Par Dionysos - Dieu du vin et des bitures le 09/02/2004 à 22:23 La guerre doit-elle prévaloir sur l’amour ?
Il doit y avoir un temps pour tout et aujourd’hui était venu celui du mariage de Traag d’Argon et de la Consule Astorienne, Archess Ney.
N’oublions pas que le combat déforme les notions temporelles et que l’harrassement quotidien sur un champ de bataille peut provoquer une totale perte de notion de temps.
Ce qui nous amène à…
« En retaaarrd ! Mince, je savais bien que j’avais pas le temps de passer à cette nouvelle échoppe ! Bon, je finis ma bière et je.. »
Revenons quelques minutes plus tôt pour faciliter la compréhension de la scène…
Un nain, titubant sous son imposante armure de plaques toute neuve percuta Dionysos accoudé au bar.
- S’cusez mon brave, restez pas sur ma route, j’ai un message à donner à un dieu !
Relevant son heume à pointe, le nain scruta l’auberge à la recherche d’une divine présence, celle du fils du Dieu des Dieux, Dionysos.
- Euh, ça doit être moi parce que mon Père n’est pas très branché auberges et Arès…
- Ah ! Ridicule, les Dieux ont du charisme, ils possèdent ue intelligence que nous n’avons pas, ils sont grands et puissants, vous n’avez rien de comparable.
Préférant déformer la réalité pour éviter de devoir discuter avec ce nain têtu, Dionysos changea sa bière en eau salée, sort très répandu, le contraire étant bien plus difficile à réaliser…
« Bon, tu me goûtes ça et après tu craches ton message, je suis pas d’humeur quand on m’empêche de finir mon verre. »
Le nain s’exécuta et serait tombé à la renverse si son armure avait été plus souple…
L’aubergiste le gratifia d’une remarque sarcastique et d’une vraie bière pour le soulager de sa peine. Il pût donc transmettre le message d’Archess Ney.
Dionysos décacheta la missive…
« Très cher Dionysos, j’ai cru comprendre que vous étiez dans la ville naine de Kazad a Gorog. Si une telle information se révélait exacte, j’ose espérer que vous trouverez un moyen de vous rendre à Lardanium par n’importe quel moyen…
Au fur et à mesure de la lecture, le visage du jeune Dieu se décomposait.
…car je vous rappelle que c’est vous-même qui allez officier et sceller notre mariage…
Le visage blême, la lecture continue
…qui a lieu ce soir devant le Temple des Ames.
Mes prières vous accompagnent.
Archess Ney, Consule Astorienne. »
Dionysos se rassit lentement sur son tabouret de bar, cherchant par quel extraordinaire moyen il pourrait se rendre à Lardanium en moins de deux heures.
L’aubergiste et le garde de la ville le regardèrent, songeurs, tandis qu’il semblait perdu entre intense réflexion et ébêtement total.
- Alors, v’devez aller à la capitale en moins de deux heures ? Je m’demande bien si c’est p’ssible même pour un Dieu…
- Mais biensûr, tout est possible pour un Dieu. (Même si ce cher Dionysos semble limité…)
- Ouais mais bon, le voyage à Larda ça prend bien une semaine !
- Sans cette armure je suis sur que tu pourrais le faire en cinq jours.
- Peut-être que M’sieur Dio il pourrait l’faire en deux…
La conversation parvenait aux oreilles de Dionysos par vagues : de temps en temps, un mot ou un bout de phrase venait s’échouer sur la plage de la compréhension… Il relut la fin de la lettre « ce soir ».
La nuit pointait déjà, annoncée par deux pleines Lunes. Dionysos n’avait pas deux jours pour se rendre au Temple, mais bien deux heures !
« En retaaarrd ! Mince, je savais bien que j’avais pas le temps de passer à cette nouvelle échoppe ! Bon, je finis ma bière et je.. »
Mais oui. Que faire ?
Par quel miracle peut-on voyager aussi vite ?
« Bah, téléportez-vous… »
Ca avait été dit avec une vibrante naiveté.
