J’étais au pied des murs de Sigdil, le vent soufflait. Les guerriers se reposaient, attendant la prochaine vague.
Le souffle court, on aiguisait les lames, se concentrait pour récupérer l’énergie perdue au combat.

Les rayons du soleil couchant se reflétait sur les armes et armures, le sable s’infiltrait partout.
Le silence régnait, personne n’osait parler, la situation était pesante.

Les morts s’accumulaient au grand plaisir d’Hadès. Le champion Olympien Airik avait succombé au charme d’Haeldra.
La situation semblait sans fin. Je mangeait un morceau de pain, me préparant a aller combattre.

Je respire un grand coup, l’heure est arrivée. Soudain je suis ébloui par un reflet, par réflexe je met la main devant les yeux. Lorsque je la retire, le décor a changé.
Devant moi, une arcade énorme, une clameur proviens de l’intérieur. Je m’avance, l’épée au clair.
Le sable crisse sous mes pieds, je sens la chaleur de l’astre solaire dans mon dos.
Au centre de l’arène, Monty, un nain guerrier a l’honneur aussi bien trempé que sa hache. Il a insulté ma douce, je me dois de laver cet affront.

Je respecte sa maîtrise des armes, rien qu’a le voir ainsi debout, inondé par la lumière du jour mourrant, je sais que je vais user de toutes mes forces pour triompher. Mais je sais que je ne peux perdre, je me bat pour ma dame, la victoire ne peux être que mienne.



Je m’approche du nain, le salue et me met en garde. Sans bouger, il m’observe quelques instant puis me rend mon salut.

Le combat a commencé


Nous nous regardons, je commence a tourner autour de lui, il suis mon mouvement.
Le soleil disparaît derrière les murs de l’arène, l’ombre nous envahi. Une feinte, il esquive brillamment, un pas de côté et mon épée siffle.

J’ai eu le premier sang, mais aucun de nous ne s’arrêtera la, c’est uniquement lorsque l’un de nous tombera que le duel s’arrêtera et que l’honneur de Dame Ney sera restauré.

Séléné apparaît de derrière un nuage, éclairant enfin la scène de combat et révélant le sort qu’a préparé le nain. L’air vicié s’empare de mes poumons, me faisant tousser.
Monty en profite pour abattre sa hache, je lève ma lame, mais je n’arrive pas a bloquer entièrement les coups, le choc m’envoie au sol.

Je me relève d’une roulade, il en a profiter pour reculer et s’adosser au mur.
Je m’approche de lui, position basse, lentement, prêt a bondir au moindre signe, mais il ne fait aucun mouvement, il m’attends.

Je le vois me sourire, il prend plaisir a se battre, nous somme de même force, même si nos techniques de combat diffèrent, l’honneur guide notre cœur.
L’art du combat, le plaisir de croiser le fer…

Nous n’avons pas besoin de nous parler, nous savons ce que ressent l’autre.
J’aperçois une faille dans sa garde, je plonge dedans. Fou que je suis, c’était un piège, mais j’arrive a me reprendre. D’un bon j’évite la lame fatale, mais j’ai eu le temps de lui érafler la jambe gauche. J’espère que ca ne le gênera pas dans ces mouvements.

Je serait plus prudent, il est plus fourbe que je ne pensais, mon esprit cherche la faille.

Monty toisa l'impudent du regard. Le léger filet de sang qui coulait de sa lèvre montrait à l'olympien dans son armure orangeâtre que le coup avait porté.

Un coup?
Non, plutôt l'attaque maladroite d'un breteur habitué à courir derrière archess Ney pour la courtiser, pensa le maître nain, l'OH tant haït et pourtant toujours solide sur ses pieds malgré le nombre de ses ennemis

Aujourd'hui, monty se battait pour lui, mais aussi pour ses compagnons qui tombaient tous les jours face aux immondes hordes de bienfaiteurs, de verdeux ou de Dieux pancréateurs.

Seul Ares méritait l'avilissement d'une vie. Ou encore un Hades, qui donnait un but à chaque coup de hache distribué.

