drole de somme ... | |
Topic visité 4 fois Dernière réponse le 31/08/2004 à 17:47 |
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HRP : g écrit cette chro pdt mes 2 semaines en bretagne, en espérant que ca vous plaise ^^ /HRP
Les journées passaient, plus dures au fur et a mesure que le temps passait. Elulith se sentait épuisé, il ne dormait plus car l'ennemi, une armée de spectres, ne dormait pas ... Cela faisait seulement deux semaines qu'Elulith était arrivé sur le front. Le chef des olympiens, Airik, était tombé sous l'emprise de l'autre camp ... Les troupes, abattues par cette nouvelle, avait le moral assez bas, et ne se battait plus avec la rage qu'ils avaient il y a seulement quelques jours auparavant. Beaucoup de rumeurs circulaient, certains pensant que la guerre serait perdue au final, car les peuples ne seraient jamais capables d'oublier les petites querelles pour protéger leur monde de l'apocalypse ... Ils n'ont pas tout a fait tort, pensa Elulith.Ensemble nous pourrions vaincre, mais en restant désunis, combattant chacun de notre coté, nous perdons ... Lui même, il n'avait pas tué grand nombre d'ennemis, ces derniers étant très habiles, ne connaissait ni la fatigue ni la douleur. Il aidait cependant le plus possible ses alliés en parvenant à en tuer quelques uns tout de même. Mais le sommeil devenait de plus en plus fort au fil des jours, et comme le savait Elulith, dans une guerre, le plus grand ennemi est la fatigue. En effet un soldat fatigué se bat moins bien, manque de vivacité ... Puis un soir, la fatigue étant trop forte, Elulith, posté avec son arbalète à une tourelle, s'endormit. Deux heures plus tard, on le trouva endormi, mais personne n'arrivait à le réveiller ... |
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C'était un rêve. Elulith l'avait compris en se voyant comme au temps ou il était encore le jeune Iorek. Il reconnaissait la pièce où il se trouvait : c'était la chambre de la petite maison où il vivait avec ses parents, dans son village natal.
Puis quelqu'un toqua à la porte. Une voix fit : "_ Iorek, je peux entrer ? _ Oui, bien sur ! " Il avait reconnu cette voix, c'était celle de sa mère. Quand il la vit il ne put s'empêcher de se rappeler le moment où elle brûlait, sur un tas de vieux bois, devant des nains qui rigolait, lui proposant de la bière pour la rafraichir ... Une larme coula de sa joue. Elle s'asseya sur le lit, et invita Elulith à venir a côté d'elle. Il l'aimait tellement... "_ Bon je sais qu'il faut t'appeler Elulith désormais, mais je n'aime pas ce nouveau nom, ca fait un peu sombre .... _ Avec tout ce qui m'est arrivé je ne vais pas m'appeller gaieté mère ... _ Oui c'est vrai. Tu te demandes surement pourquoi tu rêves de tout ceci, et je vais te le dire. Atalanta existe encore malgré la défaite de Iofur ... _ Mais qui est-elle ? Et pourquoi vous avez du la tuer ? _ Elle voulait nous faire ce qu'elle a essayé de te faire par un intermédiaire ... Nous l'avons tué, mais son esprit a malheureusement survécu, et c'est lui qu'il faut détruire ! _ Je veux bien essayer mais comme elle n'est qu'un esprit, comment veux tu que je m'y prenne ? _ Ecoute Elulith, il y a une partie de notre savoir que tu connais, l'illusion, mais si nous en avions eu le temps, nous t'aurions appris la suite ! _ Ah ? et en quoi ca consiste la suite ? Vous m'avez appris toutes vos techniques de chasse, vos secrets d'illusionistes ... _ Nous avions d'autres secrets, comme l'art de la potion et la forge ... Je vais te l'apprendre en rêve ... Ne cherches pas a savoir comment je fais cela, mais prépare toi à apprendre beaucoup de choses ! En attendant quitte le front, tu n'as pas l'occasion de dormir très souvent par ici ..." Puis Elulith s'éveilla. Il regarda tous ceux qui étaient autour de lui, leur expliqua qu'il allait bien, puis qu'il devait partir, sans autres explications ... En effet sa place n'était plus ici, pour l'instant en tout cas ! |
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Une semaine plus tard. A Astoria. Elulith était resté enfermé chez lui, sans que personne ne comprenne pourquoi il avait quitté le front de sigdil, ni ce qu'il pouvait bien faire. Pendant le voyage entre le front et Astoria, il avait dormi quasiment tout le temps, murmurant des paroles, des mots dans une langue que les autres compagnons de voyage du chariot ne connaissait pas ...
