Legends of Olympia : L'Ode Mythologique - Révélations.
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Révélations.
Topic visité 16 fois
Dernière réponse le 22/09/2004 à 13:43

elfe Par Freya  le 01/01/1970 à 01:00

Freya se laissa tomber en arrière, son dos rencontrant malgré tout avec douceur le mur du Temple des Ames...

- Je suis si lasse... de résister.

Ses mains se détendirent, laissant tomber une page du Olympia news du jour...

Il est temps.

Fermant les yeux, elle glissa le long du mur, rejoignant le sol avec un peu plus de rudesse, en poussant un long soupir...

Tout ceci n’échappa pas au regard de ses enfants, qui se précipitèrent vers elle... Clilia se serra contre sa mère, Salvius était tout aussi alerté...

- Mère ! Qu’avez vous ?

Pour toute réponse, l’elfe se prit la tête entre les mains, le sang battant dans ses tempes avec une telle force qu’elle avait l’impression qu’elle allait soudainement éclater...

Des larmes coulèrent le long de ses joues sans qu’elle puisse les arrêter... La douleur était trop insupportable...

Ne me refuse pas... Laisse toi envahir par mes émotions.

Ses yeux s’ouvrirent... Clilia et Salvius purent constater que leur couleur changeait, leur bleu clair se colorant de teintes beaucoup plus foncés...

Ses lèvres s’entrouvrirent... Comme le jour où elle avait pris la parole pour les élections d’Astoria, deux voix en sortirent... Celle de Freya, mêlée à une voix plus grave, leurs deux discours différents pourtant unis dans un murmure...

- Rowen... Phoebe... mon amie... ma sœur... Ton dégoût est mien.

La voix grave prit soudain le pas sur celle de Freya...

- J’arrive.

Freya poussa un cri déchirant, frappant d’un coup sec sa tête contre le mur... Trop d’images déferlaient en elle... Trop, bien trop...

Pardonne-moi cette douleur, elle est nécessaire...

Un filet de sang courut le long de ses cheveux, dont le blond habituel commençait à se teinter de noir... Les yeux implorants de Freya fixèrent l’olympien qui avait prit Clilia dans ses bras, alerté par la transformation de sa mère...

- Salvius ! Elle... prend possession de moi...
- Ne vous inquiétez pas mère ! Ce n'est qu'un mal passager.
- Que dis-tu ? Comment peux-tu le savoir !


Freya poussa un gémissement de douleur, alors que Salvius se baissait vers elle...
- Je le sais parce que nous nous connaissons depuis bien plus longtemps que tu ne le penses...

Le regard orangé de l'olympien, sourire aux lèvres, fixait celui de Freya... Celle-ci eut un hoquet de surprise, et dans un murmure étranglé, le questionna...
- Mais... qui es-tu ?

Salvius, sans détourner son regard de l'elfe, attrapa la sacoche de cette dernière, y plongea la main et en sortit un vieux papier usé, froissé par le temps...

Les lèvres de Freya tremblèrent, de tristesse et de colère...
- Ne touche pas à cette lettre !
- Et pourquoi pas ? De toute façon, je connais par cœur chacun des mots inscrits dedans...


Il marqua une pause, ses yeux reflétant une pointe de nostalgie...
- ...puisque j'en suis l'auteur.

Freya saisit la lettre d'une main autoritaire...
- Tu ne connais rien de cette lettre... C'est... impossible.

L’olympien se releva, un sourire amer aux lèvres...

- Freya, ma chère sœur... Cela fait désormais des mois que je te cherche sans relâche dans tout Olympia... L'espoir qui m'animait au début est en train de s'effriter à chacun de mes pas... Hier la Lune était rouge sang... J'ai entrevu maman dans un rêve... Elle me disait que tout allait bien se passer, qu'il fallait que je garde confiance, que tu savais tout, même si tu ne comprenais pas très bien ce qui se passait... J'ai compris... Je ne suis pas celui qui a été choisi...

Freya palissait à vue d’œil, à chacun des mots prononcés par Salvius... Elle ouvrit la bouche pour parler, mais d’un geste de la main il lui fit signe de le laisser poursuivre...

- Il y a des années de cela, maman m'a laissé chez Andreas, un vieil elfe coupé du monde... Elle est partie avec toi, m'a dit qu'elle reviendrait le lendemain, et je ne vous ai jamais revu... Oh, bien sûr j'ai été heureux avec Andreas... Mais il n'était pas mon père... Ce n'était qu'un inconnu...

