Legends of Olympia : L'Ode Mythologique - Les mercenaires de Vladichmukas
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Les mercenaires de Vladichmukas
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Dernière réponse le 06/09/2004 à 22:07

elfe Par Balthamos  le 09/06/2004 à 21:52

Balthamos et ses amis marchaient en quête d’apaisement spirituel après cette grande bataille de Sigdil (ils n’avaient pas réellement participé à cet évènement mais cela ne les empêcha pas de les attrister énormément car amis et proches avaient péri dans ce massacre), quand malencontreusement, Angel of Wisdom trébucha sur une pierre. De rage, il donna un coup de pied dedans, mais en vain : il se brisa un orteil et retomba à terre. Il remarqua alors que cette « petite » pierre, enfoncée dans le sol était plus grosse que ce qu'il pensait. Il lui parut bizarre qu'une grosse pierre fût placée ici, dans un endroit où le sol était calcaire et l'herbe abondante. Il ne savait ce qui le prit à ce moment là mais il voulut comprendre de quelle manière elle fut amenée à cet endroit précis. Il se mit à creuser et vit alors que cette pierre était énorme et qu'elle avait une drôle de forme. C'était évident : cette pierre avait été façonnée et sous ce sol herbeux se trouvaient des ruines. Lesquelles, personne ne le savait. Ainsi, tous les compagnons se mirent à l’ouvrage. Il n'avaient creusé que 50 cm de profondeur qu’ils virent des inscriptions : c'était de l'ancien elfique. Angel, qui avait une petite connaissance des anciennes écritures pu lire la phrase suivante : "Les Lymbes enverront violemment le Paladin Jaune". A peine eut-il le temps de finir la phrase que les inscriptions s'illuminèrent. Soudain, le sol parut se dérober sous les pieds des compagnons. Les ruines s’élevèrent alors du sol. Ils étaient pétrifiés devant le spectacle qui se déroulait devant eux. Ils furent alors éblouis par une lumière intense. Seul Balthamos qui, grâce aux dons qui lui étaient restés de sa vie antérieure d’ange, pu voir ce qu'il y avait derrière cette lumière : il vit un être et comprit tout de suite que c'était un esprit, un puissant esprit à la vue de l'aveuglante lumière qui émanait de lui. L'esprit prit alors la parole.

"Je suis Vladichmukas, celui que l'on nomme aussi le paladin jaune. J’étais autrefois un puissant guerrier. Mais j’ai vécu tant d’années de guerres et de souffrance sur cette terre d’Olympia que j’ai décidé de quitter ce champ de bataille et d’aller au sud. J’ai franchi les monts de la désolation pour découvrir ces terres du sud, jusqu’alors inconnues. J’ai survécu à des conditions arides, seul. Mon corps d’elfe s’est peu à peu transformé, s’accoutumant à ce climat chaud et cette atmosphère irrespirable. J’ai vécu pendant longtemps dans ces terres jusqu’au jour où je décidai de revenir au nord, ces terres qui me manquaient tant.

La guerre avait cessé. Je m’installai donc pour refaire une nouvelle vie parmi la civilisation, et bâti ma demeure là où vous me voyez à présent. Bien que plus grand et plus fort que les autres elfes, de par ce que j’avais vécu dans le passé, j’essayais d’être le plus discret possible, ne me faisant jamais remarquer, bien que cela fût difficile dans certaines situations. Je connus alors les plus beaux jours de ma vie. Je fis connaissance d’une elfe d’une telle beauté que même les étoiles me paraissaient moins scintillantes qu’elle. De notre amour naquit Jdanas, un garçon beau et fort : il était un mélange parfait de sa mère et de son père, n’ayant pris que les qualités de chacun.

Malheureusement, de mauvaises nouvelles nous arrivèrent : un conflit dans lequel les elfes étaient impliqués s’était déclenché et je ne pouvais fuir à nouveau, car je savais que ma famille ne pouvait endurer de pareilles choses, ma femme ne supportant pas la chaleur et mon fils n’étant pas encore assez fort pour tenir dans de telles conditions. Je m’engageai alors dans un combat qui n’était pas le mien. Je fis très vite mes preuves sur le front et montai rapidement en grade. Je devins général d’une des divisions de l’armée elfique, et mes soldats eurent coutume de me surnommer le Paladin Jaune, à cause de ma couleur de peau, inhabituelle chez les elfes. Ma peau avait jauni à cause de ce que j’avais vécu par le passé. Nous gagnâmes maints combats jusqu’au jour où j’appris que la région où vivaient ma femme et mon fils était envahie. Je confiai donc le commandement à un officier apte à cela et je partis le plus rapidement possible avec quelques elfes de confiance sauver ma famille des griffes de l’ennemi. Mais à mon grand désarroi il était trop tard : j’arrivai à temps pour assister au massacre de ma femme, de mon fils, de mes amis, et de moi-même, car malgré ma force, je ne pouvais rien face à une armée entière. Mais quelques secondes avant mon trépas, j’eus le temps de marquer ces mots que vous venez de lire tout à l’heure. Cette phrase fut écrite avec mon propre sang et avait le pouvoir de réveiller mon âme, ce que vous avez fait malgré vous. »

