Le supplice de Fitz | |
Topic visité 150 fois Dernière réponse le 02/01/2005 à 23:16 |
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Depuis quelques mois Fitz ne se sentait pas au mieux. Son caractère enjoué et taquin pouvait à tout moment passer au colérique et ce sans crier gare. Ses amis proches s’en étaient inquiété, mais pour tout le monde la raison en était la prise de Sigdil, la menace de l’Apocalypse, la puissance de Zagnadar la maléfique.
Ses sautes d’humeur devenaient fréquentes, un jour même il s’en prit à Tëtram ainsi qu’à d’autres Sigdilites très proches. Sentant que ses réactions devenaient de plus en plus bizarre, Fitz s’éloigna de ses amis, de peur de leur causer du tort. Malgré le soutient de tous la situation ne faisait qu’empirer. Non seulement son caractère avait changé, mais en plus il était sujet à des crises de migraine aiguë, des cernes d’un noir profond se dessinaient sur son visage. Devant de telles transformations il ne savait pas vraiment quelle attitude adopter. Maintenant que le mal a été repoussé, que Sigdil est libérée, qu’une nouvelle ère de paix et de tranquillité s’annonce, ses tracas n’en disparaissent pourtant pas pour autant. Bien au contraire il agit de plus en plus de façon désordonné. C’est ainsi, qu’aux abords il attaque à plusieurs reprises Raziel sans aucune raison, Orphée, Paurtnawak, Hagen, Traag, Tëtram, Bacchus, Grindor sont aussi la cible de ses coups. La liste est longue et ne cesse de s’agrandir. Pourquoi ce besoin irrésistible d’attaquer des proches, des alliés ? ……. Dans la peau de Fitz : Me voilà à nouveau à Sigdil. Malgré les outrages que lui ont fait subir les hordes de Seven et d’Apocalypse, la ville reste belle, la plus belle dans mon cœur. Beaucoup de travail reste à faire pour lui redonner l’éclat d’antan, mais cette tâche ardue ne me fait pas peur. Nous avons à force d’abnégation, de courage réussit à construire cette ville, la rénovation ne sera qu’une affaire de temps. Tous les Sigdilites sont à nouveau réunis, notre nombre a augmenté et je me réjouis de partager pleins de bons moments avec eux dans notre ville, que dis-je dans LA ville de tous ceux qui veulent vivre en paix, qui veulent s’adonner à leurs passions. Après tant de malheurs que pourrai-je attendre de plus ? Je devrai me réjouir, mais mon mal persistant m’inquiète. Au fond de lui, Fitz sent bien que les choses ne vont pas comme elles devraient aller. Ses migraines s’amplifient de jours en jours, son malaise devient quasi constant. Ses nuits sont rythmées par d’incessants cauchemars où un être qui lui est totalement inconnu et qui pourtant lui semble très proche sème la terreur, fait usage d’une magie de grande puissance. Le Feu, toujours très présent, qui lui brûle les entrailles. Quand il se réveille, paradoxalement il grelotte, transi de froid. Après une sombre nuit, je me réveille aux abords de Sigdil, que fais-je ici ? Pourquoi ne suis-je pas dans mes appartements ? Bon, allons donner un coup de mains à mes concitoyens, il reste pas mal de travail à faire. Alors que je me dirige vers l’entrée Sud de Sigdil, je vois au loin Rahan Ymiles. Alors que je m’apprête à le saluer, comme par réflexe je me vois commencer l’incantation d’un sort. La seconde qui suit Rahan reçoit de plein fouet mon sort. Essayant de me contrôler pour ne pas continuer dans cette voie, je sens qu’une nouvelle fois je m’apprête à lancer un sort. J’arrive pourtant à me réfréner et pour ne pas causer plus de mal, je m’enfuis prestement. Dans ma fuite éperdue des larmes coulent sur mes joues et ma course est rythmée par des « pourquoi ??? Que m’arrive t’il ???». Après quelques minutes de course effrénée, je vois Traag discuter avec un petit groupe de nain. Là encore, avec une vitesse qui m’étonne moi même un sort part et heurte Traag. « STOOOOOOOOOPPPPPPPPP !!!!!!!!!!!! » Totalement décontenancé je m’écroule au sol, je me recroqueville pris de nausées. Quand cela cessera t’il ? Qui peut m’aider ? Je suis devenu un danger pour mes amis… Il faut vraiment que je parte le plus loin possible de toute présence. L’outland me paraît être une bonne solution. Là au moins je ne risque pas de causer de tort. Finir ma vie en ermite, ne pas laisser une mauvaise impression sur cette terre. Que dans le souvenir du plus grand nombre il reste un elfe fêtard, atypique, joyeux, prompte à faire des blagues (de plus ou moins bon goût), mais pas ce que je suis devenu, un être incontrôlable au teint maladif qui aurait fait peur à Drach en personne (bon là dessus il a pas trop changé le Fitz, faut toujours qu’il en rajoute^^). Il est temps de se mettre en route. Affaiblit, voûté il commence sa longue marche vers la solitude. Sans s’en rendre compte pourtant, ses pas l’amènent en direction de Zagnadar…. |
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tu as l' air bien mal en point, mon pauvre Fitz.
encore pire que lorsque tu fus frappe de la malediction du lutin capricieux. ne peux t on rien faire pour te venir en aide ? y a t il quelque chose que l' on puisse faire pour te secourir ? |
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Oulalaaaaa !
