil, Sigdil tombera. Cela fut la dernière parole commune des généraux, avant de donner l’ordre de marcher sur cette ville de soit disant, pacifistes.
Inlassablement, les hordes repartirent au combat dans un grand cri de joie. L’appel au sang qui donnait une raison de vivre à ces spectres, faisait ressurgir en eux leurs forces démoniaques.

Dès lors, les premiers rangs de la Seven accompagnés de leurs généraux respectifs, s’approchaient sous le regard sournois de la nuit obscure. Cette ville qui avait relâcher sa défense le temps d’honorer un sacrement, devait sans nul doute redouter une éventuelle réapparition de ces perfides. Une apparition qui leur sera sûrement fatale…

Les voilà, émergeant de par la plaine déjà jonchée d’une multitude de cadavres, de forêts avoisinantes et de dunes surélevées.
Un dernier regard envers cette cité qui paraissait tellement inébranlable, malgré toute l’ardeur qu’employaient ces hommes pour y parvenir. Cela ne faisait au contraire qu’accroître leurs convoitises, en regardant à présent cette ville, tel un symbole.
Les rangs ne laissaient paraître plus que le flasque bruit des étendards des sections respectives ainsi que le crépitement des torches. Flottant à l’air, accompagnant le dernier silence avant de lancer l’assaut.

Dans un mouvement presque impeccable, la faible luminosité laissait percevoir sept hommes qui levèrent chacun leurs armes en direction de Sigdil. L’assaut est lancé, accompagné d’un hurlement à en réveiller les morts. Tous se jettent les armes levées à l’air.
Telle une vague s’abattant sur les récifs, une nuée de guerriers se ruèrent la rage au ventre, bien déterminer à remporter cette bataille. Les troupes les plus avancées s’écrasaient déjà sur les murailles de Sigdil, pourfendant la moindre âme. Bientôt il n’y aura plus personne pour habiter cette maudite cité.


Les premières tours défensives firent pleuvoir une averse de flèches, invisibles aux yeux de l’assaillant. Invisible mais pas silencieuse. La douleur, elle, était bien là lorsqu’elles déchirèrent les fous qui s’approchaient dangereusement de la cité. La haine n’en n’était que grandissante dans les rangs. L’olympien se laissa guider dans cette mêlée, cette fois-ci de son propre gré, comme si un sentiment de colère lui brisa sa dernière volonté. Sigdil pleurera cette nuit éternelle.

Les défenseurs de la cité semblent bien présent, les mages positionnés sur les murailles, des guerriers armés de lances, certains de haches de jets. L’avant-garde elle, laissaient paraître des nains munis de marteaux et de haches, retranchés derrière leurs lourdes armures. Tous étaient prêts à fracasser la vermine et donner leurs vies pour faire respecter leurs idéaux.

L’étrange rencontre.
L’olympien déchu agissait en son nom, sa chance lui permit d’éviter la première et si mortelle vague de flèches. Sa lame était cette fois-ci positionnée de sorte que dans sa charge, le premier opposant finisse empaler sur place.
Un homme à part se laisse distinguer, malgré les circonstances il semble plus calme que jamais. L’olympien le voit, attirant son regard noir sur cet être, tout en oubliant les dangers qui l’entourent.
- "Tu vas comprendre…"
Se ruant sans hésiter. C’est un elfe et il le voit lui aussi, plongeant son regard dans celui de l’olympien.
- "Qu’attends tu pour te défendre pauvre fou ?"
Une lame pénètre un corps.

Nulle résistance, la lame le traversa comme si son destin était de mourir. A l’apparence, on aurait dit un vieux sage elfe.
- "Pourquoi…?"
Telle était la question que se posait en vain l’olympien.
Le corps inerte de l’elfe toujours maintenu par la lame qui le traversait, s’appuya sur celui de l’olympien. Airik retira sa lame et le rattrapa dans sa chute. Rien…Seul un visage indescriptible vers les cieux s’offrit comme explication.
- "Pourquoi… ?"

La démence envahie son corps, comme enivrer par la colère, le désespoir, la confusion avant de sombrer dans un état frénétique, que ses opposants regretteront. Airik s’enfonça dans la masse, défiant quiconque de s’interposer. Tel un démon semant la discorde, il déchirait sur son passage tous membres de vies. La colère d’un être perdu face à tout ces évènements le mèneraient-ils à la folie…La violence avec laquelle la foudre s’écrasa là où se trouvait l’olympien, afin de stopper sa progression, fit reculer nombres défenseurs et assaillants mais ne l’empêcha pas de continuer sa tâche.

Les portes cédèrent dans un lourd fracas sous le poids de ce qui faisait office de bélier.

