Par Mortimus le 01/01/1970 à 01:00 Je m’étais enfin réveillé, j’étais enfin libre. Le vent caressait mes joues. La chaleur du soleil me ravivait. Cela faisait longtemps que je n’avais pas connu cela. A cause de ce Gal’ash. A cause de Mortimus, j’étais enfermé, prisonnier de ce corps futile.
Mais les temps ont changé, je suis enfin libre. Enfin je pourrais faire ce qu’il me plaira.
Alors que j’ouvrais les yeux pour la première fois dans ce monde, je vis autour de moi une guerre faire rage. Ares se tenait non loin de là, préférant sans doute jouir de la vue d’une telle bataille.
A moi de jouer me dis-je alors.
Je me sentais encore faible. L’esprit du nain Mortimus était plus forte que je n’aurais pu imaginer. Il tentait de me freiner dans ma colère. Je balayais cette idée de ma tête et m’avançais pour prendre part aux hostilités.
Quelle ne fut pas ma surprise lorsque je me rendis compte que je ne contrôlais pas mes mouvements. J’avançais dans la direction opposée.
Maudit nain pensais-je alors.
Mon bras se leva. Par deux fois j’entaillais un spectre de la mort, puis un autre. Je ne pouvais freiner cette action.
Pourquoi frappais-je ce qui pouvait devenir de puissants alliés ?
Pourquoi ne pas me retourner pour frapper les sigdilites ? Ces gens chers au cœur de Mortimus et que je vomissais par dessus tout.
J’étais désemparé. Ne sachant plus que faire, je baissais ma garde.
Etait-ce une erreur d’agir ainsi ?
Une chance, je dirais. Je fus attaqué à cinq reprises par les spectres de l’apocalypse. Une nouvelle fois, je me retrouvais dans les limbes.
Alors que je rouvrais les yeux. Je vis que je n’étais plus sur le champ de bataille. Mon sens de l’orientation me disait que j’en était très loin même.
Je ne sentais plus la présence de Mortimus au fond de mon être.
T’es-tu enfin résigné, faible nain ? dis-je alors.
Puis je me mis à rire. Ma mort est une aubaine. Elle m’a permis de me débarrasser de Mortimus.
Alors que je baissais les yeux, je vis une étrange lame noire accrochée à ma ceinture. Je ne l’avais pas remarqué tant elle était légère.
Mais elle devenait de plus en plus lourde. Une aura noire entourait la lame. Elle m’appelait.
Je la pris par le pommeau et la fis tournoyer.
Soudain j’eus un éclair de pensée. L’image qui se présenta devant mes yeux était floue mais parfaitement visible. Je me trouvais, ou plutôt Mortimus se trouvait, devant une stèle noire comme l’ébène et voilà ce que je voyais :
La pierre était sombre, des veines de quartz noir parachevaient l'ensemble.
Mortimus n'avait jamais vu une telle oeuvre et bien que soupçonneux, il s'en approcha. Plus il avançait, plus une forme sombre se dessinait au sein même de la stèle. La forme se précisait de plus en plus.
Alors qu'il n'était qu'à quelques mètres de la stèle, il faillit tomber à la renverse lorsqu'il comprit ce qu'était l'objet emprisonné dans la stèle.
Le Ragnarok . L'une des premières armes forgées par feu Azash. Il n'en croyait pas ses yeux. L'arme qu'il avait tant cherché se tenait devant ses yeux, emprisonnée dans la stèle. Il se frotta les yeux comme pour se réveiller d'un doux rêve mais il ne rêvait pas.
Planté dans cette stèle se tenait effectivement le Ragnarok. Il s'approcha un peu plus, et tenta de toucher l'arme.
Au dernier moment il s'y refusa, comme stoppé dans son élan par son inconscient.
"Ragnarok, enfin je te retrouve" pensa-t-il alors
Puis prudemment il approcha ses doigts du pommeau de l'arme, la seule partie non enfouie dans la stèle.
Ses doigts se refermèrent alors sur l'arme.
Un sentiment de bien-être et de crainte naissait en lui.
Qu'adviendrait-il de lui s’il osait sortir l'arme de sa prison?
Si Azash avait mis cette épée ici, il devait y avoir une raison
"Peut-être ne suis-je pas assez méritant pour sortir cette arme de son étreinte" pensa alors le nain.
Passant outre ses peurs et ses démons, Mortimus se résolu à sortir l'arme de la stèle. Alors qu'il s'apprêtait à le faire, il apercu de nombreux squelettes jonchant le sol près de la stèle.
Il ne les avait pas vu auparavant, bien trop subjugué par l'épée.
Une fois de plus il s'arrêta.
