Le rêve se dissipe...




Au Sud de Sigdil, un petit groupe multiracial marchait. On y distinguait des personnes expérimentées, quelque peu âgées, marchant en tête, et d’autres plus jeunes, visiblement en apprentissage, à l’arrière. C’est l’école de formation.

Didoo, nouvelle cheftaine suite au départ de Darigaaz, ouvre la marche pour aller rejoindre deux de ses mentors : Januel et Etheyel. Derrière elle, Nico et leurs élèves marchent d’un pas rapide, plutôt joyeux. Ndj, pour sa part, est en enfer, alors que Deflagrator arpente des terres inconnues.
La marche est silencieuse. L’atmosphère est plutôt tendue et reflète des tensions qui durent depuis quelques temps déjà à l’EDF.
De son côté, Januel escorte Sickness difficilement jusqu’au reste du groupe, chaque mentor cherchant à retrouver son élève. Mais le calme de l’EDF se vit alors perturbé…

Sickness avançant péniblement, s’arrêta soudainement, et posa un genoux à terre. Trois flèches venaient de lui transpercer le corps, dont deux au niveau de sa jambe droite, et l’autre dans l’épaule gauche. Parvenant difficilement à tenir debout, l’élève appelles alors maigrement Januel avant que trois nouvelles flèches ne viennent lui transpercer ses vêtements abîmés. L’olympien s’écroule alors, succombant à la douleur.
Januel, ayant remarqué cela, se retourna aussitôt, et saisit son arc. Dans un geste rapide, il encocha successivement trois flèches en direction de l’agresseur de son élève : l’elfe Kowata !
La bataille commença dès lors à faire rage, alors qu’un unique sort prit son origine des mains d’Etheyel qui rendit son dernier souffle sous un assaut soudain d’elfes, complices à Kowata.
Januel se retrouva rapidement entouré, pendant que l’elfe qui lui faisait face prit quelque peu la fuite. Camouflant légèrement Sickness derrière un arbre, il partit alors à sa poursuite, bien que déjà blessé par quelques coups.
La route lui faisant face apparaissait comme une colline, et arrivé à son sommet, Januel fut surpris de ce qui l’attendait. Retrouvant Kowata, il s’aperçut qu’un elfe du nom d’Oxvedor le protégeait allègrement, pendant qu’un autre elfe, prénommé Blitz, préparait ses sorts dans le dos du mentor. Comprenant la situation, Januel murmura alors « Lâches… » avant de succomber aux attaques de Blitz. Ce dernier, non content d’avoir assassiné un mentor EDF, alla retrouver Sickness mourrant, pour lui administrer le coup de grâce…


Didoo continuait d’avancer, se rapprochant de plus en plus du lieu de rencontre qu’avait fixé Januel. Mais, alors qu’une missive lui parvenait tous les jours, elle n’avait plus rien eu depuis deux jours. L’inquiétude atteint son paroxysme quand elle prit conscience de l’éventuelle ampleur dramatique de la situation, alertant les autres membres, et les invitant à accélérer le pas, afin d’atteindre au plus vite leurs compagnons.
Ce fut au pas de course que Didoo arriva sur le champ de bataille, où les elfes en profitaient encore pour dépouiller ce qu’il restait des deux mentors et de l’élève de l’école de formation.
Un colère noire monta en l’olympienne qui lança immédiatement deux sorts sur Oxvedor qui parvint facilement à les bloquer, étant le plus expérimenté des trois elfes.
Les quelques autres EDF qui étaient présents suivirent leur chef, et enchaînèrent maintes attaques sur l’elfe, bloquées ou non. Oxvedor était alors bien entamé mais faisait preuve d’une certaine résistance encore imposante pour les EDF.
C’est alors qu’une flèche beaucoup plus puissante et plus rapide vint transpercer la trachée d’Oxvedor, le tuant sur le coup. Tous connaissaient ce style, et cette façon de tuer. A cette simple flèche, ils reconnurent Algweng, ancienne mentor, et encore grande amie des EDF, présente, une fois de plus pour leur sauver la mise.

