Legends of Olympia : L'Ode Mythologique - Envoyé de la mer
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Envoyé de la mer
Topic visité 286 fois
Dernière réponse le 27/12/2004 à 19:59

geant Par Ëarfuin  le 11/06/2004 à 20:15

Mémoire d’Ëarfuin, fils et envoyé de la mer.

Je suis Lundrin, fils de Orgilgath et Holimète. Mon père, Orgilgath, était un géant fort grand et puissant, redouté par son peuple. Il épousa ma mère, Holimète, une géante elle aussi d’une taille imposante qui faisait partie du village voisin.

Je naquis treize mois après leur mariage, dans la grotte où ils avaient élu domicile. Mon père fut frappé d’horreur lorsqu’il me vit : en effet, j’étais à cette époque d’une taille minuscule. Il crut d’abord que ma mère l’avait trompé avec un elfe vagabond, un robuste Olympien ou encore un homme sauvage mais, lorsqu’il compris que j’étais réellement le fruit de leur union, il se jeta du haut d’une falaise mettant ainsi fin à ses jours.

Ma mère et moi, nous fûmes bannis de notre village. Nous errâmes un mois sur Olympia jusqu’au jour où nous arrivâmes à la mer. Holimète m’abandonna sur la plage puis s’en fut jusqu’à son village natal où on l’accepterait peut-être.

C’est à ce moment là que la mer étira son bras jusqu’à moi, me saisit et m’amena à elle. Grand était son désir d’avoir un enfant non pas d’écume ou d’eau, mais de chair et de sang, ainsi elle me baptisa Ëarfuin qui signifie ‘mer ténébreuse’. Durant des mois, elle me nourrit de coquillage, crustacés, poissons ou algues. Lorsque je devint plus robuste, elle m’apprit à nager dans ses flots afin de me permettre de me mettre en sécurité dans ses tourmentes. Lorsque venaient des gens, elle me cachait en son sein et les chassait de ses vagues puissantes. Lorsque je devint assez âgé, elle m’enseigna le langage de tous les citoyens d’Olympia, celui des mouettes et poissons.

J’atteignis ma taille d’adulte qui était d’ailleurs celle d’un géant, à mon grand désespoir en repensant à mes parents. La mer me dit :

« Mon enfant, je t’ai élevé depuis ta tendre enfance comme mon propre écume, maintenant, il est temps que tu partes et enseignes au monde ce que tu as appris. Mais n’oublie pas, je serais avec toi tant que tu croiras en moi. Au revoir mon enfant. »

Je me mis à pleurer. Je ne m’imaginais pas tout seul sur une terre inconnue loin de celle qui m’avait élevé. Elle me murmura :

« Ravale tes larmes Ëarfuin. Nous nous reverrons un jour. »

Je me mis donc en route et décidais de retourner chez les géants, mes frères de sang, à Zagnadar. Un soir, je rencontrais Smog et Klong les Olympiens ainsi que Gourlx le géant alors que j’était entrain de cuire un ours. Smog parla :

« Je suis Smog, le chef des MOES et maître d’arme. Voici Klong, maître mage et Gourlx maître d’archerie. Nous nous en allons gaiement à une banque près de la tanière des loups. Pouvons nous partager votre repas ?

_Bien sur, amis ! lui répondis-je.

Nous nous liâmes d’amitié mais, partant dans deux directions opposées, nous nous fîmes nos adieux. Je parcourus ensuite une longue distance puis arriva à destination. Mais un elfe, très jeune, profitant de mon in expérimentation, me tendis une embuscade sur mon chemin. Je fut blessé au cours du combat mais ce dernier laissa tombé son or en m’attaquant. Je fuis donc avec celle ci en poche car je ne pouvais plus me battre. C ‘est à ce moment là que les Sevens, tels des prédateurs ayant découvert une proie blessée, m’attaquèrent. Je fut blessé à mort mais, sur un coursier très rapide et endurant, Kong des MOES les avait suppliés de ne pas m’attaquer. Cette aide tombait à pic car ils cessèrent le feu. Je croyais que la chance avait tournée, je vit un de mes frère, un géant. Il appartenait aux Apocalypses et, profitant que j’étais à terre, il m’acheva en disant :

« Meurs, faible créature ! Tu ne mérite pas d’être de ma race ! »

Il me laissa à terre, gisant à demi mort. J’allais succomber lorsque la mer m’apparue. Je la supplia de me ramener auprès d’elle mais elle m’envoya près de la banque vers laquelle se dirigeait les MOES. Je le retrouva là bas et ils m’acceptèrent dans leur faction. Elle comprenait maintenant de nombreux représentants de toutes les races d’Olympia. J’avais une nouvelle famille et la mer me félicitait. Ma mission pour elle ne faisait que commencer…



elfe Par Sinki - Prophète de Gaïa  le 11/11/2004 à 09:46

La mer...moi aussi j'ai une mère, Gaia.

