Nuit de noce.... | |
Topic visité 12 fois Dernière réponse le 23/09/2004 à 16:47 |
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Nous avions décidé de se revoir aussitôt après le mariage pour notre nuit de noce. Nous avions convenu de nous rencontrer directement dans mes appartements. C’est vrai après tout, pourquoi s’enquiquiner d’abord dans une taverne, une auberge, et autres restaurants au risque de voir nos envies refoulés au moindre appel de la timidité ?
Et puis le fait de passer notre première nuit ensemble chez moi me mettrais d’avantage à l’aise pour l’ événement. Je doutais de moi-même, beaucoup plus que de lui en fin de compte. Je pensais ne pas pouvoir le satisfaire à cause de mon inexpérience. Trop de retenue, trop de pudeur, trop de gêne gâcherait sans doute selon moi toute la complicité et le partage recherché. Mais j’étais résolue…. Il n’y aurait sans doute pas d’autre occasion avant longtemps, vu nos responsabilités respectives. Et puis j’essaierais de compenser mes maladresses par ces trésors de douceurs et de charme que je m’étais retenue de lui donner si longtemps avant notre union. Cette nuit était la notre et à personne d'autre. Le silence dans ma chambre était pesant. Les battements de mon cœur s’accéléraient à mesure que nos deux corps dévêtus se rapprochaient. Percevant le trouble grandissant, Traag tenta de me rassurer en m’enveloppant au mieux. Son regard tendre, qui me rassurait d’habitude, eut l’effet inverse. Ma tête tournait, mes mains tremblaient et mon cœur se serrait d’avantage. J’avais l’impression de manquer d’air. A cet instant précis, Traag pouvait faire de moi ce qu’il voulait. Il m’était impossible de lui résister de quoique ce soit en raison de mon état. Tout commença par un simple baiser de sa part. J’étais là, sans mot dire au contact doux et serein de ses lèvres qui me frôlaient. La pression de sa bouche s’intensifia ensuite. Je laissais alors la langueur m’envahir entièrement, l’émotion commencer à me submerger et ne put m’empêcher longtemps de me blottir contre lui et de le serrer plus fort, rendant lui son baiser, le plus sensuellement possible. Traag semblait avoir un don inné pour s’adapter à mes moindres désirs. Ses caresses me faisaient chavirer d’avantage, me faisant sombrer complètement dans l’oubli quand il effleura délicatement ma poitrine. Cela me libéra peu à peu, et je put enfin m’employer et lui rendre la pareille de façon plus intense en parcourant lentement son corps de mes mains. Plus rien n’existait autour de nous. Je perdais la notion même du temps. Nos corps, à bout de souffle et excités s’enchevêtrèrent naturellement, peau contre peau, mêlant nos sueurs emplies odeurs d’amour aux replis de nos bras entrecroisés. Les hésitations et les doutes disparurent alors, et nos mains prirent la direction d’endroit jusqu’alors interdits. Les sensations que me procurait Traag était divines. Le silence fut brisé par nos respirations de plus en plus bruyantes. Malgré mes appréhensions je me surpris à émettre des petits cris étouffés alors que nos mouvements devinrent plus rapides et violents. C’est alors que ma fatigue accumulée lors du mariage par les nombreuses danses, poignées de mains, et toast portés en notre honneur, fit place à une énergie nouvelle et insoupçonnée. Mes dernières inhibitions disparurent de façon soudaine. J’étais une tout autre personne. L’Elfe que j’étais, de nature si peu confiante, si timorée auprès de son mari changea du tout au tout pour devenir une femme plus entreprenante, et d’une prise d’une frénésie érotique incontrôlable. Il me vint le désir de tout prendre et de tout donner, de profiter de chaque instant avec lui comme si c’était le dernier. La fougue remplaça lentement mais sûrement l’atmosphère de douceur qui régnait dans la chambre et cela ne manqua pas de me surprendre. Je réussi habilement à me placer au-dessus de lui. C’était à mon tour désormais de dominer les débats et plus jamais je le lui laissais prendre le