Certains défenseurs eurent le temps de se retranchés dans la ville. Nous étions une poignée à investir les rues à la recherche de cette maudite tour. Ils ne se le doutent pas mais le chemin est encore long et dangereux.

Déjà un géant se dressait devant eux, trop fier pour laisser passer ces assaillants même étant en supériorité. L’olympien se détacha du groupe pour faire face au géant. Seule sa voix se fit entendre, évitant au mieux de révéler son visage dans son état.
- "Continuez sans moi, j’emporterai ce géant dans ma chute s’il le faut..."
Tous acquiescèrent en silence, prenant un pas de course à travers les rues en direction de la tour centrale. Airik aperçu Haeldra qui suivit le petit détachement, il l’apercevait peut être pour la dernière fois. Comme pour honorer une dernière dette dans un ultime combat. Il était déjà blessé, la magie dont il venait d’être foudroyé et les retours incessants d’attaques se faisaient ressentir de plus en plus, il devait faire vite…

Un cercle se laisse dessiner dans leurs marches, les deux hommes s’observent. L’un à l’arc, long et puissant, prêts à faire tomber une avalanche de flèches. L’autre avec une lame des plus redoutable, rare étaient ceux qui survivaient une fois qu’elle perçait une défense.
La marche s’estompe, accordant un dernier bruit au frottement de la lame traînant à terre. Les yeux d’Airik s’aiguisèrent telles des flammes. Maintenant…
Tel un rapace, l’olympien prend une course étrange, son corps semble flotter au ras du sol à une vitesse prodigieuse, ses yeux noirs le guident avant de se jeter sur la masse opposante.

Surprit, dans un dernier réflexe le géant recula, ce qui le sauva en partie lorsque la lame faillie lui arracher l’un de ses pieds. La danse continue, l’olympien lacère le corps de son assaillant jusqu’à ce qu’il en tombe à terre. Le sang coule, les blessures semblent si profondes. L’un d’eux allait rendre l’âme.

Mais le destin en fit autrement pour l’un d’entre eux.
Une flèche toujours si traîtresse, s’attaquant inlassablement dans le dos de l’ennemi, faillie bien emporter l’olympien dans son élan.
Se retournant, pour connaître le traître qui osait s’interposer, le regard de l’olympien devint troublé lorsqu’il aperçu un essaim fondre sur lui.
- "Chiens…"
L’olympien n’eu seulement de mettre sa lame en guise de dernière protection que déjà pleuvait ces flèches, le transperçant de toute part.
Un corps inerte resta debout non loin du géant qui hurlait de douleur. Ses cries s’estompèrent lorsqu’il aperçut l’olympien bouger et se retourner à nouveau vers lui, le regard amusé.

- "Tu es…bien chanceux Tëtram…Tu vas…vivre encore un peu…Je n’ai plus la force de te tuer…mais…mais…je ne peux pas mourir…ici…pas mourir…"

L’olympien semblait sortir de sa rage. Il avait survécu, mais cela ne relevait que du miracle si les flèches ne traversèrent pas ses points vitaux.

Il en est de trop. Ce combat n’a plus aucun sens.
Fuyant la ville dans une agonie profonde, devant lui se dressait une masse de guerriers, certains à terre, d’autres blessés et abasourdis par ce qu’ils observaient. L’olympien s’en retourna difficilement avec la chance de ne pas se faire encore abattre comme un chien.

Non loin des remparts de Sigdil.

Recrachant un voile de sang dans ce qu’il semblait être des paroles.
- "Seigneur Arès…"
S’effondrant dans l’herbe brûlée.
- "Seigneur Arès…"
Non, ne pas abandonner… Toujours lutter, s’accrocher au moindre restant d’existence.

Le ciel déjà sombre s’obscurci encore. Un léger souffle de vent caressa le visage ensanglanté de l’olympien à terre. Un vent froid et sec.

L’appel a t’il été entendu ?

Une forme noire se dessina lentement. Un être entièrement recouvert d’une armure du noir le plus pur, mais sans décoration, coiffé d’un casque à cornes ébréché et armé d’une longue lame légèrement courbe. Une impression de puissance phénoménale en émanait. Etait ce lui en personne, une hallucination, ou une projection immatérielle ? Maintenant plus nette, l’image présentait d’inquiétants éclats rougeoyants sur le contour de la lame, renforçant la soif de sang qui se dégageait de cette arme. Une vieille cape usée par les combats négligemment jetée sur les épaules complétait ce tableau. Cet aspect légèrement négligé était il calculé ou l’aura de puissance et de mort que dégageait ce dieu était elle suffisante pour écarter les inopportuns ? Il fallait bien avouer que cela en inspiraient d’autant plus la crainte. Oui c’était lui, là, en quelque sorte. Il était venu, devinant qu’il allait falloir agir.