J'espère que la tienne, comme la mienne, n'est pas mauvaise...



geant Par Ëarfuin  le 01/01/1970 à 01:00

HRP : Suite des Chroniques de Ëarfuin, fils et envoyé de la mer :


Après notre attente près de la banque, mes compagnons et moi-même, nous nous dirigeâmes vers le nord. Nous traversâmes des paysages magnifiques : cours d’eau serpentant dans des lits chaotiques, de majestueuses et anciennes forêts où quelques elfes devaient sans doute habiter et des montagnes se profilant très loin au nord, les monts des géants. La nuit tombée, les lumière de Lardanium, et de la guerre qui se déroulaient plus au nord-ouest se profilèrent devant nos yeux, projetant dans le ciel nocturne un faible halos lumineux. Nous nous arrêtâmes à proximité de cette ville et établîmes un campement. À Sigdil, la guerre faisait rage. La terrible vague de défense des Sevens, Apocalypses et autres factions du mal se rassemblait pour défendre cette ville qu’ils s’étaient appropriés. Les Sigdilites, aidés par beaucoup d’autres, tentaient de reprendre leur cité. Nous contemplions le départ de grandes armée constituée d’une foule bigarrée d’êtres d’Olympia rassemblés pour une cause qui me paraissait juste : la reprise de la cité.

Lorsque le soleil se profila dans le ciel, emplissant celui ci d’un feu rouge-orange, nous partîmes plus au nord encore, pour fuir les ravages de cette terrible guerre. Nous nous dirigeâmes vers l’ouest des terres naines, un lieu qui nous semblait paisible. Le chemin fut long et épuisant mais finalement, nous arrivâmes. Nous établîmes un campement provisoire et restâmes aux aguets. Les nains s’agitaient. Peut être une guerre à mener, mais nous n’excluions pas la possibilité qu’ils voulaient nous chasser de leurs terres. Et ce qui devait arriver arriva : les nains tuèrent l’un des nôtres, pour des raisons que je ne connais pas. Ce fut ensuite un enchaînement de violence pure. Nous tuâmes le nain couler le sang de notre compagnon, répandant un flot rouge sur la plaine. Nous ne nous rendions pas compte de l’erreur que nous faisions. Comme je regrette cet acte de folie pure.

Le lendemain, au petit matin, nous eûmes une grande surprise : les nains attaquèrent notre campement, pour venger leur compagnon, ce que je peux tout à fait comprendre : nous avions fait la même chose. Mes compagnons furent rapidement massacrés. Je résistai avec difficulté car mes petits ennemis, enragé par la tristesse de la perte de l’un des leur, me frappaient et me frappaient encore. Je finis moi aussi par me sentir faiblir. Je décidai donc de prendre lâchement la fuite ; je n’en suis pas fière et je l’ai même regretté : je suis mort comme un pleutre au lieu de tomber courageusement, l’arme à la main. Nous avons osé provoquer le courroux des nains courageux et nous avons payé pour notre stupidité de notre vie. Je ne referai plus la même erreur. Un froid intense m’envahit puis je m’écroulai, dans un dernier souffle rauque…

Après la douleur, la stupeur : je me réveillai dans une fournaise sombre qui donnait la chair de poule : les enfers, le royaume du dieu Hadès. Des âmes damnées, cherchant à me faire venir à leur côté, flottaient tout autour de moi.

« Partez ! Je ne veux pas vous rejoindre ! Je veux quitter cet enfer ! »

Les esprits partirent à ces mots et me laissèrent en paix. Pour l’instant, du moins… Je me mis donc en marche, et vis que je n’étais pas seul dans ce sombre lieu. Plusieurs de mes frères géants se trouvaient en ces lieux. J’avais un peu peur, mais rassemblai mes esprits et mon courage : je me mis en route vers la porte de sortie de ce lieu maudit, décidant d’emprunter un sombre boyau d’où émanait une faible lueur…



geant Par Ëarfuin  le 01/01/1970 à 01:00

HRP : re : Suite des Chroniques de Ëarfuin, fils et envoyé de la mer :

En sortant du boyau, je me rendis compte que la lueur n’était qu’un piège perfide des enfers : aucune source lumineuse dans la salle où je m’engouffrai, mais plutôt d’autres chemins. Un triple choix s’offrait à moi : un passage étroit, dans lequel j’aurai peine à passer, un tunnel bien plus large mais assez bas de plafond et enfin, un chemin d’une bonne largeur avec une grande hauteur de plafond. Je voulais choisir le troisième, qui me paraissait plus facile à emprunter mais je refusais de me faire avoir une seconde fois. De plus, j’avais grande soif. J’entendais couler de l’eau sur ma droite. Des gouttes tombaient une par une du plafond. Je m’approchai et ouvrai la bouche pour me désaltérer mais, lorsque l’eau tomba sur ma langue, je sentis un goût désagréable. Du sel. De l’eau de mer ! J’appelai :