- ARRETE ! Je t’en prie !

L’elfe était en larmes, tout son corps secoué de tremblements, mais Salvius poursuivait sa tirade...
- Prends soin de toi... Je veillerai sur toi de là où je serai... Adieu, ma sœur...


L'olympien tomba à genoux...
- Freyr.



elfe Par Freya  le 01/01/1970 à 01:00

Quelques minutes s'étaient écoulées sans qu'aucun d'entre eux n'esquisse un seul mouvement... Même Clilia, malgré son jeune âge, avait compris que l'instant que sa mère vivait était le plus terrible de tous, et s'était reculée de quelques pas...

Ce qui rompit le silence fut la voix tremblante de Freya, restée figée en fixant l'olympien qui se tenait devant elle...
- Freyr...

Il releva la tête, et dans un élan inattendu, prit sa sœur dans ses bras...
- Si tu savais... Ce que j’ai vécu... Les limbes... Tu me manquais tellement... Quand j'ai vu ce jeune olympien... J'ai vu ma porte de sortie... Et je l'ai franchie... J'ai pris sa place... Et nous nous sommes retrouvés... Ma sœur...

Un frisson parcourut Freya, qui pleurait sans pouvoir s’arrêter...

Pardon. Je dois vous interrompre.

Comme s’il entendait cette voix qui résonnait en Freya, Salvius se recula... D’un mouvement commun, ils hochèrent la tête...

- Emmène Clilia loin d’ici.
- Bien. Sois forte, Freya.
- Merci... Freyr.


L’olympien sourit, attrapa Clilia, qu’il coinça sous son bras, alors qu’elle se débattait en hurlant...

- Mamaaaaaaaaan !

- Au revoir, ma chérie...


Les deux disparurent au tournant d’une rue... Les cris de Clilia résonnaient encore dans la tête de Freya...

L’elfe inspira profondément, et fit le vide dans son esprit, laissant les souvenirs de celle qui était en elle affluer...

- Pourquoi ce soir, Thémis... ?

N’importe qui passant là l’aurait prise pour folle, mais à cette heure tardive, les rues étaient vides de toute présence...

La voix grave résonna de nouveau...

- Regarde autour de toi, ne vois-tu pas l’injure faite à Gaia... ? Regarde ces bâtiments monstrueux, qui déforment l’œuvre de notre mère... L’une d’entre nous n’a pas pu le supporter davantage... Ma sœur de la nuit... s’est éveillée. Il est de mon devoir d’en faire de même.

Le regard de Freya, à l’égal de celui de Rowen, se transforma... Une prise de conscience violente... Lardanium lui semblait désormais monstrueuse... Parallèlement à cette nouvelle vision, elle se rendit compte qu’elle ne contrôlait plus son corps...

- Je vais... disparaître... ?

- Non... Ton esprit sera toujours présent... Je te connais par cœur, Freya. Je sais ce qui compte pour toi. Je veillerai à ce que ceux qui te sont chers soient préservés, n’ait pas peur.

- Bien, juste une dernière requête alors...


Un long silence, alors qu’elles communiquaient par la pensée...

Le physique de Freya était totalement modifié désormais... Même son ample robe blanche habituelle avait laissé place à une robe plus suggestive...

Des cheveux noirs... Des yeux bleus foncés... Un visage grave...

La Titanide se leva dans un mouvement vif, mais néanmoins élégant...

Elle se mit aussitôt à marcher d’un pas résolu à travers les rues de Lardanium...

Sa voix grave, suave et solennelle, résonna contre les murs de la ruelle...

- La révélation est accomplie. Que chacun ressente la présence de la maîtresse de la Justice.

Desserrant la main, elle lâcha la lettre de Freyr, qui, emportée par la brise du soir, disparut au coin d’une rue...

Un passant, piqué par la curiosité, la ramassa...

"Freya, ma chère sœur...

Cela fait désormais des mois que je te cherche sans relâche dans tout Olympia... L'espoir qui m'animait au début est en train de s'effriter à chacun de mes pas...

Hier la Lune était rouge sang... J'ai entrevu maman dans un rêve... Elle me disait que tout allait bien se passer, qu'il fallait que je garde confiance, que tu savais tout, même si tu ne comprenais pas très bien ce qui se passait... J'ai compris... Je ne suis pas celui qui a été choisi...

Il y a des années de cela, maman m'a laissé chez Andreas, un vieil elfe coupé du monde... Elle est partie avec toi, m'a dit qu'elle reviendrait le lendemain, et je ne vous ai jamais revu... Oh, bien sûr j'ai été heureux avec Andreas... Mais il n'était pas mon père... Ce n'était qu'un inconnu...

