Phenix était anxieux, la cérémonie qu’il attendait tant arrivait enfin… Voilà déjà plusieurs jours qu’il attendait que son général le convoque pour lui faire l’honneur de recevoir cette importante distinction… Enfin, il serait reconnu comme étant un très bon magicien, loin de lui l’idée de rechercher une promotion à tout prix, néanmoins savoir que ses supérieurs ne l’oubliaient pas était fort flatteur…

Aujourd’hui on reconnaissait sa valeur de grand magicien, mais, une grande reconnaissance impliquait de grandes responsabilités. Mais cela était secondaire. Il était déjà l’un des officiers d’Airik, aussi les responsabilités il savait ce que c’était…

Soudain, un émissaire Olympien vint le chercher :
- "PhenixLeGrand ?" Demanda le soldat.
- "Oui."
- "Airik est prêt à vous recevoir, il vous attend dans le quartier des temples."
- "Je vous remercie, je pars à sa rencontre tout de suite..."

Phénix avait revêtu sa plus belle tenue d’apparat, une magnifique toge d’un blanc immaculé. A sa taille, une ceinture de laine noire brodée d’enluminure en fils d’or lui permettait d’accrocher son plus beau bourdon. Celui-ci était recouvert d’électrum et incrusté de fines pierreries… Ainsi il traversa avec fierté les rues pavées de la resplendissante Lardanium.

A l’entrée des jardins avoisinants les temples, Airik était bien là. Phénix termina son chemin en prenant un pas plus rapide pour atteindre son commandant qui lui faisait déjà signe d’une main.

- "Eh bien te voilà finalement Phénix. Aujourd'hui sera un grand jour, allons-y ils doivent nous attendre..."
Traversant ensemble la rue principale, Phénix d’un air encore plus anxieux se demandait de que cela pouvait signifier. Airik lui ôta le plaisir ou peut être la crainte de demander ce qu’il pouvait se préparait en lui narrant brièvement quelques détails en chemin.

- "Depuis que je te connais Phénix tu as su montrer ta valeur par les talents dont tu disposes. Pour cette estime et cette confiance que je te porte, j’ai fais en sorte que tu serais l’un des piliers de la Légion en te nommant comme officier. Aujourd’hui je sais que ton esprit a su comprendre ton initiation dans les Voies, il est temps pour toi de rejoindre ta voie."
Airik appliqua l’une de ses mains sur sa lame. Réflexe ou seulement un geste que Phénix ne pouvait saisir de par sa nature magicienne...

- "Cette voie que tu as choisie, par le talent dont tu possèdes... Ton initiation prendra fin par le rituel qui t’attend avec moi et les personnes compétentes dans ton domaine."

Arrivant enfin à la place centrale, certains officiers de la ville étaient présents, dessinant des glyphes défensifs sur le sol. Une mince silhouette émergea sous l’ombre d’un arbre, se laissant percevoir par les rayons du soleil. Ce n’était autre que Tengwar, l’un des plus puissants sorciers rallié à l’ordre Olympien.
Comme à son habitude Dilandau surgit de nulle part. Minant du regard une dernière fois avec l’aide de son compagnon Tengwar et des officiers, le glyphe mis en place.
Enfin d’une même voix, tous acquiescèrent que le rituel pouvait débuter.

Airik scruta Phénix quelques peu inquiet de la situation avant que Tengwar ne s’approche de lui. Regardant son supérieur qui souriait discrètement, lui laissant comprendre nombres choses.

- Je laisse à deviner qu’Airik n’a encore rien expliqué de ce qu’il en ressortait. Ce rituel de passage consistera à canaliser au mieux ton potentiel et à le manier très rapidement en différentes situations. De cette façon un sorcier qui prétend exélé à un degré supérieur maîtrisera en partie le pouvoir réel qu'il possède...
Tengwar céda un regard à Airik pour le laisser conclure.
- Comme je te l’ai déjà dis, ton initiation prend fin. Il est temps pour toi de devenir maître de ces arcanes que tu possèdes et manies encore difficilement à ton niveau. Il est temps, commences à prendre place dans le glyphe.

D'un pas solennel Phénix s’avança à l’intérieur et se laissa porter par le courant magique qui se formait lentement.
Les officiers, Dilandau et Tengwar se réunirent autour du glyphe et commencèrent à incanter d’une même force de façon à créer une sphère stabilisante autour de la glyphe.

"- A canaliser rapidement mon potentiel réel dans le seul but de le manier avec une meilleure efficacité..."
Un voile de magie engloba la zone et s’intensifia, laissant paraître à l'oeil nue une barrière magique. La voix de l’enfant de Gaïa se laissa entendre dans l'esprit du jeune initié :
- "Commences par canaliser les flux puis manient les avec soin, saches que le rituel n’est pas sans risque..."

