Par Strange Spirit le 01/01/1970 à 01:00 A Sigdil, la guerre faisait rage. Ayant combattu sans relâche plusieurs jours durant, Strange Spirit s’accorda quelques instants de répit. Elle avait été blessée à de nombreuses reprises, elle décida donc d’aller nettoyer ses plaies près d’un ruisseau qu’elle avait repéré dans une petite clairière non loin de la bataille.
Lorsqu’elle s’approcha du point d’eau, elle était si affaiblie par la fatigue et la souffrance qu’elle remarqua à peine les bruits furtifs provenant des arbres, elle ne s’aperçu pas que quelqu’un la guettait dans la clairière.
Alors qu’elle s’agenouillait au bord du ruisseau pour se désaltérer, une violente douleur lui transperça le ventre, elle poussa un léger gémissement, vit avec effroi la flèche qui venait de passer à travers son corps et le sang qui coulait abondamment de la plaie qu’on venait de lui faire. Puis en un étourdissement brutal, elle tomba et ce fut le trou noir. Durant sa léthargie, Strange crut apercevoir un éclair tomber. En réalité, l’elfe qui lui avait tiré dessus, venait de manquer de prudence car un jeune homme sauvage venait de surgir des feuillages et de foudroyer le bras de l’assassin. L’elfe prit peur et détala à toute vitesse.
Strange Spirit distingua alors une silhouette massive entourée d’une étrange lumière blanche. Puis la lumière prit de l’ampleur faisant tout disparaître. La jeune femme fut alors emplie d’un fabuleux bien être, et sa souffrance disparut. Elle pouvait sentir près d’elle la chaleur de l’être qui venait de lui sauver la vie.
Quand enfin elle eut la force d’ouvrir les yeux, elle vit le visage inquiet d’un bel homme sauvage. S’apercevant que la demoiselle avait reprit conscience, ce dernier la regarda d’un air bienveillant.
« N’ayez crainte, je suis là, tout va bien. »
Ces seules paroles suffirent pour rassurer Strange. Et comme pour lui montrer qu’elle avait compris, elle esquissa un sourire qui se transforma très vite en grimace causée par la souffrance qui se réveillait. Elle sentit alors la main tiède de son sauveur se poser délicatement sur son ventre et encore une fois, la douleur s’évanouit. Puis il chuchota:
« Mon nom est Kleanthés, je vais vous soignez soyez tranquille. »
Kleanthés posa à nouveau son regard sur Strange, elle ne connaissait pas ce fils de Gaïa sorti de nul part, mais pourtant son visage lui semblait familier. Et son regard, se dit-elle, son regard est si doux…
Les deux êtres restèrent là quelques heures, silencieux. Strange Spirit restait allongée pour reprendre des forces et Kleanthés était assis auprès d’elle, guettant le moindre danger et ne pouvant s’empêcher de caresser tendrement le visage de sa protégée. Cette dernière ne s’en défendait pas, elle trouvait au contraire très agréable de sentir le souffle léger, le doux regard et les caresses réconfortantes de son soigneur se poser sur elle.
Cependant, malgré la tranquillité de ce moment, aucune des deux personnes n’oubliait que non loin, des frères d’armes mourraient à chaque minute.
Il fallut donc se relever, Strange, pas encore tout à fait remise de ses blessures, y arriva avec difficulté, elle trébucha sur une racine mais fut aussitôt rattrapée par les bras musclés de Kleanthés. Celui-ci la pris alors dans ses bras et se permit de déposer un petit baiser sur son épaule fragile.
La jeune femme rougit puis, plongeant son regard dans celui de l’homme qui venait encore une fois de la protéger, murmura en un souffle:
« Merci, sir Kleanthés, merci… »
Celui-ci, la voyant sourire, resserra son étreinte tout en restant délicat comme si il avait voulu qu’elle reste blottie contre lui encore et encore.
Strange fut surprise par ce geste inattendu mais ressentit un immense bonheur suivi d’un sentiment inexplicable. Cela faisait longtemps qu’elle n’avait ressentit une pareille émotion.
Ils se fixèrent à nouveau, Kleanthés regardait Strange avec toujours autant de douceur et celle-ci remarqua même que lui aussi rougissait.
