Par Orphée le Thesprôtien - Prince des Olympiens le 09/04/2004 à 18:47 Orphée avait prit la route tôt ce matin, une feuille de papier sur laquelle étaient notées tout un tas d’indications à la main. Il s’éloigait de la ville en direction des territoires elfes, suivant la carte dessinée grossièrement.
Après de longues heures de marche l’Olympien fit enfin halte, devant un château visiblement abandonné depuis de nombreuses années maintenant, le domaine Orson. Les traces de combats violents marquaient encore chaque pierre couverte d’humus, la muraille percée ou couchée rappellait les impactes de projectiles lancés par des machines de guerre, la terre calcinée par endroit la violence des sorts lancés contre les défenseurs.
L’Olympien se dirigea vers une brèche dans le mur pour pénétrer dans la cour où avaient poussé de l’herbe et diverses fleurs colorées entre les pavés de l’allée centrale. Des pierres tombées des tours jonchaient les jardins en friche du château, puis on voyait le donjon qui trônait au milieu. La tour centrale de la construction restait dans un relatif bon état, légèrement verdie par la végétation. Elle semblait plus souffrir de l’oubli que de l’ancienne bataille qui s’était tenue là.
Un peu devant la porte une silhouette semblait barrer la route aux voyageurs désirant pénétrer ce monument. Le voyageur reconnu bien vite cet animal, un « lance épine » comme beaucoup l’appelaient, capable de projeter des dards tranquillisants sur ses ennemis, les plongeant dans un long coma. La bête hérissée semblait encore relativement jeune, mais il ne fallait pas s’y fier, elle était déjà très dangereuse. L’Olympien approcha lentement, sortant un bout de viande de sa poche qu’il tendit doucement au cerbère de la tour. Ce dernier ne se fit pas prier pour dévorer se festin dans un ronron de contentement, laissant champ libre a l’aventurier pour continuer sa route.
Enfin l’intérieur, le mobilier ancien et poussiéreux craquait délicatement a chaque fois que l’Olympien le frôlait, comme un remerciement d’amener un peu de vie en ce lieu, puis bientôt ce qui fut une cuisine se dessina. La pièce semblait avoir moins subit les attaques du temps, la pièce bien que poussiéreuse restait en excellent état, un tapis protégeant le sol, une petite table retournée avec 4 tabourets posés dessus dans la même position, des placards fermés et en bon état, mais le regard orangé se posa sur le tapis, centre d’intérêt de leur possesseur.
Une trappe discrète se cachait sous le tissu, à peine visible tellement elle était bien intégrée dans le sol. Une fois ouverte avec mille précautions pour ne pas faire de bruit on pénétrait dans un jardin secret encore habité.
Une sorte de cave voûtée, longue et spacieuse donnant sur de nombreuses galeries, une voix douce venant au loin, fredonnant une agréable mélodie. Des bibliothèques recouvraient les murs, quelques coffres forts disséminés ça et là. Orphée s’avança prudemment en direction de la voie, finissant par découvrir une fine silhouette vêtue de noir exécutant son office alchimique autour d’une marmite de métal.
L’Olympien s’approcha sans bruit dans le dos de cette dernière et l’attrapa avec une grande vivacité, un bras lui enserrant la taille. Elle tenta de prendre une arme mais sa main droite fut intercepté, l’empêchant de bouger.
«Lâchez moi ou vous allez le regretter !» Orphée sembla amusé par cette réplique et laissa à la jeune femme la possibilité de se retourner ce qu’elle fit aussitôt… avant de s’arrêter net.
«O… Orphée… » fut le seul mot qu’elle pu prononcer avant que leurs lèvres ne se rencontrent en un long baisé, témoignant tout le temps qui les avait séparé.
Écrit par Mid (surtout) et Orphée (un peu)
Idée de base de Yuya
Après de longues heures de marche l’Olympien fit enfin halte, devant un château visiblement abandonné depuis de nombreuses années maintenant, le domaine Orson. Les traces de combats violents marquaient encore chaque pierre couverte d’humus, la muraille percée ou couchée rappellait les impactes de projectiles lancés par des machines de guerre, la terre calcinée par endroit la violence des sorts lancés contre les défenseurs.
L’Olympien se dirigea vers une brèche dans le mur pour pénétrer dans la cour où avaient poussé de l’herbe et diverses fleurs colorées entre les pavés de l’allée centrale. Des pierres tombées des tours jonchaient les jardins en friche du château, puis on voyait le donjon qui trônait au milieu. La tour centrale de la construction restait dans un relatif bon état, légèrement verdie par la végétation. Elle semblait plus souffrir de l’oubli que de l’ancienne bataille qui s’était tenue là.
Un peu devant la porte une silhouette semblait barrer la route aux voyageurs désirant pénétrer ce monument. Le voyageur reconnu bien vite cet animal, un « lance épine » comme beaucoup l’appelaient, capable de projeter des dards tranquillisants sur ses ennemis, les plongeant dans un long coma. La bête hérissée semblait encore relativement jeune, mais il ne fallait pas s’y fier, elle était déjà très dangereuse. L’Olympien approcha lentement, sortant un bout de viande de sa poche qu’il tendit doucement au cerbère de la tour. Ce dernier ne se fit pas prier pour dévorer se festin dans un ronron de contentement, laissant champ libre a l’aventurier pour continuer sa route.
Enfin l’intérieur, le mobilier ancien et poussiéreux craquait délicatement a chaque fois que l’Olympien le frôlait, comme un remerciement d’amener un peu de vie en ce lieu, puis bientôt ce qui fut une cuisine se dessina. La pièce semblait avoir moins subit les attaques du temps, la pièce bien que poussiéreuse restait en excellent état, un tapis protégeant le sol, une petite table retournée avec 4 tabourets posés dessus dans la même position, des placards fermés et en bon état, mais le regard orangé se posa sur le tapis, centre d’intérêt de leur possesseur.
Une trappe discrète se cachait sous le tissu, à peine visible tellement elle était bien intégrée dans le sol. Une fois ouverte avec mille précautions pour ne pas faire de bruit on pénétrait dans un jardin secret encore habité.
Une sorte de cave voûtée, longue et spacieuse donnant sur de nombreuses galeries, une voix douce venant au loin, fredonnant une agréable mélodie. Des bibliothèques recouvraient les murs, quelques coffres forts disséminés ça et là. Orphée s’avança prudemment en direction de la voie, finissant par découvrir une fine silhouette vêtue de noir exécutant son office alchimique autour d’une marmite de métal.
L’Olympien s’approcha sans bruit dans le dos de cette dernière et l’attrapa avec une grande vivacité, un bras lui enserrant la taille. Elle tenta de prendre une arme mais sa main droite fut intercepté, l’empêchant de bouger.
«Lâchez moi ou vous allez le regretter !» Orphée sembla amusé par cette réplique et laissa à la jeune femme la possibilité de se retourner ce qu’elle fit aussitôt… avant de s’arrêter net.
«O… Orphée… » fut le seul mot qu’elle pu prononcer avant que leurs lèvres ne se rencontrent en un long baisé, témoignant tout le temps qui les avait séparé.
Écrit par Mid (surtout) et Orphée (un peu)
Idée de base de Yuya
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