Phénix laissa retomber son regard sur le sol avant de plonger dans un noir propice à la concentration. Puiser la propre force de son être représente l’un des premiers degré de maîtrise dans la voie consacrée à la magie.
Une aura visible commença à submerger l’Olympien avant qu’elle ne se propage le long de la sphère magique. Avec ferveur Phénix accumulé cette puissance, baignant dans un environnement emplie d’une puissance si vertueuse aux yeux de n’importe quel mage. La limite de l’être se laisse sentir, dégager au mieux tout ce que l’on possède en un court délais. D’un mouvement rapide et bien coordonné, Phénix sépara ses mains et commença rapidement à canaliser le flux. L’Olympien laissait percevoir des signes de fatigue très visible, la force mentale exploitait avec grandeur les ressources vitales à l’équilibre d’un mage. Il fallait tenir, il sentait venir le moment critique...
Rouvrant avec vigueur les yeux, Phénix regarda l’aboutissement de son travail. Son regard comme guidé se laissa porter au devant de lui, une silhouette noire se dressa devant lui, cet homme...

Son propre commandant était devant lui. C’était sûrement la personne qu'il souhaiterai le moins rencontrer dans une bataille, étant reconnu pour ses aptitudes "guerrières". D'un regard lourd et dénué de bon sens, il dégaina avec force sa puissante lame. Il allait falloir se battre pour sauver sa vie.

- "Ce n'est qu'une illusion... Sa ne peut pas être lui."
D'une expression dure, Airik fit résonner sa voix en guise d'avertissement.
- " Si tu souhaites devenir plus grand il va falloir apprendre à mettre sa vie en danger. Montre l'efficacité de ton talent ou prépare toi à retrouver les limbes Phénix..."

D'un ordre de commandement, Airik chargea avec force sur le mage. Phénix aiguisa ses yeux, réfléchissant sur la tactique à prendre. Le combat ne devait pas s'éterniser avant que son épuisement ne l'entraîne dans sa chute.

La lame noire s'approchait dangereusement et exposé de la sorte, aucune issue pour s'enfuir n’était envisageable. Il fallait faire face à un danger certain où à cette "illusion". Phénix réunit autour de lui une partie du flux qu'il possédait, créant une première barrière défensive. Airik enfonça avec violence un premier coup visant directement le corps du jeune Olympien. La lame s'enlisa dans le flux magique sans aucun effet pour Phénix mais qui réduisait sa future force de frappe.
Se dégageant avec rapidité Airik fit tournoyer sa lame d'un mouvement circulaire, visant à briser la défense par le coté. Phénix se laissa submerger par le pouvoir espérant parer avec efficacité le second coup. Le courant magique repoussa le tir d'Airik qui avec justesse, failli bien lui emporter le bras voyant le bout de sa toge emporté par le coup.
- "Maintenant..."
Phénix se concentra avec toute sa volonté, il fallait porter une attaque immédiatement avant qu'il ne soit trop tard.
- "Même si sa devait vraiment être Airik il n'en mourrait pas..."
Très vite une boule lumineuse se focalisa entre les mains du mage, visant du regard son supérieur qui revenait déjà à la charge, épée brandit. Il le fallait...

Dans sa dernière action Phénix hurla ses pensées avant de passer à l’assaut :
- "Pour la vertu de tous, savoir se battre quelque soit la situation, rien ne doit nous obliger à nous entretuer. Pour notre foi envers nos Dieux, guidez-nous dans le vrai combat !"
Phénix chargea toute la puissance magique sur ses mains avant de se jeter sur l'Olympien. La lame s'écrasa à nouveau, cette fois-ci sur le bras gauche emplie d'essence spirituelle, visant à bloquer l'arme. L'autre partie de son pouvoir reposait sur son autre main, posé sur le flanc gauche d'Airik et prête à dégager toute sa puissance.
Les deux hommes se retrouvèrent nez à nez, Airik céda un sourire en coin avant que le sceau de défense ne se détruise.

Phénix s'effondra à terre, épuisé par le surmenage. Airik posa une main sur l'épaule de son compagnon avant de prendre la parole devant tous.

- "Savoir risquer sa vie tout en préservant celle d'un ami est la voie dans laquelle je crois. Tu as su maîtriser avec brillance ton élément, le rituel de passage prend fin avec succès. C'est donc avec plaisir et de l'avoir montré à tous, que je t'accorde le privilège Phénix de prétendre au grade de Gardien des Arcanes. Puisses-tu exceller dans la voie en laquelle tu crois, mènes les hommes avec autant de sagesse que j’espère t’avoir délégué. Toutes mes félicitations.
Au bord de l'épuisement Phénix réussi à trouver difficilement ses mots.
- "C’est un grand honneur...que vous me faites mon général... Et c’est avec beaucoup de joie que je l’accepte. Je continuerai, de me montrer digne et m’efforcerai chaque jour de le mérité..."