Airik voulu se relever, mais la douleur qui l’habitait le contraint à rester agenouillé, le souffle court. Appuyé sur sa lame qui le maintenait tant bien que mal, il leva lentement et avec difficulté son regard en direction de celui qui, il n’y avait plus aucun doute, était là pour lui…
- "Seigneur Arès…"
Le dieu des champs de bataille s’approcha. Son pas militaire, son regard froid qui se posa sur l’olympien, tout cela le faisait frémir. Retirant son casque il prit la parole. Sa voix d’essence divine, dure et puissante, se fit entendre.
- "Que veux-tu Airik, mon fidèle serviteur ?"
Aussi forte soit la volonté d’un être, aucun ne peut résister longtemps à l’appel d’un dieu. La voix d’un être d’origine divine, aussi froide et distante soit elle, est l’expression même de sa puissance, de sa volonté. Elle exerce une séduction, une fascination sur quiconque ne s’attend pas à s’y trouver opposé. Aussi, lorsque Airik, blessé, fatigué, fut soumis à cette pression, il ne pu s’empêcher de laisser échapper un regard où le dieu capta en un instant les sentiments qui l’habitaient. Il lut en lui à livre ouvert. Fatigue, abandon et crainte. L’olympien se repris, mais il n’en fallait pas plus pour le dieu, et il le savait. Aussi prit il la parole pour défendre sa cause.
- "Je suis las…La vie qui me fut volée ne me sera jamais rendue…mais je sais…je sais à présent ce que tous n’auront pu voir…j’ai pu sauver ce qu’il restait de mon âme, je n’ai plus rien à craindre…"
Arès avait légèrement plissé les paupières. Sa puissance devenait plus menaçante. Il reprit la parole. Le ton s’était fait un brin plus ironique, mais il restait tout aussi froid et méthodique sur le fond.
- "Qu’imagines tu pouvoir faire Olympien ? Penses tu pouvoir connaître le repos aussi facilement ? Penses tu que ceux qui se risquent à me trahir connaissent seulement un jour, le repos ? "
- "Vous trahir…"
L’olympien leva dans un effort épuisant, une de ses mains tremblantes en direction de Sigdil et braqua son regard fiévreux vers la cité au cœur des combats.
- "J’ai payé…de mon propre sang, à votre service… Sigdil… sera vôtre à l’aurore et vous me traitez, de traître…Ma dernière volonté ne serait plus de mourir mais d’être jugé devant vôtre père Zeus…pour savoir qui est le plus traître ici…"

Le dieu porta un regard vers la cité d’où s’élevaient des chants de guerre et des bruits de combats acharnés, mais il garda ses doutes pour lui-même.
- "Tu t’es rendu à ma cause. Tu me sers. Crois tu qu’il soit aussi facile de quitter mon service ? Aller, venir, l’inconstance classique de vous autres, êtres inférieurs. Crois tu que je puisse tolérer une telle attitude ? Et si je ne permettais pas une telle chose ?"
Airik repensa à la lettre de Luna, comme s‘il n’avait jusque là jamais été guidé par des phrases emplies de vrai sens. Ce sont ces mots qui lui redonnèrent un semblant de raison, la force de ne pas céder.
- "Vous venez de prendre…le destin d’un ancien Champion. Peut être n’étais je pas aussi vaillant pour avoir autant déçu votre père…mais…mais mes dernières volontés prouveront ici ce que je valais… devant vous et le monde…"
- "Tu m’en diras tant. Tu es et tu resteras pour toujours celui qui a renié les siens. Tu as eu le courage d’accepter ce que tu es, de suivre tes instincts. Aujourd’hui, encore une fois, tu recules. Tout en paradoxes. Tu n’es rien, finalement. "
- "Même…même si je dois en mourir… pour mes actes…le peu de fierté…qu’il me reste…m’a donné assez de force…pour parler…parler en mon vrai nom…"

Arès sembla observer un instant l’olympien, jaugeant sa volonté et son état.
- "Ton utilité aujourd’hui est devenue discutable. Je ne peux plus me reposer sur toi. Tu es faible, hésitant. Qu’aurais je donc à gagner à te garder de force à mes cotés ? Ainsi soit il donc, tu nous quittes."

L’image du dieu se mit en marche, semblant se diriger vers un point derrière l’olympien. A un pas de lui, il leva sa lame qui s’auréola d’une brume rougeâtre. L’aura divine entourant Arès était maintenant très nette et elle éclairait le visage du condamné, impassible devant ce qui l’attendait. La voix du dieu s’était faite de granit, froide, dure et aux arêtes tranchantes.

