Legends of Olympia : L'Ode Mythologique - Pour une fois que je vais à l'école...
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Pour une fois que je vais à l'école...
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Dernière réponse le 02/12/2004 à 23:00

dieu Par Dionysos - Dieu du vin et des bitures  le 12/01/2004 à 20:44

Il est des fous qui ne savent pas à qui ils ont affaire. Les mortels ont érigé des lois pour se prémunir des fautes, pour s’éloigner des vices et se rapprocher un peu plus d’un idéal conduisant à une meilleure compréhension de soi.
De ces connaissances, les générations s’abreuveront pour tendre vers un profil plus sage et plus serein, qui lui-même sera la base d’une évolution constructive de la société et des mœurs...


Mais ça, Dionysos s’en moque pas mal. Les lois sont faites par des mortels pour des mortels. A aucun moment son Père ne lui a dit de respecter les ridicules protocoles mis en place sur Olympia... Laisseriez-vous votre femme de ménage vous dicter des lois sous prétexte qu’elle passe plus de temps chez vous ?

Non.

C’est d’ailleurs comme ça qu’on l’aime Dionysos : libre. Alors, il va, il vient et un jour il se retrouve à l’orée d’une forêt peu accueillante.
Par jeu, Dionysos se fît escorter par un Homme Sauvage de Sigdil, afin de traverser sans encombres ce lieu mystique qu’est la forêt de Luminae. Toute baignée de magie, ce n’était la crainte de se perdre qui étreignait Dionysos, mais bien la peur de rencontrer une créature charmeuse, comme une sorte de Dryade ou une fée un peu cochonne... Hum, Dionysos donc, avait fait parvenir une demande au conseil de ce petit village perdu au centre d’un labyrinthe végétal.

Le message qu’il reçut en retour était simple et court. On lui interdisait l’accès à l’école de magie mais il avait droit de rester au vu de sa réputation. La barrière qu’il précisait dans leur missive, de base, alors que le jeune Dieu n’avait pas évoqué la possibilité de visiter une école de magie de mortel, le faisait beaucoup rire... et le titillait même.
Ah, ne lui a-t-on jamais dit que braver les interdits n’était pas un passe-temps adéquat pour un Dieu ?
Et quand on sait que Dionysos a beaucoup de passe-temps, il vaut mieux ne rien lui interdire, comme ça on sait ce qu’il n’essaiera pas de faire... dans un temps. Parce qu’après il pourrait faire ce que vous ne vouliez pas qu’il fasse et il vous répondra que ce n’était pas interdit !
Et oui, c’est compliqué de comprendre un Dieu... faut au moins être, euh, un Dieu...

Un jour, un jeune garde voit arrivé le duo et reconnaît Rincewind. Mais il aperçoit aussitôt l’être à ses côtés et pense qu’il s’agit d’un pillard, d’un tueur, d’un pirate ou pire d’un géant (et oui, on raconte des histoires horribles à tous les jeunes Sauvages pour leur apprendre que les Géants sont des créatures dangereuses et grandes...). Notre garde, n’écoutant que son courage se décide alors à délivrer le mage de renom ou du moins à faire diversion pour qu’il ait le temps d’user de sa magie pour foudroyer son tortionnaire.
Dionysos était un peu fatigué de tous ces détours dans la forêt et il ne s’était pas encore remis de son combat à Sigdil contre les forces sombres, c’est donc tout naturellement que le puissant projectile le percuta de plein fouet. Enfin, c’est tout naturellement qu’un petit éclair le percuta de plein fouet... à peine de quoi lui dresser les poils sur les bras. Mais Dionysos continua d’avancer, pour le plus grand effroi de la vigie.

Après cet incident, que les historiens graveront dans le Temps sous le nom du Jour-où-un-illuminé-porta-la-main-sur-un-Dionysos, le Dieu exprima ses remerciements à Rincewind pour l’avoir accompagné et au peuple des Arbres pour son hospitalité.
Dans un pur soucis de recherche empirique, l’auberge fût visitée et ses alcools goûtés. La spécialité de ses petits Hommes était un alcool à base de riz et non d’orge, de patate ou de raisin comme Dionysos en avait l’habitude.
« Encore quelque chose qui nous sépare... »

Si les prix n’étaient pas plus excessifs que dans d’autres auberges – Dionysos faisait beaucoup plus attention à son or maintenant...- sa bourse se désemplissait à une vitesse déconcertante.
Ce qui lui mit la puce à l’oreille c’est de voir un mage inférieur regarder l’étale du maître couturier qui proposait une robe d’archi-mage. Il avait les yeux pétillants et ses petites oreilles poilues se dressaient sur sa tête à chaque fois que l’odeur de tissu primagique se portait à ses narines. Qu’est-ce qu’il n’aurait pas fait pour l’avoir cette robe...

