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Révélations I, la livre rouge
Révélations II, le rituel...
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Assise sur une pierre, Syrtis observait la couverture du livre qu'elle tenait dans ses fines mains. Sa cape, légère, voletait dans la brise venant du Nord, un vent frais et doux caressant son visage. Sa robe bleu pâle tombait jusque ses pieds nus, reposant dans l'herbe grasse à la base des tours de Luminae. Les hautes tours de bois la dominaient, à leur cime des hommes sauvages surveillaient l'horizon, usant de leur magie pour reposer les intrusions sur la seule terre que les enfants de Gaïa ont le pouvoir de protéger.
Elle avait lu et relut ce livre, La pierre d'Araïssar, les chronique de ce monde, de Sar.

Est-ce une fiction? Est-ce un véritable récit historique? Pourquoi Artéyos m'a-t-il offert ce livre, si ce n'est pour apprendre une information indispensable? Ce sont les questions qu'elle s'était posée maintes fois, mais à présent elle pensait avoir trouvé la réponse à la dernière de ces questions.

Cela faisait plusieurs semaines qu'elle n'avait pas eu le droit à une apparition d'un esprit, et encore plus longtemps du Dieu félin lui-même. Mais à cette instant précis, elle en fut soulagée, de peur de ne savoir comment réagir, depuis qu'elle eu compris.

Elle était installée devant quelques uns de ses fidèles, eux-même assis à même le sol, aux pieds de la tour. Elle avait réunis ceux qui pouvait être présent, tous étaientt là, elle pu commencer.
Après de nombreuses paroles, elle décida d'arrêter de dévier, et rentra dans le vif du sujet :

-Ce livre m'en a beaucoup plus appris. Le Dieu félin n'est pas, il n'est qu'une image, celle d'une force d'une puissance encore inimaginable. Cette force, cette entité omnipotente, est ici appelée Araïssar, elle-même à l'origine des esprits, dont le dieu félin ferait parti. Ce n'est explicite, mais j'en suis presque certaine.

Ils la regardaient tous, les yeux ronds, Vilca fixa du regard ce livre rouge qu'il avait déjà remarqué entre les mains de la prêtresse. Elle les laissa se remettre de leur choc puis repris :

-Cela ne remet pas en cause mes enseignements car leur portée reste universelle. Mais j'avoue que cela est quelque peu troublant. Car ayant moi-même rencontrée le Dieu félin, cette nouvelle m'a paru tout d'abord comme un idée farfelue que j'aurai imaginée. Mais après relecture et analyse, cela semble pourtant plausible. Je me souviens également de ces moments étranges où le dieu aux trois cercles restait silencieux, comme ailleurs, puis reprenait la conversation, comme si de rien n'était. Mais tout cela n'est pas tout. Car bien des descriptions de ce livre peuvent être récoupé avec des textes anciens traitant de Gaïa.
Des similitudes, des coïncidences? Peut-être.
Je doit en savoir plus, je doit en savoir plus sur Gaïa, ce Dieu, Araïssar est la clé. Je dois m'en rapprocher, lui montrer ma conviction, réaliser les anciens rituels décrient dans cette ouvrage. Ils permettent de calmer les forces de la nature, et peut-être que le bruit incessant de la colère des élements les rendait-il sourds à mes appels?
Je dois essayer et comprendre, n'avoir que cela en tête, m'y consacrer pleinement et totalement. Pour cela je dois aller aux quatres coins d'Olympia et ma première étape sera Lardanium, le prince Orphée m'ayant autorisé à pénetrer dans son royaume.

Son regard était déterminer, même si ce projet comportait des risques, elle devait le faire. Vilca la regardait troublé, ces révélations avaient été si soudaine, mais l'idée que Syrtis puisse se mettre en danger, parcourant ce monde instable et dangereux, lui fut insupportable. Il se leva brusquement faisant sursauter Chiro assit à ses côtés.

-Ainsi as-tu choisi? Dans ce cas mon choix est fait, en tant que gardien de Gaïa ( oh non, pas que pour cela...) je t'accompagnerai et mon glaive te protégera, ma vie sera celle de ma prêtresse.
-Ainsi as-tu choisi, dit-elle, surprise. Nous serons donc deux à partir pour ce pélerinage.