Par Mortimus le 01/01/1970 à 01:00 Une voix, pressante et envoûtante. Cette voix, la voix d’un guerrier puissant, la voix d’un dieu.
Mortimus ne savait plus ou donner de la tête tellement les ennemis affluaient de partout. Alors apparut Ares, le dieu de la guerre. Mortimus se devait de l’attaquer. Ares lui qui était l’antithèse incarnée des valeurs de Sigdil. Lui qui prônait la guerre plutôt que la paix.
Par deux fois l’arme de Mortimus ricocha sur la lourde armure du dieu.
Pourtant il n’y eut aucune riposte. Ares semblait satisfait que Mortimus l’attaque.
Le nain était quelque peu surpris. Le dieu de la guerre lui-même ne voulait pas l’attaquer ? Quel stratagème était-il en train d’élaborer ?
Puis soudain, Mortimus fut pris de vertige. Il ne voyait plus. Puis une voix s’imposa à lui.
rejoins-moi.
Tu es puissant, tu es renommé. Tu es un guerrier aguerri. Ta place est à mes cotés.
Pourquoi donc suivre les préceptes de Sigdil la pacifique, la fausse, l'hypocrite ?
Tu as attenté à mon intégrité...
Rejoins mes armées, c'est une offre.
Rejoins moi ou meurs.
Mortimus résistait à cet appel. Plus jamais il ne ferait couler le sang des innocents, plus jamais il ne serait le pantin d’un dieu. Les dieux l’avaient trahi, ils n’avaient pas levé le petit doigt pour sauver son père.
Mais la voix se faisait plus présente, plus oppressante. A tel point que Mortimus s’affaissa, puis, une fois agenouillé, il se prit la tête entre les mains.
Non ! Cesse donc ces oppressions, dieu de la guerre. Je ne te suivrais pas ! Jamais !
Ares sourit alors.
La sueur perlait sur le front de Mortimus, ce nain n’avait pas l’habitude d’avoir peur mais devant le fait accompli, il avait peur. Peur du dieu ? Non….Peur de lui-même.
Son cœur battait de plus en plus fort, ses membres se crispaient.
Non, pas maintenant, pas encore ! Je n’ai pas fini ce que j’avais à faire ici !!
A ces paroles, Ares lui-même fut surpris. Mais il semblait content. Content de son œuvre. Content du fait qu’il avait réussi à atteindre le nain au plus profond de son être.
Je ne peux te permettre de me dominer une nouvelle fois Karash, je me dois de te contenir. Mon travail n’est pas fini
Lak’nos, l’ancien démon des Terres du Nord. Karash, qui selon la légende avait été tué par le père de Mortimus, Lak’nos, l’ancien guerrier, l’incarnation du mal.
Lak’nos n’était pas mort. Il sommeillait au plus profond de Mortimus.
Mortimus connaissait cette légende. La légende disait même que pour éviter que Lak’nos ne revienne, il avait été scellé dans le corps de Mortimus.
Mortimus avait grandi avec ce fardeau, un fardeau qu’il ne pouvait partager. Sa venue à Sigdil avait apaisé Mortimus. Il se sentait plus en sécurité mais il avait besoin quelques fois de s’éloigner de la ville pour laisser exploser sa colère. Lak’nos devenait de plus en plus présent dans le comportement du nain ces derniers temps mais l’amour des citoyens de Sigdil arrivait à contenir sa colère.
Pour la première fois de son existence, Mortimus se sentait faible. Incapable de contenir la furie de Lak’nos. Etait-ce l’œuvre d’Ares ? Ares avait-il compris quel mal rongeait Mortimus ?
Puis les yeux du nain se remplir de sang. Sa mâchoire se crispa, un râle s’échappa de sa gorge.
Soudain le ciel s’assombrit. Des éclairs vinrent frapper le sol a proximité de Mortimus. Puis un cercle se forma autour de ce dernier.
Une voix rauque se fit entendre
Ne me provoque pas, Ares, ne tente même pas de te mettre en travers de mon chemin. Je suis Lak’nos, le fléau des Terres du Nord
Puis Mortimus s’effondra. Il avait certainement du faire beaucoup d’efforts pour contenir ce démon.
Ares regarda le corps inanimé du nain. Puis le corps du nain fut pris de spasme.
Enfin il se réveille pensa alors Ares.
Le corps du nain s’éleva dans les airs puis fut frappé par un éclair rougeâtre.
Une boule d’énergie l’entoura.
Puis vint une explosion, un souffle s’en suivit.
Mortimus tomba de nouveau à terre. Pourtant cette fois-ce il ne se releva pas.
Son corps commença à changer, sa dentition se fit plus carnassière, des griffes lui poussèrent.
Ares devant ce spectacle réjouissant à ses yeux, fit un pas en arrière.
La transformation était presque terminée.
Puis on entendit la voix de Mortimus
Nooooooooooon !!! Pas ça !!!!! Laisse-moi tranquille démon, je ne t’appartiens pas !
Tais-toi donc, sombre andouille ! Je n’ai que trop longtemps sommeillé dans ce corps si insignifiant ! La voix était redevenue plus rauque. Plus poussive.
