Par Dame Archess Ney le 01/01/1970 à 01:00 Emmy et Archess se tenaient en face de Rhéa. L’attitude servile de l’humaine, qui s’agenouilla, contrastait fortement avec celle de l’Elfe qui toisait la Titanide d’un air de défi et qui tenait fermement une lourde besace comme si sa vie en dépendait.
Archess jeta un regard, dégoûtée, sur cette enveloppe privée de vie qui servait sans réfléchir Rhéa puis prit la parole s’adressant à la Titanide :
-J’espère que tu as réussi à obtenir la dernière. J’ai hâte que tout ça finisse.
-J’obtiens toujours ce que je veux. Récupérer la pierre du roi des Nains était un jeu d’enfant. Les Nains ont beaucoup d’estime pour Chronos. Je n’ai même pas eu à dépenser la moindre pièce d’or pour l’avoir.
-Tant mieux. J’étais lasse de rester à la maison sans cesse et de veiller sur elles. Par ta faute, tout Olympia me traite de couarde parce qu’il pense que je n’ose mettre le pied dehors par peur de mes ennemis.
-Tu n’avais pas le choix. Les porteurs de tels artefacts se reconnaissent vite, et je ne tenais pas à ce que tu deviennes une cible pour tous ceux qui les convoitaient. Un des porteurs qui s’est joint à ma cause à perdu bêtement la sienne en mourrant bêtement. Il était hors de question qu’une telle chose se reproduise. C’est pour ça qu’il fallait que tu reste cachée jusqu’à l’accomplissement de cette quête.
-Tu aurais mieux fait de les confier à ton chien. Elle se serait fait une joie de les transporter.
Rhéa répondit nonchalamment :
-J’avais besoin d’elle pour identifier mes nombreuses cibles. Mais tout est fini maintenant. Rend moi les larmes , que je te libère enfin de ton « fardeau ».
Archess sembla soudainement hésiter. . Le jour était venu pour elle de tout avouer à Rhéa. Elle avait failli à sa tache. Les larmes que la Titanide lui avait confié se mourraient et il était sans doute trop tard pour raviver leur force magique. Elle avait passé son temps à les examiner, à faire des recherches, à fouiller la moindre bibliothèque pour trouver la raison d’un tel phénomène mais sans succès. Rhéa allait sans doute lui faire payer sa faute.
Il fallait en finir. Son exécution l’attendait, mais sa peur soudaine l’empêcha de lui montrer dans quel état les si précieux artefacts étaient.
Qu’allait-elle faire d’elle ? Pendant plusieurs jours, elle avait imaginé subir mille tourments de la part de la maîtresse du temps. La mort aurait été sans doute le plus doux des châtiments. Elle aurait risqué au pire de finir dans le même état que l’humaine qui était à sa droite : une pauvre créature vidée de sa volonté par Rhéa, condamnée à la servir et réclamant continuellement son énergie néfaste comme un drogué en manque réclamant sa dose d’opium.
Instinctivement, elle recula, ce qui agaça fortement sa locutrice :
-Qu’attend-tu ? Je te croyais pressée de t’en débarrasser.
Rhéa regarda une Archess de nature si forte habituellement, prendre l’air d’un enfant apeuré qui est sur le point d’avouer une grosse bêtise. C’en était presque pitoyable. Fatiguée d’attendre, elle fit un simple geste à Emmy qui n’attendait qu’un ordre de son maître pour agir. La servante se leva puis arracha aussitôt le sacdes mains du Consule. Sans un mot, elle le présenta à son maître qui déjà n’ y fit plus attention. Elle fixait longuement l’elfe, dans le but semblait-il était de percer à jour ce qu’elle voulait lui cacher.
Archess attendait que Rhéa prononce sa sentence. Mais en guise de punition, elle fut accueillie par de grands éclats de rire.
-Elles ne sont pas encore mortes ! Fit une Rhéa au bord de la crise de larme. Il nous reste encore du temps avant que ces larmes ne redeviennent de simple pierres. Tu croyais que leur affaiblissement était de ta faute. Rien n’est plus faux, les miennes ont eu la même chose. Le fait d’être séparée si longtemps les unes des autres a eu un effet négatif sur elles. Mais tout rentrera bientôt dans l’ordre.
Des sentiments de honte et de soulagement se mêlaient dans l’esprit d’Archess. Elle ne savait plus où se mettre et aurait à ce moment payé cher, pour que quelqu’un la transforme en fourmis afin q’elle puisse prendre la fuite sans que personne ne la voit.
-Il y avait longtemps que je n’avais ri autant. Je te remercie pour ce que tu as fait pour moi en dépit des choses que tu as supporté. Je sais toujours récompenser ceux qui le méritent. Attend toi à recevoir quelque chose en échange. Je te laisse. J’ai une guerre à préparer.