Dionysos ne faisait rien pour se cacher et entre deux verres de Saté (ou quelque chose comme ça...)) il se promenait dans ce village qui ne ressemblait à rien d’autre qu’à lui-même. Le pas léger, guilleret pourraient dire de fins observateurs, la divinité du Vin déambulait dans les allées couvertes du marché.
Et il fit de nombreuses rencontres... Malheureusement, suite à un problème de communication, les Sauvages devaient penser que le Dieu offrait son or, alors qu’en fait, il en demandait ! Du conflit d’intérêt naquit un dilemme : que faire ?

Dionysos se sentait capable de déplacer des montagnes, de tondre des moutons en or ou de supporter Olympia sur ses épaules... Oui, après avoir survécu à plus de 274, l’ego était grand.
(Tiens, 274 quoi ? Dionysos ne se rappelait plus... le choc des coups sans doute ^^)

Le Dieu hésita donc un instant, vu le niveau des mages présents à l’intérieur de la ville, à tous les tabasser pour leur faire comprendre qu’on ne doit JAMAIS s’attaquer à un Dieu quelque soit la raison. Mince, à la fin, Arès on l’écoutait, pourquoi pas Diony ?

Mais le challenge n’était pas au rendez-vous. Quel intérêt à frapper de jeunes mages ? Alors Dionysos, qui voulait respecter les contraintes posées par le conseil de ces Sauvageons, il se posa non loin de ladite école de magie lorsqu’il vit le mage fauché qui, par miracle, avait l’acquisition de la robe d’archi-mage !

Un voleur. Le vol était prohibé dans la plupart des villes et même à l’intérieur de leur territoire (les Nains condamnent ce crime par la mort !). Des lois de mortels pour les mortels. Et pour une fois que Dionysos laissait son or aux voyageurs qu’il croisait et qu’il avait pris la résolution de ne plus voler en ville, on l’attaquer lui ! Bien pire, l’attaque était portée sur sa bourse... là où les dégâts seraient irréparables.

Dionysos n’écouta que son courage et alla à la banque mettre son or en sécurité toute relative puisque le banquier le taxa allègrement, nul doute que le retrait serait aussi douloureux.
Puis le Dieu dépensa ses dernières pièces à l’auberge où un plan sournois germait déjà.

Le lendemain, Olympia connaitrai un nouveau scandale et même un nouveau record...



dieu Par Dionysos - Dieu du vin et des bitures  le 12/01/2004 à 20:47

A son réveil, vers le milieu d’après-midi, Dionysos remit dans l’ordre tous les préparatifs de son plan...
« Bon alors, là, ils vont voir... Ils vont comprendre à qui ils ont affaire. Je suis pas n’importe qui moi, en plus ils boivent pas de Vin ! Rien que pour ça ils méritent une leçon. »
Un petit coup de thyrse dans un bol - pour y faire couler du miel, deux ou trois noix glanées ici ou là et le plan allait se mettre en marche.



Hélios était haut dans le ciel mais l’épaisse couverture végétale le cachait en partie. Rares étaient ses rayons qui parvenaient à frapper le sol tendre du village ou, comme Dionysos l’avait entendu dire, du Cœur ciselé de Gaia (on aura tout entendu...)
De fines volutes de vapeur s’élevaient tandis qu’elles rencontraient des gouttes de condensation qui tombaient de manière chaotique sur d’autres feuilles et d’autres arbres plus proches du sol, mettant de la vie dans tout le décor. Les habitants semblaient tous vaquer à leurs occupations et les voleurs se terraient dans l’ombre, attendant que le divin retrait soit effectué.

C’était le moment.

Dionysos courut à la banque après assuré que personne ne faisait attention à lui. Il prit tout son or et se dirigea ensuite, telle une flèche tirée par Artémis, avec célérité et précision vers l’école de magie.

Telle une ombre, il se glissa dans l’école de magie et se dirigea directement au dernier étage, là où les arcanes lui semblaient les plus prometteuses... Malheureusement, le prix que demandaient les Maîtres es Magie étaient faramineux. Se décidant à descendre d’un étage, avalant les marches quatre à quatre, Dionysos courut prendre place devant le Mage.
Avant que la surprise ne se lise sur son visage, il était déjà en possession d’une somme rondelette et le jeune Dieu étudiait déjà le parchemin d’un sort terrible. Les jolis dessins explicatifs l’eussent distrait un instant si le temps ne lui manquait pas... En effet, les Sauvageons risquaient de s’offusquer grandement de cet affront !
Et avant que le Mage n’ai l’occasion de prendre congé, le temps que son apprenti pour le laisser étudier le sort, Dionysos le maîtrisait déjà !

Stupéfait, le Mage testa l’élève qui dès confirmation de sa maîtrise descendit encore d’un étage pour apprendre un autre sort !
Dionysos bravait l’interdit du conseil et cela le grisait. Il agissait en hors-la-loi et y prenait un plaisir infini (bien plus grand en tout cas qu’en buvant du saké ou de la Vanzanna ™...)

Auréolé de la puissance du mana qui flottait en toute part du bâtiment et porté par son héritage divin, Dionysos enchaînait les étages et apprenait à une vitesse incroyable tous les sorts qui l’intéressait !

