Par O-C - Tulamor le 01/01/1970 à 01:00 Dans une taverne obscure aux abords de Sigdil, O-C, comme à son habitude, buvait… Il avait déjà bien bu, et ses idée commençait à s'obscurcir. Il dut faire un violent effort mentale pour se souvenir pourquoi il attendait ici.
Tout à coup, le voile se déchira. Il attendait sa fille Dianoïa, une jeune fille à présent. Elle était partie étudier l'art du combat fort loin des basses tracasseries de ce monde, et le nain magicien allait la revoir pour la première fois depuis de longues années.
Il l'avait quittée encore enfant. A l'époque, elle ne buvait pas encore beaucoup et ses coups de hache était malhabiles. Lui aussi était encore jeune, il n'était même pas encore chef de la Dwarf Arcanum. Pour tout dire, O-C avait éloigné sa fille bien-aimée de lui juste avant l'arrivée dans leur paisible villages des serviteurs de Drach. Dianoïa avait ainsi échappé au déferlement des forces du mal.
Et la voilà qui revenait lorsque ce que tout le monde nommait le Mal, la Seven alliée à l'Apocalypse, tentait de rééditer l'exploit de Drach, à savoir prendre la belle ville de Sigdil.
Tout en méditant et se remémorant ses meilleurs souvenirs avec sa fille, O-C continuait bien sûr à boire. C'est donc l'esprit embrouillé qu'il vit pénétré deux jeunes naines dans la salle. Elle était toute deux très jolie, l'une cependant étant d'une beauté plus agressive et plus vulgaire que l'autre, étant de plus affublée d'une taille supérieure à la moyenne…
Motivé par les nombreux litres de bières ingurgités, et quelque peu déprimé par les réminiscences de la mort de sa naine Mirifaine, il osa abordé les deux beautés.
- Mesdemoiselles, puis-je oser vous payer quelques choppes de bières ?
Une voix moqueuse lui répondit :
- Mais bien sûr, noble Tulamor. Je n'aurai jamais imaginé vous voir me payer à boire un jour. J'accepte volontiers.
Le sang du nain magicien ne fit qu'un tour. Il avait en effet reconnu la très désagréable voix de l'ignoble naine Kardan.
- Rhaaaa, tu oses te moquer, vermine ? Je me demande ce qui me retiens de t'étriper sur place ! tiens, c'est vrai ça, qu'est-ce qui me retiens ?
Et O-C se redressa de toute sa taille, dégainant son arme garnie de runes naines. Mais soudain, la douce voix de la compagne de sa pire ennemie tinta comme un rêve à ses oreilles :
- Père, mais que faites-vous ?
- Dianoïa, ma fille, c'est bien toi ? Que fais-tu avec cette sombre créature à la taille démesurée ?
- Mais, père, j'ai rencontré cette sympathique naine en venant ici. Et elle m'a presque convaincu de la rejoindre à la Seven. Ses arguments ont su me toucher, et elle m'assure que le général Haeldra attend de jeunes recrues de mon envergure…
A ces mots, O-C devint fou de rage. La bière aidant, il ne pu plus du tout se contrôler, et bondit sur la table, les yeux exorbités, la bouche béante dans une expression de rage. Après un moulinet rapide, il abattit son arme en direction de l'affligeante Kardan. Celle-ci, plus agile dans son ridicule tutu rose et vert, esquiva le coup qui lui entailla tout de même le bras.
La naine entra à son tour dans une colère noire, et le combat reparti de plus belle. C'était à la fois beau et effrayant de voir les formidables coups échangés par ses deux combattants émérites, l'un étant tout de même complètement bourré tandis que l'autre arborait fièrement un tutu aux couleurs disgracieuses…
Aucun ne semblait prendre réellement avantage, chacun possédant ses propres points forts. Mais Kardan, comme c'était de tradition dans la famille, ne possédait aucun honneur et n'hésitait pas à employer les ruses les plus perfides pour parvenir à ses fins. Rompant sur le côté, elle saisit à bras le corps Dianoïa qui observait sans vraiment comprendre le combat, puis elle interposa celle-ci entre O-C et elle.
Voyant qu'emporté par son élan, O-C risquait de blesser la prunelle de ses yeux, sa propre fille, il fit un effort désespéré pour dévier la trajectoire de son arme. La bière aidant, il s'écroula finalement de la table sur le sol, violemment touché au crane par sa propre arme.