Si ces cadavres sont là, c'est que nombre d'aventuriers ont tenté eux aussi par le passé de prendre Ragnarok.
Puis il regarda l'épée de nouveau.
Et il s'adressa à elle : "Ragnarok, fidèle alliée de feu Azash, je ne souhaite pas te posséder, je veux juste te retirer de là pour te mener à la tombe de ton maître"
Il reprit alors son entreprise de libération de la lame.
Et finalement la libera de la stèle.
Puis je repris connaissance.
Ainsi donc, je possède le Ragnarok. Enfin une alliée de taille ! pensais-je alors.
Mais une épée ne m’était d’aucune aide. Mes griffes étaient bien plus tranchantes que n’importe quelle épée.
Mais je décidais quand même de garder cette épée.
Alors que je la rangeais dans son fourreau, je fus pris d’un étrange sentiment.
Au plus profond de mon être, je ressentais le besoin de toucher l’aura noire de la lame. Je revoyais la blessure que cette aura avait infligé à Mortimus. Je souris alors.
Je pris alors Ragnarok par son pommeau et, d’un geste vif, je touchais l’aura de la lame.
Soudain je fus pris de vertige. Des sentiments nouveaux se mêlaient dans mon esprit. J’avais mal mais en même temps, cette souffrance me procurait du plaisir.
L’aura autour de la lame se mit a grandir. Elle devenait de plus en plus grande. Tellement grande qu’elle enveloppait maintenant mon corps.
Puis je la sentis se resserrer sur mon corps.
Je regardais à nouveau la lame, il n’y avait plus aucune aura autour d’elle. Puis l’aura réapparu sur mon corps
Je pouvais voir avec satisfaction que des flammes noires formaient une armure. Je sentais une chaleur sur mon corps.
Je me mis a sourire. Ainsi donc, cette aura noire me protège. Ainsi donc cette aura est passée d’un stade offensif à un stade défensif.
Je baissais encore les yeux sur ma nouvelle armure.
L’aura était d’un noir intense, des flammes parcouraient mon corps.
Puis je levais les yeux au ciel
Merci à vous spectres de l’Apocalypse pour m’avoir remis dans le droit chemin. Et merci à toi, créateur de cette arme. J’en prendrais soin
Oui, j’en prendrai soin, j’en étais sur. Nous formions tous deux une entité robuste, une symbiose s’était crée entre l’aura et moi-même.
Puis je repris ma route vers le Nord. Bien décidé à faire couler le sang.
Mais les temps ont changé, je suis enfin libre. Enfin je pourrais faire ce qu’il me plaira.
Alors que j’ouvrais les yeux pour la première fois dans ce monde, je vis autour de moi une guerre faire rage. Ares se tenait non loin de là, préférant sans doute jouir de la vue d’une telle bataille.
A moi de jouer me dis-je alors.
Je me sentais encore faible. L’esprit du nain Mortimus était plus forte que je n’aurais pu imaginer. Il tentait de me freiner dans ma colère. Je balayais cette idée de ma tête et m’avançais pour prendre part aux hostilités.
Quelle ne fut pas ma surprise lorsque je me rendis compte que je ne contrôlais pas mes mouvements. J’avançais dans la direction opposée.
Maudit nain pensais-je alors.
Mon bras se leva. Par deux fois j’entaillais un spectre de la mort, puis un autre. Je ne pouvais freiner cette action.
Pourquoi frappais-je ce qui pouvait devenir de puissants alliés ?
Pourquoi ne pas me retourner pour frapper les sigdilites ? Ces gens chers au cœur de Mortimus et que je vomissais par dessus tout.
J’étais désemparé. Ne sachant plus que faire, je baissais ma garde.
Etait-ce une erreur d’agir ainsi ?
Une chance, je dirais. Je fus attaqué à cinq reprises par les spectres de l’apocalypse. Une nouvelle fois, je me retrouvais dans les limbes.
Alors que je rouvrais les yeux. Je vis que je n’étais plus sur le champ de bataille. Mon sens de l’orientation me disait que j’en était très loin même.
Je ne sentais plus la présence de Mortimus au fond de mon être.
T’es-tu enfin résigné, faible nain ? dis-je alors.
Puis je me mis à rire. Ma mort est une aubaine. Elle m’a permis de me débarrasser de Mortimus.
Alors que je baissais les yeux, je vis une étrange lame noire accrochée à ma ceinture. Je ne l’avais pas remarqué tant elle était légère.
Mais elle devenait de plus en plus lourde. Une aura noire entourait la lame. Elle m’appelait.
Je la pris par le pommeau et la fis tournoyer.
