Le Filleul | |
Topic visité 103 fois Dernière réponse le 01/12/2004 à 18:51 |
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(précision HRP : Dans cette chronique, Faust roule les R avec une belle voix caverneuse à l’italienne ![]() C’était un après-midi calme … Faust gardait le manoir au cas où quelqu’un viendrais et demanderait son Parrain pour une affaire. Faust, étant le bras droit de Traag, avait en effet le privilège et la responsabilité de le remplacer en cas d’absence. Ce qui était actuellement le cas … Faust réfléchissait à son nom dans son grand et profond fauteuil qui était SA place réservée dans le manoir que personne n’osait discuter … - Tony, Faust, Faust, Tony … Bah ! C’est aussi bien comme ça ! Et puis j’ai pris l’habitude de le rectifier ! Soudain, un page s’approcha de l’impressionnant personnage à la carrure démesurée par rapport au petit olympien qui tremblait de peur, sachant très bien que Faust n’aimais pas être dérangé dans ses moments de réflexion. - Une missive pour vous Sir Tony ! Le géant qui ne bougeait pas une minute auparavant, se leva soudainement de toute sa hauteur et hurla d’une voix tonitruante qui mis le manoir en branle. - JE NE M’APPELLE PAS TONYYY !! Le pauvre page se liquéfia sur place devant les 210kg de rage qui se déployaient en face de lui. - Ex…excusez moi ! Excusez moi Sir Faust !! J’implore votre pitié ! Les traits du géant s’adoucirent aussi vite qu’ils s’étaient durcis. - Mais il n’y a pas de mal mon bon garçon ! ![]() Le page lui tendis encore tremblotant. Cher Faust, Je vous écris cette lettre dans l’espoir d’une réponse favorable. Mon nom est Eladämri, mage d’Astoria, et je vous propose mes services. Je suis en effet à la recherche d’un emploi et, ayant eu vent de votre réputation, ai pensé que vous aviez peut-être besoin d’un second qui vous assisterait. Je suis capable de magie offensive, défensive et de soins. En espérant que mon offre vous intéressera, Mes sentiments distingués, Eladämri Intrigué autant qu’intéressé par l’offre du jeune elfe, Faust s’interrogea. Ma foi ça peut-être utile un mage qui soigne, qui boost et baisse les défenses ennemis … Et puis … c’est trop classe d’avoir son propre employé ![]() Il se retourna brusquement vers le page qui n’avait pas osé bougé, un large sourire accroché à son visage. - Allons mon garçon ! Va me chercher un parchemin et une plume ! Je répond à ce jeune mage qui a eu l’excellente idée de se présenter à moi !! - I …il est à la porte monsieur ! - Parfait ! Fait le venir sur le champ ! - Oui monsieur ! Bien monsieur ! Quelques instant plus tard, Eladämri se trouva devant le géant qui avait retrouvé sa place dans son immense fauteuil, non sans avoir emprunté un cigare à son parrain pour se donner de l’importance. - Ainsi donc tu voudrais devenir mon second ? - C’est bien cela Sir Faust ! J’ai pensé que vous auriez besoin d’un homme de main qui puisse vous aider, vous soigner. Une goutte de sueur coula sur le front de l’elfe … - Eh bien c’était une excellente idée mon ami ! Appelle moi Faust ! Tu es engagé ! Une lueur éclaira les yeux du mage. - C’est vrai ? - Bien sûr ! Nous irons te chercher le meilleur équipement demain en vile ! Et quelques sorts en plus, comme ça tu pourra mieux m’aider ! - Je n’en demandais pas tant, monsieur ! - Ca sera sur ta note t’inquiète pas ![]() - Quoi ?! - Naaaan je plaisante ![]() - Euh … vous auriez un thé ? - ET UN THE !!! - Je ne sais comment vous remercier pour tout ce que vous faîtes pour moi ? - En apprenant bien tes sorts et en étant efficace sur les champs de bataille ! - J’essaierais de mon mieux Patron !! Faust pour lui même : - Que c’est bon d’être le patron ! Je comprend mieux !! A Eladämri : - Bon ! Va préparer tes affaires mon bon Marco ! Nous partons pour Lardanum, sa banque, ses magasins ! On va faire les courses ! - Je … je m’appelle Eladämri patron ! - Oui je sais Marco ! Tu t’habituera très vite tu verras !! A nouveau pour lui même : - Mais que c’est bon !!! Que c’est booon ! |
