Legends of Olympia : L'Ode Mythologique - Les Colocs.
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Les Colocs.
Topic visité 197 fois
Dernière réponse le 04/02/2005 à 19:23

olymp Par Ganymède  le 12/11/2004 à 16:22

Mes parents ont été assassinés quand j'étais enfant. Je suis donc orphelin. J'avais un ornythorinque noir tatoué sur le bras et...
Pardon, ce n'est pas la bonne histoire. Celle que Paurtnawak et moi allons vous narrer débute juste après la conquête de Sigdil par les forces de l'Apocalypse. Installez-vous, ça va commencer...


Chapitre 1 : Débarquement.


"Les Nains sont invivables. D'ailleurs ils chassent les ours de leurs cavernes pour y élire domicile."
Voilà ce qu'avait entendu Ganymède, quand il avait annoncé à ses voisins qu'il hébergerait son ami Paurtnawak. Mais il n'avait que faire des on-dit; il lui plaisait de recevoir le Sigdilite.

Celui-ci était en retard. Ganymède l'attendait dans la matinée, et le soleil était sur le point de se coucher.
Le jeune Olympien tournait en rond dans son appartement, en plein centre de Lardanium. Etre membre de la Légion des Voies Divines conférait certains avantages. Son regard s'arrêta sur la jarre sacrée qui trônait contre le mur ouest du séjour. Un objet absolument magnifique, couleur ivoire et orné de dorures sur tout son pourtour. Son bien le plus précieux, souvenir de l'époque où il servait à boire aux dieux.

"Ohé, Gany!! Tu descends?!"
La voix de Paurt', enfin. L'Olympien passa la tête par la fenêtre et salua son ami. Celui-ci se tenait au milieu d'une colline de bagages. Les transporter avait certainement coûté la vie à une dizaine de mules, pensa-t-il.
"J'arrive, Paurt'."

Ganymède descendit l'escalier qui donnait sur la rue et fit une accolade au Nain.
"Tu en as mis du temps.
- Oui, hurmph. Quelques contre-temps."
Ganymède aperçut alors, à quelques pas de là, une mule couchée sur le flanc, haletant, les yeux écraquillés et la langue pendante.

Les deux amis commencèrent à monter les paquets.

Premier trajet :
"Dis-donc Paurt', c'est bien lourd tout ça. Qu'y a-t-il dans ces paquets?
- Le strict minimum, mes outils de forgeron notamment."

Deuxième trajet :
"Dis Paurt' (umph), c'était vraiment (umph) nécessaire d'emporter ton (umph) enclume?"
Le Nain haussa les épaules. La question était trop absurde pour mériter une réponse.

Troisième trajet :
"Dis Paurt', en ce qui concerne le loyer, je propose qu'on... Paurt', ça va?"
Le Nain faisait grise mine.
"Ce n'est rien. Je pensais à ma chère Sigdil, dévastée par ces barbares... Tu disais?"

Quatrième trajet :
"Oui, donc, concernant le loyer, si on le divise par deux, ça nous fera...
-...et quand je pense à ma jolie maison réduite en cendres, ça me donne le cafard, snif... Pardon, je t'ai encore interrompu.
- Euh, je disais juste que j'étais ravi de te recevoir chez moi. Bon, installe-toi, je descends chercher tes dernères affaires."

A son retour, Ganymède trouva Paurt' juché sur un escabeau, sifflottant. Cette vision l'inquiéta. Pas seulement parce que voir un Nain en hauteur n'avait rien de naturel, mais surtout parce que celui-ci s'agitait à proximité de sa précieuse et fragile jarre divine.
C'est avec soulagement qu'il vit Paurtnawak descendre sans rien casser.
"C'est beauuu hein?" dit-il, souriant jusqu'aux oreilles, en désignant le trophée qu'il venait d'accrocher. Ganymède leva les yeux, et vit l'objet en question : une tête d'ours empaillée.



nain Par Kröhom  le 12/11/2004 à 18:49

HRP/ expldr!!!!!!!!!!!!!!!!!!



humain Par Minuit  le 01/01/1970 à 01:00

HRP : Les Friends de LoO Trop fort



nain Par Paurtnawak  le 01/01/1970 à 01:00

HRP : et attend Minuit, t'as rien vu encore faut que je trouve simplement le temps d'écrire la suite /HRP



hs Par Kalik, âme errante  le 01/01/1970 à 01:00

HRP: Et bien voila le début d'une longue amitié /HRP



ldf Par Ploplo, le Lutin lourd, mais lourd...  le 01/01/1970 à 01:00

HRP / meuh , ecrivez vite la suite

Edit by Dionysos : orthographe...



nain Par Paurtnawak  le 01/01/1970 à 01:00

HRP : désolé, cette chro aurait dut être écrite il y a déjà bien longtemps... Pour rappel, l'action se passe alors que Sigdil est occupée par la Seven et l'Apo et que les Sigdilites ont été accueuillis à Lardanium. /HRP

Paurt se sentait bien chez Ganymède. L'Olympien était sympa, bien qu'un peu maniaque à son goût. Aucun déplacement dans la pièce principale n'était possile sans qu'il ne fixe le Nain d'un regard inquiet, comme s'il craignait à chaque instant de voir les objets se briser sur son passage.