Les compagnons étaient terrifiés à la vue de cette apparition. Ils ne comprenaient toujours pas où cet esprit voulait en venir : allait-il venger sa mort sur eux ? Malgré cette peur, tous furent pris de tristesse et de compassion en écoutant l’histoire que le feu elfe leur avait contée. Après quelques secondes de silence, Vladichmukas reprit :

« Vous avez libéré mon âme et je vous en remercie. Mais j’ai encore un service à vous demander. En effet, ce que j’attend de vous n’est pas chose facile mais je vous sent capables d’affronter de grands dangers car je peux sentir que votre volonté peut parfois être surprenante ! » Il regarda alors Roshiel, qui avait pourtant fait de son mieux pour rester le plus discret possible. Ce dernier regarda l’esprit dans les « yeux » (bien qu’il ne pu le voir, mais il ne semblait pas aveuglé, tout comme Balthamos qui lui pouvait voir à travers la lumière), et l’on crut voir à ce moment précis quelque chose scintiller à l’intérieur de ses yeux de lutin. Chose encore plus surprenante, il prit la parole sans crainte, ce qui sembla dissiper toute peur chez ses camarades.

« Parle, ô Paladin Jaune ! Nous mourrons pour toi simplement si cela est ton souhait ! ». Ces paroles avaient été prononcées avec un ton clair qui résonna à travers cette plaine. Vladichmukas avait toujours su se faire aimer de ceux qui l’écoutaient. Etait-ce un don de sorcellerie ? Balthamos dont ce qui restait en lui d’angélique savait reconnaître la tromperie, n’en vit aucune chez cet esprit et en conclut donc que c’était la sincérité et l’émotion apportées par ces paroles qui étaient à l’origine de cette compassion de la part de tous ceux qui étaient présents à ce moment là. Le Paladin Jaune reprit la parole :

« Votre mission sera de venger ma mort en tuant les 5 descendants. Ils sont les héritiers des personnes qui ont tué ma femme, mon fils et mes 3 compagnons. Une fois cette mort vengée, je pourrai enfin reprendre une forme physique et je recouvrerai une grande partie de mon ancienne puissance. Je tuerai moi-même l’héritier ultime, le descendant direct de celui qui me tua, et alors, quand tout cela sera fini, je pourrai goûter à nouveau à la joie de vivre que je n’ai connue que trop peu de temps.
-Mais comment reconnaître ces descendants ? » demanda Pyromane.
«-Vous n’aurez pas à les chercher, moi seul peux sentir leur présence. C’est pour cela qu’en chacun de vous, vous aurez une partie de mon esprit, et quand un descendant se manifestera, vous le sentirez. Maintenant, allez, mes mercenaires, accomplissez la tâche que je vous ai confiée ! »

Tous ressentirent alors une vague de chaleur dans leur corps, faisant disparaître la lumière. Les ruines disparurent dans un tremblement de terre, s’enfonçant dans celle-ci comme elles en étaient sorties. Il ne resta plus que le morceau de pierre qui dépassait du sol, mais les inscriptions avaient disparu. Les compagnons ne se doutaient pas qu'ils allaient ressentir peu de temps plus tard, une présence ennemie.



elfe Par Balthamos  le 09/06/2004 à 22:07

En effet, Balthamos, allant se reposer à Sigdil après un éprouvant combat contre les seven, tomba nez-à-nez avec le patriarche et son élève. C'est alors qu'ils se mirent à le frapper, sans que Balthamos ne comprenne la raison. C'est alors qu'il ressentit cette haine, qui n'était pas la sienne au début mais qui pourtant allait le devenir en partie : il compris que le patriarche était un des 5 descendants. A peine eut-il compris qu'il atterrit en enfer. Sa haine vint s'ajouter à celle de Vladichmukas : elle était tellement forte qu'il ne put s'empêcher de hurler mais son cri se perdit dans les ténèbres.

Pourtant, loin, très loin des enfers, au même instant, près de la tanière des loups, Angel of Wisdom ressentit la même chose. Son cri fut le même que celui de Balthamos, mais celui-ci put se faire entendre. Il hurla tellement fort qu'un malheureux nain qui s'aventurait par mégarde à Astoria fut déconcerté au point de ne pas voir les flèches qui s'abattaient sur lui; ce furent ses dernières images avant de voir celles des enfers.

Le Patriarche commettait les mêmes actes impitoyables que ses encêtres, et il devait payer pour celà.