Rencontre avec Zeus ! | |
Topic visité 7 fois Dernière réponse le 30/08/2004 à 11:51 |
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Mars ne cessait de réfléchir depuis une semaine. Le conflit prenait une tournure inquiétante et il finit par comprendre que le combat ne servirait à rien. Il avait des questions à poser à Zeus, des questions importantes. Ainsi, il décida d'aller à l'encontre grand dieu qui lui avait accordé sa protection. Le problème est qu'il devait se retrouver parmi les lignes ennemies et qu'il risquait d'y laisser la vie. Pour éviter cela, Mars décida de laisser son épée à un ami, pour montrer qu'il venait dans un esprit neutre.
Il entama son voyage qui ne serait pas long mais dangereux. Il marcha deux jours derrière la première ligne du front SA-AOL-SIGDIL, voyant ses amis tombés les uns après les autres. Il voyait aussi ses ennemis fortement affaibli mais avait prévenu qu'il ne frapperait personne et s'abstint donc d'intervenir. Qu'aurait-il de toute façon pu faire sans son épée ? Il marchait, et entendit soudain une voix qu'il avait déjà entendu : une voix forte et puissante, qui imposait un respect. Le vent soufflait dans les cheveux de Mars et le soleil se reflétait sur son visage. Il décida d'aller en direction de la voix qu'il avait entendu. Très vite il arriva sur les lieux. Il aperçut la source de cette voix qui n'était autre que Zeus lui même. Ce dernier était au milieu d'une plaine. Il semblait énervé et tonnait après quelqu'un. Mars observait cet homme qui sucitait tant la colère de chez Zeus. Qui cela pouvait-il bien être ? Ce n'est qu'en s'approchant que Mars reconnut la personne en question. La vision lui fut très dure ; il avait à quelques pas de lui Airik, où tout du moins ce qu'il en restait. En effet, les traits de son visage avaient durci, sa peau était plus blanche et son regard semblait plus vide. Mars avait du mal à penser qu'il avait en face de lui celui qui avait été le plus grand chef qu'il ait connu, celui qui était le plus grand faiseur de paix. Pourtant, aussi incroyable que celà puisse paraître, il avait Airik en face de lui, non plus en allié et chef, mais bel et bien en ennemi. Après quelques instants, Mars reprit ses esprits, et observa plus attentivement Zeus, le grand dieu. Tous deux avaient déjà parler ensemble, mais Zeus faisait toujours des interventions rapides, ce qui ne permettait pas de l'observer, car il retournait aussitôt à ses occupations en utilisant son pouvoir de téléportation. Zeus était encore plus impressionnant qu'il ne l'avait imaginé. Il avait un physique fort avantageux et Mars comprit pourquoi il avait tant de succès. Mais il ne s'arrêta pas au physique du dieu. L'aura qui se dégageait de lui révélait une force surpuissante, mais aussi une grande sagesse. Ces quelques observations faites, il fallait maintenant qu'il aille à sa rencontre. Mars douta pour la première fois. Ce Dieu qui se dressait devant lui l'impressionnait, à tel point qu'il en avait peur. Mais il se ressaisit et se dirigea vers lui. Soudain, il sentit autre chose s'approcher : une autre puissance, plus noire celle-ci. Il aperçut un autre homme qui lui aussi semblait très puissant. Ce dernier s'interposa entre Zeus et Airik et tint les paroles suivantes : Père, laissez le venir à moi quelques temps, et vous verrez, il n'est pas si faible, il est logique. Mars réalisa alors qu'il avait en face de lui un autre dieu dont il avait beaucoup entendu parler et qui inspirait la crainte. Effectivment, cette apparition ne rassura pas Mars, mais il se rassura et repensa aux questions qui lui étaient importantes et auxquelles seul Zeus aurait surement des réponses. Il s'avança à nouveau et se trouvait désormais devant Zeus... |