- "Tu vas comprendre ce que j’entends par fidélité. Voici ton châtiment, pour ton manque de foi, pour ta défaite. "

La lame du dieu se rabattit une première fois en diagonale, ouvrant une large plaie dans l’armure et le torse de l’olympien qui émit un cri étranglé en s’affaissant. Arès prononça les paroles suivantes comme on psalmodie une malédiction.

- "Cette cicatrice marquera éternellement ta chétive enveloppe corporelle, par la douleur qu’elle diffusera continuellement, rappellera pour toujours ta faiblesse, et ta, ou devrais je dire, tes trahisons. Considère nous comme quitte. Et voici mon cadeau d’adieu."

D’un bras, le dieu souleva le corps inanimé de Airik, comme on soulève un fétu de paille et d’un geste fluide l’embrocha profondément sur son épée. D’un mouvement d’épaule puissant, il fit remonter la lame de quelques décimètres dans le corps agité qu’il supportait toujours de l’autre bras.

La victime émit un gargouillis étouffé sans que l’on puisse déterminer s’il était de son fait, ou si c’était l’épée qui se repaissait des flots de sang encore chaud qui s’échappaient du corps. Dégageant prestement sa lame d’une poussée, Arès laissa tomber la dépouille de l’olympien apparemment sans vie derrière lui, sans un regard.


- "Avec tous mes vœux pour la fin de ton existence. C’était avec plaisir, crois moi. "
Sa voix était à nouveau calme et mesurée, froide et neutre. Arès essuya sa lame avec un coin de sa cape et la rengaina d’un geste sûr.
- "Tâche de te souvenir. A notre prochaine rencontre, tu pourrais bien plus souffrir."

Le dieu repris sa marche et sa silhouette s’estompa quelques mètres plus loin dans les ombres. Au même moment, dans sigdil, le dieu de la guerre, Arès, reprenait ses esprits, dans un bureau d’une demeure qu’il avait commodément investie pour faire son affaire. Un rapide coup d’œil dehors lui permit d’évaluer la situation. La guerre serait encore longue, tant mieux.

......



olymp Par Airik - disciple d’Athéna  le 01/01/1970 à 01:00

Un corps inanimé gisant au sol, non loin de Sigdil.

Une fine pluie caressait à présent la dépouille de ce qui rester de l’olympien. Mêler de sang et d’eau, le feu qui le brûle intérieurement le sortit de sa torpeur dans une agonie terrifiante. La vie ne semblait pas encore l’avoir quitté. Le souffle court mais il été encore vivant...

Voulant se relever, avec l’appui de l’une de ses mains, une douleur immense le prit au niveau de son l’épaule, l’obligeant à s’effondrer à nouveau sur le sol.
Airik posa ses yeux sur son corps avant d’apercevoir son surplis ébréché jusqu’à son torse, source de douleur infini.

- "Le prix…de ma liberté…"
L’olympien ferma ses yeux, afin d’essayer de comprendre ce qu’il se passait. Pourquoi lui avoir laissé un semblant de vie alors que tout est fini pour lui ? L’éternel exil et sa damnation l’attendent t’ils, inévitablement ?
Airik contracta ses bras afin de parer les douleurs et se releva dans un dernier effort, sa lame l’accompagnant toujours de son autre main.
- "Il me reste…une dernière chose avant…"
D’un pas tremblant il s’en alla au loin, porter dans les ténèbres, retrouver une dernière fois le campement de la Seven.

Au prix d’un effort démesuré il atteint sa tente, espérant trouver de quoi panser ses blessures. A sa stupéfaction il vît une personne attendant dans cette tente, l’épée brandit, prête à sombrer d’un instant à l’autre.
- "Qui est-tu…? Je te connais…"
Le même messager de la précédente fois était à nouveau là.
- "Seigneur Airik, non…"
L’olympien avança d’un pas, ses dernières forces cédèrent après la marche forcée pour rejoindre le camp. Son arme tomba au sol dans un cri résonnant, avant que l’olympien s’affaisse lui aussi à terre, inconscient.

A son réveil il se retrouva sur sa couche, embaumé à l’aide de bandelettes recouvrant la plupart de son corps. Ce messager…

Un murmure de douleur mis en éveil son soi-disant sauveur.

