Legends of Olympia : L'Ode Mythologique - Hadès - Le combat des âmes...
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Hadès - Le combat des âmes...
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Dernière réponse le 15/08/2004 à 09:34

elfe Par Algweng  le 01/01/1970 à 01:00

Le ciel était bas, l’air lourd, et la pluie faisait toujours rage pendant que se déroulait un combat sans merci entre Algweng et Monty. L’elfe subissait les coups du nain avec douleur, sans trop pouvoir esquiver ni répondre. La rage de vaincre légendaire des nains prenait largement le dessus sur l’arc d’Algweng.
Elle encaissait tous les coups sans relâche, jusqu’à la fin, ne voulant pas fuir, jusqu’au moment où le nain, fier de son noir dessein, leva sa hache … A la vue de cette hache ensanglantée surplombant sa tête, Algweng ressentit un frisson lui parcourir l’échine. Et dans une dernière vision, elle vit ses amis qui arrivaient enfin. Monty n’eut pas cette chance, tant son regard et son attention étaient portés sur le coup fatal qu’il allait affliger à l’elfe.
Darigaaz, le premier sur les lieux s’interposa entre la hache et l’elfe. L’olympien prit les coups, et Algweng eu un petit sourire. Elle regarda son ami, qui recula quelque peu jusqu’à elle, sous l’impact des coups, pour ensuite porter son regard sur elle. Algweng sourit en voyant Darigaaz, et dans un dernier souffle, lui dit …


- Achèves moi … ne le laisse pas me tuer !

L’olympien, l’épée toujours en main, fut quelque peu étonné de la demande de son amie, et refusa catégoriquement. Mais à la vue de ce regard triste, ne désirant qu’un doux repos, il se ravisa…

- … D’accord, ne t’inquiètes pas, l’EDF te vengera !

L’olympien, chef de l’EDF, appela alors la faction au complet, et ces derniers attaquèrent le nain, surpris de toutes parts, jusqu’à sa mort. Ne voulant attendre la fin de ce combat acharné, Darigaaz leva son épée et la mis au coup d’Algweng, hésitant …

- Pour toi mon amie …

L’Olympien leva à nouveau son épée et donna le coup de grâce …

Tout alors sembla flou dans la tête d’Algweng … Elle vit alors Darigaaz se pencher sur son corps … Bien qu’à l’état de simple âme, Algweng ressentit un sentiment d’amour intense pour ses amis qu’elle vit une dernière fois combattre pour elle …
L’âme prit le chemin des enfers. Le Styx était si beau, des millions d’âmes volaient près d’Algweng, mais ce n’était pas la fin. Dans cet univers, il régnait une douceur qui se mélangeait à la tristesse, à la colère et à la haine. Une douceur provenant juste du sentiment de repos éternel procuré par les lymbes, mais une douceur qui était trop étouffé par tous ces sombres sentiments. L’âme d’Algweng voguait dans ses lieux, sans chemin, sans but, en se demandant presque si son retour à la vie se ferait…
Soudain, l’elfe prit peur. Quelque chose lui faisait face, quelque chose de grand, une puissance qui régnait en maître se trouvait face à elle. C’était un corps géant, recouvert par une armure infaillible pour n’importe quel mortel sur Olympia, et par dessus tout, une arme, une faux, sur laquelle le personnage était appuyé. Algweng n’avait plus de doute à présent, la personne qui se tenait devant lui n’était autre que … Hadès… le dieu des Enfers …


- Une elfe dans mon royaume, qui plus est dame Algweng…cela faisait bien longtemps que je ne t’avais accueillie ici.

L’elfe surprise, et quelque peu prise de panique, s’agenouilla devant la divinité…

- Relèves-toi ! dit Hadès d’un ton à faire trembler le temple des âmes. Nous ne sommes pas là pour les politesses et toutes ces choses inutiles. Ici tu es en enfer, et enfer rime avec malheur, avec mort, avec tout ce qu’il y a de mauvais. Tes politesses n’ont pas leur place

Algweng se redressa aussitôt, mais garda la tête inclinée vers le bas…

- Bien. L’acte que ton chef a fait pour toi est honorable, il aurait presque sa place dans mon royaume, si ce n’était cette part de bonté qui le pousse à aider les petits insectes, et ainsi à me priver d’âmes supplémentaires…Néanmoins, pour toi, mourir dans de telles circonstances ne l’est nullement, et ton âme ne m’intéresse guère. C’est d’ailleurs pour cela que je vais faire quelque chose en ta faveur, et en celle de ta pitoyable école.

L’elfe releva alors les yeux pour fixer Hadès, et prit alors fébrilement la parole…

- Pitoyable école ? Comment oses tu dire cela, toi qui de ton royaume n’entreprend rien pour Olympia. Tu n’aimes que tes enfers où tu y es un bien piètre souverain.

Entendant ses mots, Hadès usa un peu de son pouvoir, et se mit à torturer l’âme d’Algweng, qui poussa alors un cri de douleur, étouffé par la grandeur des enfers.

- C’est moi que tu traites de « piètre souverain » ? Il n’y a que la pitié qui m’envahit en voyant de quelle manière tu t’emploies à éduquer les autres. Mais justement, c’est cela qui va me pousser à te proposer quelque chose. Une aide, ou plutôt une assurance vie contre tout ce qui pourrait venir à bout de toi, comme ces faibles nains.

Le dieu relâcha alors l’âme d’Algweng, et l’elfe, malgré son épuisement se mit attentivement à écouter son interlocuteur.

- Je ne t’apprendrai rien en te disant que je suis le dieu des enfers. Mais c’est justement ce statut qui justifiera mes paroles. Je n’interviendrai pour toi et tes faiblards amis, que lorsque vous serez dépassés par un nombre écrasant d’ennemis, et lorsque vous serez tous au bord de la mort. Les âmes nouvelles ainsi récoltées seront ma récompense, et pour vous, ce sera la vie, cette alliée que tant recherchent, et que j’écarte si souvent…Qu’en dis tu ?

- J’en dis que la confiance qu’on peut accorder à un dieu de ta trempe est semblable à celle que l’on peut accorder à un nain possédant sa hache face à un elfe !

- Pauvre folle ! Si je n’étais pas de confiance, ce ne serait pas par des mots, mais par des actes que nous nous entretiendrions !

Il y eut un silence…

- Tu dois avoir raison, dieu des enfers, bien que ce mot ne doive pas souvent effleurer tes lèvres…Soit ! J’accepte ton offre, au nom de l’école. De toutes façons, je n’y ai rien à perdre…

Le dieu fit alors un signe de la tête, comme d’adieu, et esquissa un sourire narquois.

Algweng se sentit frappée à la tête, et elle se réveilla, le nez dans l’herbe fraîche du matin, entourée d’elfes et d’hommes sauvages.
Elle se releva alors, mis son arc et son carquois sur son dos, et partit en direction du camp de l’EDF, discuter de sa « mésaventure » avec son chef.




elfe Par Algweng  le 01/01/1970 à 01:00

hrp/:cela ne veut pas dire que nous somme mechant:/hrp



geant Par Nox  le 01/01/1970 à 01:00

non, pas du tout...