« Mer ! Aide-moi ! Indique-moi le bon chemin ! »

Elle répondit à mon appel : l’eau se mit à couler vers le passage au plafond bas. Je m’engageai donc dans ce passage après avoir remercié ma mère. L’eau me guida à travers le sombre et lugubre couloir. La mer me guidai. Je repris courage. Elle ne m’avait pas abandonné. Sortant du passage, je vis une scène étrange. Un géant avança dans un tourbillon violet. À ma grande surprise, il disparut en entrant en contacte avec cette étrange matière.

Je m’approchai donc et priai une dernière fois la mer de me faire vivre. J’allais pénétrer dans le halo de lumière lorsque j’entendit :

« Ne part pas ! »

« Reste ici, avec nous ! »

« Reste ! »

C’était les esprits, ils m’avaient suivit ! Ils voulaient me garder ici ! Je pris peur et couru vers la lumière, symbole de mon salut. Je trébuchai et tombai dans le halo. Je fermai les yeux mais je sentis un contacte familier. De l’herbe. J’étais sauvé ! Sortit des enfers !

À en juger par le nombre d’hommes sauvages que je voyais, j’avais atterris près de Luminae. Le soleil m’indique ma position : l’ouest de la ville. Je me mis en route, réconforté d’être sorti de l’ombre. Plus loin au nord, le lumière et les MOES m’attendaient !



geant Par Ëarfuin  le 01/01/1970 à 01:00

HRP : re : re : Suite des Chroniques de Ëarfuin, fils et envoyé de la mer :

Je pris cap vers le sud, pour voir la mer. Luminae, ville magnifique, au milieu des arbres, était en effet bordée au sud par une étendue d’eau salée. Le soleil se reflétait sur cette masse aquatique, créant des jeux de lumière scintillant, semblable à la magie des hommes sauvages. Ces être n’avaient sûrement pas choisit ce lieu pour bâtir leur ville au hasard. Tout semblait magnifique. Je m’approchais et marchais sur le rivage. Je pus communier de nouveau avec elle. Le vent chantait à mes oreilles. Les vagues me chatouillaient la plante des pieds. Je retrouvais enfin mon élément vital ! Les coquillages, les oiseaux de mer piaillant, les poissons m’étaient très familiers. Je pus communiquer avec eux. Il me firent part de toutes les nouvelles attrayant à la mer.

La mer s’adressa ensuite à moi personnellement :

« Mon fils ! Nous nous retrouvons comme je te l’avais promis. Je suis très fière de toi. Tu as bien su choisir tes amis.

_J’ai des doutes, mère…

_Pourquoi, mon enfant ?

_Mes amis n’ont plus les mêmes idées que moi. Leurs propos me font peur. J’ai envoyé un messager à la Déesse de la Justice. Elle m’aidera sûrement à combattre le mal.

_Thémis pourra en effet parfaitement remplire ce rôle…

_J’ai décidé de quitter les MOES, mère. Ils m’ont appris beaucoup de choses mais il fallait bien se séparer un jour.

_Ce jour est effectivement maintenant arrivé. Attend la réponse de Thémis et choisi bien ensuite…

_Je vous remercie pour votre aide mère.

_Mon enfant, sache que où qu’il y ait de l’eau salée, je serais avec toi. Il est temps que tu dormes, en attendant les réponses que tu recherches.

_Oui mère… »

Je me couchais sur le sable. La mer me borda d’un vent plutôt chaud et je m’endormis avec pour dernière image les lumières de Luminae se reflétant sur ma mère.

Le lendemain, un messager de Thémis me porta sa réponse. Je devais me rendre au temple si je voulais obtenir une audience avec elle. Ce message m’ôta tous mes doutes : je quitterais donc les MOES… Mes amis sur Olympia… Mes entraîneurs… Je ne leur reprochais rien. Leur faction possédait beaucoup d’atouts mais je devais les quitter. Ils n’avaient rien fait de mal. Bien au contraire, ils avaient été les seuls à m’accepter. Seulement, nos opinions politiques divergeaient à présent des miennes. Je me retrouvais plus en Thémis, la déesse de la Justice, combattant le mal avec ardeur. Je renvoyai le messager auprès de la déesse, puis me préparai à mon départ.