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(HRP : cette chro a été faite il y'a un petit bout de temps de cela mais je ne pouvais pas la publier car elle révèlerait certaines choses. Nous l'avons faite avec Zeus en communiquant par bals)
Mars s'inclina devant le dieu du ciel et lui adressa ces mots : - Bonjour Ô Zeus - Bonjour à toi Mars - Pardonnez ma timidité et mes balbutiements, mais vous m'impressionnez beaucoup. - Je ne peux t'en vouloir, mais je t'en prie mets toi a l'aise, si j'ai accepté de te voir ce n'est pas pour te manger Petit sourire - A vrai dire, j'aurai tellement de questions à vous poser, que je ne sais par laquelle commencer. Deplus, mon temps en votre présence m'est compté car dans deux jours, je dois partir avec quelques amis pour Zagnadar afin d'éradiquer la menace Apocalypse. Toutefois, j'estime que nous avons suffisament de temps pour obtenir quelques réponses. - Je suis au courant de tout cela, poses tes questions et j'y répondrai. - Bien ... durant toute votre vie, avez-vous déjà connu un moment de paix sur Olympia. Car depuis que je suis sur ces terres, je ne cesse de voir des gens se massacrer, mourir, souffrir. La plus grande souffrance à l'heure actuelle, pour tous les SA-AOL est de voir Airik avec l'ennemi. Ce guerrier qui était si puissant et si bon, ne méritait pas un tel sort. Je me suis retrouvé face à lui et il ne m'a même pas reconnu : c'est dur. Je sais que cela vous ennuie aussi ; avez-vous une idée pour qu'il redevienne le bienfaiteur? Que pouvons-nous faire pour le ramener? - Effectivement Mars, voir un champion olympien asservi de la sorte ne plait guerre. Il faisait parti de ma fierté, un des plus beaux joyaux de la création, mais il s'est fait asservir par une vulgaire elfe gonflée aux pouvoirs divins. Haeldra a payé et paiera de nouveau, je briserai le lien le tôt ou tard, pour le moment je ne fais que l'affaiblir, je regarde ce que vaut réellement Airik, si il vaut la peine d'être sauvé. Mars avait écouté avec attention tout en montant un petit feu de camp pour les réchauffer ce geste amusa un peu plus Zeus. Le silence pesa ensuite quelques secondes puis Mars s'affera de nouveau et il sortit deux tasses et une bouteille de son petit sac dont il versa le contenu dans les coupes. Il en tendit une vers Zeus qui l'accepta. - Buvez ceci. Je doute que vous en ayez réellement besoin, mais ce breuvage à la vertue d'accélérer la cicatrisation des blessures, et de renforcer les muscles. -Vous devriez garder cela pour vous Mars, vous en aurez bien plus besoin que moi. N'avez vous pas une autre question a me poser? |
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Mars reprit :
