Legends of Olympia : L'Ode Mythologique - [Chro] Siegfried, son enfance, son histoire...
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[Chro] Siegfried, son enfance, son histoire...
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Dernière réponse le 24/09/2004 à 19:36

elfe Par Siegfried  le 01/01/1970 à 01:00




elfe Par Siegfried  le 01/01/1970 à 01:00

Siegfried posa un livre épais et poussiéreux sur une table, à la vue de tous, puis s’assit un peu plus loin. Ce livre était son passé, son présent, son bien le plus cher, il retraçait tout sa vie. Il avait décidé de le mettre ici, dans une salle commune où les nombreuses races d’Olympia passaient, pour que tous puissent savoir qui il était.
Un elfe au visage inconnu de Siegfried le regarda et s’empara du livre, il l’entrouvrit. Siegfried vit les lèvres de l’Elfe remuées doucement en articulant sans bruit son histoire.

« Je naquit il y a déjà de nombreuses lunes dans une forêt sombre, loin de toute civilisation elfique, a l’intérieure d’un cabanon appartenant a un nain du nom de Mime. Ce dernier me conta l’histoire de ma naissance seulement lorsque j’acquit une certaine maturité. Voila ce que j’en pu tiré :


Il y a fort longtemps, dans une contrée éloignée du monde connu d’Olympia, un dieu fort puissant trompa sa femme. De cette trahison résulta deux jumeaux qui eurent pour noms Sigmund et Sieglinde. Le dieu voulant cacher leur existence a sa femme, déesse du mariage, les sépara dès leur plus tendre enfance et les cacha, et leur mère mourut d’une maladie inconnue. Sigmund, fils de dieux, fut élevé par son père, qui avait pris forme en loup, dans la forêt ; Sieglinde quant à elle fut mariée à un chasseur redoutable et tyrannique. Mais le destin avait pensé différemment que le dieu. Sigmund, après la disparition incompréhensible de son mentor, fut pourchassé par un groupe de chasseur. A bout de force il arriva près d’une maison, il fut accueilli par une femme d’une beauté rare et qui lui semblait familière. Lorsque le mari rentra chez lui il retrouva sa femme dans les bras d’un étranger. Sigmund avait retrouvé sa sœur et sa bien aimée Sieglinde. Fou de rage Hunter, le mari de Sieglinde, défia Sigmund en duel le lendemain matin, après qu’il fut reposé et rassasié afin que le combat soit équitable. Sigmund trouva, cachée par son père, une épée au cœur d’un arbre centenaire qui devait lui servir afin de gagner le combat contre Hunter. Sigmund et Sieglinde s’enfuirent durant la nuit, à travers la forêt pour une dernière étreinte avant le combat.

Mais dans la demeure du dieu, la déesse du mariage eut vent de l’histoire. Elle apprit comment son mari, une fois de plus l’avait trahi, comment il avait caché ses enfants, qui s’étaient finalement retrouvé, et comment son mari avantageait son fils en lui offrant une arme magique. Folle furieuse, la déesse s’empressa de rappeler a son mari que ces enfants étaient nés d’une trahison, qu’il était coupable autant qu’eux, et que de les aider ne ferait qu’aggraver son cas. En tant que Dieu il avait des devoirs, surtout en tant qu’époux de la déesse du mariage, il devait punir l’inceste. Le dieu sentant qu’il n’avait d’autre choix fit appelé une des Walkyries, Brunhilde, et lui demanda de veiller a ce que le combat soit a armes égales, et d’épauler Hunter le vaillant, plutôt que Sigmund l’infâme. Mais Brunhild désobéit à son père, et aida Sigmund. Hunter mourut, mais le dieu qui assistait à la scène, descendit sur terre et tua de son propre lance son fils qu’il aimait tant. Certaines légendes disent que la lance fut brisée et que le crépuscule des dieux approchait. Sieglinde s’enfuit dans le foret, avec l’aide de Brunhilde. Elle trouva refuge chez Mime le nain, et laissa sa vie en donnant naissance à l’enfant qu’elle portait en elle.


Ici s’arrête l’histoire de mes parents, mais pour mieux comprendre la mienne, il me doit de conter l’histoire de Mime et de son frère, Alberich.