Un nouveau départ sur Olympia !



geant Par Ëarfuin  le 01/01/1970 à 01:00

HRP : re : re : re : Suite des Chroniques de Ëarfuin, fils et envoyé de la mer :

Je marchais paisiblement au bord de l’eau. Au sud, je ne pouvais voir qu’une étendue d’eau infinie. Au nord, il y avait Luminae, fièrement dressée au milieu des arbres. Quand à devant et derrière moi, la plage se sable fin semblait sans fin. Il me fallait longer la mer sur une importante distance avant de mettre le cap vers le nord. L’eau et le vent étaient tout deux d’excellents compagnons de voyage. Ils m’accompagnaient, me guidaient et me redonnaient du courage à chaque fois que j’en manquai. Ils m’entouraient, présences invisibles et protectrices.

Un messager m’apporta une missive urgente. Elle portait un sceau représentant une balance. C’était Freyr, Chevalier de la Balance. Il me demandait lui aussi de le rejoindre au temple. Il m’exposait quelques règles de base. Cette lettre me donna beaucoup de courage. Je me mis donc à marcher plus vite. Le soleil terminait doucement sa course, descendant vers l’horizon. À la tombée de la nuit, je m’endormis, sur le sable, bercé par le flux et le reflux continu des vagues.

Quelques jours plus tard, alors que je marchais, je rencontrais deux personnes, qui m’attaquèrent sons raison apparente. Je fut obliger de sortir mon arc et de décocher des flèches aux pointes dangereuses et destructrices. Nous nous combattîmes plusieurs jours durant. Je priais la mer de me donner force et courage, et la suppliais mentalement de me laisser la vie sauve. L’enfer. Je ne voulais pas retourner là bas. Je souhaitais avant tout arriver à ma destination : le temple de Thémis, Déesse de la Justice, afin de prêter mon serment devant elle et son chevalier de la balance.

Je choisis donc de courir... Sans me retourner...



geant Par Ëarfuin  le 01/01/1970 à 01:00

HRP : re : re : re : re : Suite des Chroniques de Ëarfuin, fils et envoyé de la mer :

Je ne courus cependant pas assez vite. Ils me rattrapèrent et me frappèrent à plusieurs reprise. Je tombais une fois encore.

J'ouvrit les yeux. Un paysage connu m'apparut : les enfers. Le royaume du tout puissant Hadès... Plusieurs de mes confrères géants avaient atterri dans ce lieu maudit. L'un d'entre eux était en proie à une grande panique. Il semblait poursuivit ! Poursuivit par un homme aux yeux de perles !

De leur vie précédente, ces créatures ne gardaient presque rien. Elles restaient en vie tout en étant à demi mortes. Leurs yeux, transformés en perles lors de leur longue errance dans ces sombres lieux, scintillaient dans l'obscurité. elles ne s'attaquaient qu'au âmes faibles...

Je courus dans un couloir assez vaste mais sinueux. Les sombres murs ne semblaient pas bouger. J'arrivai enfin dans une salle, aux dimensions assez importantes. Des diamants recouvraient les murs. Sûrement un piège pour les gens trop avides...

Je soufflais lorsque que quelque chose apparu devant moi. Thémis. La déesse avait du surveiller ma progression à travers Olympia. Elle avait des cheveux noirs et ses yeux bleus scintillaient dans l'obscurité. Elle paraissait très triste... Elle me parla :

"J'ai senti ta mort... Tu as rejoint Freyr dans le royaume d'Hadès..."

Elle fit tournoyer son épée, visage fermé.

"La Justice va faire son office. En votre nom à tous les deux."

Je restai là, à contempler son geste...




hs Par aroundel  le 01/01/1970 à 01:00

HRP: tu fait de super chronique

ëarfuin, tu est vengé, le nain qui t'a fait cet afront est désormais en royaume d'hades...



geant Par Ëarfuin  le 01/01/1970 à 01:00

HRP : Merci beaucoup Aroundel...



olymp Par Klong  le 01/01/1970 à 01:00

HRP/ J'aime bien tes chroniques, je trouve cependant qu'il est dommage que personne ne prends la peine de t'encourager, car je sais que tu as beaucoup d'imagination et que tu pourrais nous faire de bon truc...
En tout cas, moi je te souhaite de continuer ta chronique qui est vraiment pas mal... /HRP




Par Google  

geant Par Ëarfuin  le 01/01/1970 à 01:00

HRP : re : re : re : re : re : Suite des Chroniques de Ëarfuin, fils et envoyé de la mer :

La déesse était partie depuis plusieurs heures. J’avais quitté la salle aux diamants et me dirigeais maintenant par un chemin que Thémis m’avait indiqué. Le plafond descendait si bas que j’étais obligé de marcher à quatre pattes. J’avais laissé loin derrière moi l’homme aux yeux de perle et le malheureux géant qu’il poursuivait. En enfer, on ne pouvait rien faire pour aider les autres. Il fallait s’en sortir tout seul. Marcher tout seul, dans le noir, accompagné parfois par la lueur de quelques volcans en activité ou pièges pour attirer les plus désespéré vers une fin horrible. Parfois, un cri. Ensuite, plus rien. Le silence. Un silence si lourd et insoutenable. Le seul compagnon que l’on ait dans ce terrible lieu.