- "Seigneur Airik, enfin…"
Airik tourna son regard vers le jeune homme.
- "Qu’as-tu fais, pauvre inconscient…"
Le messager lui céda un air plus confiant.
- "Je n’allais pas laisser mourir devant moi le dernier espoir de dame Luna."
À entendre son nom, le corps de l’olympien émit un faible sursaut. L’olympien fuit du regard le messager.
- "Tu ne sembles…pas bien saisir…ce que j’ai pu faire…"
Dans ses paroles une larme, toujours aussi noire, glissa du visage avant de disparaître dans une bandelette.
- "Seigneur Airik…j’ai beaucoup entendu parler de vous par l’intermédiaire de dame Luna. Dame Luna est une personne bonne, elle semble ne jamais avoir perdu espoir en vous. Elle semble comprendre ce qu’il vous arrive… Je crois en dame Luna alors…"

Un léger silence prit place dans la pièce avant que le messager ne reprenne la parole.
- "Ne croyez vous pas en une chose, Seigneur Airik... ?"
L’olympien referma les yeux comme s’il craignait que s’abatte encore sur lui le courroux d’une divinité. Et dans une voix tremblante…
- "J’ai…j’ai…osé croire à un monde de paix…mais je n’ai fait…que le détruire…moi avec…"
Le messager resta un instant silencieux comme s’il devait peser ses mots envers cet être au bord du néant.
- "Seigneur Airik…Vous ne vous en rendez pas compte, mais vous avez déjà, beaucoup changé… Le prix de cette profonde blessure sur votre torse, n’a rien d’une entaille normale, vous seriez déjà mort sinon… Elle vous indique sûrement un autre chemin à prendre… Ne vous affaissez pas comme certains le souhaitent, au contraire…"
L’olympien répliqua d’une faible voix.
- "Petit…"
Son regard se tourna vers l’enfant, cette fois-ci emplie de larmes noires. Cette discussion paraissait pour lui, être les plus sincères paroles depuis une éternité.
- "Merci…"
Le messager lui céda un regard rassuré. Au fond de lui, la crainte troublée ses pensées. Comment un être comme lui a t’il pu arriver en un si triste état…

Un léger moment de répit s’instaura dans la pièce puis le messager se retourna vers ses affaires.

- "La raison principale de ma venue n’était pas de vous sortir de l’entrave de la mort, bien que j’en sois fort heureux d’avoir pu vous apporter mon aide. J’ai une dernière lettre pour vous, de dame Luna.
Lui tendant la lettre à portée de main.
- "Lis là moi…"
Assez surprit de la réaction, le messager lui redemanda s’il était sûr de son choix, un regard approbateur lui enleva ses craintes. Dépliant la lettre, le messager commença à lire les quelques lignes.
Lorsque la dernière phrase se termina, un silence s’instaura dans la tente, laissant la pluie comme seule réponse.

Le messager céda en premier quelques mots :

- "Vous voyez, rien n’est perdu…"
Le regard de l’olympien semblait reprendre un semblant de vivant. Se glissant de sa couche en titubant, Airik s’approcha du garçon d’une voix essoufflé.
- "Apporte moi de quoi écrire et du papier…"

L’olympien semblait plus nerveux, peut être étais-ce l’idée qui lui venait, se livrer à Luna après un silence continu de sa part, ou peut être voyait il un moyen de se retrouver devant ce qu’il lui semblait, être la seule issue de son existence…

Une fois rédigé, mêlé par le sang et les larmes, il enroula le bout de papier et le tendit au messager.

- "Tu est le mieux placé ici pour la retrouver... Je te fais assez confiance pour sa, maintenant va…"
- "Pour vos blessures…"
- "Ne t’occupes pas de sa, je suis encore vivant grâce à toi, alors…"
Le messager s’exécuta, prit le rouleau, le mit dans sa sacoche et se dirigea vers la sortie de la tente. L’olympien lui adressa une dernière fois la parole avant qu’il ne disparaisse sous la pluie.
- "Nous nous retrouverons, sois en sûr…"
Le regard des deux hommes se croisèrent, accompagné d’un modeste sourire.

Une fois seul, l’olympien se doutait qu’il ne devait pas traîner ici avant que Arès ne signale à ses hommes, sa trahison. Encore une fois, le temps se jouait de lui. Son regard plongea sur son armure rangée en bon ordre avec sa lame dominant l’ensemble.
- "Je vous ai accompagné dans ma chute…je ne vous laisserez pas ici, même si je dois en endurer milles douleurs de plus…"
Il trouva un vieil habit de toile, qu’il enfila après avoir difficilement revêtu son armure partiellement détruite et endossé sa lame dans son dos.

Avant de quitter l’endroit, à l’aide d’une torche il mit feu à la tente, ne laissant plus qu’un tas de cendres de son passage. Pour lui ce n’était pas la tente qui brûlait, mais ses souvenirs vécus ici…

La quête du dernier pardon débute.

......



olymp Par Airik - disciple d’Athéna  le 01/01/1970 à 01:00

Des heures de marches, un véritable enfer sous ce soleil qui venait de prendre place après cette nuit des plus agitée. Chaleur, fatigue, désespoir, souffrance, accompagnaient cet être, errant au milieu de ces terres vides.