Déjà l’on entendit la voix de Dilandau qui se fit un malin plaisir à faire parvenir la nouvelle à tous et d’en profiter pour fêter cet heureux évènement dans sa taverne.

Phénix félicité par tous les membres semblait tout chambouler. Il était empli de fierté et son courage en avait était décuplé. Sa nouvelle fonction était plus une marque de reconnaissance qu’une véritable promotion, mais cela ne valait-il pas toutes les promotions du monde ?



HRP/
J'invite tous les Légionnaires qui voudraient nous faire part de leur changement de grade à poster à la suite ...
/HRP

Le Flux du jeune gardien des arcanes


Après de long mois de combats, où le sang avait coulé à flot, de nombreuses factions alliées avaient enfin réussies à Libérer Sigdil puis Zagnadar de l'emprises des forces seven et apocalypse.
L'artéfacte Apocalypse était détruit, les seven étaient éparpillés.

Pour TheExterminateur, le front sur Sigdil s'était très bien passé, il avait été preneur de ville ; par contre, sur le front sur Zagnadar, il avait vite été envoyé en enfer.
A sa sortie des enfers la Seven et l'Apocalypse n'était plus.

C'est à cette même période qu'il obtint sa 5ème barrette de magicien : Gardien des Arcances
Ce nouveau grade doit marquer un changement.

Jusqu'ici, il avait appuyé l'essentiel de son entrainement sur sa concentration, il passait de longue heure assis, les yeux fermés.
Souvent il se remémorait son maitre dans ses heures de méditation quand il était plus jeunes :

TheExterminateur : 15 ans

Le maitre était assis sous un arbre, pour Exterm (petit surnom de TheExterminateur), le maitre semblait dormir, assis.
Quelle drole de position pour dormir, pensait-il.
Il lui vint une idée : réveiller son maitre avec la bassine d'eau toute proche, il saisit la bassine, puis d'un mouvement jetta son contenu vers son maitre. En un instant, l'eau se sinda en deux flux de part et d'autre du maitre, toujours les yeux fermés : il venait d'user d'un effet d'aire sur l'eau qui lui fonçait dessus.
Le maitre lui dit : "La plus grande force d'un mage ne réside pas dans sa puissance mais dans sa concentration."
C'est dans cette voie que le maitre l'avait entrainé, vers cette voie qu'il appelelait "la voie du Flux".
Pour le maitre, le monde est un ensemble de flux, et la concentration devait permettre au mage de sentir ce flux, de le maitriser et de l'utiliser.

Depuis ce jour, Exterm avait voué la majeure partie de ses entrainements à observer ce flux, le dévier, le manipuler.
Il avait ainsi acquis une grande concentration, une force mentale puissante comme diraient certains guerriers.
Cette concentration le placait parmis l'élite olympienne, et parmis les meilleures d'Olympia dans ce domaine.
Il était donc temps maintenant de changer d'orientation afin de devenir plus puissant, au sens basic du therme.

Ce changement d'orientation serait fait sous l'égide de son 5ème grade, il devenait Gardien des Arcanes.
Cette optique de puissance n'avait pas été envisagé par son maitre, qui ne considerait pas la magie comme une arme, mais simplement comme une défense ou un outil.

TheExterminateur : 17 ans

Durant un entrainement de combat, entrainement qui était rare car peu apprécié du maitre.
- Exterm : Maitre, vous allez enfin voir mon réel niveau, je me suis entrainé même sans vous.
- le Maitre : Nous allons voir celà. Pense à tous ce que je t'ai appris.
- Exterm : Je vais y aller à fond, pleine puissance.
L'entrainement commença. Le jeune mage se mis en mouvement et invoqua plusieurs sorts. Les sorts étaiten en effet plus puissant que ce que prévoyait l'entrainement du maitre, mais dans son élan et son inexpérience, le jeune mage ne se rendi pas compte que la maitre esquivait tout, d'une aisance insolante, toujours les yeux fermés.
Peu à peu, le jeune mage se fatigua, et c'est ce moment que le maitre se décida d'entrer en action, soudain il ouvrit les yeux, invoqua un sort mineur et TheExterminateur se retrouva à terre.
- le Maitre : En fait de compte, cet entrainement aura peut être été bénéfique. Tu viens de réaliser que la puissance magique ne fait pas tout. Si tu ne parviens pas à gérer correctement le flux par ta concentration, du moins plus que ton adversaire, alors tes attaques ne servent à rien, s'y ce n'est à t'exposer. La puissance n'apporte que la souffrance !
- Exterm (alletant) : Oui Maitre, je comprend.
- le Maitre : Maintenant, va me faire 3 heures de méditation dans la forêt.