Il y a quelques mois, las de cette vie de reclus, je me suis enfuit de sa maison... Je voulais vous retrouver, maman et toi...

J'ai rencontré la mort plusieurs fois... Ce monde est si hostile, et je ne savais pas me battre... Freya... Maman...

Mais un soir je t'ai vue... Devant une vitrine d'une superbe ville, tu étais si belle, si pure... Et une photo est apparue dans ma main... Une photo de nous deux...

J'ai gardé cette photo... Mais aujourd'hui quand je la regarde, à la place de mon visage je vois une tête de mort aux yeux orangés, et je tiens dans la main une rose qui a perdu ses pétales...

Je sais ce que cela signifie... Cette photo est le reflet de mon futur proche... Et si ça se trouve tu as aussi reçu cette photo, et tu me vois aussi ainsi...

Pardonne-moi... Je vais aller me reposer un peu... Je continuerai cette lettre plus tard...

Je viens de dormir un peu... Je fais des cauchemars effrayants... Je ne pense plus qu'à la mort... L'anéantissement total de ma vie... Mais je n'ai pas peur...

Tout à l'heure un événement étrange s'est produit... La photo s'est mise à briller étrangement... Et désormais tu semble plus radieuse que jamais sur cette dernière, alors que je disparais peu à peu du cliché... Est-ce déjà la fin... ?

Et bien si mon heure est venue, soit... Mais je refuse de quitter ce monde sans avoir tenté une dernière chose pour toi... car je suis désormais persuadé que maman est morte, mais que tu es encore en vie... cela ne peut être autrement, nos parents croyaient en nous... Et je sais aujourd'hui que c'est forcément de toi qu'il s'agit...

Alors ce soir, quand les étoiles brilleront dans le ciel et que Séléné sera au plus haut, je prierai pour toi, ma sœur...

Ce soir, je mourrai sûrement... Je sens les abîmes s'ouvrir devant moi pour m'accueillir... Je ne veux pas les faire attendre...

Freya, vis... vis pour notre famille, vis... Tu survivras à toutes les épreuves qui se dresseront sur ton passage, car je crois en toi...

Ma chère Freya, tu es la Gardienne de la Magie Ancestrale, mais surtout la réincarnation d’une des douze anciennes puissances, que tous veulent faire disparaître... Tu dois sentir ce pouvoir grandissant en toi...

C'est pour cela que nous avons été pourchassés par ces soldats, c'est pour cela que papa et maman sont morts... Une prophétie va bientôt se réaliser, ils le savaient tous... C'est pour cela que je vais donner ma vie... Car tant que je serai ici, je serai un obstacle à la révélation... Et elle approche...

Voilà le secret de nos origines... de tes origines... Souviens-toi de tes anciennes vies... Elles sont les clés de la vérité, elles sont d'une extrême importance, pour ton futur...

Prends soin de toi... Je veillerai sur toi de là où je serai...

Adieu, ma sœur...

Freyr"




elfe Par dralnu  le 01/01/1970 à 01:00

L'elfe arriva, essouflé dans Lardanium, s'appuyant contre un mur.
En face de lui, il apperçut sa fille en pleurs, et accourut à son secours.

Dans son avancée, Dralnu lachâ une lettre de Clilia envoyé un peu plus tôt pour l'avertir des changements que subissait sa compagne, alors que ce dernier défendait ardamment Sigdil contre ses envahisseurs.

- Clilia, que se passe-t'il ?

Pour seule réponse, la jeune elfe pointa faiblement du doigt une créature aux cheveux noirs, qui leur donnait son dos, avant de s'effondrer dans les bras de son père.

Dralnu observa un long moment la silouhette qui s'était mise à marcher et qui se dirigeait vers eux à présent.

Salvius était à leurs côté, et l'elfe lui jetta un regard intrigué avant de lui confier Clilia, sans poser aucune question sur le moment.


Dralnu avancait d'un pas incertain, ne sachant pas vers qui il allait. Le visage de l'inconnue qu'il allait voir se faisait de plus en plus clair...

Il était enfin arrivé à son niveau, et barrait la route du personnage.

- Qui...qui êtes vous ? demanda l'elfe intrigué.

Soudain, la plus étrange des choses lui apparut. La créature présente se transforma, lui offrant l'image de la plus grande merveille du monde à ses yeux : Freya...



elfe Par Freya  le 01/01/1970 à 01:00

Les yeux de l’inconnue le fixèrent, étonnée, la voix de sa bien-aimée sortant de ses lèvres...