Puis, de la manière la plus naturelle qui soit, ils se mirent en route, côte à côte, Strange s’appuyant sur Kleanthés pour essayer d’avancer tant bien que mal.
Lorsqu’elle s’approcha du point d’eau, elle était si affaiblie par la fatigue et la souffrance qu’elle remarqua à peine les bruits furtifs provenant des arbres, elle ne s’aperçu pas que quelqu’un la guettait dans la clairière.
Alors qu’elle s’agenouillait au bord du ruisseau pour se désaltérer, une violente douleur lui transperça le ventre, elle poussa un léger gémissement, vit avec effroi la flèche qui venait de passer à travers son corps et le sang qui coulait abondamment de la plaie qu’on venait de lui faire. Puis en un étourdissement brutal, elle tomba et ce fut le trou noir. Durant sa léthargie, Strange crut apercevoir un éclair tomber. En réalité, l’elfe qui lui avait tiré dessus, venait de manquer de prudence car un jeune homme sauvage venait de surgir des feuillages et de foudroyer le bras de l’assassin. L’elfe prit peur et détala à toute vitesse.
Strange Spirit distingua alors une silhouette massive entourée d’une étrange lumière blanche. Puis la lumière prit de l’ampleur faisant tout disparaître. La jeune femme fut alors emplie d’un fabuleux bien être, et sa souffrance disparut. Elle pouvait sentir près d’elle la chaleur de l’être qui venait de lui sauver la vie.
Quand enfin elle eut la force d’ouvrir les yeux, elle vit le visage inquiet d’un bel homme sauvage. S’apercevant que la demoiselle avait reprit conscience, ce dernier la regarda d’un air bienveillant.
« N’ayez crainte, je suis là, tout va bien. »
Ces seules paroles suffirent pour rassurer Strange. Et comme pour lui montrer qu’elle avait compris, elle esquissa un sourire qui se transforma très vite en grimace causée par la souffrance qui se réveillait. Elle sentit alors la main tiède de son sauveur se poser délicatement sur son ventre et encore une fois, la douleur s’évanouit. Puis il chuchota:
« Mon nom est Kleanthés, je vais vous soignez soyez tranquille. »
Kleanthés posa à nouveau son regard sur Strange, elle ne connaissait pas ce fils de Gaïa sorti de nul part, mais pourtant son visage lui semblait familier. Et son regard, se dit-elle, son regard est si doux…
Les deux êtres restèrent là quelques heures, silencieux. Strange Spirit restait allongée pour reprendre des forces et Kleanthés était assis auprès d’elle, guettant le moindre danger et ne pouvant s’empêcher de caresser tendrement le visage de sa protégée. Cette dernière ne s’en défendait pas, elle trouvait au contraire très agréable de sentir le souffle léger, le doux regard et les caresses réconfortantes de son soigneur se poser sur elle.
Cependant, malgré la tranquillité de ce moment, aucune des deux personnes n’oubliait que non loin, des frères d’armes mourraient à chaque minute.
Il fallut donc se relever, Strange, pas encore tout à fait remise de ses blessures, y arriva avec difficulté, elle trébucha sur une racine mais fut aussitôt rattrapée par les bras musclés de Kleanthés. Celui-ci la pris alors dans ses bras et se permit de déposer un petit baiser sur son épaule fragile.
La jeune femme rougit puis, plongeant son regard dans celui de l’homme qui venait encore une fois de la protéger, murmura en un souffle:
« Merci, sir Kleanthés, merci… »
Celui-ci, la voyant sourire, resserra son étreinte tout en restant délicat comme si il avait voulu qu’elle reste blottie contre lui encore et encore.
Strange fut surprise par ce geste inattendu mais ressentit un immense bonheur suivi d’un sentiment inexplicable. Cela faisait longtemps qu’elle n’avait ressentit une pareille émotion.
Ils se fixèrent à nouveau, Kleanthés regardait Strange avec toujours autant de douceur et celle-ci remarqua même que lui aussi rougissait.
Puis, de la manière la plus naturelle qui soit, ils se mirent en route, côte à côte, Strange s’appuyant sur Kleanthés pour essayer d’avancer tant bien que mal.