L'amour pour toujours... | |
Topic visité 128 fois Dernière réponse le 03/12/2004 à 15:23 |
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La dernière ligne droite… Un couloir, sombre, puis la lumière, brutale et presque insolente, venant agresser ainsi la vue de Dralnu. Son voyage dans le royaume d’Hadès venait de prendre fin, alors qu’Astoria lui offrait à nouveau sa joie de vivre, et la gaîté de ses couleurs.
Un peu désorienté, l’elfe se releva doucement afin de dépoussiérer quelque peu ses vêtements troués, qu’il avait pris soin de recoudre en enfer. Se promenant alors dans sa cité, l’elfe reconnut plusieurs visages qui lui étaient familiers, et en salua quelques uns. Jusqu’à arriver à celles qu’il désirait le plus voir : sa femme et sa fille. Dans une petite rue, Clilia tenait la main de sa mère, faisant presque du lèche vitrine, tandis que Freya observait avec grâce et envie, un magasin de robes de mariées. Dralnu les avait aperçut de loin, et souriait déjà à l’idée d’entendre à nouveau la douce voix de sa bien aimée, et les cris stridents, mais plus matures de sa fille adorée. En effet, l’eau avait déjà coulé sous les ponts depuis la naissance de Clilia, et déjà, elle arborait un physique d’adolescente plus mûre, conservant toujours le même esprit moqueur, et le même amour pour ses parents, qui était réciproque. Freya, quant à elle, était resplendissante, sa belle robe bleue l’enveloppant telle une déesse. Dralnu s’arrêta alors quelques secondes, quelque peu surpris par cette beauté des plus éclatante en ce jour, et ces vêtements qui épousaient des formes si parfaite, un corps si bien formé, une femme extraordinaire. Secouant rapidement la tête, il reprit sa marche d’un pas plus rapide, désireux de rejoindre sa famille qui l’aperçut alors. Clilia fut la première à remarquer la présence de son père, tirant ainsi Freya de ses songes rêveurs, qui manifesta aussitôt la même attirance que Dralnu, la même accélération dans son corps, emmenant son cœur vers des lieux où la vitesse n’avait plus de limites. Clilia pour sa part, comme dans ses habitudes, s’émerveilla de voir son père, et lui courut dans les bras poussant un cri de joie : - Papaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa !! Alors que Dralnu l’attrapait au vol, il conserva les yeux fixés vers Freya, qui avançait vers lui, somme toutes, un peu moins vite que sa fille. Sa démarche était soyeuse, et son corps bougeait dans une harmonie silencieuse, que seul Dralnu décryptait au fur et à mesure qu’elle avançait. Thémis ne s’était pas retenue en la rendant plus belle, et l’elfe la remercia brièvement dans ses pensées. Arrivée au niveau de son époux, Freya déposa un court, mais très sensuel baiser sur les lèvres de Dralnu, qui portait toujours Clilia. Un peu submergé par l’avalanche d’amour qui se déversait sur lui, Dralnu balbutia simplement quelques mots, alors qu’il reposait Clilia, toujours sévèrement accrochée à lui. - Tu… Tu vas bien ? Tout se passe bien ? Tu as l’air en forme… Freya acquiesça d’un geste de la tête et fit un large sourire à son époux, avant de prendre la parole à son tour, d’un ton plus détendu et serein. - Oh oui, tout va pour le mieux, surtout maintenant que tu es là. Tu m’avais manqué tu sais… - Oui toi aussi, je pensais à toi tout le temps là bas… Les deux elfes échangèrent ensuite leurs regards. Des éclairs auraient pu être visibles tant leurs expressions étaient intenses, et leur désir grandissait dans leur âme… Clilia, un peu à part du monde de ses parents, décrocha Dralnu pour s’engouffrer dans une autre rue quelques mètres plus loin. De là, elle en ressortit accompagnée d’une jeune elfe, émerveillé, et découvrant les splendeurs d’Astoria. Dralnu ne peina point à reconnaître Acroma, qu’il avait laissée auparavant sous la tutelle de Freya. Le visage de la petite elfe s’illumina lorsque son regard croisa celui de son protecteur, avant de replonger ses yeux verts dans les merveilles d’Astoria, suscitant chez Clilia une soudaine passion pour le guidage… Il se faisait néanmoins tard, et Séléné ne tarderait pas à succéder aux rayons du soleil. Dans un geste rapide, Dralnu attrapa Acroma et Clilia par la manche, avant de les rediriger en direction d’une petite maison, leur demeure. - Il est tard, vous allez rentrer vous coucher, c’est plus prudent. Attrapant Freya par le bras, la petite famille prit le chemin de l’habitation, que déjà, Clilia reconnaissait. Les deux jeunes elfes passèrent la porte en première et se ruèrent vers leur chambre, que Dralnu et Freya avaient préféré leur faire commune. Un rapide « Bonne nuit » vint se substituer à tous leurs cris et bruits en tous genres. Les deux parents se retrouvèrent alors seuls dans la maison, prenant eux aussi à leur tour, le chemin de leur chambre. Porte fermée, seule une bougie illuminait la chambre et venait percer la pénombre de sa faible lueur. Dralnu observait avec attention son épouse qui se tenait face à lui, de dos, se préparant à se changer pour la nuit. Il s’approcha doucement, sans un bruit, déposant soudainement et très délicatement, un baiser dans le cou de Freya, alors qu’il posait ses mains sur ses hanches, l’enlaçant doucement. Au premier baiser s’en succédèrent d’autres alors que Dralnu défit doucement les boutons de la robe de Freya, la laissant tomber délicatement sur le sol. Il la souleva ensuite, et l’allongea sur leur lit, l’observant de ses yeux émerveillés, et presque enfantins. C’était une sensation très étrange… Il avait l’impression de ne plus la connaître, de découvrir une autre femme devant lui. Pourtant c’était toujours celle qu’il avait sauvé il y a bien longtemps, c’était toujours la même Freya, la même elfe qu’il aimait tant, et qui enchantait ses jours. Mais beaucoup de choses avaient changé. Trop de choses… Ce « vol » de la part de Zeus, et cette affrontement entre Thémis et lui, prenant Freya au cœur de tout cela… Ce nouveau corps ensuite… Il la redécouvrait, il se devait de tout recommencer… Dralnu promenait ses mains sur tout le corps de son épouse, redécouvrant chaque forme, chaque parcelle de son corps… Puis ses lèvres succédèrent à sa bouche, et là, réaffirmant leur union, et mis à nu par Freya, ils s’embrassèrent dans de longs instants passionnés, entremêlant leurs langues, et unissant leur corps jusqu’au plus profond de leurs être, redécouvrant leur amour total, comme il l’avait toujours été. Sous la brillance de Séléné, cette nuit d’amour s’annonçait inoubliable et particulière… C’était comme la première fois … c’était la première fois depuis… [HRP : A suivre ![]() |
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hrp très belle chro certes mais je n'aime pas le titre, trop eau de rose je trouve mais sinon bravo^^ |
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Hrp: la suite! la suite! C'est toujours aussi bien écrit! Bravo ![]() |
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HRP : Merci ![]() ![]() |
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c'est sympas! ça se laisse lire et c'est cool! |
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j'aime beaucoup ce que tu as écrits, c'est trés sympa... |