Fitz n'est plus dans son état, et puis ça fait un moment qu'on ne l'a pas vu boire. Une cure à base de bière semble s'imposer ! |
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Fatigue, souffrance, tels sont les maîtres mots de ce qu’est devenu mon existence.
Il ne se passe pas une minute durant laquelle mon corps ne se raidit sous l’assaut de mots de tête. Mon pas est lourd, lent, mais malgré tout je continue ma progression. Sentant que je n’arrive plus à contrôler mes actes, je m’éloigne de la route que je suis et m’enfonce dans la nature espérant ne pas rencontrer trop de personnes pour éviter de continuer à agir contre nature. Comment ai-je pu en arriver là. J’ai oeuvré durant les dernières années pour que la paix règne j’ai prôné le pardon, la réconciliation et voilà le résultat, mes actes sont grégaires, bestiaux…. Alors que la journée est bien avancée, que j’ai laissé Sigdil derrière moi, une peur étrange me saisit. Que se passe t’il encore ? Le sentiment de peur est bien vite submergé par un raz de marée de haine, une haine violente, excessive, mais qui contre toute attente me redonne un regain de vitalité. Une nouvelle fois je ne me contrôle plus et sans pouvoir réagir je me vois foncer droit devant moi. Pendant ce temps là Dionysos parcours la planète chantant à tue tête, joyeux, en route sûrement vers de nouvelles fêtes fastueuses. Quant tout à coup, il ressent une présence hostiles qui s’approche à grande vitesse, brandissant sa thyrce, il lance un puissant sort d’affaiblissement. Fitz se prend de plein fouet le sort du Dieu, mais n’arrête en rien sa course, quelques instants plus tard il porte deux attaques au Dieu qui sous l’effet de la surprise ne peut éviter les coups. Quel étonnement pour Dionysos que de voir Fitz, enfin si l’on peut dire, tellement son aspect physique a changé. Pourquoi son ancien compagnon, avec qui il a visité tant et tant d’auberges s’en prend à lui ? Et pourquoi cet air cadavérique ? Dionysos : « Fitz !!!! Que t’arrive t’il ? » Pour seule réponse il reçoit deux nouvelles attaques. Sans broncher le Dieu encaisse et se demande bien quelle réaction il doit adopter. Ne pas se laisser aller à la colère, sinon il explose l’elfe en deux secondes et malgré son attitude actuelle il ne peut se résoudre à tuer une personne qui l’a si bien servi durant de longues années. Dionysos : « Dis donc Fitz, viens un peu ici, je crois que nous avons à parler tous les deux. » Fitz se retourne, adresse un regard plein de détresse, bien vite remplacé par un rictus de haine. Ce face à face ne dure que peu de temps et Fitz reprend sa course, dans une fuite effrénée. Dionysos reste pantois. Qu’a t’il pu bien se passer ? quelle était donc cette présence ? Pourtant je ne puis m’occuper de lui pour l’instant, des affaires urgentes m’attendent. C’est donc quelque peu inquiet pour le sort de son vieil ami qu’il reprend sa route, sans chanter cette fois-ci. Quant à Fitz, après avoir couru, couru, l’épuisement le gagne et il s’écroule auprès d’un bosquet, inanimé. |
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Combien de temps s’est écoulé depuis ma perte de connaissance ?