Seulement, le maitre n'avait jamais été en contact avec les guerriers d'Olympia. Il vivait dans un recoin d'Olympia, dont la population était calme et paisible.
De plus Lardanium est une place centrale, autour de laquelle il y a de grandes convoitises, et donc de grand conflit. La puissance magique était donc devenu nécessaire pour défendre le peuple olympien des agressions extérieures.
Le maitre ne serait certainement pas d'accord avec cette position, mais il est temps.... de franchir le cap.

J'ai prêté serment envers mon Prince de le servir et de protéger mes amis, mon peuple. Je suis aussi responsable d'un groupe de la Légion, je dois m'en montrer à la hauteur et les protéger aux mieux. Pour celà, je me dois de pouvoir imposer une puissance qui je l'espère, ne restera que dissuasive.

Ceci dit, la position initiale de mon maitre restera un fondement de mon entrainement :
"la voie du Flux m'apportera la sagesse, et la sagesse me mènera vers la voie du Flux".

Joli, bien joué, et félicitation pour votre grade..

Mais phénix, tu m'as oublié...même si je ne fait pas parti de la LVD...

Penser un peu a moi.., franchement quoi...

Gandalf revenait du combat qui avait eu lieu a zagnadar, il était sale, couvert de sang, de boue et de crasses...

Il rentrait en Larda avec le regard vide car, il avait toute sa force dans le combat et on eu dit qu'un peu de son âme était parti..

Seulement avec le temps pssant et le retour à la maison se faisant de plus en plus proche ses forces revinrent, son regard de feu redevint étincellent.

Il fallait livrer un nouveau combat pour défendre sa ville, son peuple, ses amis....

Il se rappelait tous les moments vécus, errant pour commencer, guerrier de l'effroie ensuite, puis SA pour enfin devenir légionnaire.

Oui la route vu longue mais déjà le combat était en vue, plus le temps de se souvenir des bons moments.

Il se concentra et utilisa un sort qu'il appréciait pour ses dégats honorable et précis.

Une boula d'énergie enveloppa sa main et des volutes d'énergies envelopperent son avant bras et dans un cri de rage pour ceux qui tentaient de souiller sa cité il lance son attaque.

Il ne remarqua qu'au deuxieme coup qu'il porta, quand son adversaire tomba, mort.
Que son sort était plus puissant, que sa victime était plus horrifiée que d'accoutumée....

C'est alors qu'il remarqua son épaule....il n'y avait plus ses trois barres de magicien mais bien quatre...

Il était devenu un initié des voies sans le savoir..., il regarda encore son épaule, regarda autour de lui...

*Tremblez misérable car ma puissance a augmentéê et elle ne s'arretera que quand vous serez tous mort et que aucun d'entre vous misérable ne soient en mesure de gâcher la paix de notre monde...*

Et il repartit

Un léger souffle, doux comme de la soie annonça le début d’une nouvelle journée sur Luminae. Un homme sauvage était assis au pied d’un arbre centenaire auquel il avait passé la nuit à contempler les étoiles et a repensé à ce jour où...

Non loin de Lardanium se situer une cabane perchée dans les hauteurs d’un magnifique chêne, n’étant très peu stable vu le faible talent en charpenterie que possédait le propriétaire. Ce dernier s’affairait comme à ses habitudes à toutes sortes d’expériences, certaines se clôturer par des succès d’autre par des échecs, telle est la recherche continuelle des arcanes.

Une voix dure à la fois amicale se fit entendre au pied de l’arbre
- " Tengwar réponds moi ! Je sais que tu es là ! "
Dans la surprise l’Homme Sauvage laissa échapper sa burette, se brisant sur le sol
- "Aaaahhhhhhh mes composants ! "
Une tête toute ébouriffée, un visage noirci sortit d’une fenêtre tout en jurant tel un diable.
- "Mais qui donc vient me faire sursauter en pleine expérience ! "

Cela n’était autre que le commandant en chef de la Légion, Airik. Ce dernier était accompagné d’Exterminateur, Persée, Phénix, Dilandau et Ganymède.
Etonné par la venue de tout ce beau monde, il en oublia l’échec de l’expérience que l’on venait de lui faire interrompre. Empoignant son bâton de mage surmonté d’un crâne dont on pouvait y distinguer aux orifices deux fines émeraudes incrustées dont les couleurs étaient sublimement bleutés. Sa robe de mage dénaturer par le temps de part et d’autre par les combats vécus lui donnèrent l’aspect d’un vagabond.
Avec souplesse, sautant de branches en branches accompagnées toutefois de marmonnements, il descendit à leurs rencontres. Toujours avec le même étonnement pour ses compagnons, c’est en l’espace d’un instant qu’il se retrouva sur la terre ferme, face à eux.