Dionysos allait lui répondre que Zeus avait privé ses enfants de ce pouvoir dont Athéna avait abusé. Il allait répondre que, comme tout mortel, il devait se mouvoir sur ses petites gibolles…
A moins que…
A l’époque ou la Téléportation à Grande Vitesse était ecore un moyen sûr et autorisé pour voyager, sa sœur lui avait donné un parchemin magique, contenant le sort en question, puisque Dionysos ne restait jamais assez longtemps au même endroit pour y suivre les cours assidus de son Père.
Des années plus tard, Dionysos avait faillit détruire le parchemin de crainte que son Père y voit un affront ou un acte de rebellion. Mais heureusement pour les futurs mariés, il n’en avait rien fait.
Le choix d’utiliser le parchemin lui donna un pincement au cœur, car il serait détruit dans l’incantation et il n’avait pas le temps de l’apprendre. Mais son Père lui avait parlé et encouragé.
Dionysos se devait d’être plus responsable, plus sérieux…
Dionysos décacheta l’unique présent qu’il avait de sa sœur, regrettant l’époque bénie où ils pouvaient encore parcourir l’Olympe sans se soucier de leur sécurité, sans se soucier du lendemain.
Quittant l’auberge, les mots commencèrent à prendre vie sur la fine peau. Lus, ils semblaient retourner à la vie, formant des symboles plus complexes encore. Bon théoricien des Arts magiques, l’incantation se poursuivit en différentes langues, dont certaines oubliées depuis des centenaires, compliquant encore l’incantation. Sacré Athie, je me demande ce qui me serais arrivé si j’avais essayé de lancer ce sort des années plus tôt… Mais regarde, aujourd’hui, je te surclasse enfin.
Le sort modela un portique tiré du sol où des signes caballistiques s’étaient vu dessinés. Se concentrant sur la fontaine de l’auberge, Dionysos n’eut pas besoin d’un élément physique ou d’un plan dessiné pour faire venir à lui une image précise de Lardanium.
L’air crépitait lourdement, alourdissant une large zone d’un bourdonnement grave.
Tout en confiance, Dionysos franchit le portail. A la dernière seconde, il hésita tout de même, craignant une autre surprise de la part de sa sœur.
Il n’en fût rien et Dionysos goûta aux joies des transports instantannés et de ses effets secondaires…
L’incantation et ses préparatifs avaient duré plus d’une heure. Il fallait faire vite…
Il doit y avoir un temps pour tout et aujourd’hui était venu celui du mariage de Traag d’Argon et de la Consule Astorienne, Archess Ney.
N’oublions pas que le combat déforme les notions temporelles et que l’harrassement quotidien sur un champ de bataille peut provoquer une totale perte de notion de temps.
Ce qui nous amène à…
« En retaaarrd ! Mince, je savais bien que j’avais pas le temps de passer à cette nouvelle échoppe ! Bon, je finis ma bière et je.. »
Revenons quelques minutes plus tôt pour faciliter la compréhension de la scène…
Un nain, titubant sous son imposante armure de plaques toute neuve percuta Dionysos accoudé au bar.
- S’cusez mon brave, restez pas sur ma route, j’ai un message à donner à un dieu !
Relevant son heume à pointe, le nain scruta l’auberge à la recherche d’une divine présence, celle du fils du Dieu des Dieux, Dionysos.
- Euh, ça doit être moi parce que mon Père n’est pas très branché auberges et Arès…
- Ah ! Ridicule, les Dieux ont du charisme, ils possèdent ue intelligence que nous n’avons pas, ils sont grands et puissants, vous n’avez rien de comparable.
Préférant déformer la réalité pour éviter de devoir discuter avec ce nain têtu, Dionysos changea sa bière en eau salée, sort très répandu, le contraire étant bien plus difficile à réaliser…
« Bon, tu me goûtes ça et après tu craches ton message, je suis pas d’humeur quand on m’empêche de finir mon verre. »
Le nain s’exécuta et serait tombé à la renverse si son armure avait été plus souple…
L’aubergiste le gratifia d’une remarque sarcastique et d’une vraie bière pour le soulager de sa peine. Il pût donc transmettre le message d’Archess Ney.
Dionysos décacheta la missive…
« Très cher Dionysos, j’ai cru comprendre que vous étiez dans la ville naine de Kazad a Gorog. Si une telle information se révélait exacte, j’ose espérer que vous trouverez un moyen de vous rendre à Lardanium par n’importe quel moyen…
Au fur et à mesure de la lecture, le visage du jeune Dieu se décomposait.