- Dralnu !

Aussitôt, la morphologie de la titanide se modifia, reprenant l’apparence originelle de l’elfe qui était son hôte tout ce temps, la plus grande merveille du monde aux yeux de Dralnu... Freya...

La voix grave de Thémis reprit le dessus quelques instants...

- Comme je te l’ai promis, Freya... J’accède à ta requête.

Cette dernière se précipita dans les bras de son compagnon...

- Mon chéri... Viens... !

L’elfe entraîna Dralnu à l’écart, sous les yeux médusés de Clilia qui ne comprenait plus rien aux transformations de sa mère...

Après un baiser passionné, Freya sourit tristement...

- Mon amour, je savais que ce jour viendrait... J’ignorais quand... J’avais espéré que tu sois là ce jour-là et te voici...

Elle marqua une pause, caressant sa joue...

- J’avais demandé à Thémis de me laisser te dire ce que je ressentais... Avant de laisser la place à sa puissance... Dans sa bonté, elle m’a accordé cette demande...

Elle serra Dralnu contre elle, pleurant alors qu’un sourire illuminait encore son visage...

- Je t’aime, que tous m’en soient témoins... Tu es le seul que j’ai jamais aimé... Merci pour tous ces instants de bonheurs passés ensemble... Merci de m’avoir protégée et aimé comme tu l’a fait... Merci de m’avoir donné cette petite fille charmante, d’avoir accepté Salvius, bien qu’il soit différent désormais... Merci, mon amour...

Après un second baiser salé par les larmes, l’elfe poursuivit...

- Mais il me faut céder la place, Thémis a un rôle bien plus important à jouer que moi ici... Tu comprends ?



elfe Par dralnu  le 01/01/1970 à 01:00

Dralnu ne contrôlait plus rien à présent. Une larme coula d'elle même sur la joie droite de l'elfe, sans qu'il ne puisse la retenir...

L'elfe fixait Freya sans rien dire, méditant à sa question, cherchant à l'intérieur de lui même s'il pouvait comprendre cette décision...ou plutôt cette fatalité. Il baissa la tête.

- Non, je ne comprend pas...

Freya prit un regard quelque peu choqué, alors que Dralnu se mit à nouveau à fixer ces yeux bleus qu'il avait si souvent observés, et qui l'avaient si souvent rassuré, ou réconforté...

- Pourquoi faut il que ce soit à toi que cela arrive ? Pourquoi faut il que Thémis prenne son rôle maintenant ? Pourquoi, alors que nous avons une fille à élever ? Pourquoi Freya ?

L'elfe marqua une pause, serrant fortement Freya contre lui, pour ne plus que murmurer à ses oreilles.

- Pourquoi me laisses tu ? J'ai tant besoin de toi...Ne pars pas...



elfe Par Freya  le 01/01/1970 à 01:00

Freya ferma les yeux, elle sentait plus que jamais la tristesse de son compagnon... et s'en voulait...

- Je ne sais pas pourquoi... Je sais juste... Que je la soutiens dans ce qu'elle fait...

Le sourire avait disparu, les larmes coulaient seules désormais...

- Je serai toujours là... Ce n'est pas comme si je disparaissais pour toujours... J'ai besoin de toi aussi... Mais elle fait partie de moi... J'ai vu sa vie... Elle me ressemble, tu sais...

Freya rouvrit les yeux, et appuya son front contre celui de Dralnu... Voyant une larme sur son visage, elle se mordit les lèvres...

- Pardonne-moi... Pardon... Pardon...

Elle se recula, visiblement troublée et perdue...

- Je ne voulais pas te faire de peine... Mais c'est mon destin, et je dois l'affronter... Je ne sais même pas si je reviendrai, c'est ce qui m'inquiète le plus...

Prenant le visage de Dralnu dans ses mains, elle planta son regard dans le sien...

- Marrions-nous... Je veux être ta femme, quoi qu'il advienne...



elfe Par dralnu  le 01/01/1970 à 01:00

Dralnu fixait Freya, étonné et désemparé, sa larme coulant toujours.

L'elfe embrassa ensuite longuement sa compagne, avant de lui répondre dans un sourire détrempé d'une immense tristesse :
-Oui, je veux t'épouser...



elfe Par Freya  le 01/01/1970 à 01:00

Les yeux de Freya brillaient d’émotion... Elle fit signe à Clilia et Salvius d’approcher alors qu’une voix familière résonnait dans son esprit...