Le passage s’élargit enfin. La sortie de ce boyau paraissait si proche et pourtant si éloignée. Plus que quelques secondes de marche. Je rampais péniblement vers la sortie. Je me relevais, me redressant de toute ma taille. Je regardai à gauche, puis à droite. Rien. Le vide. La pièce en était remplie. Je me plaçai au centre de la pièce et pivotai pour en apprécier la circonférence. Un cul de sac. Thémis se serait-elle tromper ?

Le doute tentait de s’insinuer en moi. Il ne fallait pas le laisser faire. Résister à la tentation d’abandonner, de faire demi-tour. Confiance. Je devais faire confiance à Thémis. Elle m’avait dit une phrase bien étrange :

« Attention ! Fie-toi à ton instinct. Il te sera fidèle… »

Mon instinct… Que me disait-il ? Je m’approchais du mur. Je m’assis pour réfléchir. Je voulus appuyer mon dos contre la paroi…

J’eut une grande surprise : je basculais en arrière. Je tournai la tête et vis quelque chose droit devant : le tourbillon violet de la sortie. Je me remis debout et courus vers celle ci. Thémis avait eu raison. Je la remerciais intérieurement puis pénétrais dans le tourbillon.

Le contacte avec l’herbe. De l’air pur. Enfin sur Olympia. J’étais au sud-ouest de la Tanière. Je décidais, après tous ces efforts, de me reposer. Je m’étendis sur le sol et m’endormis dans un sommeil paisible…



hs Par aroundel  le 01/01/1970 à 01:00

hrp:et ben a ce ritme la tu vas nous faire un livre!
klong a raison, je trouve qu'il n'y a pas tros de gens qui t'encourage c'est dommage...



elfe Par Neosmith  le 01/01/1970 à 01:00

hrp: Super tes chroniques, au début je me suis dit que ça devait être ennuyeux mais maintenant je me dis: ce serait pas mal que tu m'aide pour les rédac de français!



geant Par Ëarfuin  le 01/01/1970 à 01:00

HRP : Merci beaucoup les amis pour vos encouragements. La plsu belle récompense, ce n'est pas que tout le monde lise mes chroniques, c'est d'avoir réussi à intéresser des lecteurs (désolé à ceux qui n'apprécient pas ce genre d'écriture). Je continuerai mes chroniques sans changer ma technique...



geant Par Ëarfuin  le 01/01/1970 à 01:00

HRP : Smog, je ne ferais pas attntion à ta remarque. Pour ma part, tu peux penser ce que tu veux de ce que je fais.

HRP : re : re : re : re : re : re : Suite des Chroniques de Ëarfuin, fils et envoyé de la mer :

A mon réveil, au petit matin, je regardais les étoiles afin de me repérer sur Olympia. J’étais au sud-ouest de La Tanière où les nombreux Loups avaient élu domicile. Ce lieu paraissait paisible, à l’écart de la guerre. Il n’était pas encore affecté par les sombres évènements qui se déroulaient au nord.

Je me mis en route et courus à travers la plaine. Je devais arriver au temple de Thémis le plus rapidement possible. Il fallait se hâter. Je devais de plus contourner La Tanière car je n’avais pas l’accord des Loups pour pénétrer dans ce territoire magnifique.

Au matin du deuxième jour de course, je reçus une missive de la déesse de la Justice. Elle me faisait le récapitulatif des membres des Chevaliers de la Justice. Ils paraissaient de plus en plus nombreux. Elle me disait aussi qu’elle venait de quitter Astoria pour aller le plus vite possible au point de rendez-vous. Je lui répondit tout de suite, lui indiquant que je serais sûrement le dernier à arriver au temple, à cause de mon retard.

Au quatrième jour, je me retrouvais face aux souvenirs oubliés d’un passé déchu, pourtant si proche. La banque de La Tanière se dressait devant moi. Un des lieux où je m’étais rendu avec les MOES. Nous nous étions rassemblés à cet endroit même, pour la première fois…

Je chassais ces images de mon esprit. J’avais à présent une nouvelle mission. Je devais protéger la Justice. Je ne pouvais et ne devais plus être mercenaire. Je possédais enfin quelque chose d’important. De propre à moi-même. Un idéal. Thémis me l’avait généreusement donné. Je combattais pour une cause qui me paraissait juste, plus pour la cause d’un autre.