Soudain j’eus un éclair de pensée. L’image qui se présenta devant mes yeux était floue mais parfaitement visible. Je me trouvais, ou plutôt Mortimus se trouvait, devant une stèle noire comme l’ébène et voilà ce que je voyais :
La pierre était sombre, des veines de quartz noir parachevaient l'ensemble.
Mortimus n'avait jamais vu une telle oeuvre et bien que soupçonneux, il s'en approcha. Plus il avançait, plus une forme sombre se dessinait au sein même de la stèle. La forme se précisait de plus en plus.
Alors qu'il n'était qu'à quelques mètres de la stèle, il faillit tomber à la renverse lorsqu'il comprit ce qu'était l'objet emprisonné dans la stèle.
Le Ragnarok . L'une des premières armes forgées par feu Azash. Il n'en croyait pas ses yeux. L'arme qu'il avait tant cherché se tenait devant ses yeux, emprisonnée dans la stèle. Il se frotta les yeux comme pour se réveiller d'un doux rêve mais il ne rêvait pas.
Planté dans cette stèle se tenait effectivement le Ragnarok. Il s'approcha un peu plus, et tenta de toucher l'arme.
Au dernier moment il s'y refusa, comme stoppé dans son élan par son inconscient.
"Ragnarok, enfin je te retrouve" pensa-t-il alors
Puis prudemment il approcha ses doigts du pommeau de l'arme, la seule partie non enfouie dans la stèle.
Ses doigts se refermèrent alors sur l'arme.
Un sentiment de bien-être et de crainte naissait en lui.
Qu'adviendrait-il de lui s’il osait sortir l'arme de sa prison?
Si Azash avait mis cette épée ici, il devait y avoir une raison
"Peut-être ne suis-je pas assez méritant pour sortir cette arme de son étreinte" pensa alors le nain.
Passant outre ses peurs et ses démons, Mortimus se résolu à sortir l'arme de la stèle. Alors qu'il s'apprêtait à le faire, il apercu de nombreux squelettes jonchant le sol près de la stèle.
Il ne les avait pas vu auparavant, bien trop subjugué par l'épée.
Une fois de plus il s'arrêta.
Si ces cadavres sont là, c'est que nombre d'aventuriers ont tenté eux aussi par le passé de prendre Ragnarok.
Puis il regarda l'épée de nouveau.
Et il s'adressa à elle : "Ragnarok, fidèle alliée de feu Azash, je ne souhaite pas te posséder, je veux juste te retirer de là pour te mener à la tombe de ton maître"
Il reprit alors son entreprise de libération de la lame.
Et finalement la libera de la stèle.
Puis je repris connaissance.
Ainsi donc, je possède le Ragnarok. Enfin une alliée de taille ! pensais-je alors.
Mais une épée ne m’était d’aucune aide. Mes griffes étaient bien plus tranchantes que n’importe quelle épée.
Mais je décidais quand même de garder cette épée.
Alors que je la rangeais dans son fourreau, je fus pris d’un étrange sentiment.
Au plus profond de mon être, je ressentais le besoin de toucher l’aura noire de la lame. Je revoyais la blessure que cette aura avait infligé à Mortimus. Je souris alors.
Je pris alors Ragnarok par son pommeau et, d’un geste vif, je touchais l’aura de la lame.
Soudain je fus pris de vertige. Des sentiments nouveaux se mêlaient dans mon esprit. J’avais mal mais en même temps, cette souffrance me procurait du plaisir.
L’aura autour de la lame se mit a grandir. Elle devenait de plus en plus grande. Tellement grande qu’elle enveloppait maintenant mon corps.
Puis je la sentis se resserrer sur mon corps.
Je regardais à nouveau la lame, il n’y avait plus aucune aura autour d’elle. Puis l’aura réapparu sur mon corps
Je pouvais voir avec satisfaction que des flammes noires formaient une armure. Je sentais une chaleur sur mon corps.
Je me mis a sourire. Ainsi donc, cette aura noire me protège. Ainsi donc cette aura est passée d’un stade offensif à un stade défensif.
Je baissais encore les yeux sur ma nouvelle armure.
L’aura était d’un noir intense, des flammes parcouraient mon corps.
Puis je levais les yeux au ciel
Merci à vous spectres de l’Apocalypse pour m’avoir remis dans le droit chemin. Et merci à toi, créateur de cette arme. J’en prendrais soin
Oui, j’en prendrai soin, j’en étais sur. Nous formions tous deux une entité robuste, une symbiose s’était crée entre l’aura et moi-même.
Puis je repris ma route vers le Nord. Bien décidé à faire couler le sang.
:hrp
Par 
Par 