L’arc toujours en main, l’elfe s’avança encore un peu pour se placer devant tous les EDF, face au dernier adversaire quelque peu redoutable, qu’elle salua par une flèche plantée dans une épaule : Blitz. Ce dernier riait devant la maigreur des coups portés par l’école.
Ce sourire fut rapidement atténué alors que deux éclairs d’une grande puissance vinrent le frapper en son flanc, le projetant avec une force incroyable sur l’arbre qui se tenait derrière lui, qu’il manqua de briser en deux.
Une autre ex-puissance de l’EDF entrait en jeu, celui qu’ils avaient tous respecté et suivit pendant de nombreux jours : Darigaaz. L’olympien se plaça aux côtés d’Algweng, saluant rapidement ses amis du coin de l’œil.
Blitz, pour sa part, n’eut guère le temps de se relever, tandis qu’Algweng et Darigaaz déchaînaient sorts et flèches à son égard. Un ex-EDF se chargea ensuite de l’achever.
Les autres elfes accompagnant Blitz et Oxvedor prirent rapidement la fuite devant la puissance au complet de l’EDF.

Une fois le calme revenu, Darigaaz et Algweng se tournèrent vers leurs compagnons alors que l’olympien prit le premier la parole :

- Eh bien, malgré les circonstances, je suis heureux de vous revoir. Néanmoins, nous n’allons pas nous éterniser. Nous sommes attendus à Lardanium par notre confrère Lomac.

Algweng acquiesça les paroles de son ami d’un signe de tête et de la main en guise de salut. Et les deux personnages partirent aussi vite qu’ils étaient arrivés, en direction de la cité blanche.


Didoo s’assit mollement dans l’herbe, pansant ses blessures avec l’aide de Nico. Tous imitèrent son geste et un silence de mort régnait au sein du groupe.
La haine et un esprit de vengeance hantait presque tous les esprits des membres. Tous pensaient a Januel, Etheyel ou encore Sickness, tombés sous les coups de l’armée elfique. Tous ne désiraient qu’une seule chose : se battre, et faire couler le sang. Tous, sauf Didoo, encore plongée dans ses pensées, et se rendant au fur et à mesure compte de l’ampleur des dégâts moraux de l’attaque…

Elèves et mentors de l’EDF établirent alors un camp en cet endroit, attendant que la faction se réunisse, ce qui fut rapidement le cas. Au bout de deux jours, l’EDF était au complet, mais toujours aussi tendue. Januel était revenu le plus blessé dans son amour propre, mais il restait silencieux.

Une voix vint briser ce silence, une voix parmi celles de tous les EDF :

- Nous devons déclarer la guerre à l’armée elfique.

Cette phrase eut un impact considérable sur les membres, même si ceux ci ne vivaient plus que pour l’entendre. Leurs pensée avait été dite à voix haute.
Didoo ne répondit pas immédiatement, préférant observer la réaction de ses camarades, ceux ci acquiescant petit à petit cette décision du cœur. Cette guerre se devait d’avoir lieu, ne serait ce que pour raviver la flamme active de tous les membres. Ils voulaient se battre, remettre un peu d’action dans leurs vies, faire couler le sang…

Didoo se rendit alors compte de cet élan guerrier qui montait de plus en plus chez les EDF. Elle se décida alors à prendre la parole, d’un ton désespéré.

- Vous n’avez donc que ça en tête ? Nous sommes une école, nous ne sommes pas une armée. Nous sommes là pour éduquer des jeunes, et croyez vous que les éduquer en les envoyant au massacre est une bonne chose. L’armée elfique est nettement plus forte que nous. Nous nous ferons décimer, nous n’aurons aucune chance de vaincre. Leur magie ravagera nos rangs, et nous n’aurons ensuite que nos yeux pour pleurer…

Un silence se fit parmi mentors et élèves. Tous savaient que ce n’était que la vérité qui éclatait à leurs oreilles, une vérité connue depuis longtemps.
Didoo reprit la parole, des plus exaspérée :

- C’est tout ce que vous trouvez à répondre ? …

L’olympienne saisit alors son blason en forme de phoenix, et le jeta violemment par terre.