Je décidais de monter un campement à proximité de cet endroit. Je resterai là pour la nuit…



olymp Par Klong  le 12/01/2004 à 21:00

HRP/ Faut encourager les jeunes qui font du RP, c'est mieux que ceux qui tape nimporte qui.../HRP

Un géant pacifiste... C'est rare ces petites bêtes. Mais tôt ou tard, l'appel du sang se fera sentir, et alors, il reviendra parmis nous ( )



geant Par Ëarfuin  le 12/04/2004 à 19:04

HRP : Klong, sâche que je ne quitterai le bien pour rein au monde. Ne comptez pas sur moi pour rejoindre votre sombre cause et vos noires armées...

HRP : re : re : re : re : re : re : re : Suite des Chroniques de Ëarfuin, fils et envoyé de la mer :

Le lendemain, je partis à travers les plaines vertes. Je laissai derrière moi la banque et son lot de souvenirs pour continuer mon voyage.

Je sentais l'air frais sur ma peau. Le vent parcourait la plaine, faisant onduler l'herbe, tels les cheveux d'une jeune elfe. J'avais par ailleurs croisé bon nombre d'entre eux en longeant le territoire d'Astoria. Thémis m'avait conseillé par sa précédente lettre de demander la citoyenneté astorienne. Les géants n'étaient pas acceptés facilement dans une communauté à cause de la triste et terrible image des Apocalypses. Mais les astoriens m'ont prouvé leur grandeur d'âme en m'acceptant comme j'étais. Pour la première fois, j'étais reconnu par un peuple comme étant digne d'habiter leur cité. Cela me mit du baume au cœur.

Je continuais de temps en temps à croiser elfes, olympiens et hommes sauvages. Ils partaient en guerre, au nord. Jamais je ne pensais voir un jour un aussi important rassemblement de gens œuvrant pour la même cause. Mes pas se firent plus rapides. J'arrivais en haut d'une colline lorsque je vis pour la première fois Lardanium. Ses blanches tours et les toits de ses maisons semblaient vouloir atteindre le ciel. La ville paraissait magnifique, mais, plus à l'est, se profilaient les terribles combats de la guerre.

Je dévalai la colline, sentant que j'approchai de plus en plus de ma destination finale. Je le voyais au loin. Le temple, magnifique, très près du front du bien. Je courus plus vite encore. Le temple n'était plus qu'à cent mètres lorsque je m'arrêtai, pour contempler le paysage dévasté. Je vis l'ampleur de la guerre. Le ciel embrasé par la bataille, les nuages pleurent les morts. Ils déversent le courroux des dieux sur Olympia, éclairant d'une lumière vacillante les valeureux guerriers de la Justice... Le temple était un oasis de verdure au milieu de noire guerre.

Je restais debout, pour observer et priais la mer pour qu'elle vienne en aide aux valeureux guerriers obligés de défendre leurs foyers, leurs terres et leurs coutumes contre la noire vague des armées maléfiques…



elfe Par Ban de Bénoïc  le 12/07/2004 à 17:26

HRP: tres tres tres belle chro super sympa a lire

un autre????



geant Par Ëarfuin  le 12/07/2004 à 17:41

HRP : Merci beaucoup, Ban de Bénoïc, voici la suite.

HRP : re : re : re : re : re : re : re : re : Suite des Chroniques de Ëarfuin, fils et envoyé de la mer :


Je retrouvai Thémis et Trias près du temle. Je m'agenouillai aux pieds de la déesse, puis saluai mon futur camarade, pour la première fois. La déesse de la Justice nous pria d'entrer dans son temple...

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HRP : La suite a été extraite d’un bal que Thémis – Déesse de la Justice m’a envoyé.
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Thémis avait fait appeler Trias et Ëarfuin dans le Temple... A peine entrés, le spectacle qui s’offrait aux yeux de l’Olympien et du Géant était de toute splendeur... Un grand hall d’entrée, de nombreuses pièces, des grandes colonnades de marbre, un dallage a motif représentant une balance en or d'une taille imposante...

Ils s’avancèrent d’un pas hésitant vers la pièce du fond, à la seule porte ouverte... Dans cette pièce, des tapis de soie étaient disposés de façon à permettre au visiteurs de vénérer la Déesse. Une large urne en or destinée aux offrandes complétait le tout, alors que les murs et les colonnades étaient finement ouvragées.

Un trône se trouvait en face de la porte, dos au mur, surmonté d'une balance, le glaive de la Justice étant enchâssé dans un accoudoir.

La Déesse y siégeait, vêtue de ses plus beaux atours, la main droite posée sur la garde du Glaive, l’autre négligemment posée sur sa cuisse. Un sourire illumina son visage...