En fait, Paurt s'en rendrait compte plus tard, la seule vraie préoccupation de Gany était la fameuse jarre.

Le Nain s'était donc installé. Il avait déballé ses affaires, mit une partie de ses "gri-gri" sur la cheminée (une patte de lapin, un fer à cheval, une pièce d'or totalement fausse, une dent de Casmouth absoluement authentique ramenée d'Outland et une poupée vaudou piquée à Tëtram un soir de beuverie). La tête d'ours était du meilleur effet et il imaginait très bien une seconde prendre place à côté.

Il avait aussi la facheuse tendance à égailler les objets dans la maison. Les pichets de bière vides se comptaient parfois par dizaines, les outils de forge s'étaient retrouvés à la place des couverts et l'enclume se déplaçait au gré des humeurs du forgeron : au pied du lit, devant la cheminée, devant les fauteuils, dans la cuisine... Gany s'ennervait souvent à se sujet (souvent après que son pied ait violemment percuté l'objet par inadvertance), devant un Nain affichant la moue d'un salle môme qui se fait gronder et ne comprennant absoluement pas pourquoi son ami s'emportait ainsi.

Un soir, à force de grondages successifs, Paurt finit par se rendre à l'évidence : il n'était pas chez lui. Alors il se décida à faire un effort : il allait tout ranger, tout nettoyer, tout briquer, tout lustrer, tout poncer, tout...

Le landemain, en rentrant, Ganymède eut un mauvais préssentiment. La fâcheuse impression qu'une catastrophe d'importance venait d'arriver. L'odeur de peinture fraiche qui lui parvint aux narines quand il ouvrit la porte ne le rassura pas. Et lorsqu'il entra dans la pièce, il n'en crut pas ses yeux... Ce devait être un cauchemard.

Paurt avait le visage couvert de peinture, un pinceau gigantesque à la main et un sourire béat aux lèvres...


Oooooooooh Zeus pardonne-moi, pensa Ganymède, mais là je craque!

Et l'Olympien de se saisir du pot de peinture. Paurt comprit bien vite, à l'expression de son ami, qu'il avait peut-être encore fait une bourde, finalement... Il comprit aussi que la seule option possible était la fuite!

Et pendant quelques heures, les habitants de Lardanium purent observer un Nain barbouillé appliquant à sa façon (les yeux ouverts) la "fameuse technique" des cousins Tëtram et Hagen, coursé par un Olympien (dont la colère s'était transformé en franche rigolade à l'idée de renverser tout ça sur la tronche de Paurt) un pot de peinture à la main...

Décidemment, la cohabitation n'allait pas être facile.



olymp Par Ganymède  le 02/03/2005 à 23:58

« Bière !
- Hydromel !
- Bière !
- Hydromel !
- L’hydromel c’est pour les chochottes. La bière, c’est pour les vrais mâles.
- Comment oses-tu comparer la Boisson Divine à ton breuvage de péquenot ? »
Ganymède avait prononcé ces derniers mots au moment même où le brouhaha qui régnait dans la taverne de Dilandau connaissait une interruption. Un silence de mort s’installa, et des regards hostiles se tournèrent vers Ganymède. Certains clients se levèrent et se dirigèrent vers l’Olympien.
« Bon ben, j’te laisse Gany, amuse-toi bien… », pouffa Paurtnawak en s’éloignant discrètement.
Ganymède se retrouva face à trois Olympiens massifs. Il garda son calme et les observa un moment. Puis, d’un geste nonchalant, il entrouvrit un pan de son manteau, dévoilant son insigne de la Légion des Voies Divines. Les butors retournèrent à leurs places en grommelant.
« Hihihi, j’adore, ça marche à tous les coups. » dit l’Olympien en rejoignant son ami à la sortie.
« C’est quasiment de l’abus de pouvoir », dit Paurt en souriant.
- Vi je sais. C’est ça qui est bon. Mmmh, et si on emportait à boire ?
- D’accord, mais quelque chose de bon.
- De l’hydromel ?
- J’ai dit quelque chose de bon. Par exemple, de la bi…
- Nan nan nan, on ne va pas recommencer. On se prend un fût de vodka.
- Deux fûts.
- Chacun.
- Evidemment.
- Dily… !? »