"Cette plaine…jamais n’en verrais-je le bout…"

L’olympien devait se rendre à Lardanium, tout en passant dans la plus grande discrétion. Ainsi il avait préféré longer le territoire de Sigdil afin de rejoindre les épaisses et vastes forêts. Au prix d’une marche démesurée en raison de son état de santé, se mettre à l’abri des regards indiscrets était au moment actuel, la meilleure chose à faire.

Il marcha encore jusqu’à ce qu’un petit monticule ai raison de ses persévérances.
"Les voilà, enfin…"

Dans son empressement, l’Olympien trébucha maladroitement. Son corps était rompu due à ses blessures qui ressurgissaient dangereusement dans tous ces efforts.
Lorsqu’il se releva, à sa grande surprise un individu était là, dressé non loin de lui, sans avoir jusque là remarqué sa présence.

Il l’avait aperçu s’affaler et déjà il portait son esprit curieux sur lui.
Se relevant, le corps de l’inconnu dissimulé sous la toile laissait paraître ses grandes reprises d’air, que faire…
Continuant sa marche jusqu’à passer devant l’individu, un olympien lui aussi et qui n’est pour rien inconnu à ses yeux, malheur… Lors de la chute le bout de l’arme était ressortit de la toile, laissant paraître au jour son pommeau.

Le jeune olympien s’avança, entamant la discussion.
- "Bonjour à toi l'ami. Je t'adresse la parole car j'ai le sentiment de te connaître. Tu sembles porter l'épée d'une personne qui représente beaucoup pour le peuple Olympien, et je me demander où as-tu bien pu trouver une telle arme? Pourquoi caches-tu ton visage? Même si tu ne me connais pas, sache que je suis là si tu as besoin d'aide."
Lui tendant un breuvage à porter de main.
- "Bois ceci, cela te revigorera car tu m'as l'air d'avoir fait un long voyage."
Dans l’esprit du damné :
"Un long voyage… ? Un long…cauchemar tu veux dire…dont je me suis réveillé bien trop tard… Ne pas se laisser emporter, cette douleur…"


L'inconnu poursuit sa progression, sans prêter attention à l’aide qui lui était généreusement offerte. Lorsque Mars suivit du regard cet étrange être qui lui était maléfique mais à la fois étrangement familier, il distingua facilement le pommeau. Cette lame n’a plus aucun doute pour lui...

Airik posa un genou à terre, visiblement à bout de force de son périple. Du sang commençait à se parsemer le long de son chemin. Mars s’apprêta à lui porter assistance mais stoppa son avancée lorsque la capuche lui dévoila au jour, deux yeux profondément noirs. Une voix rauque et difficile se fit entendre :
- "Cette lame...appartenait…à ce qui fut peut-être, un brave..."

L'inconnu se releva et reprit son périple en direction de la capitale avant de disparaître dans l’épaisse forêt.

La journée s’acheva dans un petit coin de verdure, bien à l’abri, lui permettant de reprendre suffisamment de force afin de poursuivre plus tard dans la nuit son voyage.
La progression vers le Sud le mena dans un nouvel environnement. Les forets devenaient des champs en jachère, des routes se dessinaient à travers les rivières et les prés recouverts des fleurs saisonnières. Le mont Olympe se dessinait au loin, parmi les nappes de nuages argentés. C’était les premiers pas en terre Olympiennes depuis fort longtemps.
"Nous y sommes…"
La fière cité blanche, toujours dressait par ses tours et remparts imposants. Aussi inébranlable que les montagnes, la cité arborait sa puissance dans le rayonnement du soleil matinal. Le joyau d’une nation entière.

Le pas s’estompa lorsque une pluie de flèches déchira la carcasse de l’Olympien. "Pas possible…on ne peut pas…me reconnaître…ainsi…"
Sans hésiter l’homme en toile prit la fuite avant de se faire poursuivre par ce géant qui hurlait le nom du damné. Plongeant sous la première arche d’une tour, espérant qu’il n’y ai foule à cette heure là. Il s’enfonça dans la ville jusqu’à en arriver dans les vastes jardins, toujours présent à son grand soulagement.
Soulagement qui prit fin dans un vertige avant de sombrer dans l’herbe verdoyante sous l’ombre d’un arbre.

Bien plus tard une douce odeur l’accompagna dans son réveil. "Cette odeur…" Une personne l’observait au regard souriant sous la lumière.
- "Lu…na…."
- "Airik…?"

......



Par Google  

olymp Par Airik - disciple d’Athéna  le 10/04/2004 à 09:30

Le soleil rayonnait sur le visage de l’olympien lorsqu’il reprit connaissance. Allongé dans un lit aux draps soyeux, ses pensées se dirigèrent vers les premières paroles qu’il entendait.

