Par Airik - disciple d’Athéna le 01/01/1970 à 01:00 "Sigdil, ville de paix et de sécurité dont on a bien failli ne plus se souvenir. Encore une fois, peut être la dernière, le temps nous le dira le moment venu… Des armées, combien étions-nous, sûrement trop et pourtant la bataille fut ardue.
Les Exilés de Sigdil, avec détermination ils ne perdaient pas l’espoir de retrouver cette cité qui leur a été arrachée scrupuleusement. Peut être la voyait-ils toujours comme celle d’autrefois, de ses couleurs chaleureuses et bienfaisantes, il fallait la reprendre quelque soit le prix.
Les représentants d’Astoria, de leurs apparences délicates ils se noyaient avec les autres groupes présent sur le front. La guerre prenait une ampleur conséquente sur le temps et sur les vies, nombreux étaient les pertes de leurs côtés, mes yeux en avaient trop vu tomber dans ces tueries mais nous ne pouvions nous arrêter…
Un mouvement elfique assez étrange c’est aussi joint à nous, les disciples d’Imrick. Ce peuple ne me porte en son cœur et bien que je sois un voyageur des terres du Sud, jamais les portes de cette cité ne traversèrent ma vision restant encore un mystère pour moi…
Les Mages de la Mer d’Emeraude ainsi que les représentants des Ombres étaient arrivés peu de temps avant ce jour. Ce peuple sauvage que nous avons libéré il y a quelques mois de cette guerre civile, peut être étaient ils trop fier pour prouver notre gratitude, peut-être est-ce nos différences d’origines qui nous obligent à recevoir leur rancune éternelle, sûrement oui…
Pourtant l’un des leurs m’a apporté son aide, ce talent qu’ils possèdent tous en eux, sont ils vraiment les enfants de Gaïa, mère de la terre ?
L’organisation de ces mercenaires réputés pour leurs couardises et leurs félonies, ce nain Lexus qui n’a connu que la haine des peuples pour ses actes passés. Cette chance que je leur ai tous accordée, je leur ai tendu le bras en espérant qu’ils puissent trouver le moyen de prouver à tous, ce qu’ils valaient si ce n’est au moins une fois.
Avais-je raison ? Peut-être sont ils comme moi, moi à qui on a aussi accordé cette chance… Ai-je toujours raison à présent ? De leur vie, ils ont tous honoré leur engagement en servant notre cause, au prix de nombreuses critiques j’ai pu les rendre un peu plus aimé, qui sait.
Les humains, chevaliers mystérieux qui apparurent discrètement sur le front peu de temps avant l’assaut final. Quel était leur but ? Apporter un soutient à ce qu’ils doivent juger de méritant, mystère…
Un bataillon d’Olympien ou plutôt l’armée que je commande sous la volonté de notre Prince. La Légion des voies Divines, celle nouvelle armée de son étendard encore jeune mais flottant avec fierté semblait attirer la curiosité parmi nos alliés. Trop de mes hommes ont versés leur sang dans ce combat, je n’ai pu tous les protéger mais je sais qu’ils se seront battus avec la fierté et l’honneur que je leur enseigne chaque jour. Un jour ces hommes seront sûrement la relève de notre génération, il leur reste tant à apprendre…
Mes frères d’armes, sûrement ceux que j’estime encore plus que des frères. Ils gardent chaque jour la même valeur à mes yeux depuis le jour où j’ai croisé leur chemin. La Garde Impériale étaient les meneurs de cet assaut final, Orphée, Traag, Tidus, Raziel, Dilandau, Karkass, Mars dernièrement Luna. Tous unis nous avons encore une fois montré le chemin à prendre à tous, malgré la tristesse d’en avoir perdu sur le front. Nous connaissions les risques et nous les avons tous acceptés, notre devoir a été accompli, que les Dieux vous protègent tous.
Les Dieux, ces êtres supérieurs étaient eux aussi là. Cette Déesse de la Justice qui prend de plus en plus de place dans mes pensées avec ses fidèles chevaliers de la balance. Nos chemins se sont trop longtemps de fois croisés et à chaque rencontre, je n’ai pu recevoir que bonté et bienveillance. Déesse Thémis puissiez-vous transmettre cette même force à vos disciples…
Celui qui reste pour moi l’un des plus grand mystérieux élément de ma raison de vivre, Zeus. De sa personne il avait rejoint le front, observant d’un regard attentif les évènements. Son soutient à la fois moral et divin par les bénédictions qu’il offrait aux troupes durant les derniers jours de prise, empêchèrent la mort de bon nombre de mes soldats…
Nous étions tous réunis encore une fois, meneurs d’hommes puissants et repectés, d’autres inconnus de tous mais qui étaient là pour une même cause, d’une même union chaque peuple venait apporter soutient et partager sa douleur, oubliant nos différences et agissant du mieux qu’il le pouvait.