Après près d’une heure, Dionysos en était sûr, il venait de battre un record. Cinq sortilèges, et non des moindres, étaient désormais domptés par le jeune et fougueux Dionysos. Sa tête semblait prête à exploser et il connut en ce jour une ivresse différente de celle qui l’habitait d’ordinaire, mais non moins grisante : la sensation de pouvoir.
Oui, la magie pouvait rendre puissant celui qui maitrisait ses complexes invocations. Dionysos sortit de l’école et ne put réprimé un cri gutural de joie.

Se rendant compte qu’il serait bon de rejoindre sa prochaine étape, le Dieu se dirigea vers la sortie de la ville... avant de réaliser que non, on ne pouvait pas tuer les gens qui vous embêtaient avec la malédiction du Lutin.

« Ahhhh !! Je savais bien que j’aurais dû tout lire sur les parchemins de la salle d’attente... Bah, c’est pas grave, je suis sûrement le seul Dieu à connaître ce sort.

Père va être furieux... »



olymp Par Raziel le Vampire  le 12/01/2004 à 22:10

hrp Mdrrrrrrrrrrrrrrr très bien écrit mais toujours aussi délirants. Dyoni nous on t'aime tu peux venir apprendre chez nous /hrp



hs Par Ténèbre  le 12/01/2004 à 22:40

Dyonisos ton acte restera impuni et pourquoi? parceque tu es puissant
cela me donne envie de vomir devant un tel acte...
tu n'es qu'un egoiste et un orgeuilleux tu ne merite pas le nom de dieux comme Gaia car tu est faible moralement...
jamais je n'oublirait ce que les sois disant dieux on fait subir a notre race...
Gaia nous a crée alors meme que les dieux n'existait pas nous n'avont rien a voir avec eux pourquoi viennent ils nous tourmenter?
pour le simple plaisir de ous voir devenir la risée de tout olympia?

Dyonisos ce que tu n'a fait n'est pas risible...je hais ce que tu represente ce pouvoir qui conscien que rien ne peut l'arrèter en profite pleinement pour se permettre tout ce uq lui plais plutot que desoutenir la justice

HRP/moi ca ne me fait pas rire...pas du tout HRP/



hs Par Alcarin  le 12/01/2004 à 23:04

Nous ne somme pas des mortels Dieu du vin...la est ton erreur, qui te poursuivra une eternitée...



dieu Par Dionysos - Dieu du vin et des bitures  le 12/02/2004 à 00:02

Ténèbre, je te trouve bien prompt à la colère pour un être en accord avec Gaîa...

C'est donc ainsi que tu oses me remercier ? Moi qui ai soigné les blessures qui te meurtrissaient les chairs quelques heures plus tôt ?

La lame d'un humain t'a mordu et j'ai usé de sorts issus de votre école de magie pour te sauver la vie. La boucle est bouclée on dirait.

Si tu n'as pas compris mon geste et si mes divines intentions t'échappent, tu n'as qu'à repenser à cela comme une faveur de votre déesse-mère...



nain Par Paurtnawak  le 12/02/2004 à 00:14

Quel mal peut-il y avoir à laisser Dionysos apprendre des sorts? Là, je dois bien avouer qu'il me manque des éléments importants de compréhension.

Dionysos est toujours apparu comme un Dieu attachant, drôle et fêtard au possible. En bref, ce Dieu m'a toujours été très sympathique (c'est pas pour rien que je fais partie de la DUFF), et je ne comprend vraiment pas votre réaction.

HRP : Ténèbre, si tu avais la moindre once d'humour, ça se saurait... /HRP



dieu Par Zeus - Dieu du Ciel  le 12/02/2004 à 15:21

Allons mon fils, tu as bien agis, si j'avais écouté ces tribals, jamais ma grand mère ne m'aurait fait ce doux baiser maternel, d'ailleur elle voudrait le faire aussi à tous mes descendant pour les reconforter quand ils en auront besoin.

Sinon, c'est assez joli Luminaé, le plus difficile la haut est de ne pas coincer un voleur entre le bras et l'aiselle quand il essaie de te voler, parce qu'ils étouffent les pauvres ... Ils sont vraiment fragiles ...

(Je sens qua Tenebre va encore moins rire )



dieu Par Dionysos - Dieu du vin et des bitures  le 12/02/2004 à 19:44

Oui, mais si vous pouviez leur dire, cher Père, qu'avoir la magie ne signifie pas être un mage puissant... Non parce que ça me fait de la peine de les voir gaspiller de la mana pour rien.

Si vous pensez me faire mal, demandez donc aux Seven et à l'Apocalypse de vous raconter comment ils m'ont tué...



hs Par Ténèbre  le 12/02/2004 à 20:34

topute mes excuse dyonisos je n'avait pas vu que c'etait vous qui m'avier soigner vous m'en voyer desoler mais je vous serait grès a l'avenir de ne pas agr de facon trop prompte...
jez suis sur qu'avec le temps vous auriez pu accèder a l'ecole moyennant un service quelqu'onque...



Par Google  

hs Par Alcarin  le 12/02/2004 à 23:00

Ce qui me fait de la peine c'est de vous voir être obliger de vous soigner en fuyant tandis que vous tentez de garder la tête haute...