- S’en est fini pour moi, je quitte la faction.

Januel se leva alors dans un geste rapide, et accourut à la suite de Didoo, en l’interpellant :

- Attends ! Je suis en grande partie à l’origine de notre démêlé avec l’armée Elfique. Je ne voulais pas que ça tourne ainsi, je ne voulais pas que ça se finisse comme ça…

Pour seule réponse, l’olympienne tourna le dos, et poursuivit sa marche. Januel, pris d’un sentiment de culpabilité, baissa la tête et imita sa chef, laissant son blason au dépourvu.

Les deux insignes traînaient ainsi dans la boue. Un blason si glorieux autrefois, et à présent déchu au rang de pitoyable école. Nico se pencha lentement, les yeux écarquillés et emplis d’émotions, et ramassa les deux blasons. Il les tâta longuement dans ses doigts humides et sales, puis se tourna vers le reste du groupe.

- Voilà où nous en sommes, voilà ou vous nous avez emmené. Notre école traîne dans la boue comme ces insignes. Nous ne sommes plus rien…

Et l’homme sauvage partit d’un pas lent, laissant sa tristesse le succomber.
Bayonetix prit alors la parole pour la dernière fois :

- Il n’y a plus lieu de rester ensemble. L’EDF n’existe plus…

Le groupe se scinda alors, chacun partant plus ou moins de son côté, essayant ou nous de rester quelque peu proches et unis.

Ce jour, la plus grande école de formation d’Olympia disparut dans l’ombre, sans une chance de renaître…



Hrp: Merci à Darigaaz pour cette chronique ^^

Hrp : Ceci est la fin de l'EDF, tout le monde est déblasonné, est ce qu'un anim' pourrait supprimer le blason s'il vous plaît? Merci

Marchant avec son amie Algweng, l'olympien eut vent de la nouvelle. Il n'y crut d'abord pas, mais se rendit vite compte que c'était une réalité bien vraie. L'Ecole de Formation qu'il avait relevé, et pour laquelle il avait tant fait, avait failli à sa tâche, et ne se présentait plus que comme un murmure...

Sous le coup du choc, l'olympien s'assit dans l'herbe fraîche du matin. Algweng en fit de même.

- C'est une ancienne vie qui se clôture totalement à présent. Nous étions encore à leurs côtés il y a quelques jours, et voilà que maintenant ce groupe uni n'existe plus...

Darigaaz prononca ses mots avec émotion.
Son amie elfe n'était néanmoins pas autant attristée que lui, et elle se releva la première posant la main sur l'épaule de son ami.

- Viens, c'est terminé.

L'olympien leva la tête, lui lanca un regard triste, et se releva.

Les deux amis reprirent alors leur route vers Astoria, alors que Darigaaz, resté en arrière, jetta quelque chose de sa poche par terre.
C'était un insigne...en forme de phoenix...

Un faible sourire traversa fugitivement la figure fatiguée de Bayonetix, il venait juste de sortir du royaume des morts, mais de bien tristes songes agitaient ses pensées...

Il n'y a plus lieu de rester ensemble. L'EDF n'existe plus...

Bien qu'ayant lui-même prononcé ces paroles après le départ de Didoo, il ne parvenait pas à admettre que cela puisse être vrai... Que ce désastre se soit enfin produit.

L'EDF n'est plus...

Sa voix mourut dans un murmure...
Il se mit alors a murmurer pour lui même:

Quel est ce monde ou je vit qui n'est point capable de vivre en paix?
Quel est-il donc, ce monde sur lequel les différentes races s'entretuent et ou les membres d'une même race s'acharnent les uns contre les autres...
Comment peut-il être ce monde qui s'acharne à détruire toute tentative de rapprochement entre les peuples, comme a tenté de le faire l'EDF?

Ne nous reste t'il donc que la guerre et le désespoir?
La paix et l'espoir seraient-elles vraiment restées dans la boite de Pandore?