Tengwar inclina la tête afin de saluer les personnes présentes et prit les devant.
- "Salutations à tous. Que me vaut votre visite au pied de mon humble demeure ? Désolé de ne pouvoir vous faire rentrer, je vous verrez mal en point avec vos armures escalader ce magnifique chêne, bien que cela serait très certainement des plus comique. "
Un petit rire s’échappa de l’homme sauvage en imaginant la situation.

- "Pour le moment cela n’a guère d’importance, à l’heure qu’il est il y a bien plus important. "
L’homme sauvage d’un air pensif
- "Habituellement lorsqu’il prend ce ton cela annonce l’orage… "

Exterminateur s’avança vers Tengwar le regard joyeux
- "Eh bien, je ne sais comment te le dire mais nous nous sommes tous concertés pour savoir où cela aurait lieu. Cela n’est certes peut être point convenable ici, mais c’est sûrement le meilleur endroit pour ta personne. "

Dilandau s’avança avec un sourire en coin. Dans sa besace dépassée le goulot d’une bouteille laissant deviner quelle sorte de breuvage il devait être question.
- "Par ta loyauté de longue date et ta maîtrise par excellence des arcanes, moi Dilandau et en tant que bon connaisseur de tes aptitudes, ai l’honneur de t’annoncer cette nouvelle…"

Le regard encore embrumé, Tengwar glissa sa main dans son épaisse barbiche.
- "Et bien j’étais en train de me demander si un orage ne se profilait pas à l’horizon en cette journée bien merveilleuse. La quiétude revient s’installer, la journée n’en sera que plus magnifique. De quoi s’agit t’il alors ?"

Dilandau ne pu se retenir d’avantage et comme porter par la joie qui l’habitait se prononça d’un ton endiablé.
- "BONNE PROMOTION DANS LA LEGION MON AMI TENGY ! ! ! A partir d’aujourd’hui tu seras dorénavant nommé au titre de Grand Enchanteur ! "

D’un air joyeux Tengwar se reprit, avant de prendre à nouveau la parole.
- "Avant tout laissez-moi vous remercier pour l’honneur que vous me faîtes tous. Je ne regretterai pas le jour où j’ai décidé de poursuivre ma destinée avec vous. "
L’Hommes Sauvage prit un air de réflexion repensant aux évènements.
- "Cela remonte à présent à l’épopée de l’AOL. Le chemin fut bien long, parsemé d’embûches, des rires et des pleurs. C’est une manière de vivre qui me plaît mais que je n’ai pu trouver partout. Ce qui lie les personnes au fil du temps par notre volonté à fouler un même sentier et ce pour le meilleur et le pire. "

Tengwar céda un rire en coin avant de continuer.
- "Maintenant et vu le titre que j’ai eu l’honneur de recevoir, il me semble naturel de vous prouver que j’en suis digne. "
Sur ces paroles il invita Dilandau, Ganymède et Exterminateur à se joindre a lui.
- "Vous pouvez refuser cette invitation, elle ne vous engage à rien mais vous ne serait pas déçu en y prenant part. "

Tous trois acquiescèrent sans hésiter d’un hochement de tête avant de s’avancer pour former un cercle. Airik et Persée restèrent sur les abords, attentif aux événements qui risquaient fort de se produire.
Une fois tous posés en cercle sur le sol recouvert de feuilles et d’herbes, Tengwar expliqua brièvement.
- "A partir de maintenant faite le vide en vous, laissez vous guider par les vents. Ne faites plus qu’un avec votre environnement et les arcanes. "

L’homme sauvage attendit que tous arrivent à une concentration claire et limpide. Exterminateur semblait plutôt à l’aise dans cette situation, cela pouvait se sentir de par l’émanation de son esprit limpide. Tengwar commença à prononcer une formule d’incantation en des paroles restant inconnus aux oreilles de tous. Le chant de Gaïa d’un enfant sauvage laissa envahir tous les présents. Un léger vent emplit d’une magie douce et bleuté commença à tourbillonner autour de lui. Le souffle engloba au fur et à mesure les trois hôtes, comme bercés et enveloppés d’une magie protectrice.

Sans s’en rendre compte, tous les quatre ne touchaient plus terre. Ils étaient suspendus dans les airs, les vents combinés avec les arcanes donnaient un aspect visuel des plus étonnants. Des flammèches bleutés tournoyées anarchiquement autour d’eux. La nature frétillée comme si elle-même se réjouissait de se moment présent. Les feuilles mortes, le pollen, la poussière et la senteur des plantes venaient se rajouter à ce spectacle qui le rendait encore plus magique et coloré.

Airik et Persée restèrent stupéfier de l’ampleur du phénomène grandissant. S’étendant jusqu'à leurs pieds ils pouvaient ressentir l’énergie mystique s’accouplée à celle du vent. L’on aurait dit que le temps s’estompa à ce même moment.