Dans le pays noir des nains vivaient Albérich et son frère Mime le forgeron. Alberich se rendit un jour au fleuve du Rise, la légende racontait qu’y vivaient de magnifiques sirènes. La légende s’avéra exacte, mais les sirènes se moquèrent du nain hideux, et dans leur amusement divulguèrent un secret qui allait mettre fin à leur jouissance. Dans le Rise se cachait un trésor sans pareil, celui qui le possèderait pourrait se forger un anneau merveilleux qui apporterait le pouvoir à son propriétaire. Une condition, et pas la moindre, permettait de s’emparer de ce fabuleux trésor, seul celui qui renoncerait à l’amour en deviendrait maître. Alberich le cœur emplit de haine et de colère fit le serment de ne plus aimer, et pu s’emparer du trésor. Les sirènes regardèrent impuissantes cet immonde être s’emparer du bien de Gaïa, mère de toutes les choses, le Rise devint noir, et les êtres vivant qui se réfugiaient dans ses méandres disparurent. Alberich donna l’ordre à Mime de lui forger l’anneau et un heaume souple qui lui permettrait de prendre la forme souhaitée. Mime s’exécuta, obéissant à son frère.

Les dieux firent construire une immense demeure où toute leur race pourrait loger, pour cela ils firent appel à deux géants, forts et habiles, Fafner et Fashold. Lorsque le moment de les payer arriva, les dieux se retrouvèrent en une mauvaise posture, ils n’avaient pas de quoi. Les deux géants prirent en otage une déesse, obligeant ainsi les dieux de les payer. Le dieu de feu, à l’esprit rapide et efficace, conta l’histoire d’Alberich qui avait volé l’or du Rise. Ainsi les dieux volèrent à Alberich ce qui lui-même avait volé à Gaïa, et payèrent les géants. Mais la soif de pouvoir étouffa les deux géants qui se battirent pour le trésor. Fafner eut le fin mot de la bataille et s’enfuit loin des dieux et des nains emportant avec lui don dû. Il se transforma en dragon afin de protéger son trésor et s’installa dans une grotte sombre et humide.


Je ne sais ce que devint Albérich, mais ce que je sais, c’est que je fus élevé par Mime pour atteindre un but et de me conter cette aventure faisait sûrement parti de ses plans. Lorsqu’il eut fini de m’abreuver de cette histoire, je déclarai vouloir partir à la conquête du trésor, et je retins mes paroles pour ne pas exprimer ma haine des dieux qui avait trahi leur fils.
Je partis donc au repère de Fafner, et le tua. Hélas je fis un acte que j’aurais du éviter.
J’avais abattu le dragon au sommet d’une colline, son sang se déversait en une cascade le long de la roche abrupte, fier de ma victoire j’eus l’envie de m’y baigner, ce que je fis, ne sachant pas de quoi il en retournait. Lors de ma douche où mon eau n’était autre que le sang de ma victime, une feuille se déposa entre mes omoplates. Lorsque j’appris a Mime, qui m’avait accompagné, ce que j’avais fait ce dernier devint blême et me renseigna sur mon acte, en m’abreuvant et en me lavant du sang du dragon j’avais acquit l’invincibilité, lorsque j’appris cette nouvelle, mon tête me tourna violement, je ne serais plus jamais comme les autres… Je me repris bien vite voyant que Mime lorgnait sur le trésor, un sourire aux lèvres. Je compris toute la manigance, et sous l’effet de la colère réduisit mon éducateur, ma seule famille, en un tas de chairs brûlantes. Je repris mon trésor et parti en direction des pays les plus peuplés d’Olympia.

Des années plus tard.


Lorsque je fus arrivé a destination, je fus étonné de tant de races et de peuple. Je découvrit que les Dieux avait dans cette région de nombreux pouvoirs, et étaient très respectés, excepté quelques regroupements. Ma haine envers les Dieux et les nains, me poussa à rejoindre les Elfes Noirs, qui devinrent mes amis, et ma nouvelle famille. Mais bientôt ils disparurent de la surface d’Olympia, personne ne sait exactement comment. Tout ce que je sais, c’est qu’un matin je me leva dans ma chambre, et rejoins des couloirs désertés, le groupe avait éclatés, les Elfes Noirs n’étaient plus. Durant mon séjour au milieu de ces Elfes peu sociables, ma haine s’était attisée.
J’erra de nombreux jour en Olympia, rencontrant de nombreuses race qui m’étaient inconnues, dont les Humains, être étrangement grand et poilus.
Je marchais donc sans fatigue et sans fin a travers Olympia, bientôt j’eus atteint le Lac de Givre surpris par le froid qui y régnait je rebroussa chemin et me dirigea vers des villes inconnues.
Je n’ai ni dieu, ni maître, encore aujourd’hui. Je n’ai qu’amis et ennemi. Je n’ai que respect et admiration, je ne connais pas l’infériorité ou l’obéissance aveugle. Je suis Libre, et je marche sans m’arrêter à la rencontre de mon destin.