Il s'assit dans l'herbe au pied d'une colline, ou gisent trois cadavres fraîchement tués

Cette terre ne connaiteras donc t'elle jamais que le sang el les empans de flèches, au lieu de dorés épis de blé?
Ne saurait-il y avoir de paisibles villages où fonder une famille?

s'allonge par terre et comtemple le ciel bleu, et dans un dernier murmure avant de sombrer dans le sommeil:

Suis-je donc condamné à me battre éternellement?

Ndj venaient de revenir des enfers. Puis entendit didoo ce qu' elle dit.


Je suis vraiment désolé pour ce que j ai pu comettre en écoutant mon ame guerrière. Je voulais m'excuser meme si cela est déja trop tard. Mais je suis de l'avis de didoo. L'EDF n'a plus lieu de vivre. Car tout le monde s'est laissé emporte un peu par son ame guerriere. Mais bon cela devait arriver et cela est arriver. Je susi vraiment déçu.


Ndj pleura

excusez-moi les amis pour ces larmes mais sur ce je vous laisse et faites bonne route.

Ndj quita la salle

Januel prit une direction au hasard, s'enfonçant dans la foret qui paraissait si sombre en cette heure noire, ou était passer cette rage de vivre qui l'animait il y a quelques heures. Tout paraissait si vide de sens a present, pourquoi continuer alors qu'il ne verrait plus que l'innocence des nouveau que lorsque ces immondes barbares d'Olympia les achèverait, et dans leur yeux il lirait l'incompréhension et cette question " Pourquoi?". Cela faisait plusieurs heures qu'il marchait déjà et cette question qui n'arrêtait pas de lui marteler le crâne "Pourquoi?". Tout était finis, et tout ça a cause de lui.
La mort l'a toujours accompagner, elle a toujours été une amie fidèle, alors pourquoi ne pas accepter son étreinte? Pourquoi ne pas devenir comme un de ces monstres qui passes leur journée à tuer et à se battre ? L'elfe se sentait perdu et blesser au plus profond de lui, il cherchait une réponse et elle ne venait pas. Il leva la tête vers ce soleil qui lui avait si souvent réchauffer le coeur après un coup dur, et ce soleil lui rappela le sourire de Didoo, a la suite vint le rire de Ndj après avoir fait une de ses blague foireuse, et il se rappela de tout les instant qu'il avait vécut a l'EDF,même si il ne s'y était vraiment jamais intéresser c'était quand même sa famille et a partir de ce moment qu'il se dit

" Apres tout il fallait bien qu'un jour ça se termine, je pense qu'il est temps de mettre a profit le temps qu'Algweng a perdu pour moi"

Nico garda son blason avec lui.
C’est avec lui que j’ai connu Olympia c’est avec lui que je mourai sur Olympia. Cette école m’a donné des valeurs comme le courage et l’amitié, défendre des causes justes, savoir se sacrifier pour ces causes.
L EDF n’est plus mais le nom EDF restera dans l histoire comme la plus prestigieuse école de Formation qu’Olympia a connu.

Nico sen alla suivit de son protégé Bounty le kiwi perdu.

[i]Sickness s'assit lentement sur le haut d'une colline et regarda le soleil disparaitre au loin...
Alors que les derniers rayons percés encore a peine au loin, il sentit que rien ne serait jamais comme avant... Personne ne serait plus là pour acceuillir les jeunes, plus personne ne serait acceuilli comme il l'a été, et les jeunes seront livrés a l'univers impitoyable d'Olylmpia...
Mais il le savait, il n'y pouvait rien...

Aprésent le soleil était totalement cammouflé derrières les landes desertes d'Oympia, et Sickness put alors repartir et continuer son long voyage a travers le monde...

La nuit était si froide et son coeur si sombre... mais il le savait il devait maintenant a tous prix se lever et continuer son voyage. Les cheveux dans le vent froid d'Olympia il repris la route tant bien que mal...[/i]

Voila meme si personne ne lit ce post, je voulais dire que l'edf restera a jamais ma famille d'acceuil sur olympia...

Merci a tous