- Approchez... Ne soyez pas intimidés par ce lieu...

La Déesse avait fait préparer un petit buffet... Raisins et autres mets divers et variés, accompagnés de vin et d’eau, s’y trouvaient...

- N’hésitez pas à vous restaurer...

Thémis marqua une pause avant de poursuivre...

- Vous êtes tous deux arrivés au Temple. Vous avez tout deux mon estime, pour avoir suivi Freyr... Et aujourd’hui...

Thémis se leva avec grâce et majesté, saisissant dans un mouvement ample le Glaive, qui produisit un son cristallin dans l’air... La Déesse observa un moment la lame de l’épée sur laquelle la lumière se reflétait...

- ... est le jour de votre adoubement, en tant que Chevaliers de la Balance.

La Déesse fit signe à Ëarfuin de s’approcher et de s’agenouiller... Posant le Glaive sur l’épaule du Géant, elle prononça d’une voix solennelle...

- Ëarfuin, fils de la mer, toi qui a prouvé ton dévouement maintes fois, et qui a préféré choisir la voie de la Justice, plutôt que celle de l’avarice... Je te nomme Chevalier de la Balance.

Souriant au Géant, elle hocha la tête...

- Relève-toi, Chevalier.

Faisant signe à Trias d’approcher à son tour, la Déesse posa le glaive sur l’épaule de l’Olympien...

- Trias, toi qui a déjà péri pour protéger ce Temple, ta dévotion à la Justice n’est plus à prouver... Je te nomme Chevalier de la Balance... Relève-toi, Chevalier.

La Déesse hocha la tête, satisfaite.

- Que vos actions soient toujours droites et justes, et que votre courage ne faiblisse jamais.

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HRP : Et enfin, pour terminer, la suite est extraite de mon bal répondant à Thémis.
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Je regardais la déesse, avec une grande admiration. Malgré ces temps ténébreux, elle avait quand même pris le temps de nous nommer Chevalier Trias et moi-même. Son somptueux temple sera ma maison, et il faudra le protéger.

« Cela sera un grand honneur de vous servir et de protéger votre temple. Mon arc et le bras qui le tient son désormais votre. »

Son regard se fit doux. Elle nous remercia de sa claire voix. Content, j’étais content. Enfin un endroit qui sera mon symbole, mon point de départ pour un monde plus bénéfique, plus beau. Pour un monde où ma place ne serai pas discutée.

La douce mélodie des vents marins et de l’écume des vague parvint à mes oreille. La mer... Ma mère ! Elle semblait en accord avec ma décision.


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HRP : Bon, là, j'avais la flemme d'écrire, alors j'ai un peu rusé...



olymp Par Klong  le 12/07/2004 à 20:19

HRP/ Enfin quelqu'un qui s'interesse à tes chroniques... C'est bon signe, Ëarfuin, continue. Un jour, ton travail sera récompensé. Tes chroniques sont toujours agréable et facile à lire. Enfin, c'est mon cas, je sais pas pour les autres... /HRP



Par Google  

hs Par aroundel  le 12/08/2004 à 14:06

HRP: moi en tout cas j'adore , ca fait 6 mois que je joue et j'ai pas été foutu de faire une chronique, y'en a qui vont croire que je suis un tapkaz...

Aroundel, qui dvrait pensé a faire une chronique...



dieu Par Une étoile naissante...  le 12/09/2004 à 19:46

HRP : Voilà, post nettoyé. Les engueulades, c'est par msn ou bal, merci. Ce n'est pas un forum de discussion ici.



geant Par Ëarfuin  le 12/09/2004 à 19:54

HRP : Je vous remercie Dame Thémis.

HRP : re : re : re : re : re : re : re : re : Suite des Chroniques de Ëarfuin, fils et envoyé de la mer :

Après l’adoubement, je commençai mon travail. Cela ne semblait pas difficile. Il suffisait de veiller à la paix sur les terres de Thémis. Cependant, quelque chose d’inimaginable m’arriva. Un olympien m’attaqua, se servant de puissant sortilège. Un, deux, puis trois, puis quatre. Ce fut ensuite le tour d’un Seven, qui cribla mon corps de trois flèches pointues… Faible. Je me sentis faible.

Pourquoi ? Pourquoi m’agresser ? Fallait-il que cela se finisse comme à mon retour à Zagnadar ? Fallait-il que mes amis deviennent mes ennemis ? Jamais. Maintenant, j’avais à mes côtés une alliée puissante et influente. Thémis. Elle comprendrait.

Je contactai donc la déesse pour lui communiquer mon infortune. Elle arriva à la seconde où je l’avais appelée. Elle avait senti ma détresse. Lorsqu’elle me parla, j’étais tombé à genou. Je ne voyais pas distinctement ses contours. Elle m'apparaissait de manière vague. Mes yeux roulaient dans leurs orbites...