Puis le corps se releva. Toisant Ares, il dit alors
Eh bien, me voilà de nouveau revenu à la vie. Toi que l’on nomme Ares, si tu es celui qui m’a réveillé, je t’en remercie. Et je serais à tes cotés…
Mortimus ne savait plus ou donner de la tête tellement les ennemis affluaient de partout. Alors apparut Ares, le dieu de la guerre. Mortimus se devait de l’attaquer. Ares lui qui était l’antithèse incarnée des valeurs de Sigdil. Lui qui prônait la guerre plutôt que la paix.
Par deux fois l’arme de Mortimus ricocha sur la lourde armure du dieu.
Pourtant il n’y eut aucune riposte. Ares semblait satisfait que Mortimus l’attaque.
Le nain était quelque peu surpris. Le dieu de la guerre lui-même ne voulait pas l’attaquer ? Quel stratagème était-il en train d’élaborer ?
Puis soudain, Mortimus fut pris de vertige. Il ne voyait plus. Puis une voix s’imposa à lui.
rejoins-moi.
Tu es puissant, tu es renommé. Tu es un guerrier aguerri. Ta place est à mes cotés.
Pourquoi donc suivre les préceptes de Sigdil la pacifique, la fausse, l'hypocrite ?
Tu as attenté à mon intégrité...
Rejoins mes armées, c'est une offre.
Rejoins moi ou meurs.
Mortimus résistait à cet appel. Plus jamais il ne ferait couler le sang des innocents, plus jamais il ne serait le pantin d’un dieu. Les dieux l’avaient trahi, ils n’avaient pas levé le petit doigt pour sauver son père.
Mais la voix se faisait plus présente, plus oppressante. A tel point que Mortimus s’affaissa, puis, une fois agenouillé, il se prit la tête entre les mains.
Non ! Cesse donc ces oppressions, dieu de la guerre. Je ne te suivrais pas ! Jamais !
Ares sourit alors.
La sueur perlait sur le front de Mortimus, ce nain n’avait pas l’habitude d’avoir peur mais devant le fait accompli, il avait peur. Peur du dieu ? Non….Peur de lui-même.
Son cœur battait de plus en plus fort, ses membres se crispaient.
Non, pas maintenant, pas encore ! Je n’ai pas fini ce que j’avais à faire ici !!
A ces paroles, Ares lui-même fut surpris. Mais il semblait content. Content de son œuvre. Content du fait qu’il avait réussi à atteindre le nain au plus profond de son être.
Je ne peux te permettre de me dominer une nouvelle fois Karash, je me dois de te contenir. Mon travail n’est pas fini
Lak’nos, l’ancien démon des Terres du Nord. Karash, qui selon la légende avait été tué par le père de Mortimus, Lak’nos, l’ancien guerrier, l’incarnation du mal.
Lak’nos n’était pas mort. Il sommeillait au plus profond de Mortimus.
Mortimus connaissait cette légende. La légende disait même que pour éviter que Lak’nos ne revienne, il avait été scellé dans le corps de Mortimus.
Mortimus avait grandi avec ce fardeau, un fardeau qu’il ne pouvait partager. Sa venue à Sigdil avait apaisé Mortimus. Il se sentait plus en sécurité mais il avait besoin quelques fois de s’éloigner de la ville pour laisser exploser sa colère. Lak’nos devenait de plus en plus présent dans le comportement du nain ces derniers temps mais l’amour des citoyens de Sigdil arrivait à contenir sa colère.
Pour la première fois de son existence, Mortimus se sentait faible. Incapable de contenir la furie de Lak’nos. Etait-ce l’œuvre d’Ares ? Ares avait-il compris quel mal rongeait Mortimus ?
Puis les yeux du nain se remplir de sang. Sa mâchoire se crispa, un râle s’échappa de sa gorge.
Soudain le ciel s’assombrit. Des éclairs vinrent frapper le sol a proximité de Mortimus. Puis un cercle se forma autour de ce dernier.
Une voix rauque se fit entendre
Ne me provoque pas, Ares, ne tente même pas de te mettre en travers de mon chemin. Je suis Lak’nos, le fléau des Terres du Nord
Puis Mortimus s’effondra. Il avait certainement du faire beaucoup d’efforts pour contenir ce démon.
Ares regarda le corps inanimé du nain. Puis le corps du nain fut pris de spasme.
Enfin il se réveille pensa alors Ares.
Le corps du nain s’éleva dans les airs puis fut frappé par un éclair rougeâtre.
Une boule d’énergie l’entoura.
Puis vint une explosion, un souffle s’en suivit.
Mortimus tomba de nouveau à terre. Pourtant cette fois-ce il ne se releva pas.
Son corps commença à changer, sa dentition se fit plus carnassière, des griffes lui poussèrent.
Ares devant ce spectacle réjouissant à ses yeux, fit un pas en arrière.
La transformation était presque terminée.
Puis on entendit la voix de Mortimus
Nooooooooooon !!! Pas ça !!!!! Laisse-moi tranquille démon, je ne t’appartiens pas !
Tais-toi donc, sombre andouille ! Je n’ai que trop longtemps sommeillé dans ce corps si insignifiant ! La voix était redevenue plus rauque. Plus poussive.
Puis le corps se releva. Toisant Ares, il dit alors
Eh bien, me voilà de nouveau revenu à la vie. Toi que l’on nomme Ares, si tu es celui qui m’a réveillé, je t’en remercie. Et je serais à tes cotés…
Par Koren le 01/01/1970 à 01:00
!!bravo!! belle chro)
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