- "Luna… Orphée…"
Luna resserra une de ses mains sur celle de Airik.
- "Sa va aller, ne vous en faîtes plus…"
- "Où suis-je… ? Je… Je dois voir Zeus…"
Deux puissants bras empêchèrent l’olympien de se relever, l’obligeant à rester allongé sur le lit.
- "Nous devons d’abord soigner tes blessures Airik, reposes toi donc. "
- "Orphée…"
L’olympien céda à l’emprise, se laissant enfoncer dans les draps blancs en murmurant.
- "Pardon…"
Luna reprit la parole après avoir examiné l’état d’Airik.
- "Il vous faudra un certains temps, pour vous remettre de certaines blessures. D’ici là il serait sage de ne rien faire…"

L’un à coté de l’autre, Airik observa silencieusement Luna et Orphée, leurs mains enlacées les unes par-dessus les autres.
- "Alors, c’était bien vrai… Vous avez fait ce choix tous les deux aussi…"
Luna esquissa inconsciemment un sourire.
- "Oui, maintenant que vous êtes de retour Airik comme je vous l’avais dis. "
Orphée posa son regard sur Airik tout en lui mettant une main sur le bras.
- "Mon ami, accepteras-tu d’être notre témoin pour célébrer notre union ? "
Airik regarda étrangement les deux amants. Porter telle proposition à un tel moment après ce qu’il avait dû leur faire endurer. Ils l’aidaient à retrouver ses convictions, lui qui pensait les avoir perdu. Des convictions qui l’avaient mené dans sa chute et guidées au prix de nombres sacrifices, à recouvrer un semblant d’existence.
- "La volonté et l’honneur…m’ont tous deux sauvés au prix de cette immortelle souffrance."
L’olympien posa sa main sur son torse, le regard profondément blessé.
- "Si j’ai survécu… Je le dois à ces gens, qui ne semblaient avoir perdu d’espoir en moi. Cette plaie qui ne cesse de me brûler est le prix d’une liberté chèrement acquitter… Orphée, Luna…je ne me retrouve plus, ne sais plus ce que je suis mais je pense…je pense qu’a présent je n’ai plus de doute sur ce que je vais devenir…
Se serait pour moi un grand honneur, que d’être votre témoin lors de votre célébration…"

Dans ses dernières et difficiles paroles l’olympien s’affaissa dans un profond sommeil.
Orphée posa doucement sa main sur le front de l’Olympien

- "Reposes toi bien mon ami, rare est ceux qui entreprennent un périple tel que le tien et qui en reviennent vivant, malgré tout ce qu’ils ont pu endurer à travers… Tu es et tu restes Airik, le brave que nous avons tous connus. "
Orphée se retourna vers Luna l’invitant à le rejoindre.
- "Laissons le à présent, il a besoin de repos, nous aussi. "

Les jours passèrent, les blessures devenaient de plus en plus superficielles. L’olympien s’aventurait timidement dans la ville, redoutant encore les regards de la foule. Nombreuses étaient ses tentatives de communion dans les temples, afin de joindre Zeus mais en vain…
Cette personne, la seule qui lui paraissait être capable de rendre un jugement mieux que quiconque sur ce qu’il lui arrivait.

Et puis il y eu cette étrange rencontre lorsque Luna interpella une personne inconnu à ses yeux…

Elle s’avança auprès de Luna et d'Airik

- "Hum... Oui... J'étais initialement venue pour votre mariage et celui de votre sœur... Beaucoup d'événements se sont produits depuis, mais j'accepte de rester. "
Thémis hoche la tête comme pour confirmer ses dires avant de se tourner vers Airik, plissant des yeux...
- "Vous... avez contacté Zeus, je le sens... Mon don d'omniscience m'indique que vous désirez qu'il vous juge...
Hélas... Il ne risque pas de revenir de sitôt je pense... Mais si je peux vous être utile, de quelque manière que ce soit, je reste à proximité. "
Avant de s’éloigner, la Déesse fixa alors le Temple des Ames, son visage aussi lisse qu'une statue...

- "Qui est-elle ? Ce n’est pas possible…"
Airik resta figé, observant les moindres gestes et détails de cette femme…

- "Cette femme… Ce n’est pas… Ce glaive et cette balance… Que se passe t’il ici, Luna… ? "
- "Il se passe nombres évènements depuis quelques temps, la guerre contre les titans ne fait que commencer tout comme le règne de Orphée en tant que Prince. Thémis la déesse de la justice est la protégée de Zeus, elle ne nous a rejoint dans ce combat mais elle reste très certainement une personne valable. Ses paroles sont dignes d’être entendues.
Tu seras bientôt au courant de tout ce qui a pu t’échapper, une fois que tout ira mieux. Si tu le veux bien, rentrons à présent."