La voix de l’enfant de Gaïa se laissa entendre dans les l’esprit des mages Olympiens
- "Maintenant que vous êtes tous en harmonie avec les forces, ouvrez avec soin les yeux.
Tous s’exécutèrent à ces paroles, prenant part au spectacle qui se matérialisé devant eux. D’un mouvement lent et certain, Tengwar commença à atténuer l’intensité du phénomène. S’estompant progressivement, les quatre mages retombèrent à même le sol comme si cette étrange combinaison les avait eux même reposé avec souplesse à leur place initiale.

D’un regard lumineux Tengwar observa les visages ébahis des Olympiens.
- "Voici la sérénité que je partage avec la nature. J’espère vous avoir fait ressentir ce lien affectif qui unit un enfant de Gaïa à la nature. "

Airik s’avança vers l’homme sauvage accompagné d’un regard perçant. Posant sa main sur son épaule fébrile.
- "En plus de tes talents Tengwar, saches qu’aujourd’hui tu mérites et de loin, le titre d’enchanteur. Heureux de nous avoir tous fait assister à cette communion des plus surprenante mon ami. "
Dilandau tout exciter de ce moment sorti cette fameuse bouteille accompagnée de godet.
- "Eh bien voila de quoi conclure ! J’avais apporté une de ces bouteilles rarissimes de ma cave personnelle pour fêter l’événement ! "
Persée fronça des sourcils tout en gardant un air joyeux.
- "Et bien si tu ne nous le rajoutes pas sur nos ardoises cela sera avec grand plaisir étant donné qu’il est assez rare de bénéficier d’une telle aubaine venant de ta part ! " Tous regardèrent Dilandau avec un rire moqueur avant d’éclater de rires

Ganyméde voyant Dilandau quelque peu énervé par la spontanéité de Persée enchaîna.
- "Allons Dilandau il te taquine, comme tout le monde le sait tu ne fais pas trop de cadeaux à tes créanciers !"
Dilandau acquiesça dans un air ronchon tout en débouchant cette bouteille tel un maître en la matière.

Sur la fin de ces remémorations Tengwar prit sa pipe, la bourra grassement et se leva. Ce matin là un épais brouillard matinal envahie Luminaé. Non loin de son lieu de repos, l’on pouvait entendre le ruissellement d’une rivière rajoutant des notes magiques au lieu. Contemplant Luminaé dans toute sa beauté et son calme si apaisant comme à chaque fois où il revenait en ces lieux, le moment était venu pour lui de reprendre la route. D’un pas léger il prit sa besace et abandonna sa ville natale dans son réveil pour aller rejoindre ses compagnons d’armes.

Nuit de cérémonie.

Lardanium ; les jardins du palais royal, la nuit.
« Dame Séléné, comme je regrette votre absence, il fait bien sombre sans vous. »
Ganymède était vêtu d’un costume de cérémonie. Sa cape blanche lui donnait l’allure d’un prince.
« La cérémonie débutera un heure avant le lever du soleil, avait dit Airik. Ce sera pour toi l’aube de la prochaine étape de ta vie de Légionnaire. Ne sois pas en retard.
- Allons, tu me connais, Airik.
- Oui, justement… »
Ganymède parcourait les jardins royaux depuis près de trois heures.
« J’aurais mieux fait de dormir. Cet idiot de Furet s’est encore trompé. »
« Furet » était le surnom de son contact des bas quartiers de Lardanium. Selon lui, quelque chose de mauvais devait se produire cette nuit au palais, et Ganymède avait décidé de patrouiller en attendant la cérémonie.
Il aperçut alors deux silhouettes pénétrer le palais par une petite porte qu’il n’avait jamais remarquée auparavant. Il les suivit discrètement.