Lorsqu'il revint à lui, O-C apprit que Kardan s'était fait emporter un peu plus loin, sur le champ de bataille. Par contre, il avait lui aussi été gravement touché. Il arborait une très large cicatrice sur le front. Une cicatrice en forme de 7.
Tout à coup, le voile se déchira. Il attendait sa fille Dianoïa, une jeune fille à présent. Elle était partie étudier l'art du combat fort loin des basses tracasseries de ce monde, et le nain magicien allait la revoir pour la première fois depuis de longues années.
Il l'avait quittée encore enfant. A l'époque, elle ne buvait pas encore beaucoup et ses coups de hache était malhabiles. Lui aussi était encore jeune, il n'était même pas encore chef de la Dwarf Arcanum. Pour tout dire, O-C avait éloigné sa fille bien-aimée de lui juste avant l'arrivée dans leur paisible villages des serviteurs de Drach. Dianoïa avait ainsi échappé au déferlement des forces du mal.
Et la voilà qui revenait lorsque ce que tout le monde nommait le Mal, la Seven alliée à l'Apocalypse, tentait de rééditer l'exploit de Drach, à savoir prendre la belle ville de Sigdil.
Tout en méditant et se remémorant ses meilleurs souvenirs avec sa fille, O-C continuait bien sûr à boire. C'est donc l'esprit embrouillé qu'il vit pénétré deux jeunes naines dans la salle. Elle était toute deux très jolie, l'une cependant étant d'une beauté plus agressive et plus vulgaire que l'autre, étant de plus affublée d'une taille supérieure à la moyenne…
Motivé par les nombreux litres de bières ingurgités, et quelque peu déprimé par les réminiscences de la mort de sa naine Mirifaine, il osa abordé les deux beautés.
- Mesdemoiselles, puis-je oser vous payer quelques choppes de bières ?
Une voix moqueuse lui répondit :
- Mais bien sûr, noble Tulamor. Je n'aurai jamais imaginé vous voir me payer à boire un jour. J'accepte volontiers.
Le sang du nain magicien ne fit qu'un tour. Il avait en effet reconnu la très désagréable voix de l'ignoble naine Kardan.
- Rhaaaa, tu oses te moquer, vermine ? Je me demande ce qui me retiens de t'étriper sur place ! tiens, c'est vrai ça, qu'est-ce qui me retiens ?
Et O-C se redressa de toute sa taille, dégainant son arme garnie de runes naines. Mais soudain, la douce voix de la compagne de sa pire ennemie tinta comme un rêve à ses oreilles :
- Père, mais que faites-vous ?
- Dianoïa, ma fille, c'est bien toi ? Que fais-tu avec cette sombre créature à la taille démesurée ?
- Mais, père, j'ai rencontré cette sympathique naine en venant ici. Et elle m'a presque convaincu de la rejoindre à la Seven. Ses arguments ont su me toucher, et elle m'assure que le général Haeldra attend de jeunes recrues de mon envergure…
A ces mots, O-C devint fou de rage. La bière aidant, il ne pu plus du tout se contrôler, et bondit sur la table, les yeux exorbités, la bouche béante dans une expression de rage. Après un moulinet rapide, il abattit son arme en direction de l'affligeante Kardan. Celle-ci, plus agile dans son ridicule tutu rose et vert, esquiva le coup qui lui entailla tout de même le bras.
La naine entra à son tour dans une colère noire, et le combat reparti de plus belle. C'était à la fois beau et effrayant de voir les formidables coups échangés par ses deux combattants émérites, l'un étant tout de même complètement bourré tandis que l'autre arborait fièrement un tutu aux couleurs disgracieuses…
Aucun ne semblait prendre réellement avantage, chacun possédant ses propres points forts. Mais Kardan, comme c'était de tradition dans la famille, ne possédait aucun honneur et n'hésitait pas à employer les ruses les plus perfides pour parvenir à ses fins. Rompant sur le côté, elle saisit à bras le corps Dianoïa qui observait sans vraiment comprendre le combat, puis elle interposa celle-ci entre O-C et elle.
Voyant qu'emporté par son élan, O-C risquait de blesser la prunelle de ses yeux, sa propre fille, il fit un effort désespéré pour dévier la trajectoire de son arme. La bière aidant, il s'écroula finalement de la table sur le sol, violemment touché au crane par sa propre arme.
Lorsqu'il revint à lui, O-C apprit que Kardan s'était fait emporter un peu plus loin, sur le champ de bataille. Par contre, il avait lui aussi été gravement touché. Il arborait une très large cicatrice sur le front. Une cicatrice en forme de 7.
je serais presque jalouse 
/HRP
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