dessus. Je m’étonnais même d’enrager de ne pas pouvoir me fondre en lui, de me mêler à lui entièrement comme de l’eau sur une éponge, y entrer tout entière et me mélanger, visage dans visage, torse dans torse, pieds et mains liés. Traag avait du mal à comprendre les raisons d’un tel changement d’humeur, et en resta bouche bée, ce qui m’amusait. Pour accentuer d’avantage son sentiment de stupéfaction, je décidai de changer régulièrement le rythme de nos rapports assez fréquemment, tantôt accélérant, tantôt ralentissant. Mon partenaire semblait apprécier cette situation inédite et avait toutes les peines du monde à contenir un gémissement de plaisir. Nos ébats furent brusquement marqués par une tempête d’émotion qui me firent basculer complètement dans l’extase la plus totale. Jamais je n’aurai pu penser ressentir autant de choses à la fois. Mais je ne voulais pas m’arrêter. Je voulais retrouver ce moment et n’aurait pas été complètement comblée si Traag avait voulu en rester là. Cette nuit là, Traag a été un amant fabuleux. Il a su répondre à mes attentes de nombreuses fois (et de multiples façons. ![]() J’ai eu du mal à me reconnaître cette nuit. J’ai découvert une toute nouvelle personne. Cette nuit m’a changée pour je ne sais quelle raison. Mais cela ne m’inquiète pas outre mesure. J’étais dans les bras de celui que j’aime, plus rien ne comptait pour moi…. |
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J'ai eu du mal à faire ce type de rp (je me suis auto-censuré plusieurs fois et supprimé de longs passages plus osés). J'espère que vous avez apprécié. |
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HRP :
Tout en suggestion, j'aime ![]() |
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J'ai bien aimé même si j'ai du mal à t'imaginer avec le joueur de Traag... Mais quelle erreur de te connaitre IRL, ça gâche un peu le côté romancé au profit d'une bonne dose de fou rires ![]() |
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c'est vrai que le début est assez comique, mais la suite est excellement rédigée, j'adore ! |
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je suis tout à fait d'accord, tout est implicite et très bien joué...Finement écrit, c'est vrai que quand on connait les protagonistes on se pose des questions ![]() |
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Hrp / Je ne ferais aucun commentaires |
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Hrp /
Surtout ke traag est pas mal au lit ![]() Edit by Traag : Chuuuut après elle vont toutes me sauter dessus ... et moi je suis fidèle donc ca va poser problème ![]() Hrp |
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HRP : Rhôooooooo Traag ![]() |
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Il est midi
Ca fait un moment que je suis réveillée déjà et je me fais une beauté, assise dans mon salon. Visiblement, la nuit dernière à laissé des traces à mon mari, qui dort toujours comme un bébé. Son visage est serein, et semble me montrer que tous les soucis que nous avons eu sont loin maintenant. Je lui ai fait une petite surprise en lui préparant plat exotique qui, je ne doute pas, lui fera le plus grand bien : un délicieux ragoût aux légumes et au quinoa, accompagné d'une salade d'endives au roquefort, le tout arrosé d'un nectar de papaye. Etant donné que je suis végétarienne, je pouvais guère faire plus. Mais je reste persuadée que l'odeur de ces aliments ne manqueront pas de lui chatouiller les narines, ce qui le sortira de son profond sommeil à coup sur. En me recoiffant je ne peux m'empêcher de rougir devant mon miroir en repensant à la nuit torride que nous avons eu tous les deux...Jamais je n’aurai pu penser faire autant de choses aussi indécentes au cour d’une seule nuit. C'est à cet instant précis que mon reflet se troubla. Un visage familier pris sa place. Ce qui me fit bondir hors de ma chaise. Je ne put m'empêcher de crier "Rhéa !!!" -Du calme mon enfant. Tu vas le réveiller. Alors