Inutile d’aller chez le bijoutier...

Freya hocha la tête en souriant...

- Mon chéri... Donne-moi tes mains, place les entre les miennes...
- Comme ça ?
- Oui, c’est parfait. Ne bouge pas, ça risque de chauffer.


Freya fronça des sourcils d'extrême concentration... Une intense lumière entoura les mains des deux elfes, les aveuglant, et la chaleur à l’intérieur augmentant sensiblement...

Lorsque la lumière disparut, ils découvrirent dans leurs mains deux anneaux encore chauds, comme s’ils venaient d’être forgés...

Un petit rire résonna en Freya...

Et à votre taille...

Leurs deux anneaux, identiques par la couleur étaient dans une sorte de métal argenté assez simple... A l’intérieur était gravé l’inscription « Pour toujours... »



elfe Par dralnu  le 01/01/1970 à 01:00

Dralnu tenait toujours les mains de Freya, contemplant leurs anneaux respectifs dans leurs mains, en se disant que Thémis avait au moins une utilité...

Il sécha ses larmes, et prit à nouveau Freya dans ses bras, alors que Salvius et Clilia s'écartaient un peu.

- Bien, je crois qu'il est temps. Je dois me résoudre à vivre sans toi. Mais saches que jamais je ne t'oublierai, et nous resterons à jamais unis par ces alliances, pour toujours...

Dralnu et Freya s'échangèrent alors leurs anneaux, tandis qu'une intense lumière éclaira à nouveau Lardanium. Les deux elfes s'unissaient au plus profond d'eux même, une étrange sensation s'emparant d'eux...
Mais tous deux comprirent qu'elle voulait dire "Cette promesse est éternelle...


Chacun portait à présent un anneau identique à son annulaire. Freya et Dralnu étaient redevenus normaux, et Dralnu fixa Freya d'un oeil triste, mais résolu...



elfe Par Freya  le 01/01/1970 à 01:00

Freya observa de longues secondes l’anneau à son doigt... Puis releva la tête vers Dralnu, dont le regard triste lui brisait le cœur...

La voix grave de Thémis résonna de nouveau en Freya...

Qui ne dit mot consent. Il est temps que je revienne... Il l’accepte même s’il ne comprend pas...

L’elfe s’approcha de Clilia et la prit dans ses bras...

- Ma chérie, tu ne dois pas comprendre grand chose... Mais sache que maman t’aime très fort, et qu’elle ne t’oublieras jamais. Tu vas devoir rester avec papa maintenant...
- Mais maman, je veux pas que tu partes !


Freya berça sa fille, les larmes aux yeux...
- Je ne t’oublierai jamais, mon rayon de soleil...

Elle lança un regard vers Salvius, qui détacha Clilia de l’étreinte maternelle, tentant de la rassurer...
- Ne t’inquiètes pas, tu ne seras jamais seule...

Freya se releva, s’approchant de Dralnu afin de l’embrasser une dernière fois... Elle murmura...

- Je t’aimerai toujours...

Dralnu n’arrivait plus à articuler un mot, observant sa femme, résolu à la laisser suivre son destin, lui tenant cependant toujours la main...

Le physique de Freya se transforma de nouveau... Dralnu lâcha dans un mouvement de recul la main de Thémis...



Par Google  

elfe Par dralnu  le 01/01/1970 à 01:00

Dralnu lâcha la main de Thémis, ne voyant plus devant lui qu'une femme aux cheveux noirs, et au regard plus sombre. Freya avait totalement disparue...

L'elfe, sentant alors ses forces s'abandonner, tomba au sol, et ne put plus rien retenir, incapable de prononcer un seul mot. Il se mit à pleurer...

Après son premier amour, Cixi, c'était celle qui avait enchanté sa vie, qui l'avait changée, qui avait fait de lui un nouvel elfe, plus responsable, bon, et qui par dessus tout, lui avait laissé le plus beau des cadeaux : une fille. Freya avait été toute sa vie, et il ne vivrait plus à présent que pour Clilia, en qui il revoyait tous les jours sa bien aimée...


Clilia s'approcha de son papa, les larmes inondant ses yeux, et s'agenouilla à ses côtés, pour trouver un ultime refuge dans ses bras. Les deux elfes restèrent ainsi de longues minutes à pleurer la fatalité de la révélation. Puis Clilia murmura à son père :
- Papa, allons y, je ne veux plus rester ici...

