Legends of Olympia : L'Ode Mythologique - Ecthelion Singollo : genèse d'un enfance.
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Ecthelion Singollo : genèse d'un enfance.
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Dernière réponse le 24/08/2004 à 17:14

elfe Par Ecthelion Singollo  le 01/01/1970 à 01:00

Le jeune elfe se réveilla avec une grande douleur sur le flanc droit et à l’arrière du crâne. Ses vêtements étaient en lambeaux et couverts de sang. Son carquois, vide, et son petit arc, cassé, gisaient à côté de lui, dans la neige. Le jeune elfe se releva doucement et se mit à grelotter sous les assauts violents et irréguliers du vent d’hiver glacial. Il se recroquevilla en serrant ses bras comme pour se réchauffer et regarda autour de lui. Il se trouvait dans une forêt, au centre d’une petite clairière. L’hiver avait dépourvu les arbres de leurs feuilles et chargé les branches de glace. La neige avait recouvert ce paysage forestier, lui donnant un air à la fois féerique et inhospitalier, tant il était dangereux de se retrouver désarmé et dépourvu par ces temps hivernaux, dans une si grande forêt, même pour un très jeune elfe.
Des traces de pas de différentes formes et tailles menaient à la clairière dans laquelle il se trouvait et ces traces finissaient en traces de luttes à l’endroit même où il était étendu. Des corps avaient été traînés en direction du soleil levant et des sabots de cheval partaient à l’opposé. Il ne se souvenait pas de ce qui s’était passé. Il réfléchit un moment et eu un air de panique. En fait, il ne se souvenait de rien, même pas de qui il était.
Il se releva alors rapidement et se mit à marcher en boitant. Sa cheville droite le faisait effectivement atrocement souffrir, elle devait être cassée.
Il partit en direction du soleil levant, se disant qu’il rattraperait plus facilement des hommes traînant un corps que des hommes à cheval. Il marcha ainsi en haillons, blessé et meurtri pendant près de deux heures, sans rencontrer âme qui vive. Il était épuisé et sa cheville le rappelait à l’ordre à chaque pas, lui déchirant davantage la jambe de douleur s’il avait le malheur de marcher sur une mauvaise racine.
Soudain, au bout d’une nouvelle heure de marche pénible, il arriva au bord d’un falaise à pic, caché jusque-là à ses yeux par les broussailles et les arbres. Les traces s’arrêtaient au bord de la falaise, qui donnait non pas sur une mer, mais sur la forêt qui continuait en contrebas et se poursuivait jusqu’à l’horizon. Cette forêt était encore plus grande qu’il ne l’avait imaginé. De chaque côté du surplomb où il se trouvait, la falaise s’élevait sur une hauteur impressionnante, constituant ainsi un vaste cirque montagneux sur lequel débouchait le chemin qu’il suivait depuis plusieurs heures. Il se rendit alors à l’évidence : il était seul, blessé et ne rattraperait jamais les mystérieux auteurs des traces qu’il suivait. Il était épuisé et affamé, il se sentait perdu. Il avisa alors un renfoncement sur sa droite, dans la falaise et décida de s’y arrêter pour la nuit, qui arrivait à grand pas...



nain Par KardanAmath, l'Anarchitecte  le 01/01/1970 à 01:00

hrp: Ecthelion jeune ? pourquoi pas, en attendant c'est un début bien dense auquel on a droit : -) on rate rien ... comme d'hab on attend la suite /HRP