La lumière du soir tombait doucement, telle une ondée d'été, à travers les rameaux verdoyants. L'atmosphère semblait paisible, à l'opposé de la lumière crue, éblouissante, écrasante à laquelle on s'habitue si vite sur les champs de bataille.

Pourtant, ce lieu sortait d'une série de batailles, aussi brèves que sanglantes. Les Enfants de Gaïa s'étaient entre-déchirés, et avaient demandé aux autres peuples de les aider. Luminae est sous notre protection le temps que le nouveau conseil soit élu, que les esprits s'appaisent, que le forêt retrouve sa quiétude.

La nostalgie avait touché une partie de la Garde impériale qui s'en était retournée vers Lardanium. Je ne dirai pas que la Cité ne me manque pas, mais tout est si paisible ici, nonobstant les quelques Ombres de la Forêt vindicatives qui refusent de se plier à la paix des Olympiens. Je comprends en tout cas pourquoi les Hommes Sauvages s'attachent tant à ce lieu.

Il fallait juste s'adapter aux habitations locales, si différentes de ce à quoi nous sommes habitués. Mais au bout de quelques jours, je ne pouvais que me sentir bien ici, écoutant le bruissement des feuilles, sous la douce lumière feutrée portée par le doux air venant de la mer d'Émeraude.

Bientôt, un bruit de pas vint troubler mon repos. Ici, j'avais trouvé la quiétude que je cherchais depuis quelque temps déjà. Tout Olympien de sang divin que je puisse être, la lassitude fait parfois son effet. Suivant les pas feutrés, une capuche se découpa, surmontant une cascade de cheveux châtain clair détourant un visage enjôleur, dont les yeux bleu nuit soulignaient la profondeur. C'était Enyla, membre de légion qui avait accompagné la Garde en Luminae.

«Mon Prince, l'heure approche. Il est temps»

Airik attendait, nimbé de la douce lumière du jour finissant. À l'émeraude s'ajoutait maintenant des teintes orangées qui réhaussait la beauté des lieux. Je marchais lentement vers mon vieil ami retrouvé. Les récents évènements l'avaient changé.

Ô combien je te comprends...

Enyla était à mes côtés, vêtue de sa longue robe et parée de bijoux simples mais mettant en avant sa beauté. Tous les trois nous allions attendre Luna. Au loin, on pouvait apercevoir les rives de la mer d'Émeraude depuis les hauteurs où nous nous trouvions. J'admirais le paysage un moment, puis me retournai en entendant des sons, des voix derrière moi.

Elle arrivait, resplendissante, rayonnante. Luna, escortée par Mad_Nono, l'air dépenaillé à côté de l'héritière de Salminar, s'avançait. Ne pouvant quitter ses yeux, d'un orangé profond, je pris sa main quand elle arriva près de moi.

(une super chronique ^^)

(ravie de voir que je suis pas le seul a resentir se genre de chose pour ma belle clairiere et ma paisible cité de HS^^, magnifique chroniques j'ai adoré)

(Tres bien ou si je peux me permettre exellent ^^ !)

HRP : Ah moi aussi ça va me manquer ^^ .
C'est magnifique Orphée .

Cela faisait maintenant une bonne heure que la jeune femme se préparait, à l’écart des regards indiscrets, sous un arbre dans la cité verdoyante.
Airik était venu la voir, elle lui avait demandé comment il la trouvait, la réponse fut sans surprise, son sourire remercia timidement l’olympien.

Mad_Nono attendait patiemment que Luna eut fini sa préparation, elle semblait toujours vouloir en faire plus, sa robe rouge cintrée et décolletée, complétée par une traîne la rendait déjà belle comme le jour, ses lèvres redessinées au carmin lui donnait en maturité alors que ses cils assombris par un cirage fin renforçaient son regard.

- Vous trouvez que je sens comment ? Ce n’est pas trop entêtant j’espère !
- Non dame Luna c’est parfait, votre parfum n’a rien à envier aux arbres en fleur de Luminaé
- Et pour mes yeux ? Si je mettais un peu de couleur à mes paupières, et à mes joues aussi!
- Vous êtes déjà magnifique comme cela.
- Je veux être plus que magnifique !

Continuant son art alchimique du maquillage elle finit par se colorer légèrement les pommettes et faire ressortir ses yeux orangé, soutenant son regard de poudre jaune très claire alors qu’une rose accrochée délicatement dans ses cheveux de geai vient compléter sa tenue.