La Titanide fit alors brusquement volte face puis s’éloigna rapidement en direction du Nord-Est suivie d’une Emmy plus que jamais à son service.
Archess jeta un regard, dégoûtée, sur cette enveloppe privée de vie qui servait sans réfléchir Rhéa puis prit la parole s’adressant à la Titanide :
-J’espère que tu as réussi à obtenir la dernière. J’ai hâte que tout ça finisse.
-J’obtiens toujours ce que je veux. Récupérer la pierre du roi des Nains était un jeu d’enfant. Les Nains ont beaucoup d’estime pour Chronos. Je n’ai même pas eu à dépenser la moindre pièce d’or pour l’avoir.
-Tant mieux. J’étais lasse de rester à la maison sans cesse et de veiller sur elles. Par ta faute, tout Olympia me traite de couarde parce qu’il pense que je n’ose mettre le pied dehors par peur de mes ennemis.
-Tu n’avais pas le choix. Les porteurs de tels artefacts se reconnaissent vite, et je ne tenais pas à ce que tu deviennes une cible pour tous ceux qui les convoitaient. Un des porteurs qui s’est joint à ma cause à perdu bêtement la sienne en mourrant bêtement. Il était hors de question qu’une telle chose se reproduise. C’est pour ça qu’il fallait que tu reste cachée jusqu’à l’accomplissement de cette quête.
-Tu aurais mieux fait de les confier à ton chien. Elle se serait fait une joie de les transporter.
Rhéa répondit nonchalamment :
-J’avais besoin d’elle pour identifier mes nombreuses cibles. Mais tout est fini maintenant. Rend moi les larmes , que je te libère enfin de ton « fardeau ».
Archess sembla soudainement hésiter. . Le jour était venu pour elle de tout avouer à Rhéa. Elle avait failli à sa tache. Les larmes que la Titanide lui avait confié se mourraient et il était sans doute trop tard pour raviver leur force magique. Elle avait passé son temps à les examiner, à faire des recherches, à fouiller la moindre bibliothèque pour trouver la raison d’un tel phénomène mais sans succès. Rhéa allait sans doute lui faire payer sa faute.
Il fallait en finir. Son exécution l’attendait, mais sa peur soudaine l’empêcha de lui montrer dans quel état les si précieux artefacts étaient.
Qu’allait-elle faire d’elle ? Pendant plusieurs jours, elle avait imaginé subir mille tourments de la part de la maîtresse du temps. La mort aurait été sans doute le plus doux des châtiments. Elle aurait risqué au pire de finir dans le même état que l’humaine qui était à sa droite : une pauvre créature vidée de sa volonté par Rhéa, condamnée à la servir et réclamant continuellement son énergie néfaste comme un drogué en manque réclamant sa dose d’opium.
Instinctivement, elle recula, ce qui agaça fortement sa locutrice :
-Qu’attend-tu ? Je te croyais pressée de t’en débarrasser.
Rhéa regarda une Archess de nature si forte habituellement, prendre l’air d’un enfant apeuré qui est sur le point d’avouer une grosse bêtise. C’en était presque pitoyable. Fatiguée d’attendre, elle fit un simple geste à Emmy qui n’attendait qu’un ordre de son maître pour agir. La servante se leva puis arracha aussitôt le sacdes mains du Consule. Sans un mot, elle le présenta à son maître qui déjà n’ y fit plus attention. Elle fixait longuement l’elfe, dans le but semblait-il était de percer à jour ce qu’elle voulait lui cacher.
Archess attendait que Rhéa prononce sa sentence. Mais en guise de punition, elle fut accueillie par de grands éclats de rire.
-Elles ne sont pas encore mortes ! Fit une Rhéa au bord de la crise de larme. Il nous reste encore du temps avant que ces larmes ne redeviennent de simple pierres. Tu croyais que leur affaiblissement était de ta faute. Rien n’est plus faux, les miennes ont eu la même chose. Le fait d’être séparée si longtemps les unes des autres a eu un effet négatif sur elles. Mais tout rentrera bientôt dans l’ordre.
Des sentiments de honte et de soulagement se mêlaient dans l’esprit d’Archess. Elle ne savait plus où se mettre et aurait à ce moment payé cher, pour que quelqu’un la transforme en fourmis afin q’elle puisse prendre la fuite sans que personne ne la voit.
-Il y avait longtemps que je n’avais ri autant. Je te remercie pour ce que tu as fait pour moi en dépit des choses que tu as supporté. Je sais toujours récompenser ceux qui le méritent. Attend toi à recevoir quelque chose en échange. Je te laisse. J’ai une guerre à préparer.
La Titanide fit alors brusquement volte face puis s’éloigna rapidement en direction du Nord-Est suivie d’une Emmy plus que jamais à son service.
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! C'est TRES sympa, et j'adore le style, Bref... Super 
!
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