La Seven, cette organisation qui m’a depuis ce jour fait connaître ce qu’était l’autre monde. Crainte et hais de tous, semant destruction et corruption sur son passage, d’une force allié à ces spectres de l’Apocalypse à en faire trembler n’importe quel régiment, venait de subir une de ses plus grandes défaites après l’échec sur notre cité Lardanium.
Pourquoi continuent ils ? Je ne comprends pas… mes actes ont fait de moi ce que l’on appelle le traître d’une nation, mais que savent ils ? Depuis trop longtemps je ne connais que des autres peuples le rejet, la haine qui se déverse sur mon peuple. Combien de fois avons-nous été renié alors que nous servions une cause idéale, sommes nous aveugles à ce point là où les gens détestent notre façon d’agir naturellement ?
Jamais je n’ai abandonné, les Dieux ou ma force m’ont-ils sauvés ? Aujourd’hui la seule chose dont je suis sur est que le combat livré par la Seven est sûrement plus difficile que le nôtre et l’a toujours été… J’en ai perdu mon âme dans l’ivresse de ces combats ou plutôt dans cette folie, mais eux, que deviendront-ils une fois qu’ils connaîtront le trépas éternel… ?
En ce jour un pas vers une paix future s’ouvre à nous, qu’en sera-t-il demain ? La seule satisfaction que je trouve dans l’achèvement de ce conflit, est de restituer cette ville à leurs véritables possesseur, puissent ils en tirer un enseignement pour l’avenir… Aujourd’hui mon combat contre moi-même prend un nouveau chemin, un chemin que je crois être le bon. Le moment que je crains tant approche mais je sais qu’il est encore bien tôt.
Airik, qui suis-je…? Guide moi, guide toi, guide les…"
L’Olympien termina son récit d’une main lourde, avec la pensée qu’une nouvelle guerre se préparait, une nouvelle épreuve l’attendait, lui et tous les autres. Refermant son journal de guerre, Airik s’adossa dans un recoin de la maison qu’il avait rapidement investi avant de trouver un repos mérité, accompagné par les chants de victoire des assaillants en l’honneur de la libération de la ville.
Les Exilés de Sigdil, avec détermination ils ne perdaient pas l’espoir de retrouver cette cité qui leur a été arrachée scrupuleusement. Peut être la voyait-ils toujours comme celle d’autrefois, de ses couleurs chaleureuses et bienfaisantes, il fallait la reprendre quelque soit le prix.
Les représentants d’Astoria, de leurs apparences délicates ils se noyaient avec les autres groupes présent sur le front. La guerre prenait une ampleur conséquente sur le temps et sur les vies, nombreux étaient les pertes de leurs côtés, mes yeux en avaient trop vu tomber dans ces tueries mais nous ne pouvions nous arrêter…
Un mouvement elfique assez étrange c’est aussi joint à nous, les disciples d’Imrick. Ce peuple ne me porte en son cœur et bien que je sois un voyageur des terres du Sud, jamais les portes de cette cité ne traversèrent ma vision restant encore un mystère pour moi…
Les Mages de la Mer d’Emeraude ainsi que les représentants des Ombres étaient arrivés peu de temps avant ce jour. Ce peuple sauvage que nous avons libéré il y a quelques mois de cette guerre civile, peut être étaient ils trop fier pour prouver notre gratitude, peut-être est-ce nos différences d’origines qui nous obligent à recevoir leur rancune éternelle, sûrement oui…
Pourtant l’un des leurs m’a apporté son aide, ce talent qu’ils possèdent tous en eux, sont ils vraiment les enfants de Gaïa, mère de la terre ?
L’organisation de ces mercenaires réputés pour leurs couardises et leurs félonies, ce nain Lexus qui n’a connu que la haine des peuples pour ses actes passés. Cette chance que je leur ai tous accordée, je leur ai tendu le bras en espérant qu’ils puissent trouver le moyen de prouver à tous, ce qu’ils valaient si ce n’est au moins une fois.
Avais-je raison ? Peut-être sont ils comme moi, moi à qui on a aussi accordé cette chance… Ai-je toujours raison à présent ? De leur vie, ils ont tous honoré leur engagement en servant notre cause, au prix de nombreuses critiques j’ai pu les rendre un peu plus aimé, qui sait.