- Je ne suis pas la meilleure personne pour juger si Airik mérite ou non d'être sauvé, mais à mes yeux Airik est beaucoup mieux avec les SA-AOL. J'ai le sentiment qu'il n'est pas traité comme il le devrait : il n'est qu'un pion qu'Haeldra déplace et envoie vulgairement à la mort. Je comprends votre réaction de voir ce champion finir ainsi. Mais parlons un peu de vous. Je suis venu pour mieux vous connaître car de nos jours, on juge les personnes sans réellement les connaître ; je pense notamment à Luna que beaucoup ont jugé trop vite. Que pouvez-vous me dire sur vous ? - De moi? Hmmm... Zeus réflechit un instant, ce genre de questions avaient le don de l'ennerver, mais il ne voulait pas être désagréable avec cette olympien de bonne volonté, cela devenait rare. Eh bien je ne vais pas vous résumer ce qui est déjà dans les livres d'histoire de Lardanium, les titans, la guerre contre mon père et tout ça, disons juste que je sais à peu prêt tout ce qui se passe sur ce monde et que j'essaie de préserver son équilibre, un peu comme tous mes frères. Si je suis particulièrement attentif au sort des olympiens, c'est parce qu'ils sont notre création, et comme tout créateur je vérifie l'évolution de ce qui m'a occupé si longtemps. - Je vois. Vous avez vécu tellement d'évènements. Vous avez une histoire passionnante, mais aussi très dure. Tous ces conflits n'en viennent-ils pas à vous épuiser ? Pensez-vous vraiment que nous autre Olympien ne sommes pas méritant du soutien des dieux ? Zeus haussa imperceptiblement les épaules en entendant les mots de Mars. Je ne sais pas si vous avez raison, mais malgré les propos que certains ont pu tenir à votre égard, la plupart me soutienne dans ma rencontre avec vous et espère que vous saurez pardonner. Les guerres incessantes nous ont poussé à bout et c'est ce qui fait que beaucoup s'énervent. Mais il en reste certains, tel que moi, qui pense qu'on peut pardonner, qu'on peut changer, et qu'il reste un espoir. Après mon expédition à Zagnadar, je partirai à la rencontre de Luna pour qu'elle revienne parmi nous car elle a des choses à nous apporter mais nous n'avons pas su l'écouter. Quelle est votre opinion sur tout cela ? Que pouvons-nous faire pour changer votre opinion de nous ? - Mon opinion change, il change a chacun de vos actes, il se trouve que vuos êtes devenu un peuple d'assisté, si on ne vous montre pas la voie vous ne savez que faire, si on n'approuve pas tous vos actes vous considérer qu'on ne s'occupe pas de vous et quand on vous dit que vous faites mal vous niez et nous prenez de haut. Je crois que la difference entre votre peuple et nous, c'est que vous vous prenez pour des dieux, nous le sommes. J'ai tenté de vous faire prendre conscience il y a peu, mais on en revient toujours aux mêmes qui ne savent où est leur place. Seth, Parium, Kargan, toujours les mêmes éffrontés qui ont perdu toute notion du sens commun juste parce qu'ils ont acquis un peu de pouvoir. Ils ont refusé de laisser la place a plus qualifié qu'eux, des personnes a qui le pouvoir ne monte pas à la tête parce qu'ils n'y ont rien a gagner, une chancede ramener le peuple olympien a son apogé, mais il est évident que la seule chose qui leur importe c'ets leur petit confort, leur importance, leur capacité à être suivit, même dans des directions allant à l'opposé des interêts communs.Zeus retrouva le silence comme si son temps de parole sur la question était épuisé - Par contre, pardonnez cette question, mais pourrais-je m'entrainer un peu avec vous car je ne voudrais pas perdre trop mes habitudes avant de partir pour Zagnadar - Hmmm cela ne vous sera pas vraiment utile, mais j'accepte, vous pourrez témoigner à vos frères de ma puissace puiqu'il semblent l'avoir oublié ... |
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- Merci pour cet entrainement : çà m'évite de refroidir, surtout avant cette expédition.