…car je vous rappelle que c’est vous-même qui allez officier et sceller notre mariage…
Le visage blême, la lecture continue
…qui a lieu ce soir devant le Temple des Ames.
Mes prières vous accompagnent.
Archess Ney, Consule Astorienne. »
Dionysos se rassit lentement sur son tabouret de bar, cherchant par quel extraordinaire moyen il pourrait se rendre à Lardanium en moins de deux heures.
L’aubergiste et le garde de la ville le regardèrent, songeurs, tandis qu’il semblait perdu entre intense réflexion et ébêtement total.
- Alors, v’devez aller à la capitale en moins de deux heures ? Je m’demande bien si c’est p’ssible même pour un Dieu…
- Mais biensûr, tout est possible pour un Dieu. (Même si ce cher Dionysos semble limité…)
- Ouais mais bon, le voyage à Larda ça prend bien une semaine !
- Sans cette armure je suis sur que tu pourrais le faire en cinq jours.
- Peut-être que M’sieur Dio il pourrait l’faire en deux…
La conversation parvenait aux oreilles de Dionysos par vagues : de temps en temps, un mot ou un bout de phrase venait s’échouer sur la plage de la compréhension… Il relut la fin de la lettre « ce soir ».
La nuit pointait déjà, annoncée par deux pleines Lunes. Dionysos n’avait pas deux jours pour se rendre au Temple, mais bien deux heures !
« En retaaarrd ! Mince, je savais bien que j’avais pas le temps de passer à cette nouvelle échoppe ! Bon, je finis ma bière et je.. »
Mais oui. Que faire ?
Par quel miracle peut-on voyager aussi vite ?
« Bah, téléportez-vous… »
Ca avait été dit avec une vibrante naiveté.
Dionysos allait lui répondre que Zeus avait privé ses enfants de ce pouvoir dont Athéna avait abusé. Il allait répondre que, comme tout mortel, il devait se mouvoir sur ses petites gibolles…
A moins que…
A l’époque ou la Téléportation à Grande Vitesse était ecore un moyen sûr et autorisé pour voyager, sa sœur lui avait donné un parchemin magique, contenant le sort en question, puisque Dionysos ne restait jamais assez longtemps au même endroit pour y suivre les cours assidus de son Père.
Des années plus tard, Dionysos avait faillit détruire le parchemin de crainte que son Père y voit un affront ou un acte de rebellion. Mais heureusement pour les futurs mariés, il n’en avait rien fait.
Le choix d’utiliser le parchemin lui donna un pincement au cœur, car il serait détruit dans l’incantation et il n’avait pas le temps de l’apprendre. Mais son Père lui avait parlé et encouragé.
Dionysos se devait d’être plus responsable, plus sérieux…
Dionysos décacheta l’unique présent qu’il avait de sa sœur, regrettant l’époque bénie où ils pouvaient encore parcourir l’Olympe sans se soucier de leur sécurité, sans se soucier du lendemain.
Quittant l’auberge, les mots commencèrent à prendre vie sur la fine peau. Lus, ils semblaient retourner à la vie, formant des symboles plus complexes encore. Bon théoricien des Arts magiques, l’incantation se poursuivit en différentes langues, dont certaines oubliées depuis des centenaires, compliquant encore l’incantation. Sacré Athie, je me demande ce qui me serais arrivé si j’avais essayé de lancer ce sort des années plus tôt… Mais regarde, aujourd’hui, je te surclasse enfin.
Le sort modela un portique tiré du sol où des signes caballistiques s’étaient vu dessinés. Se concentrant sur la fontaine de l’auberge, Dionysos n’eut pas besoin d’un élément physique ou d’un plan dessiné pour faire venir à lui une image précise de Lardanium.
L’air crépitait lourdement, alourdissant une large zone d’un bourdonnement grave.
Tout en confiance, Dionysos franchit le portail. A la dernière seconde, il hésita tout de même, craignant une autre surprise de la part de sa sœur.
Il n’en fût rien et Dionysos goûta aux joies des transports instantannés et de ses effets secondaires…
L’incantation et ses préparatifs avaient duré plus d’une heure. Il fallait faire vite…
Par