Par une nuit étoilée où la lune battait à son plein, l’olympien traînait à l’extérieur, se questionnant sur sa destiné.
- "Que faire ? Des jours à attendre, cette Déesse serait elle à présent, mon seul et dernier espoir ? "

Croisant des jardins par delà des petits bassins éclairés par la lumière de la lune, deux personnes discutent à l’écart. Oui se sont bien elles, Luna et Thémis.

Une silhouette observe Luna et l'étrange Déesse qui continuaient de discuter. Sortant de la pénombre elle se dirigea vers elles, sachant qu'il était vain de se dissimuler face à de telles personnes.
Reconnaissant aisément toutes les deux, le visage de la personne qui s’approchait doucement vers elles, le regard noir de l’olympien entama la discussion le premier.


- "Pardonnez-moi. J'ai, j’ai beaucoup réfléchi... Je n'ai plus grande raison d'être, la seule et dernière chose que je souhaité était de me rendre à Zeus pour en finir, devant cette divinité en qui j'ai commis le plus grand tort..."

Airik fronça le visage en posant une main sur son torse.

- "Pourtant... Mourir ainsi serait encore plus lâche que ce que j'ai déjà commis... Si Zeus daigne m'accorder une nouvelle chance, je serais prêt à sacrifier, ce qu'il me reste pour trouver ma propre rédemption. Je ne peux rester ainsi à attendre indéfiniment et je n'ai plus que vous.
Même si je ne mérite rien à vos yeux, je vous en prie, aidez-moi..."

La Déesse plisse des yeux, s'approchant doucement de l'olympien... Restant ainsi immobile à fixer ce dernier pendant un bon moment, elle finit par hocher la tête doucement...

- "Airik... Airik... Quel triste passé... Les Dieux ne devraient pas exécuter, tels des serviteurs, les desiderata de quiconque, quelque soit le rang qu’ils occupent... Mais il n'a pas pu s'empêcher... Pour le plaisir de la guerre... Parce que tu étais le champion...
Quel gâchis... "

Thémis semble réfléchir quelques minutes, son visage sans expression, dont seuls les yeux semblent encore contenir une étincelle de vie, restant impassible...

- "Tu n'es pas en tort... Tu n'es que la victime d'une guerre, comme je le suis... Tu n’as rien à te reprocher, tu t’es battu contre ce pouvoir qui était trop important pour toi, en vain...
Il faudra du temps... Entoure-toi de tes amis... Entoure-toi du maximum de soutien... Gardes espoir, quoiqu’il arrive, et tu trouveras la rédemption... Ce sera long, douloureux, tu auras des périodes de doutes... Mais tu as en toi la volonté d’y parvenir.

Je t’accorde cette chance de rédemption. "

La Déesse tourna le dos à l’olympien, et fit quelques pas avant de stopper sa marche...

- "Et si tu as besoin d’aide, appelles-moi. "

L’olympien s’inclina prestement devant la déesse qui s’en retourna dans ses dernières paroles.
- "Merci…"

Se retournant vers Luna qui resta silencieuse sur ce qu’il venait de se passer.

- "Dame Luna, si ma destiné est de poursuivre ce combat, alors il est temps pour moi de vous prouvez, que l’olympien qui est dressé devant vous est bien à sa place, ici auprès de son peuple, pour son bien, quoi qu’il lui en coûte.
J’espère vous voir demain à mes côtés, lors de ma réapparition auprès du peuple Olympien. Votre seule présence m’aide déjà à surmonter beaucoup d’épreuves bien trop difficiles étant seul, alors…"
Luna s’approcha d’Airik, le regard adouci.
- "Ne vous inquiétez pas, tout ira pour le mieux. Vous êtes à présent redevenu maître de votre propre destin, la Déesse de la justice en personne, Thémis, vient de vous accorder son pardon. Il est temps de retrouver ce qui vous est le plus cher Airik."

L’olympien se retira une fois la discussion finie. Demain aller être un nouveau jour, le début d’une autre existence après un si long oubli. Même s’il savait qu’au fond de lui il restait des traces de cette damnation il se battra pour retrouver tout ce qu’il a perdu.

Il est temps.



olymp Par Raziel le Vampire  le 10/04/2004 à 19:22

Bon je suppose que c'est la fin, donc ma conclusion est que c'était une très belle chronique, très sympathique à lire et dont la longueur a été éludé par l'espace entre chaque post La boucle est bouclée?



olymp Par Airik - disciple d’Athéna  le 10/04/2004 à 19:42

La boucle est bouclée Il devrait y avoir une suite normalement pour des détails mais plus tard ^^

Petit Spécial Thanks :

Merci à miss Haeldra pour les coups de main, (désolé pour le soucis causé encore), à l'intervention divine de Ares et toutes les personnes qui ont partiellement intégrés mes chro (ils se reconnaitrons normalement )