Par Fung Fû le 01/01/1970 à 01:00 Aux abords de Sigdil, après des semaines de combats incessants
Comme à son habitude, Eris se levait, appelant les troupes pour le rassemblement matinal, les généraux en premier, suivis de leur groupe respectif. Elle avait tendance à motiver les guerriers en les provoquant, un jeu auquel elle prenait plaisir, assouvissant ses pulsions les plus primaires. Après ce court passage, elle rassemblait uniquement les gradés, discutant des plans de bataille, même si la plupart du temps elle ne suivait que ses idées. Les généraux au courant, le message passait aux troupes qui s'empressaient de s'armer pour retourner au front.
Elle retourna alors dans sa tente ajustant son armure, se regardant dans la glace et elle commença à se noyer dans ses pensées.
Cette guerre ne s'arrêtera jamais, Olympia n'a jamais eu besoin de moi pour se déchirer, tous les peuples, toutes les factions ne cesseront de se battre, il n'y a que peu de personne désirant vraiment la paix, les sigdilites... Et encore ce n'est pas une certitude vue la rage qu'ils ont à nous combattre, ils font même appel à des peuples guerriers pour les soutenir. Que faire?...
Ses yeux se fixaient sur le reflet du miroir, quelques minutes s'écoulèrent quand un éclaireur débarqua précipitamment dans la tente.
Chef!!! Nous sommes submergés de toute part, les nains ont débarqué à l'ouest, les astoriens et les loups au Sud, les sigdilites aidés par les SA et l'AOL renforcent le centre, nous sommes en train de perdre du terrain, les morts s'accumulent de part et d'autre, je vois les spectres mourir de plus en plus. Que devons nous faire?
C'était le moment de prendre une décision rapidement.
Retourne auprès de tes camarades, continuez à combattre, je vais appeler les généraux.
Les généraux déjà au cœur de la bataille quittèrent le conflit à la demande d'Eris, les ennemis face à eux, évitant les flèches et les sorts pour se rendre au quartier général.
Je viens d'apprendre que nous nous faisons déborder. Les guerriers sont fatigués, nous perdons position, il est temps de rentrer se reposer à Zagnadar, cette nuit nous levons le camp et nous nous retirons du conflit.
A peine finit elle sa phrase que Kardan et Kidini demandèrent en chœur si c'était temporaire. Pour les rassurer, elle répondit affirmativement et se leva rejoignant ses troupes au combat.
Sur le front, fin de journée
La responsable de la seven envoya aux sigdilites un message annonçant le retrait de la Seven. Intrigués et méfiants de cette annonce, ils acceptèrent de faire une trêve, chacun pour diverses raisons.
De retour à Zagnadar
Je rentrais en ces lieux lugubres où la mort régnait de toute part, l'apocalypse avait imprégné les moindres recoins de cette ville, quelle triste vue. Pour Olympia la seven représente le "Mal", ce n'est pas pour autant que nous devons rester dans des endroits aussi sordides! J'en ai plus qu'assez de voir ses spectres me dévisager, sentir leur présence autour de moi, épier mes moindres gestes. Tiens d'ailleurs je ne les ai même pas prévenu de notre retrait, tant pis...
Je continuais à m'enfoncer dans la ville qu'en j'aperçu Zeus tuer Lex avec son bâton de foudre. Je forçais le pas pour rejoindre mon "grand-père" lui demandant la raison de son geste et me répondit aussitôt.
Cet imbécile vient de tuer Mars!
J'étais pétrifiée en percevant la colère qui émanait de sa voix, mais malgré cela je ne pouvais comprendre pourquoi il protégeait cet olympien, qu'avait il? que représentait il de si important? J'en étais jalouse. Mes mains tremblaient, je contenais mon influx, du moins j'essayais. Les circonstances étaient telles que je me battais contre moi-même. C'était trop dur, je leva mon épée et frappa le sol d'une force surpuissante créant une brèche dans la dalle et des éclats de pierre frappèrent Zeus en plein visage.
Qu'avais je fait? Se fût la seule question qui me traversa l'esprit avant de disparaître sous une pluie d'éclair.