« Ëarfuin, j’ai prié ton agresseur d’arrêter de t’attaquer. Il s’est excuser mais tes blessures ont l’air assez sévères… Aurais-tu besoin de soin ? »

Sa voix me semblait lointaine. Comme un murmure venu des enfers. Mais un murmure qui paraissait divin. Sa voix me redonna de la force. Je me relevai…

"Ma foi, dame Thémis, j'aurai grand besoin de soin car Sickness m'a à nouveau frappé. De plus, un perfide Seven a profité de ma faiblesse pour m'attaquer."

Je faillis défaillir. Mes jambes se mirent à trembler.

"Je n'aurai peut-être pas du m'éloigner tant de la mer. Mais je sais qu'à vos côtés, je n'ai pas à m'en faire. Aucun Chevalier de la Balance ne me laisserait tomber."

Je m'assis à terre...

La déesse sembla se concentrer puis une aura lumineuse m’entoura. Une chaleur intense se diffusa en moi. Mon corps récupérait…

Je sentis que mes blessures étaient guéries. La magie de Thémis fonctionnait.

"Dame Thémis, votre magie est d'une grande efficacité. Je vous remercie. Vos soins m'ont rendu tout mon potentiel. Je vais cependant me retirer un peu en arrière car je me sens encore un peu faible psychologiquement. Je vous remercie encore pour votre magie si bénéfique."

Je me relevai puis saluai la déesse, m’inclinant quelque peu. Je reculai ensuite de plusieurs pas…



elfe Par Goneb  le 12/09/2004 à 20:47

Toujours aussi génial tes croniques



geant Par Ëarfuin  le 12/10/2004 à 17:31

HRP : Merci Goneb.

Re : re : re : re : re : re : re : re : re : Suite des Chroniques de Ëarfuin, fils et envoyé de la mer :


Après une demi-journée de repos, loin du temple, je repris ma fonction. Je retournai donc patrouiller autour du bel édifice. Je retrouvais Thémis et Trias, fidèles au poste. Les armée de Lardanium n'étaient cependant plus là. Parti. Pour Sigdil sans doute. Enfin la guerre s'éloignait. Elle reviendrait cependant plus tard. J'en étais certain car après chaque assaut, mal et bien reprenait ses positions d'origines...

La guerre ne semblait pas prête à s'arrêter...



geant Par Ëarfuin  le 01/01/1970 à 01:00

HRP : Marre des "re:"

HRP : Suite des Chroniques de Ëarfuin, fils et envoyé de la mer :

Après être allé à Lardanium afin de m’équiper, je retournai au temple. L’avenir sur Olympia me semblait de plus en plus funeste. La Seven et l’Apocalypse semblaient vaincus, mais une autre menace se profilait à l’horizon. Plus terrible encore que l’ancienne Zagnadar.

Thémis semblait elle aussi sentir que quelque chose se préparait. Elle nous réunissait de plus en plus souvent dans son temple afin de discuter des événements futurs. Que se passait-il sur Olympia ?

La mer me manquai de plus en plus. Ses eaux m’apparaissaient parfois dans mes rêves. Elle voulait me mettre en garde. Je ne pouvais rejoindre Zagnadar, la cité des géants car je n’avais reçu aucun don des élémentaires. J’avais été abandonné trop tôt, trop loin des montagnes pour que leur pourvoir agissent sur moi. La mer pouvait être mon élémentaire, mais c’était bien trop différent. Elle n’agissait pas sur mon corps, mais me réconfortait, me soutenait, m’avait éduqué comme une mer. Cette relation entre nous paraissait trop différente par rapport à la symbiose géant-élémentaires pour que je la considère comme tel. Je ne pouvais donc pas aller à Zagnadar, sans élémentaire.

J’avais par ailleurs décidé de rester auprès de la déesse car ses yeux bleus étaient les seuls joyaux à me rappeler ma mère. Thémis lui ressemblait. Elle m’avait recueillit et accepté, malgré mes fortes croyances pour la mer. Elle me servait un peu de deuxième mère. J’avais beaucoup appris depuis qu’elle m’avait recueillit. Ma fidélité envers elle sera éternelle. Rien ni personne, à par la déesse elle-même peut-être, ne pourra me faire rejeter sa divine présence… Quelles que soient les luttes ou les combats, elle pouvait me compter à ses côtés.

Un jour je retournerai à la mer, mais ce jour n’est pas encore arrivé…



elfe Par Goneb  le 01/01/1970 à 01:00

hrp:vive Earfuin! mais serieu tu est un géni littéraire



elfe Par Goneb  le 01/01/1970 à 01:00

hrp: une autre!! une autre!!!!