Puis un matin, la porte de sa chambre d'aiberge s'ouvrit. Elulith sortit péniblement, puis descendit l'escalier. Il avait l'air fatigué, comme si il n'avait pas dormi depuis son arrivée. Il avait changé de vêtements, préférant une veste noire avec une capuche, avec une double ceinture. Une partie de la ceinture contenait de petites fioles faites dans un acier noir, sur l'autre partie il y avait le fourreau de deux dagues, qu'il sortit pour constater qu'elles ne reflètaient pas la lumière du soleil. Les deux lames avaient été forgées par Elulith, avec des méthodes conseillées par sa mère, qui lui apparaissait même pendant la journée. Mais ce jour la il savait. Sa mère n'était pas qu'une magicienne. Elle maitrisait également l'art délicat et subtil de créer des potions très dangereuses et très utiles, et enfin celui de la forge, grâce au père d'Elulith ... Elulith avait également forgé d'autre armes, en paticulier une arbalète pouvant tirer jusqu'à six carreaux. Sa mère lui avait fait graver des incantations sur les armes, qui leur permettait de blesser n'importe quel ennemi, meme les esprits. Il était paré pour traquer Atalanta et la détruire ... Mais il manquait deux personne essentielles ... Tout d'abord vandal, qu'il aimait, mais aussi sa mystérieuse soeur. Il leur avait également préparé des armes pouvant blesser les esprits. Sa mère lui avait expliqué que le peuple de son mari appelait ca des lames d'esprit... Quelques jours plus tard, Vandal, assise au creux d'un arbre, entendit une voix familière lui demander de venir à Astoria, pour l'aider. Elle reconnut la voix, et se mit en route sur le champ. Quand elle arriva à Astoria il faisait nuit, et elle trouva Elulith sur le toit d'une des tours de la ville. Il y avait un paquet noir derrière lui. "C'est une arme pour toi. Elle est capable de blesser les esprits. Je pars dans quelques jours pour traquer et détruire l'esprit d'atalanta. J'aimerai que tu m'accompagne mais tu n'es pas obligé de venir ... Que décides-tu ?" Vandal esquissa un sourire moqueur. Puis elle s'approcha d'Elulith : "_ Pas trop moche cette dague, c'est du bon travail. _ Je prends ca pour un oui. Fais connaissance avec ta nouvelle meilleure amie !" Ils s'entrainèrent, puis allèrent sous un arbre. Elulith s'endormit encore une fois de ce sommeil pas très normal... |
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Sa mère. Elle était plus triste que dans les autres rêves ... " _ Bientot je ne t'apparaîtrait plus, je t'ai appris tout ce que tu avais besoin de savoir. Il ne te reste qu'une chose à connaitre maintenant. L'identité de ta soeur. _ Qui est-elle ? Vous le savez ! Pourquoi ne pas me le dire ? _ Je ne vais pas te la dévoiler, cela t'empecherait d'agir au mieux le moment venu. Et si jamais tu le découvrais par toi meme, le choix que tu aurais à faire serait encore plus dur ! _ Quel choix ? De quoi parlez vous ? _ Si tu n'as pas de chance, dans peu de temps il te faudra choisir entre sauver ta soeur, et sauver celle que tu aimes ... Ne t'imagines pas que tu n'as pas une chance de sauver les deux, mais cette chance est si petite... Vous pourriez peut-etre mourir tous les trois, comme tous en sortir indemne, mais quoi qu'il en soit de l'avenir je ne peux rien y faire. Je te demande juste de ne pas prendre trop vite tes décisions ... Tu le feras tu le promets ? _ ... Mais comment pourrais-je savoir quelle décisions prendre ? _ Laisse ton coeur et ton instinct te guider, peut-etre alors que tout ira bien. Je tiens enfin à te dire que tu as déjà rencontré ta soeur, et que dans quelques jours tu auras affaire avec elle. Mais je ne vois pas plus loin, car l'avenir se brouille quand il est question de toi et de ta soeur. Vous jouerez un rôle important au sein d'une organisation pronant l'égalité des peuples ... _ Astoria ? Elulith s'éveilla. Il allait voir sa soeur. Mais comment la reconnaitre ? Il ne se voyait pas demander à tous les filles plus jeunes que lui si elles n'avaient pas un tatouage au cou en forme d'oiseau ! Il se dit qu'il n'avait qu'à laisser le temps faire le travail pour lui ... |