La soirée était bien avancée, et les deux amis bien éméchés. Assis au pied d’une statue sur la grand place de Lardanium, ils évoquaient leur première rencontre. Ganymède avait alors donné le coup de grâce au Seven Haldamir Ancalimon, que Paurtnawak voulait achever. Le Nain s’était alors retenu de flanquer une rouste au jeunot, et avait accepté ses excuses.
« Tu sais quoi ? dit Ganymède en riant. Je l’avais un peu fait exprès !
- Vraiment ? Le Nain riait aussi mais… jaune.
- Viii !! Hihi… Tiens, t’as apporté ton marteau, j’avais pas vu. Pour quelle raison ?
- Larda est infestée de voleurs ces derniers temps. Certains volent les bourses, d’autres les adversaires…
- Euh, ah bon…? Paurt, tu vas pas me dire que tu m’en veux encore après tout ce temps ? (quoique, t’es un Nain après tout)
- Cours.
- (Gulp).

Raziel hantait comme à son habitude les sombres ruelles de Lardanium lorsqu’il vit Ganymède courir dans sa direction. Quand il arriva à sa hauteur, le vampire le salua d’une voix caverneuse :
« Sois le bienvenu dans mes ténèb…
- Pas l’temps !! » fit Ganymède sans s’arrêter.
Raziel vit l’instant suivant un marteau de guerre lui passer devant, brandi par un Nain furibond.

La course de Ganymède fut interrompue lorsqu’il trébucha sur quelque chose de mou. Les aboiements qui suivirent lui permirent d’identifier immédiatement l’obstacle : un caniche.

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Intermède éthologique : les caniches.

A une époque, l’humain Sergueï Matchenko entretenait un petit chenil dans le QG de la CDF. Il utilisait en effet des caniches pour ses opérations de déminage. Olympia n’étant pas truffée de mines, du moins pas de celles qui explosent (encore que…), Sergueï décida de se débarrasser de ses caniches en quelques coups de pied bien placés.
En l’absence de leurs prédateurs naturels (pitbulls, automobiles et mines anti-personnel), les cotons-tiges sur pattes se multiplièrent sur Olympia. On en trouvait notamment du côté de Zagnadar…
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A plusieurs reprises, Paurt tenta de toucher Ganymède, qui esquivait de justesse. Les murs de Lardanium n’avaient pas cette chance. Une statue de femme en perdit même ses bras. Et pendant ce temps, le caniche ne cessait d’aboyer après Ganymède.
« Rhooo, arrête de bouger Gany, t’es vraiment pas joueur ! J’veux juste t’aplatir !
- Franchement Paurt, tu t’es vu quand t’as bu ?
- Béh quoi, dis tout d’suite que j’suis trop bu !
- J’te le dis : T’es Trop Bu !! »
Profitant d’un instant de répit, Ganymède tendit les bras vers Paurtnawak.
« Bon, puisque c’est comme ça, mon Paurt, je vais devoir refroidir tes ardeurs. Un peu de glace rafraîchira ta vodka, gniark. »
Ganymède inspira profondément. Se concentrer. Etendre son champ de conscience. Percevoir l’Onde… ah non, c’est vrai, cette méthode n’avait jamais fonctionné. Il fallait utiliser l’autre…

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Intermède biographique : Apprendre la magie en un coup.

En l’absence de Zeus et de Dionysos, Ganymède n’avait plus grand-chose à faire sur l’Olympe. Il passait ses journées à s’ennuyer, jusqu’au jour où il fut convoqué par Apollon.
« J’ai une mission pour toi, jeune échanson. Tu vas te rendre sur Olympia.
- Fantastique !! J’y vais de suite !
- Les descendantes de Salminar ont été révélées au peuple Olympien. Ta mission consistera à les proté… Ganymède ? Incroyable, cet idiot est déjà parti !! »
Le Dieu des Arts et de la Lumière soupira. Il n’avait personne d’autre sous la main.
L’échanson divin apparut près des frontières Astoriennes. Il y découvrit l’existence des Elfes, et eut des échanges plus ou moins amicaux avec quelques-uns.
Il croisa un matin un groupe d’enfants Elfes. Ceux-ci jouaient sur un lac qu’ils gelaient par magie. Ganymède en fut bouleversé :
« Moi aussi je veuuuuux !! »
Il demanda aux enfants comment ils s’y prenaient, et ils le dirigèrent vers un érudit susceptible de lui enseigner le sort de Glace. Ganymède paya le vieil Elfe, et ils se mirent au travail.
Au bout d’une semaine, l’érudit déclara, au bord des larmes :
« Tu es le pire élève que j’aie jamais eu de toute mon existence. Tu es moins apte à la concentration qu’une huître dans le coma ! »
L’Elfe décida d’utiliser une technique d’apprentissage expérimentale. Il se plaça derrière Ganymède, saisit une poêle à frire et BAM ! l’assomma.
A son réveil, il expliqua à son élève qu’il lui avait enseigné la magie de la glace par hypnose. Désormais, l’Olympien pourrait lancer ce sort grâce à un réflexe post-hypnotique, qu’il déclencherait en prononçant le mot-clé :
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« FRISE !! »
Ganymède avait les bras tendus vers Paurt. Mais celui-ci n’avait ni chaud ni… froid.
« Frise, frise, friiiiseuuuuh !! Mais pourquoi ça ne ‘sort’ pas ?! »
Même le caniche l’observait, perplexe, la tête inclinée sur le côté. L’œil torve de Paurt montrait de l’amusement.
« Un souci Gany ? Oh, mais j’y pense, j’ai entendu dire que la magie ne fonctionnait plus ces derniers jours. J’imagine qu’il s’agit d’un Caprice des Dieux ; c’est fromage… euh, dommage, hein ? Allez, c’est l’heure pour Gany de prendre sa pâtée. »
Le caniche aboyait de plus belle. Paurtnawak s’avançait vers Ganymède en tapotant du marteau. Le regard de l’Olympien se posa sur le chien, puis sur Paurt. Le chien, puis le Nain. Le chien, puis VLAN ! D’un coup de pied, il expédia le caniche sur Paurt.
Celui-ci, bien qu’éméché, conservait ses réflexes de guerrier. Il réagit aussitôt.
« Retour à l’envoyeur !! »
Et PAF… Le Nain.