Comme à son habitude, Eris se levait, appelant les troupes pour le rassemblement matinal, les généraux en premier, suivis de leur groupe respectif. Elle avait tendance à motiver les guerriers en les provoquant, un jeu auquel elle prenait plaisir, assouvissant ses pulsions les plus primaires. Après ce court passage, elle rassemblait uniquement les gradés, discutant des plans de bataille, même si la plupart du temps elle ne suivait que ses idées. Les généraux au courant, le message passait aux troupes qui s'empressaient de s'armer pour retourner au front.
Elle retourna alors dans sa tente ajustant son armure, se regardant dans la glace et elle commença à se noyer dans ses pensées.
Cette guerre ne s'arrêtera jamais, Olympia n'a jamais eu besoin de moi pour se déchirer, tous les peuples, toutes les factions ne cesseront de se battre, il n'y a que peu de personne désirant vraiment la paix, les sigdilites... Et encore ce n'est pas une certitude vue la rage qu'ils ont à nous combattre, ils font même appel à des peuples guerriers pour les soutenir. Que faire?...
Ses yeux se fixaient sur le reflet du miroir, quelques minutes s'écoulèrent quand un éclaireur débarqua précipitamment dans la tente.
Chef!!! Nous sommes submergés de toute part, les nains ont débarqué à l'ouest, les astoriens et les loups au Sud, les sigdilites aidés par les SA et l'AOL renforcent le centre, nous sommes en train de perdre du terrain, les morts s'accumulent de part et d'autre, je vois les spectres mourir de plus en plus. Que devons nous faire?
C'était le moment de prendre une décision rapidement.
Retourne auprès de tes camarades, continuez à combattre, je vais appeler les généraux.
Les généraux déjà au cœur de la bataille quittèrent le conflit à la demande d'Eris, les ennemis face à eux, évitant les flèches et les sorts pour se rendre au quartier général.
Je viens d'apprendre que nous nous faisons déborder. Les guerriers sont fatigués, nous perdons position, il est temps de rentrer se reposer à Zagnadar, cette nuit nous levons le camp et nous nous retirons du conflit.
A peine finit elle sa phrase que Kardan et Kidini demandèrent en chœur si c'était temporaire. Pour les rassurer, elle répondit affirmativement et se leva rejoignant ses troupes au combat.
Sur le front, fin de journée
La responsable de la seven envoya aux sigdilites un message annonçant le retrait de la Seven. Intrigués et méfiants de cette annonce, ils acceptèrent de faire une trêve, chacun pour diverses raisons.
De retour à Zagnadar
Je rentrais en ces lieux lugubres où la mort régnait de toute part, l'apocalypse avait imprégné les moindres recoins de cette ville, quelle triste vue. Pour Olympia la seven représente le "Mal", ce n'est pas pour autant que nous devons rester dans des endroits aussi sordides! J'en ai plus qu'assez de voir ses spectres me dévisager, sentir leur présence autour de moi, épier mes moindres gestes. Tiens d'ailleurs je ne les ai même pas prévenu de notre retrait, tant pis...
Je continuais à m'enfoncer dans la ville qu'en j'aperçu Zeus tuer Lex avec son bâton de foudre. Je forçais le pas pour rejoindre mon "grand-père" lui demandant la raison de son geste et me répondit aussitôt.
Cet imbécile vient de tuer Mars!
J'étais pétrifiée en percevant la colère qui émanait de sa voix, mais malgré cela je ne pouvais comprendre pourquoi il protégeait cet olympien, qu'avait il? que représentait il de si important? J'en étais jalouse. Mes mains tremblaient, je contenais mon influx, du moins j'essayais. Les circonstances étaient telles que je me battais contre moi-même. C'était trop dur, je leva mon épée et frappa le sol d'une force surpuissante créant une brèche dans la dalle et des éclats de pierre frappèrent Zeus en plein visage.
Qu'avais je fait? Se fût la seule question qui me traversa l'esprit avant de disparaître sous une pluie d'éclair.
Par 
.