comment te sens-tu ? -Très bien merci. Je suis en pleine forme... En tout cas assez en forme pour résister à tous tes envoûtements. La Titanide fit alors la mou, puis répliqua ensuite : -Je t'offre le plus beau des cadeaux de mariage et tu m'accueilles comme si je n'étais qu'un vulgaire animal sauvage. Alors ce que je t'ai offert t'as plu ? -Quel cadeau ? Je n'ai rien eu. De toute façon je ne veux rien recevoir de toi. Les yeux de Rhéa s'illuminèrent alors. Un large sourire se dessinait son visage. Ce qui ne présageait rien de bon. Son expression provoqua la naissance d'une légère appréhension dans mon cœur. -Tu ne croyais tout de même pas que tout ce trop plein d'énergie provenait uniquement de toi ? Pendant de longues et interminables secondes, je restais bouche bée. Les propos de Rhéa avaient réussi à me toucher en plein cœur comme un carreau d’arbalète tiré à bout portant. Je commençais à me sentir nauséeuse. Comment Rhéa avait osé se mêler de choses si personnelles ? Elle était allée trop loin. Il fallait lui faire savoir. C'est la voix tremblante que je parvint à sortir ces quelques mots : -Comment a tu pu faire une chose pareille ? -Je t'ai insufflé l'énergie magique d'un ami à moi. Un certain Zapan je crois ou quelque chose dans ce genre. Il m'a dit qu'il étais de la famille de Traag et qu'il voulais lui laisser un petit souvenir avant de partir. C'est délicat de sa part tu ne trouves pas ? Elle marqua une pause, avant de porter le coup de grâce comme à son habitude. Résignée, je l'attendais venir. Ca fait un moment que je connaîs Rhéa maintenant et je sais que cette dernière aime "garder le meilleur pour la fin". J'essayais de me préparer au pire autant que possible. Ce n'est pas tout. L'énergie maléfique de Zapan circule en toi comme un poison dans tes veines. Ca va m'aider à te posséder autant que je le voudrais, sans éprouver quelconque fatigue mentale. J'avais du mal à tenir debout devant le miroir, et ne pouvais retenir plus longtemps les larmes qui perlèrent alors abondamment sur mes joues. Je ne pouvais plus supporter ce qu’elle disait, chacun de ses mots me faisait mal. Ma détresse était immense. Personne ne pouvait faire face à un Titan et j'avais été assez folle pour penser qu'il était possible de lui tenir tête. -Pourquoi ne me laisses tu pas tranquille ? Je suis à deux doigt de connaître le bonheur absolu, et toi au nom de ta vengeance tu vas tout balayer d'un simple revers de la main. Je te croyais mon alliée. -Je voudrais bien te laisser. Mais les choses ne sont pas aussi simples tu sais... Le ton de la voix de Rhéa s'était radouci. Il était moins autoritaire, presque....maternel. - Pour te prouver que je ne suis pas une ingrate, je te laisse quelques jours, le temps que tu dises au revoir à ton cher mari. Je te conseille de savourer ces derniers instants avec lui, car tu ne le reverras pas avant un long moment. D'ailleurs je sens qu'il va bientôt se réveiller. Sèche tes larmes, et conduit toi comme la parfaite petite épouse que tu souhaites être. Sur ce je vous salue Madame Archess d'Argon Ney....Rhéa disparut rapidement. Mon reflet était redevenu normal. Les derniers sarcasmes de Rhéa avaient eu le don de m'irriter au plus au point, mais je me suis gardée de lui répondre. Je n'avais pas envie qu'elle revienne sur sa parole et prenne possession de moi sans attendre. Quelques jours. Voilà tout ce qui me restait. Il fallait que je fasse le maximum pour profiter de mes derniers instants avec lui. Je vais donner le meilleur de moi-même afin de lui laisser un souvenir impérissable de moi. C'est la seule chose que je puisse faire... |
Par Google   |
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Six jours s’écoulèrent sans que rien ne vienne troubler leur intimité. Je n’avais rien osé lui dire de peur que ces derniers moments passés avec lui ne soient gâchés par une tristesse inutile. La dernière que je voulais avoir de lui étais un Traag souriant et non me pleurant pendant une semaine.