Non, Traag, bien que méritant, avait plus l'allure d'un runner que d'un combattant. Quoique doué, il mordra la poussière de l'Arene et son sang abreuvera la terre sèche.


Monty regarda la larme de sang suinter de son jarret.
"Encore une cicatrice de plus? HAHA, fréluquet, il en faut plus pour m'abattre. Tu mourras de ma main et je mangerais ton coeur"

Tellement fou de Dame Archess que tu fuis meme un duel.

Je demande à quitter l'Arene, considérant avoir gagné, mon adversaire fuyant le combat.
Il n'est plus digne de se battre contre moi.

Fuir?

Ne m'insule pas, Monty, je t'attends, montres moi le tranchant de ta lame. Je n'ai pas peu de toi.

"Fuir? Mais c'est ce que j'ai vu, Traag. Et ne me parle pas de stratégie, car la seule stratégie dans la fuite, c'est d'éviter les coups. Je suis ici pour un duel et non un mille mètres."

Monty senti la rage monter en lui et demander la fin du combat, tellement déçu par la fuite de Traag.
Il avait mis tellement d'espoir dans ce combat que la fuite de l'Omlypien lui montrait que nul n'était digne de mourir de sa main, pas même celui qu'il pensait hors du lot.

Traag passa à côté de lui et Monty le frappa à nouveau (non sans avoir du effectué un déplacement) et prévint :
"Si tu fuis à nouveau, ce duel n'aura plus lieu d'être pour moi"

Si je fuyais, tu n'aurais aucune chance de m'apercevoir.

Tu ne recherches qu'un simple echange de coup?
L'art du combat est bien plus que cela... Mais puisque c'est cela que tu desires...

Le combat commençais à toucher à sa fin.
Plus vif et plus rapide, Traag faisait mouche à chaque coup porté.

Monty, plus lourd, frappait pourtant moins fort, l'armure de Traag absorbant plus de dégâts qu'elle n'aurait du.

Monty voyait sa fin approcher. Le premier duel véritablement perdu.

Monty essuya du dos de la main le sang qui perlait à la commissure de ses lèvres. Ses nombreuses blessures commençaient à le fatiguer. Bien que Traag souffrait moins, mais il n'était pas resplendissant dans son armure de bronze.

Face a face, les coups pleuvaient, les blessures augmentaient.

Je sentais mes forces diminuer, mais face a moi, Monty devenait de plus en plus pâle. Le sang glissait sur le pommeau de mon arme rendant la prise difficile.

Soudain je sentis mon adversaire vaciller, j'avaois gagné, je levais mon bras...

Puis je retins mon coup

Monty, j'ai gagné. Accepte ta defaite.
Le combat a été difficile, je t'ai vaincu mais je ne sors pas indemme de ce combat.

L'issue de ce duel est scellé. Je suis si heureuse de te revoir vivant mon amour. Je passerai au Lardanium pour panser tes plaies si tu le souhaites.

Monty, je sais reconnaitre les bons combattants et tu as une fois de plus prouvé ta valeur. Il est dommage que nous ne soyons pas dans le même camp...

Peste, c'est un bien mauvais jour pour nous ...

J'attendais la reponse de Monty.
le temps semblait comme arreté, je voyais la sueur du nain se meler a son sang. Du regards je suivi le trajet d'une goutte.
Lorsqu'elle sécrasa au sol, le nain me regardait toujours d'un air de défi, attendant que ma lame tombe.

Je vis mon épée fondre sur l'Ombre de la Haine, l'energie crépitant le long de la lame. Le tranchant heurta l'epaule du nain.
Le choc l'envoya au sol, soulevant une gerbe de sable et de sang mélé.

L'ombre de la mort apparu derrière lui. La faucheuse l'emporta en direction des lymbes.
Il leva la main vers moi, j'eu un haut le coeur, ma tête se mit a tourner.

Un instant je ne su ou j'etais. Puis je reconnu les murs devant moi, le Donj'.
J'etais en Sigdil, l'honneur de ma dame restauré, et une mission m'attendais.
C'est tremblant sur mes jambes que je me dirigai vers la porte de Sigdil.