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Eladämri se trouvait au pied d’un grand portail en fonte, d’une hauteur approximative de 4 mètres. Eladämri regarda autour de lui cherchant un moyen pour avertir son patron de son arrivée. A sa gauche, se trouvait une énorme cloche qui paraissait être aussi lourd qu’un énorme géant. Mais, il manquait la battant pour la faire sonner, comment allez t il faire ? Eladämri eut soudain une idée, il attrapa le bâton qu’il avait d’accroché dans le dos vu qu’il ne lui servait à rien comme magicien, à part pour l’aider à marcher quand il grimpait au sommet de collines. Et, de toute ses forces, Eladämri frappa la cloche avec son bâton mais un son très faible se fit entendre, un son à peine audible. L’elfe vexé se demandait comment il allait faire pour voir son patron Faust. Le mage recommença, monta le bâton à la verticale et dans un mouvement de balancier d’une grande rapidité frappa la cloche pour la deuxième fois. Son bâton ne résista pas à un tel choc et se brisa en mille morceaux contre la cloche dont cette fois si, un son un peu plus fort résonna :
« Eh bien Marco, tu en à mis du temps pour que cette cloche émette un petit son, mais passe par le portillon à gauche du portail lui il est ouvert, c’était tellement rigolo de te regarder faire que j’ai préféré me divertir un peu avant de t’indiquer par ou passer, s’écria Faust d’une voie grave qui donna la chaire de poule au jeune elfe. - J’a……j’arrive, bégaya Eladämri » A peine était il arrivée devant la porte, qu’un jeune domestique lui ouvrit la porte et le débarrassa de sa cape en piteuse état ainsi que de son bâton en morceaux. Le domestique accompagna Eladämri jusqu’au salon, l’elfe s’asseailla en face du patron qui avait dans la bouche un gros cigare à moitié consumé : « J’ai bien réfléchi depuis notre dernière rencontre, et j’en déduis que tu devais avoir un équipement adéquat ainsi que quelques enchantements supplémentaires et, pour augmenter tes qualités magique un entraînement pendant plusieurs jours avec le mage Satice, spécialiste de la magie blanche. -Un entraînement, des nouveaux sorts ? d’accord. Quand commence mon entraînement ? -Tout de suite, Monsieur Satice t’attend dans la cour avec une robe qui je crois, est la même que la sienne, heureusement que je ne suis pas magicien je n’aurais jamais accepté de me balader en robe. Il a aussi un bâton qui t’es destinée, pour lequel il attache beaucoup d’importance, va savoir pourquoi ? dit Faust -Merci Patron je pars tout de suite le rejoindre dans la cour, répondit Eladämri avec une grande satisfaction. » Plusieurs semaines passèrent, sans que Eladämri et son instructeur ne ressortent de l’immense forêt de la propriété. Mais un jour alors que le soleil venait à peine de se lever, Eladämri fit son apparition. Il avait revêtu la robe dont Faust lui avait parlé, elle lui tombait à merveille. Sa couleur, semblait s’adapter à l’environnement qui l’entourait. Quand à son bâton noir comme l’ébène, il semblait incrusté de filaments d’ors. Le jeune elfe portait maintenant le meilleur équipement qui fut : une robe d’archimage avec un bourdon. Eladämri semblait maintenant habité d’une puissance beaucoup plus forte que celle qu’il avait auparavant. Le jeune elfe qui d’habitude était excité et pessimiste, semblait maintenant incarné le calme et la sérénité. Faust avait l’impression qu’une aura magique se dégageait autour de lui, se séjour dans la foret lui avait apporté force et sagesse mais l’avait aussi considérablement fatigué, il avait maigris, ses rides étaient creusé. A peine était il rentrée qu’il alla se coucher en adressant juste quelques mots à Faust pour le remercier. |