Les cuisines du palais.
Ganymède était tapi dans l’obscurité, à proximité des inconnus, suffisamment pour les entendre chuchoter :
« Et demain, l’infâme Orphée prendra son ultime repas… »
Ganymède chuchota sur le même ton :
« Qu’avons-nous utilisé comme poison déjà ?
- Je te l’ai dit, idiot ! Du venin de… (silence) GARE !! Nous sommes découverts ! »
Ganymède tapa dans ses mains, et les globes-lucioles (une invention des Hommes Sauvages) des cuisines s’illuminèrent, révélant les deux comploteurs ; un Elfe et un Olympien.
Ganymède s’adressa d’abord à l’Elfe :
« Je t’ai déjà rencontré, toi : tu faisais partie du groupe de Elfes Noirs. Cela ne m’étonne pas. »
Puis, lançant un regard sombre à l’Olympien :
« Quant à toi… oui, toi… Euh, à vrai dire je ne te reconnais pas, mais tu es un traître et tu vas mourir.
- C’est ce qu’on va voir ! »
L’assassin attrapa un hachoir à viande et se rua sur Ganymède.
Surpris, celui-ci esquiva de justesse, saisit l’extrémité de sa cape et la passa autour du cou de son assaillant pour l’étrangler.
L’arme improvisée se déchira soudain, tranchée par un projectile lumineux. Une Pierre Acérée. Ganymède connaissait ce sort par cœur, pour l’avoir subi à maintes reprises. Il se tourna vers l’Elfe, qui déjà recommençait à incanter.
L’Olympien brisa la distance qui les séparait en trois enjambées, tendit son corps et tel une flèche, transperça celui de l’Elfe de sa rapière. Cette dernière se planta et resta coincée dans un buffet en bois massif.
Ganymède entendit l’autre assaillant se relever et le charger à nouveau. Incapable de dégager sa rapière à temps, il dut improviser : il décocha un coup de pied latéral dans l’abdomen de son adversaire, et au moment de l’impact, déclencha le sort de Soufflet. Le choc projeta l’assassin à travers la pièce. Il ne se releva pas.
« Fantastique !! », s’écria Ganymède. « Allier l’adresse du guerrier à la puissance du magicien », tel avait été le conseil du Prince Orphée, et la voie qu’il avait choisie.
« Hmmm, comment vais-je baptiser cette technique ? ‘Coup de pied Soufflé’ ? ‘Soufflet à la Ganymède’ ? Non, ça fait trop cuisine. Quoique, le lieu s’y prête… »
Perdu dans ses réflexions philosophiques et dans un océan d’auto-satisfaction, Ganymède finit tout de même par remarquer le bout de cape qui traînait par terre.
« Graaaah, ma cape, ma jolie cape toute belle, ces barbares (coup de pied dans le cadavre de l’Elfe) me l’ont détruite ! Je vais devoir me trouver un nouveau costume de cérémo… (silence)Nooooon !! Airik va me tuer !! »

Les boulangers virent le jeune officier de la Légion quitter précipitamment les cuisines en émettant des jurons. Sur le chemin du temple, Ganymède croisa Raziel.
« (soupir) Déjà l’aube !
- A qui le dis-tu ! »
Il vit Phénix et TheExterminateur sortir du temple. Quand enfin il parvint à la salle de cérémonie, il se trouva face à Airik. Son regard noir plongea dans le sien.
« (Gulp) Euh, j’ai une très bonne explication… »

Gandalf avait été mandé par son ami Mars a une cérémonie en fin de soirée...celui-ci avait ddemandé à Gandalf de s'habiller comme il se devait pour ce genre de soirée...

*Ce genre de soirée, ce genre de soirée mais j'e sais même pas de quel genre c'est justement cette soirée...*

Pensait-il en mettant son vêtement de magicien d'apparat.

Il se rendit donc au lieu indiqué par Mars, cette la salle des promotions comme on l'appelait parfois.

*Hum, surement l'un des nôtres qui doit s'être illustré au combat..*

Il arriva dans la salle et un silence de mort arriva soudain.

Airik était la ainsi que nombres d'officiers....

*Heu....pourquoi me regardent-ils tous...*

Mars vint chercher Gandalf et le mena vers Airik.

La devant ses chef, ses amis, ses compagnons d'armes, Airik conta les "exploits" de Gandalf au combat..

*Heu...vais rougir...j'ai jamais demandé tous ce cinema moi...*

"Gandalf!!!"

Celui ci sursauta

"Oui..."

Airik se mit a sourire

"Au nom du peuple Olympiens tous entier, pour tes actes et le travail fourni dans la voix que tu a choisi de faire tienne, je te nomme Gardien des arcanes"

Gandalf recu la décorations et sa tenue fut changée, il était devenu un puissant magiciens désormais....

"Merci..."

Fut la seule chose qu'il arriva a prononcer a vant que la fête ne reprennent ses droits et que tous s'amuserent jusque tard dans la nuit.

hrp : mdr Gandalf...merci d'avoir penser à moi ! Ca fait plaisir de lire des chros de toi .

Ce que je vais vous raconter est mon émancipation de mon maître le jour de ma nomination au titre de Sorcier. Ce que je vous présente ici est un des moments les plus importants et joyeux de ma vie.


J'étais présent lorsque Sigdil fut reprise, je me souviens de ce soulagement lorsque la tour céda. La voir tomber me laissa une pensée, comme s'il en était un signe, un signe qui nous montrai d'oublier les horreurs de cette guerre. Peut-être le moment de ce recueillir, d'organiser un hommage pour sceller à jamais ce mal, au moment où nos âmes pourraient retrouver un instant de repos après ces visions de sang et de mort. Ces visions qui hanteront tout chevalier mais aussi celles qui feront resplendir les grandes lignes de notre peuple...