Cela se produisit le lendemain du couronnement d’Orphée, la nuit suivante. Nous étions couchés tous deux après une soirée paisible passé dans ses appartements, en plein cœur de la capitale Olympienne. Après quelques étreintes complices, nous avions partagés les dernières lignes d’un roman que nous avions commencé il y a longtemps ensemble. Nous endormîmes tard dans la nuit, dans les bras l’un de l’autre. Très tôt le matin, je me dressai d’un bond dans le lit criai le nom de Traag. Il se réveilla en sursautant et ouvrit grand les yeux. J’étais assise en tailleur, mmon visage était pâle. -Qu’est ce qu’il y a ?demanda-t-il d’une voix pleine d’inquiétude. -Prends moi vite dans tes bras, je t’en supplie. Il s’exécuta sur le champ et sans qu’il eut à renouveler sa question elle posa sa main sur sa joue ombrée par une barbe naissante, elle le caressa, glissant vers le menton, entourant sa nuque avec une infinie tendresse. Ses yeux se gonflèrent de larmes et elle lui parla. -C’est le moment mon amour. Mon tour est venu. Elle m’enlève. -Mais de qui parles tu ? dit-il en la serrant plus fort. -Je ne veux pas te quitter, j’aurais tant voulu que cette vie avec toi ne cesse jamais. Quel dommage que nous ayons à peine commencé à nous aimer. -Tu ne peux pas partir, il ne faut pas, résiste lui, qui qu’elle soit. Je t’en supplie ! Je posais doucement mon index sur sa bouche. -Ne dis rien, écoute moi, je sens que j’ai peu de temps. Tu m’as donné ce que je ne soupçonnais pas. Je n’imaginais pas avant de vivre avec toi que l’amour puisse apporter tant de choses. Rien de ce que j’ai vécu avant toi ne valait une seule des secondes que nous avions passées ensemble. Je veux que tu saches pour toujours à quel point je t’ai aimé. Je ne sais pas ce que je deviendrais, ni ou j’irais, mais je continuerais à t’y aimer avec toute cette force et toute cette joie dont tu as su remplir ma vie. -Je ne veux pas que tu partes ! Je me sentais de plus en plus défaillir. J’allais manquer de temps pour tout lui dire. -Chut, ne dis rien, écoute-moi. Et tandis que je lui expliquais ma situation, je m’affaiblissais chaque seconde. Mes cheveux prenaient une teinte couleur ébènes. Mes yeux s’assombrissaient pour devenir totalement noirs. Je repris ensuite : -J’ai l’image de tes sourires gravé dans mon cœur à jamais. Merci de tous ces rires, de toute cette tendresse. Je veux que tu vives, que tu reprennes le cour de ta vie quand je ne serai plus là. -Je ne pourrais pas sans toi. -Non, tu ne dois pas gâcher ta vie pour moi. Elle est trop précieuse. Là où je serais je ne pourrais te supporter en train de souffrir. -Ne pars pas je t’en supplie. Lutte. -Je ne peux pas. Elle est beaucoup plus forte que moi. Mais je n’ai pas mal. Je me sens juste fatiguée, ma vision se trouble, ta voix me semble lointaine. Mais j’ai peur Traag, serre moi encore un peu dans tes bras. -Je te serre. Tu me sens encore ? Plus très bien., mon chéri. C’est dans les bras l’un l’autre que nous pleurions tous les deux, pudiquement, silencieusement. C’est à ce moments qu’on comprenions mieux l’importance d’une seconde, la valeur d’un simple instant. Ils s’étreignirent encore plus fort, puis s’embrassèrent une dernière fois… Le baiser de Traag ne fut interrompu que par sa propre épouse, qui le repoussa violemment, le projetant hors du lit. Sa surprise ne dura que le temps de constater qu’une autre personne avait pris la place d’Archess Ney. Il s’agissait de la même femme, mais tout semblait plus sombre chez elle. Son regard, ses cheveux, et même la couleur de ses ongles. Son teint était laiteux. Sa beauté époustouflante n’avait rien à envier à celle d’Archess. Elle prit la parole avec une voix très douce avec sa pointe de sarcasme habituelle -Je suis désolée si je t’ai brusqué autant, mais je n’embrasse jamais le premier soir. Et puis Chronos ne serait pas content si on faisait ça. Cela dit je comprend pourquoi elle s’est entichée de toi. Tu embrasses plutôt bien. -Vous êtes…. Elle le coupa d’un simple geste de la main puis reprit : -Rhéa, maîtresse du temps, épouse de Chronos. Ne t’inquiète pas tu reverras ta chérie. Malgré tout ce que je lui fait subir elle reste mon enfant. Je te laisserai lui parler de temps en temps. Rhéa se leva, s’approcha de Traag encore à terre, puis lui caressa doucement la joue. -A condition bien sur que tu sois très gentil avec moi….Mais pour le moment j’ai un corps et je le garde. Je vais prendre congé de toi. Ce n’est pas que ta compagnie m’ennuie, mais une réunion de famille m’attend…. |
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Je regardais ma douce s'en aller.
Nous avions vécu des moments merveilleux et intense depuis notre mariage. Rien que d'y penser comblais mon coeur de bonheur. La situation que vivait Archess me semblait par trop similaire a celle que j'avais vécu avec Zapan. Malgré qu'elle soit déja parti, je m'adressais a elle, je savais qu'elle entendrais mes paroles. - Je ne te laisserais pas l'avoir ainsi. Ce corps ne t'appartiens pas. Pour l'instant je te laisse aller a ta réunion de famille. Mais saches que je suivrais tes actions de pret. Tu me rendra ma douce que tu ne le veuilles ou non. Après m'etre levé et habillé, je me dirigeai vers mon bureau. Il me fallait preparer mon prochain duel. |