Mars se rassit et réfléchit sur ce que le Dieu du ciel venait de lui dire. Il regarda Zeus avec un regard plus triste. - Je suis peiné de voir la vision négative que vous avez de nous. Je comprends votre peine, surtout quand j'entend les propos de Parium ou Kargan. Mais je crois qu'il y'a encore beaucoup de guerriers qui croient en votre puissance et en vous. Nombre sont ceux qui vous respecte ; le problème est que la plupart ne l'exprime pas ou l'exprime mal. A vrai dire, je suis peut-être le seul à avoir osé venir pour parler, mais je pense que cette idée a du traversé l'esprit de beaucoup d'autres. Mais tout comme moi, vous voyez le conflit : l'Apocalypse et la Seven qui s'allient, Arès qui revient, Airik qui nous quitte. Beaucoup sont de plus en plus désorientés, les doutes s'installent. Personne ne faire part de ses peurs, de ses doutes : tous veulent encore y croire. Mais pour beaucoup, la lumière commence à s'estomper et nous avons besoin d'une flamme pour nous guider. Cette flamme existe, et nous le savons. Vous êtes à mes yeux la flamme qui peut briller dans nos coeurs. Je me doute que vous ne souhaitez pas nous soutenir, surtout lorsque je repense aux propos irrespectueux de certains, mais je ferai tout ce qu'il m'est possible pour vous montrer que nous ne sommes pas tels que vous nous voyez. Je sais que l'Apocalypse vous dérange, et j'irai éteindre cette menace à Zagnadar pour vous. Je n'ai que faire de la gloire et la célébrité, mais si je peux vous rendre un quelconque service au péril de ma vie, si il existe une toute petite chance de faire évoluer les choses, alors je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour y arriver. Je n'ai jamais agi pour moi, mais pour les autres et je suis prêt à tout pour regagner cette confiance perdue. - Je ne serai pas cette lueur, non je suis désolé, ce n'est pas a moi de le faire. Arès n'est pas la pour vous détruire, il est la pour semer la discorde, il joue son role, vous n'avez pas non plus a lui manquer de respect, si il fait plus que ce qu'il doit, il a affaire à moi et il le sait. Si je cherche à préserver un certain équilibre ce n'ets pas pour intervenir de façon directe, il y a d'autres pour cela, des champions, et championnes, Orphée est l'un d'eux, Salminar l'était, je croyais qu'Airik aussi. Je n'ai jamais laissé les olympiens, mais certains ne voient que ce qui les arrange et il est plus facile de monter le peuple que de le convaincre. Sur ce Mars ... Je crois que tu as de la route à faire ... Je vais t'accompagner un peu ... Prends ceci, tu en auras besoin. Bonne chance, mais ne vus leurrez pas, vous repartirez tous les pieds devant de cette expedition. Zeus lui tendit une bout de parchemin roulé puis lui fit signe de ne pas l'ouvrir devant tout le monde une fois prit par l'olympien. |
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Mars prit le parchemin et le serra très fort. Il savait que ceci était précieux et c'était un gage d'un dieu, ce qui en renforçait la valeur à ses yeux. Puis il se tourna vers Zeus, l'oberva une nouvelle fois et dis :
- J'aurai une dernière question à vous poser : lorsque je suis arrivé sur Olympia, j'étais seul et déjà adulte. Le problème est que je n'ai aucun souvenir de mon passé, mes parents. Les avez-vous connu ? Savez-vous ou je peux chercher mon histoire ? Toutes mes recherches dans les livres n'ont rien donné. - Des fois il n'est pas bon de vouloir connaitre son passé, mais si tu y tiens vraiment, il y a certains êtres capables de fouiller le passé par la mémoire des objets et du temps lui même. Trouve ces personnes et tu auras des éléments de réponse, mais la clef est au fond de toi, personne ne pourra trouver pour toi, juste te montrer la voie ou t'aider à te souvenir. L'intervention de Zeus finit, Mars s'inclina : - Ô Zeus, je vous remercie pour cet entretien qui m'a beaucoup appris. Je pense avoir gagné en sagesse mais mon chemin est encore long. Merci de m'accompagner. Mars se redressa, lança un dernier regard plein de mélancolie vers Zeus : - Il me faut maintenant rejoindre mes compagnons de route. J'espère que nous pourrons nous revoir un jour, dans de meilleures conditions. Je vous souhaite une bonne continuation et de la chance car je crois que vous en aurez besoin d'après ce que j'ai entendu. Merci encore et à bientôt j'espère. - Il n'y a pas de place pour la chance dans ce qui va venir, mais merci de t'inquieter. Mars se retourna et fit un bout de chemin avec Zeus avant de le quitter enfin pour se rendre au point de rendez-vous. |