Voila nous pouvons y aller ! Et ne marchez pas sur ma traîne !

Mad_nono ne put s’empêcher de sourire devant l’impatience à peine contenue de l’olympienne, mais aussi très certainement le stress qu’elle subissait. Il l’accompagna jusqu'à Orphée, elle se détacha de son garde pour s’approcher de son amour qui lui saisit la main, elle se retint de lui sauter au coup pour l’embrasser, leurs regards ne se lâchaient pas.
La cérémonie allait commencer.

Tenebre prend un pachement et note

pensez a tuer Mad nono pour avoir oser comparer l'oeuvre de Gaia a une oeuvre des dieux et l'avoir jugée inferieur...
-voila^^sinon bon mariage luna ton parfun sent meilleur que la peau d'aphrodite au sortir du bain ^^
(c plus classe quand meme ^^)

snif faut que je me dépeche sinon je serai pas de retour pour le mariage.....T__T

Humm pas mieux que Ténébre... mais pas pour la même personne ...

Mes félicitations tout de même Orphée.

hrp: sympa comme d'hab /hrp

Luna m'avait rejoint, je tenais sa main délicate et ne pouvais quitter ses yeux, son visage. Nous nous tenions face à face, perdus dans nos regards mutuels.

Une éternité s'écoula.

Une toux se fit entendre près de moi. Airik nous regardait, l'air un peu gêné. Enyla et Mad_Nono se tenaient à nos côtés. Dans ce cadre idyllique, aux portes de Luminaë, face à la mer d'Émeraude, plus rien ne comptait pour nous.

Une autre éternité, un peu plus courte celle-là, s'écoula.

Je regardai une nouvelle fois Airik. Cette fois, en plus de la gêne, je perçus qu'il se demandait ce qu'il devait faire. Sans quitter mon sourire béat ni relâcher la main de Luna, je lui indiquait de dire quelque chose.

D'une voix lente et douce, il entama une prière.

Ô Vénérable ! Conseillère de Bakkhos, qui te réjouis des couronnes et des noces, mère des Éros, qui aimes les lits nuptiaux, qui accordes en secret la grâce, visible et invisible, aux beaux cheveux, Louve porte-sceptre des Dieux, génératrice, qui aimes les hommes, très-désirable dispensatrice de la vie, je t'appelle. Aphrodite, sois-leur favorable, belle Reine, bénis leur union, apporte aux enfants d'Olympia joie et félicité.

Apporte à Luna, héritière de Salminar, Impératrice d'Olympia, et Orphée, fils de la poésie épique, maître du chant et héros guerrier, apporte leur grâce et célèbre leurs noces.

Alors que nous nous embrassions, Phœbus menait le soleil au crépuscule. Airik, Enyla, nous entouraient, puis se regroupèrent derrière nous pendant que, la tenant pas la main, je redescendais vers Luminaë avec ma femme Luna.

Union maudite...

tieznt luna est devenue imperatrice d'olympia...qu'elle presenption...
en tout cas il est sur que luna a gagner le controle des olympien en epousant orphé mais jamais les hommes sauvage ne s'abaisseront devant les serviteurs des dieux...

Des Olympiens qui assistaient à la scène, certains faisaient seulement acte de presence pour Orphée, ils avaient lors de veritables joutes orales lutté contre l'arrivée au pouvoir de Luna, souhaitant avant tout préserver la République et ce qu'avaient construit laborieusement les Olympiens, ou selon certains conserver leur place au pouvoir. De ce temps encore proche, il ne restait que l'exil de Luna et le départ de Orphée pour Sigdil, dès lors très épris l'un pour l'autre. Une courte victoire sur le Destin d'Olympia.
car en ce jour l'Histoire est en marche, ainsi les Dieux l'ont voulu, l'Empire et la descendante de SAlimar régneront à nouveau sur Olympia.

ET dans ce cadre tout de meme féeriqe, ces républicain d'hier, encore convaincus par leurs idées, ne voyaient pas qu'ils assistaient à l'enterrement de la République, et au premier triomphe de l'Empire.

Les Olympiens ont choisi librement Orphée par le vote,
Orphée a choisi Luna l'élue de son coeur et des Dieux,
La descendante de Salimar et le plus grand Héro Olympien dirigent maintenant la destinée des Olympiens,
La Republique est morte, doit-on dire vive l'Empire ?

Une chose est sure, les Olympiens ont depuis peu soif de conquete, une soif que seul l'Empire peu calmer.