Aucune idée, une seule chose est sûre c’est que mon être souffre toujours. Malgré son état physique il sait qu’il doit reprendre sa marche, quelque chose l’attire imperceptiblement, une force impossible à maîtriser. Chemin faisant, un brouhaha droit devant lui se fait entendre. Que se passe t’il encore ? Arrivé à l’orée du bois, il surplombe la plaine entourant Zagnadar. La ville s’offre à sa vue, imposante, impressionnante même. Les séquelles de la grande bataille qui a eu récemment lieu sont encore bien présents. Au milieu de ce capharnaüm un groupe de nains fait ripaille. Fitz reconnaît parmi eux, Drohir Tulamor, Famak, Cannonball et bien d’autres. Une partie de l’armée naine donc. Rabattant sa capuche sur sa tête, Fitz reprend sa route, s’approchant de sa délivrance ou de sa fin. Puisant les dernières forces qu’il lui reste il rentre dans Zagnadar peu de temps après. Sans connaître la ville, il se dirige instinctivement à travers les rues de la cité. C’est ainsi qu’il retrouve Thyrias quelques minutes après son entrée. Ce dernier voit Fitz à bout de forces s’approcher. Arrivé à quelques mètres de lui, l’elfe s’écroule. Thyrias s’approche de son ami. Thyrias : « Fitz !!!! Enfin te voilà. Nous t’attendions. » Fitz : * voix chevrotante * « Thyrias, mon ami. Comment se fait-il que tu m’attendais alors qu’il y a encore deux jours je ne savais pas que j’allais venir ici ? » Thyrias : « Il faut que je t’explique certaines choses alors. Tu sembles ne pas être au courant. Ton esprit a dû se fermer et c’est pourquoi tu as tant souffert. » Fitz : « Tu ne pourrais pas être un peu plus clair s’il te plait ? Mon esprit fermé ? Qu’est ce que ça veut dire ce charabia ???? » Th : « Je vais t’expliquer. Tu n’es pas sans savoir que depuis quelques temps, des signes annonciateurs du retour des Titans foisonnent. La première phase de ce retour a été la prise d’hôtes par chaque Titan, mais maintenant ils vont enfin pouvoir récupérer leur corps et se matérialiser sur Olympia. » F : « Ca me fait une belle jambe tout ça. » Th : « Attends non de non. Laisses moi finir mes explications et arrête de m’interrompre. Je reprends. Ces hôtes, sont tous des elfes et tu es un de ces hôtes. Pour la plupart cela se passe sans trop de problème, mais il semblerait que ton esprit ait monté une barrière refusant la réalité. Par conséquent tu es un obstacle pour le retour du Titan qui t’habite. Seulement, tu ne peux lui résister et l’heure du retour étant très proche, il fait son possible pour détruire cette barrière, ce dernier rempart qui lui empêche de retrouver son corps. J’ai bien peur que tu ne puisses l’en empêcher, si tu résistes encore, cela devrait te tuer. » F : « Allons bon, il me manquait plus que ça. Mais pourquoi moi ? Je ne veux pas mourir. Pas maintenant, il me reste tant de chose à vivre auprès de mes concitoyens. » Th : « Pourquoi toi ? Je ne sais exactement, sûrement à cause des liens qui t’unissent à Idril. Car elle fût l’hôte de Cronos. Moi même j’ai été l’hôte de Japet. Comme tu commences à le comprendre, l’arrivée des Titans est inéluctable et déjà Cronos, Japet, Océan, Réa se sont réincarnés. » F : « Bon d’accord, mais que dois-je faire ? » A cet instant Cronos, Japet et Océan s’approchent. Cronos : « Hypérion, mon frère, viens à nous. Il est temps que notre règne revienne, nous avons besoin de toi. » Le corps de Fitz est alors pris de convulsions, ses yeux se révulsent, un cri de douleur déchire l’atmosphère. Les trois Titans sont tous concentrés sur le pauvre Fitz. Les convulsions se font de plus en plus intenses et répétées et lors d'un dernier soubresaut une explosion de lumière et de flammes met fin à ce spectacle. Hypérion est maintenant là. Le corps de Fitz est juste à côté, gisant à même le sol, inerte. |
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Enfin !!!!!
Je suis enfin libéré du corps de cet elfe. Mes frères, Ma sœur, nous sommes à nouveau réuni, nous allons enfin pouvoir assouvir notre vengeance. Ma première action sera de mettre fin à la vie de cet elfe qui m’a donné tant de mal. Cronos : « Mon frère, je suis heureux de te voir parmi nous. Mais laisse cet elfe, il fait un peu parti de toi et son destin n’est pas de mourir ici. Nous n’avons plus de temps à perdre. Notre vengeance est en marche. Il est temps de partir. » *Pendant ce temps là, Thyrias s’est porté auprès de Fitz. Le pouls du petit elfe est faible, mais une étincelle de vie est encore présente. Quant aux Titans, ils s’éloignent sans un regard. * |
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Rhââ!!!
Laissez LE Fitz au sol et vouloir le tuer... Cet Hypérion fait baisser l'estime que j'avais pour vos frères et soeurs, Chronos... J'espère que Fitz va bien et s'en sortiras sans séquelles, car je serais triste de devoir user de ma hache face aux votres... Le temps nous le diras... |
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oui, attendons.....
mais je sens des demangeaisons dans ma main et j' ai du mal a contenir mon envie d' attraper ma rapiere. on ne peut faire de mal a un elfe qui boit de la biere comme un nain. YY |
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Merci Baaldûm-Dhûm, merci YY.
Je vais mieux, je suis revenu à Sigdil où tout le monde prend bien soin de moi. Je récupère mes forces au Donj, gage de bonne santé donc ![]() J'ai passé une dure épreuve, je dois avouer que je n'ai pas tout compris ce qui s'est passé mais maintenant ça va beaucoup mieux. Je pense que je vais me tenir à l'écart de ces Titans pendant un certain temps. Allez, pour fêter mon retour, j'invite tous ceux qui veulent au Donj. C'est ma tournée !!!!! |