Et là, j'ai levé mon regard vers mon chef, Airik. Je l'ai vu debout, un sourire coins des lèvres, son regard tourné vers le nord comme s'il voyait Zagnadar a travers les murs de la cité. Puis je regardais autour de moi, mes compagnons qui comme moi venaient de comprendre, ce combat n'était qu'une première réussite face à ce mal qui hante Olympia.
Nous n'avions presque pas eu de temps pour trouvé un repos mérité mais nous devions faire un choix. Laisser recouvrir suffisament de force aux spectres et refaire basculer la balance a leur avantage... Et nous partîmes ainsi tous ensemble vers la ville maudite, nous devions faire vite, le moment de fête profitera surement aux survivants de ce dernier périple.

C'est sur la route que j'ai compris qu'il ne fallait pas oublier toutes les guerres accomplit au risque de refaire les mêmes erreurs qui mènent aux mêmes horreurs. L'odeur du vent pronait à un goût de mort, un chaos que l'on ne pouvait distinguer de notre contrée. Les armées se levèrent dans un rugissement sans précédent, tout devait prendre fin un jour.
Le combat à Zagnadar fut tout aussi terrible que celui de Sigdil mais étrangement je me sentais plus facile. Mon équilibre semblait plus aisé, mon maniement des forces devenait plus précis. Zagnadar sombra elle aussi, déjà dans la nuit l'ordre fut donné pa notre général, nous devions rentrer au plus vite en Lardanium.

Au prix d'une longue marche, nous apercevions au loin les tours de la cité blanche, combien de temps étions-nous parti ? La populace nous accueilli tous, ce jour là, en héros. Oui, le pilier des forces maléfiques avait rendu son dernier souffle. C'était la première fois pour moi et la Légion entière que nous étions tous acclamé, pourtant... Je m'aperçus dans le rang que mes confrères me regardaient avec un petit sourire, je ne comprenais pas, qu'avais-je fait ?

Là nous assistâmes tous à une cérémonie digne d'un membre qui approfondissait sa destinée. Airik nommât Phenix, en tant que Gardien des Arcanes de La Légion des Voies Divines pour le mérite accomplit jusqu'à présent. J'allais féliciter Phénix quand il m'appris que cela allait être mon tour, je ne comprenais pas bien,
- Avec ses combats tu ne t'en es même pas rendu compte mais tu es devenu digne de porter le titre de Sorcier pour la Légion.
- Arrête, c'est pas drôle, je m'en serai aperçu si ...

Ma phrase resta en suspent lorsque les souvenirs de la prise de Zagnadar me revenait en tête. J'étais en même temps fier et embarrassé moi qui n'avait décelé cela de par même mais c'était un grand moment de ma vie de combattant.

- Du coup, je vais mettre fin a ton apprentissage.
- Déjà, je ne suis pas sûr d'être prêt.
- Tu sais, la magie est très mystérieuse et la decouvrir par toi même te permettra de mieux la maîtriser, et je peux t'assurer que tu n'as rien à craindre, tu es prêt !
- D'accord Maî ... Phenix.

J'en étais là, nous venions de triompher du mal, j'allais obtenir la reconnaissance de mes compagnons et surtout mes talents de magicien étaient reconnu.

J'eu moi aussi droit à une très belle cérémonie. Cela se passa dans Lardanium, le soleil omniprésent ce jour là faisait ressortir la blancheur immaculé des murs de notre cité. Je me présentais devant mes camarades de la Légion disposé en deux lignes parallèles, reliant l'extrémité de ces lignes se trouvaient certains GI ayants pus se libérer, devant se trouvait Airik. Mes compagnons m'accompagnèrent du regard, je pus apercevoir plusieurs d'entr'eux je sentais de la chaleur dans leur regard, soudain je reconnus Moon et m'apercus qu'il avait nettoyé sa cottes de mailles pour l'occasion, je fus touché de ce geste et ressenti alors un grand sentiment de fierté non pour mon grade mais pour l'honneur de combattre aux côtés de ces olympiens. Je m'arreta devant Airik, il vint vers moi et attacha à mes épaules mes nouveaux gallons, il se recula et dit à haute voix :
- Je te nomme Sorcier pour La Légion des Voies Divines, sache en être digne.

J'étais pris par un sentiment d'euphorie qui pris tout mon corps, je reparti et une fois que je me fus reculé de quelques pas, Airik vint me féliciter en premier et retourna de suite à ses obligations. Là je reçus un déluge de félicitations de la part de mes compagnons. Leur sollicitude me toucha, et c'est que je me rendis compte que notre plus grande force n'était ni nos armes ni nos capacités mais belle et bien cet esprit de fraternité qui nous habitait, tant que nous serons unis nous serons victorieux ...

Je réalisa qu'il avait raison, j'étais prêt...car maintenant je savais que mes amis comptaient sur moi et cela decuplera mes forces aux combats.

Quoiqu'il en soit, c'est ainsi que je fus nommé Sorcier, beni soit ce jour qui restera un souvenir incroyable dans mon esprit.