Ganymède vit Paurtnawak s’effondrer, inconscient.
« Ouah, je ne l’aurais pas cru ! Il faudra penser à utiliser ces bestioles contre la Seven, ‘sont vraiment efficaces ! »
Une silhouette inquiétante se dessina alors dans l’ombre, près de Paurtnawak. Son agresseur se dévoilait. Ganymède se mit sur ses gardes. Une voix rauque retentit :
« C’est pas bientôt fini ce boucan ?! Certaines personnes dorment la nuit ! »
Ganymède reconnut l’individu : le puissant Airik en personne, dirigeant de la Légion. Il arborait un de ses fameux Regards Noirs.
Le commandant tenait le caniche dans sa main gauche ; son poing droit était encore fermé, prêt à frapper de nouveau si nécessaire. Airik n’avait pas reconnu Paurtnawak. Il faut dire qu’un regard noir, c’est bien pour effrayer l’ennemi, mais de nuit ce n’est pas très pratique.
« Hem, bonsoir Airik, dit Ganymède à son supérieur. J’étais justement sur le point d’appréhender cet individu pour trouble de l’ordre public. Sois tranquille, je me charge de mettre au cachot ce Nain ivrogne. » (Qui a dit ‘pléonasme ‘ ?)
Airik acquiesça et repartit après avoir déposé le caniche, qui le suivit.

Ganymède chargea Paurtnawak sur son dos (
« Uuuuunff ! »), fit quelques pas en direction de son domicile, avant de s’effondrer.
« Béh mon Paurt, ‘va falloir que je te déleste un peu. Déjà, on va se débarrasser de ceci. »
Ganymède saisit le marteau de guerre des mains du Nain ; mais celui-ci, bien qu’inconscient, ne lâchait pas prise. L’Olympien tira de toutes ses forces, prenant appui sur la joue de Paurt avec son pied gauche, mais rien à faire. Il se résolut donc à traîner le Nain et son marteau jusqu’à son appartement.
Le pire fut encore de monter les escaliers. Enfin chez lui, il alluma les globes-lucioles et poussa un cri d’épouvante. Les murs, repeints par le Nain, lui faisaient cet effet à chaque fois qu’il les voyait. Il restait un pot de peinture, posé dans un coin. Et un pinceau. L’arme du crime. Le regard de Ganymède se posa sur le pot de peinture, puis sur le Nain endormi. Plus précisément, sur sa barbe si bien entretenue, mais si peu colorée…



dieu Par Une étoile naissante...  le 02/04/2005 à 00:12

HRP :
Trop fort



olymp Par Raziel le Vampire  le 02/04/2005 à 01:00

HRP Comme l'a si bien dit Mimis, j'adore encore encore!!/hrp

Raziel contempla les deux formes s'en aller avec un regret proche du désespoir...
Pourquoi personne veut venir dans mes Ténèbres?:'(



Par Google  

nain Par Paurtnawak  le 02/04/2005 à 02:06

HRP : ça faisait longtemps que je ne m'étais pas poilé autant en buv... en lisant une chro!

Communiqué du CDC (Comité de Défense des Caniches) : aucun animal n'a été bléssé ou maltraité pendant l'écriture de cette histoire... enfin je crois /HRP



nain Par The Hunter  le 02/04/2005 à 19:23

HRP/ Trop bon !

et vive les caniches pardon "les cotons-tiges sur pattes" !!