Dralnu acquiesça d'un hochement de tête, alors que sa fille l'aidait à se relever, et l'attrapa par le bras, pour commencer une marche silencieuse vers la sortie de Lardanium.


Quittant ce lieu si important à ses yeux, Dralnu se retourna une dernière fois, et susurra :
- Je t'aimerai toujours Freya, aussi longtemps que je vivrai...

Et dans un geste rapide, il y jetta une rose, cette même rose que Freya avait offert à Dralnu, la première fois qu'ils s'étaient recontrés, au sud de Sigdil, alors qu'il la défendait et la sauvait pour la premiere fois.

Inconsciemment, il avait débuté à cet endroit une magnifique histoire d'amour, qui venait de s'achever dans les rues de Lardanium, mais qui continuerai toujours dans son coeur, et dans celui de Freya.

Olympia se souviendrait d'eux comme le couple ayant bravé vents et marées, et ayant vécu la plus belle histoire de tous les temps.
Un amour éternel...



elfe Par dralnu  le 01/01/1970 à 01:00

HRP :

Voilà, ici s'achève le RP d'amour concernant Freya et Dralnu. j'espère que ca vous plaira de lire cette fin, que Freya et moi trouvons magnifique en tous points.

Et d'ailleurs, je remercie la joueuse pour tout ce qu'on a fait ensemble, c'était génial



elfe Par Freya  le 01/01/1970 à 01:00

HRP :
Rah snirfeuh *larmichette* Donnerait presque envie de rester en Freya !

Merci à toi Dralnu C'était vraiment une super histoire d'amour... :'( Il aurait fallu un Titan pour nous séparer, c'est pour dire

Voilà, désolée à tous pour le pavé, mais on se devait de faire ça dans les règles de l'art

*Part en cachant ses yeux tout rouges*



dieu Par Dionysos - Dieu du vin et des bitures  le 01/01/1970 à 01:00

Bah que dire d'autre que "Félicitations".
J'ai pris bien du plaisir à lire votre histoire, bien fluide et aérée.

Je me suis régalé et j'espère que vous continuerez au moins chacun de votre côté à faire de si jolies chroniques.



olymp Par Freyr  le 01/01/1970 à 01:00

HRP : et ben ça a carburé hier soir

encore bravo ma puce et l'autre affreux



dieu Par Zeus - Dieu du Ciel  le 01/01/1970 à 01:00

HRP: Toi aussi t'es un affreux, laissez tranquile ma si sage pupuce!



olymp Par Ganymède  le 01/01/1970 à 01:00

La vache, ça c'est de la chro! Très bien écrit.
Juste un détail : à un moment vous parlez d'une photo?!?



humain Par Midnightknight  le 01/01/1970 à 01:00

Vache il a l'oeil ganymède En plus d'être un gros fragueur

Huhu il a été à une école des plus autantiques c'est normal ^^



elfe Par dralnu  le 01/01/1970 à 01:00

Hum, pour la photo, elle date d'une ancienne chronique de Freya (très ancienne) où, à Sigdil, elle retrouve une photo de son frère et d'elle Ganymède

Sinon, merci beaucoup ^^

Et pis Freyr, on va discuter de qui est le plus affreux



elfe Par Freya  le 01/01/1970 à 01:00

HRP:
*Pleine de poussière et toussant, tend un morceau de papier...*

Pour la photo, c'est là : http://www.legends-of-olympia.net/archives/voir.php?f=1&topic=4271

Le premier qui dit que Freyr est un affreux... *regarde la carrure de Dralnu et Zeus...* hé bin... heu... *Montre du doigt Zeus* ... aura pas les faveurs de Thémis... et heu... *Montre du doigt Dralnu* ... aura pas la garde de Clilia !

Le pouvoir féminin, revu et corrigé par Thémis...



Par Google  

dieu Par Zeus - Dieu du Ciel  le 01/01/1970 à 01:00

Beuuuuh elle a pas de coeur la pupuce



olymp Par Ganymède  le 01/01/1970 à 01:00

(Merci Mid. C'était au bon vieux TAN.
Sinon, je voulais juste dire qu'une photo, dans l'univers de LoO, ça me semble bizarre. Mais c'est vraiment qu'un tout ch'tit détail )



elfe Par Freya  le 01/01/1970 à 01:00

HRP : Hum... Oui... à l'époque je n'y avais pas prété attention au niveau du contexte, même si aujourd'hui quand je veux parler d'un portrait (comme par exemple dans le bureau de Freya, à Astoria) je parle de peintures créées magiquement

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