Par Paloma le 01/01/1970 à 01:00 Debout devant la fenêtre ouverte, Paloma inspira profondément et accueillit avec un sourire le parfum tiède des menthes en fenaison qui dérivait dans l'air au goût amer d'anis.
Elle sentit son être tout entier rivé sur cette quête occulte qui exigeait le maximum de son énergie depuis le jour de cette fameuse rencontre, dans Luminae, un Luminae qu'elle avait trouvé changé à son retour : elle ne retrouvait pas les sensations d'extase qu'elle avait éprouvées quand elle y était entrée pour la première fois : cette ville palissait, elle devenait terne, aussi terne que le teint de Paloma qui - au contraire de se délicter avec l'âge - périssait à vue d'oeil. La jeune femme restait cloitrée chez elle, regardant la rue par sa fenêtre à journées entières et humant quelquefois l'air doux du matin comme pour se faire coire que ce jour-là serait le retour de cet homme qui faisait maintenant partie d'elle, pour toujours.
On ne la vit plus sortir de chez elle, on en vint à ne plus se souvenir d'elle. Peu à peu, on l'oublia.
Elle sentit son être tout entier rivé sur cette quête occulte qui exigeait le maximum de son énergie depuis le jour de cette fameuse rencontre, dans Luminae, un Luminae qu'elle avait trouvé changé à son retour : elle ne retrouvait pas les sensations d'extase qu'elle avait éprouvées quand elle y était entrée pour la première fois : cette ville palissait, elle devenait terne, aussi terne que le teint de Paloma qui - au contraire de se délicter avec l'âge - périssait à vue d'oeil. La jeune femme restait cloitrée chez elle, regardant la rue par sa fenêtre à journées entières et humant quelquefois l'air doux du matin comme pour se faire coire que ce jour-là serait le retour de cet homme qui faisait maintenant partie d'elle, pour toujours.
On ne la vit plus sortir de chez elle, on en vint à ne plus se souvenir d'elle. Peu à peu, on l'oublia.
Par 
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/Hrp