Les humains, chevaliers mystérieux qui apparurent discrètement sur le front peu de temps avant l’assaut final. Quel était leur but ? Apporter un soutient à ce qu’ils doivent juger de méritant, mystère…
Un bataillon d’Olympien ou plutôt l’armée que je commande sous la volonté de notre Prince. La Légion des voies Divines, celle nouvelle armée de son étendard encore jeune mais flottant avec fierté semblait attirer la curiosité parmi nos alliés. Trop de mes hommes ont versés leur sang dans ce combat, je n’ai pu tous les protéger mais je sais qu’ils se seront battus avec la fierté et l’honneur que je leur enseigne chaque jour. Un jour ces hommes seront sûrement la relève de notre génération, il leur reste tant à apprendre…
Mes frères d’armes, sûrement ceux que j’estime encore plus que des frères. Ils gardent chaque jour la même valeur à mes yeux depuis le jour où j’ai croisé leur chemin. La Garde Impériale étaient les meneurs de cet assaut final, Orphée, Traag, Tidus, Raziel, Dilandau, Karkass, Mars dernièrement Luna. Tous unis nous avons encore une fois montré le chemin à prendre à tous, malgré la tristesse d’en avoir perdu sur le front. Nous connaissions les risques et nous les avons tous acceptés, notre devoir a été accompli, que les Dieux vous protègent tous.
Les Dieux, ces êtres supérieurs étaient eux aussi là. Cette Déesse de la Justice qui prend de plus en plus de place dans mes pensées avec ses fidèles chevaliers de la balance. Nos chemins se sont trop longtemps de fois croisés et à chaque rencontre, je n’ai pu recevoir que bonté et bienveillance. Déesse Thémis puissiez-vous transmettre cette même force à vos disciples…
Celui qui reste pour moi l’un des plus grand mystérieux élément de ma raison de vivre, Zeus. De sa personne il avait rejoint le front, observant d’un regard attentif les évènements. Son soutient à la fois moral et divin par les bénédictions qu’il offrait aux troupes durant les derniers jours de prise, empêchèrent la mort de bon nombre de mes soldats…
Nous étions tous réunis encore une fois, meneurs d’hommes puissants et repectés, d’autres inconnus de tous mais qui étaient là pour une même cause, d’une même union chaque peuple venait apporter soutient et partager sa douleur, oubliant nos différences et agissant du mieux qu’il le pouvait.
La Seven, cette organisation qui m’a depuis ce jour fait connaître ce qu’était l’autre monde. Crainte et hais de tous, semant destruction et corruption sur son passage, d’une force allié à ces spectres de l’Apocalypse à en faire trembler n’importe quel régiment, venait de subir une de ses plus grandes défaites après l’échec sur notre cité Lardanium.
Pourquoi continuent ils ? Je ne comprends pas… mes actes ont fait de moi ce que l’on appelle le traître d’une nation, mais que savent ils ? Depuis trop longtemps je ne connais que des autres peuples le rejet, la haine qui se déverse sur mon peuple. Combien de fois avons-nous été renié alors que nous servions une cause idéale, sommes nous aveugles à ce point là où les gens détestent notre façon d’agir naturellement ?
Jamais je n’ai abandonné, les Dieux ou ma force m’ont-ils sauvés ? Aujourd’hui la seule chose dont je suis sur est que le combat livré par la Seven est sûrement plus difficile que le nôtre et l’a toujours été… J’en ai perdu mon âme dans l’ivresse de ces combats ou plutôt dans cette folie, mais eux, que deviendront-ils une fois qu’ils connaîtront le trépas éternel… ?
En ce jour un pas vers une paix future s’ouvre à nous, qu’en sera-t-il demain ? La seule satisfaction que je trouve dans l’achèvement de ce conflit, est de restituer cette ville à leurs véritables possesseur, puissent ils en tirer un enseignement pour l’avenir… Aujourd’hui mon combat contre moi-même prend un nouveau chemin, un chemin que je crois être le bon. Le moment que je crains tant approche mais je sais qu’il est encore bien tôt.
Airik, qui suis-je…? Guide moi, guide toi, guide les…"
L’Olympien termina son récit d’une main lourde, avec la pensée qu’une nouvelle guerre se préparait, une nouvelle épreuve l’attendait, lui et tous les autres. Refermant son journal de guerre, Airik s’adossa dans un recoin de la maison qu’il avait rapidement investi avant de trouver un repos mérité, accompagné par les chants de victoire des assaillants en l’honneur de la libération de la ville.
Par 
Désolée pour la maigre participation, ça me démangeait d'ajouter un tit truc :P)